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 Champion.

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Era
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MessageSujet: Champion.   Champion. Icon_minitimeMar 10 Juil - 19:46

voilà vus que je veu l'offrir a mes amis, j'aimerais qu'il y ais le moins de faute possible... je demande donc a nos correcteurs pros...
j'ai pas encore tapé la suite mais déjà ça ça fait beaucoup donc ne faite peut être pas tous d'un coup...

Je cours… je cours jusqu'à l'épuisement, je cour sans jamais m'arrèté, sans jamais me retourné je cours vers mon future, vers la victoire. Le ballon rebondi, une fois, deux fois je shoute mon lancé franc… et je marque ! Levant les bras au ciel, laissant éclaté ma joie, je cour je vole, j'embrasse mes amis qui me porte en triomphe… avant, j'étais comme ça, mais jai changé… ou plutôt je suis redevenu moi…
Je me souvient, avant de commencé a joué dans l'équipe du basket du lycé, j'étais également très populaire, j'avais plein d'amis, et je ne me posais pas de questions, je jouais et je rigolais tous simplement… on me respectait a la cité et beaucoup de jeune m'admiraient… je me souvient d'un garçon qui me suivait partout… ou du moins je m'en souvient a présent, car grâce a elle je suis redevenu moi…
Dans le monde d'ahui il y a beaucoup d'enfants qui aimerais pratiqué un sport, du foot, du basket… mais parfois surtout dans les cités comme celle dans laquelle je vivais avant, les parents n'ont pas toujours de quoi payer ce rêve à leurs enfants… ce ci finissent malheureusement par volé, dégradé, agressé la population…
Je dois avoué que lorsque je suis arrivé dans l'équipe j'ai un peut oublier tous ces problèmes… je ne m'en préoccupais plus, je peut le dire je m'en fichais littéralement. J'étais sans doute un peut égoïste, mais on réagis malheureusement tous ainsi, c'est vrais vous pouvez l'avoué vous aussi vous vous fichez de ce que peuvent faire les autres tant que ça ne vous atteint pas et que l'histoire ne vous consterne pas vous vous en préocupé pas, vos vivez votre vie c'est tous. Vous entrez dans le cercle de ceux qui ont et vous n'imaginé même pas comment pourrais être ceux du cercle de ceux qui n'ont pas.
On est tous pareil !
Mais moi je n'était pas seulement comme ça, je jouais, je gagnais, j'aimais ça et je me fichais du reste et des autres… c'était ma victoire. Mais je n'est pas toujours été comme ça… non je vous assure c'est vrais ! J'ai vraiment changé lorsque j'ai fait une rencontre inatendu… je sortais de mon entraînement, lorsque ce petit gars de 13 ans que je n'avais pas revus depuis tellement longtemps que je ne me souvenais même pas le conaître, m'a accosté. J'ai honte de le dire aujourd'hui mais je ne l'ais ni reconnu ni respecté. J'avais 17 ans, j'étais le champion de mon école… lorsqu'il est venu vers moi avec son sourir d'ange, je lui ais simplement répondu froidement :
- Dégage de là, je signe pas d'autographe après 18h.
Oui bon je sais, je me prenais un peut trop au sérieux a l'époque… aujourd'hui, je regrette. Le sourir du garçon a vite disparut il me regardait malheureux. Je lui ais donc ajouté :
- Allé p'tit rentre chez toi.
Le gars ma regardé de nouveau, puis avec un petit sourir rusé il ma répondu :
- J'habite a la cité Grobet, et j'ai qu'une seul envie c'est de joué au basket…
Je l'ais dévisagé, Grobet… je la connaissais comme ma poche cette citée, j'y avait passé une bonne partie de ma vie… mais je ne faisais plus partie de ce monde.
- Il fait nuit, rentre chez toi, le ballon et le champion ont besoin de se reposé.
- Je m'en fiche qu'il fasse nuit, et passé un moment tu t'en fichais aussi, tu jouais jusqu'à pas d'heure, a faire vibré le cœur de es spectateur, et de tes joueurs.
Là c'était a mon tours de le dévisagé, qui était ce garçon qui savait tellement de chose sur mon passé a la cité…
Je me suis contenté de le dépassé et de continué mon chemin. Les mains dans les poches, je suis rentré chez moi, le sac sur les épaules, les écouteurs de mon MP3 dans les oreilles, chantonnant sur un aire entraînent…
Je suis entré dans la banlieu, j'ai mis les mains derrière la tête en marchant sur le trottoire. J'ai birfugué a droite puis entré chez moi. J'babitais dans une grande maison avec garage et jardin… quelque anné plutôt on aurait jamais imaginé s'offrir une telle demeur. Pourtant quand j'ai commencé a me faire conaître en tant que basketteur, mes parents se sont séré la ceinture pour que l'on vienne habité ici. Ils voulaient le meilleur avenir pour moi. À l'époque mon père était au chômage… mais présent ça va, il a retourvé du travaille et on vit assez bien. La menace de retourné a la cité Grobet s'était dissipé.
De retours a la maison je me suis précipité sur mon ordi, l'ais allumé pendant que j'allais allumé ma chaîne je me suis assis devant mon bureau et est passé une bonne partie de la nuit derrière mon écran, a regardé des vidéo, a catché a glandouyé quoi…
Au petit matin seulement je me suis allongé sur mon lit, j'ai fermé les yeux pour me réveillé a 14h. ( Ce jour là nous n'avions pas cour.) Comme d'habitude ma mère est un peut partie après parce que je m'étais encore couché trop tard je me suis contenté d'esquivé le sermont et d'allé a mon entraînement.
Depuis tous petit je joue au basket, déjà a Grobet je jouais avec les plus grand, défiant les plus téméraire.
Je driblais, faisant rebondire le ballon, le passant entre mes jambe, feinte et choute !
A cette époque je m'amusais bien, j'adorais ça, je jouais… pour joué, pour m'amusé. Je gagnais souvant, mais peut m'importait, on était ensemble…
Aujourd'hui tout à changé, il faut gagner, gagner a tous pris… et je gagnais, j'aimais ça… enfin, c'est pas pour autant que j'étais heureux… je crois que avant cette rencontre avec Eric, j'avais oublier la véritable raison pour laquelle je jouais au basket… parce que j'aimais ça, un ballon entre les mains, sur un terrein, l'adrénaline qui monte, le plaisir de s'amusé, de prendre un ballon et de l'envoyé dans le cercle… j'aimais ça.
Quand je suis arrivé devant le gymnase, tous le monde était agglutiné devant les portes
- Que se passe t-il ? ai-je demandé.
- Il n'y a pas entraînement la salle est prise, a répondu l'un de mes camarades.
- On a qu'a allé sur le terrain du scuar, a proposé un autre.
On a tous trouvé cette idée géniale, et on y est allé, enfin moi je la trouvais pas si géniale que ça… on parlait tous du prochain match du lundi soir, de l'arme secrète que l'on avait mises au point. Puis on est arrivé sur le terrain, il était un peut misérabl, mais super pour s'entrainé. Le seul problème c'est qu'il était déjà occupé…j'aurais du m'en douté. Des mômes de la citée Grobet y jouaient…
Ah, je ne vous l'avais pas précisé ? Ce terrain était le territoire de la citée Grobet, c'était l'endroit où gamins je m'amusais pendant des heures, et où j'ai passé les meilleurs années de ma vie. Devant nous en groupe les jeune de la citée nous toisaient, j'y reconnu le garçon qui m'avait accosté la veille, il détourna la tête…
- Tirez vous de là les mioches, a lancé Ralf notre ailié.
Les gamins gamins ce sont rebifé, les plus vieux se sont eux avencé.
Julien, l'un d'eux nous regarda de haut, dans le passé, je le connaissais bien Julien, il était mon meilleur ami. Mais ces temps là était lointains a présent.
- Qu'est-ce que vous voulez ? demanda-t-il un ballon entre les mains le ton calme.
- On veut le terrain, a lancé Ralf.
Sentant que la converation tournait mal, je me suis avencé, prenant la parole.
- Salut Julien ! On aimerait utilisé le terrain pour s'entrainé.
- ce terrain est déjà occupé, retourné dans vos quartier les gosses de riches ! s'est écrié un des ami de Julien.
Avant que vous ne posiez la question, non on était pas des gosses de riche, mais quand on vit dans la citée, tous ceux qui n'y sont pas sont riche.
Julien a levé la mains ramenant le calme sur ses rang.
- Cassez vous, a dit Julien, ici le terrain est a nous, et toi, a-t-il ajouté en s'approchant de moi… je ne veut plus te voir ici, tu n'es plus le bienvenu. Puis il ma poussé sans pitié. Je suis tombé sur les fesses, regardant toujours Julien dans les yeux, mes amis m'aidèrent a me relevé et on est repartie, sans quitter le groupe adverse des yeux. Je serais pas comment vous l'expliqué, mais le comportement de Julien m'avait déçut.
Ce soir là je me suis couché tôt, allongé sur mon lit, les yeux fixé au plafond, regardant les heures passé. Je n'arrivais pas a dormir. Je me suis donc levé faisant signe d'allumé mon PC. Mais au dernier moment je retint mon geste et je suis allé m'habillé, j'ai pris mon ballon, puis sans un bruit, j'ai quitter la maison, me dirigeant vers le scuar. Je sais, ma désision peut vous paraître bizarre mais j'avais une envie folle d'allé là bas.
j'ai commencé par chouté deux trois panier, puis j'ai commencé a courir, je me suis défoncé. Mon but premier n'était pas de marqué, mais bien de me défoulé, d'évacué toute mes forces contre le panier. Lorsque je suis arrivé au stade de la fatigue physique, je me suis arrêté m'allongeant au sol sur le goudron tiède, a regardé les étoile. Je suis resté ainsi pas mal de temps, puis jai entendu des bruits, des éclats de voix qui approchaient. Au départ, je ne m'en préoccupais pas, puis lorsqu'un des gars, m'a demandé d'une voix forte ce que je faisais ici, je me suis relevé et els ais regardé.
- On n'avait pourtant dit a Julien que tu n'était plus le bienvenu ici, a dit l'un des colosses en s'avan vers moi…
- Je… alors Julien ne m'avait pas repoussé de son plein grès ? À je ne faisais que joué au basket, le terrain est a tous le monde…
Les quatre hommes n'ont rien voulu savoir, ils se sont avencé vers moi, l'un d'eux est venu par derrière, puis il ma soudain empoigné par la taille, m'empêchant de bougé, tendis que les autres… enfin je vais pas vous faire un dessin j'ai meurflé.
Lorsque j'ai rouvert les yeux, j'étais allongé sur un lit, l'aire un peut perdu, mais j'ai reconnus très vite, j'étais venu tellement fois ici…
- Ça vas allé ? m'a demandé la voix de Julien a coté de moi.
- Je semble toujours en vie, alors je dirais que oui.
Julien eu un sourire, et me dit :
- Je t'avais prévenu que tu n'étais plus le bienvenu ici. Imagine toi ce qui se serait passée, si on ne les avaient pas fait fuir…
- Dans ce cas je dois vous dire merci ?
Julien ne répondit pas.
- Qu'est-ce que tu faisais sur ce terrain en plein milieu de la nuit ? a t-il demandé.
- Je n'arrivais pas a dormir, ai -je répondu en haussant les épaules, comme si tous ça semblait normal. Je me suis assis sur le bord du lit, tous mes membres étaient douloureux.
- Et quand tu n'arrive pas a dormir, tu vas te faire passé a tabac, cool, mais que ça ne devienne pas une habitude je serais pas toujours là.
- J'avais besoin de me défoulé et de réfléchir, de joué au basket…
- Ouais…
À se moment là, quelque un vint frappé a la porte, Julien est allé ouvrir et'lun de ses potes est arrivé en trombe.
- Cette nuit le… qu'est qu'il fait là lui, tu l'a ramené chez toi ? s'est il exclamé outré, en me voyant.
- Rien, a répondu Julien.
- Qu'est-ce qui c'est passé cette nuit ? ai-je demandé.
- Tu dois le savoir, puisque c'est toi et tes copain qui avez dégradé le terrain.
- Quoi ? me suis-je exclamé en me relevant avec difficulté.
- David est resté avec moi tous le reste de la nuit, et tu étais avec moi quand nous l'avons trouvé, le terrain n'était pas dégradé.
- Je m'en fiche, se sont ses amis, il est également responsable.
- Attend avant de nous jugé, si ça se trouve se ne sont même pas eux, d'ailleurs je suis sur qu'ils en seraient incapable.
- Comment peux tu en être sur ? m'a demandé Julien.
Je n'ais pas répondu et me suis contenté de les suivrent jusqu'au scuart. Les panier était tagué et décroché, les lampadaires brisé, et le sol remplie de tague et de déssins insulant.
Je ne suis pas resté après ça, Julien ma conseillé de partir avant que les autre n'arrivent, je n'en avais pas très envie, mais il avait raison, partir était plus judicieux pour le moment. Ce jour là, je restait tous le reste de la journé alongé, mes membres était trop douloureux, et mes parents trop inquiet.
Le lendemain, on était Lundi, et le jour d'après serais le grand jour,notre match. Pour l'occasion tous les cours finiraient a 15 h. Mais pour le moment, il restait a nous entraîné on voulait être près, près pour gagner ! On a couru autour du terrain 10 bonne minutes, puis on s'est arrêté reprenant notre soufle, pour s'étiré. L'embience était a son comble, on était tous sureexité, mais on devait gardé notre clame. Mon mot d'odre, ne pas partir gagnant… mais je dois avoué, que j'étais ailleur, je ne pouvais pensé au match, pas après ce qui c'était passé la veille. On était tous entrain de faire des doubles pas, moi je n'en avais pas marqué un seul.
- Qu'est-ce qui t'arrive vieux ? m'a demandé Zac, un de mes camarades.
- Le terrain de la cité a été vandalisé..
- Ouais… c'est bien fait pour eux, ils n'auraient pas du nous caché et s'en prendre a toi !
- Quoi ? Attend tu… tu veux dire que c'est vous qui avez fait ça ? Zac était partie et n'avait même pas entendu ma question, mais Robin juste derrière moi me répondit :
- Ils ne se prendront plus pour des bosses maintenant…
Alors là ! Je ne pouvais plus respiré, plus bougé, j'étais comme figé, j'étais pâle, j'allais pas bien du tous. Le ballon ma échappé des mains, j'ai du me plier en deux, le soufle altant. Au fond de mon cœur un poids pesait lourd, j'avais mal, mal a la tête, mal a l'estomac, et mal au cœur. Je réprimis un haut le cœur.
- Ça vas allé David ? m'a demandé le catch en venant me voir.
- Je… je ne me sens pas bien… pas bien du tous.
- Tu devrais peut être rentré chez toi et te reposé, tu dois être en forme pour demain.
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MessageSujet: Re: Champion.   Champion. Icon_minitimeMar 10 Juil - 19:46

Je n'entendais pas ce qu'il disait, je me contentais allé en silence en direction des vestiaire, j'ai pris mon sac et suis partie, le regard, vide, sans expression je n'en croyais pas mes oreille et mes yeux… comment avait ils puent ? Je les avais défendu, j'ai pris leur défence ! Et je me suis trompé… comment avaient ils puent me trompé a se point… je suis déçut, j'avais confiance en eux, ils m'avaient trahi… je ne savais plus quoi faire ni quoi dire.
En rentrant chez moi je suis passé devant le scuar… je sais pas trop pourquoi ce jour là… d'habitude je ne passe jamais par ce coin c'est beaucoup plus long, et puis c'est vrais que ça faisait très longtemps que je ne fréquentais plus la citée. Je m'apprêtais a dépassé la petite rue lorsque j'ai changé d'avis, je revint sur mes pas et m'engoufra dans la rue. On avait une immence vus sur la citée qui se trouvait derrière. Autours du terrain il y avait peut d'herbe, et le terrain lui-même ne ressemblait plus a rien. Des jeunes se mobilisaient pour frotter le sol et les paniers mais ils n'y avait pas grand choses a faire, ça ne voulais pas partir, faudrait frotté longtemps. Je suis resté là a regardé ses mômes se défoncé a remettre leur terrain en état un bon moment… c'est le cœur sérré que je voyais ce qu'était devenu mon terrain… je ne le supportais pas. Aujourd'hui se terrain que je considérais comme mon jardin secret étant petit était plus rien, tous ça a cause de personne que je considérais comme mes amis. J'avais mal, mal au fond de moi, un vide immense au fond de mon cœur… plus rien ne serais comme avant. Comment avais-je pus devenir amis avec des gars comme ça ! Ok les gars de la cité n'était pas des anges, mais ils ne s'en prenaient a personnes sans raison, si ils agressaient s'était seulement de la défence, Julien y m'était un point d'honneur a le faire respecté. Mainatenat, vous allez me dire, mais qu'est-ce qu'il délire ce gars, il c'est fait passé a tabac et défend ses agresseurs ?! Il est frappa dingue ! Bas non, je connais juste la citée ! Ce ne sont pas des amis a Julien les gars qui s'en sont pris a moi, loin de là. Ces gars là ne trainaient pas avec la bande a Julien, et de toute manière, il ne l'aurait pas acsépté. Ces types, n'était pas vraiment des amis a mère Térésa, si ils avaient déjà tué un mecs ça ne m'aurait pas étonné, et là vous vous ditens, bas il est revenu de loin le p'tit basketteur, et vous auriez raison, parce que j'aurais vraiment pus mourir ce soir là, rien que d'y pensé, j'en ais des frissons.
J'ai regardé ce spectacle quelque temps encore puis tous le monde a commencé a quitter le terrain, c'est alors que Julien m'a vut, il est venu me voir…
- Tu me file un coup de main ? a demandé Julien.
- Je… je me sens pas bien, je passerais demain, ai-je dit en m'éloignant, puis je me suis stopé. Je croyais que je n'étais pas le bienvenu ? ai-je fait remarqué troublé.
- Oui, parce que pas une seul fois tu n'es revenu nous voir… tu nous manque David, nos partie incroyable me manque. Maintenant regarde tous ça, ils savent que tu n'y est pour rien, tu es un chique type. Tu as changé, c'est vrais, tu t'es éloigné de tes amis, mais sache une chose, c'est que pour moi au fond de ton cœur tu es toujours le même garçon sympathique, joueur, qui savait s'amusé et qui pensait qu'a joué au basket, mais qui se fichait bien de gagner. Parce que c'est ça le basket David,, si tu ne prend pas du plaisir a joué, à ce que tu fait, alors a quoi bon faire rebondir le ballon ?
Je l'ais regardé quelques instant, puis j'ai baissé les yeux a terre et de marché jusqu'à chez moi. Repensant à tous ce que m'avait dit Julien, à tous ce que je ressentais…
Je me suis allongé sur mon lit fermant les yeux me rappellant tous ces bon moment passé à la citée, avec Julien et les autres…
Cette nuit là je fit beaucoup de rêve certain étaient des souvenir, d'autre des cauchemars dans lesquels je me faisais tapé dessus par des gars de la citée. Enfin j'ai également fait des rêves sur le match, c'était le plus important de la saison, ça commençait à me tourmenté.
Mardi 17h.
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MessageSujet: Re: Champion.   Champion. Icon_minitimeMer 11 Juil - 12:47

Correction de Tlina pour la première partie...
Je me suis permis de rajouter des virgules par-ci par-là... Là où j'ai mis des petites étoiles c'est qu'il y a un problème dans la phrase qui n'est pas particulièrement orthographique, ou alors que je n'ai pas compris ^^ J'ai récapitulé tout ça à la fin.

Je cours… je cours jusqu'à l'épuisement, je cours sans jamais m'arrèter, sans jamais me retourner je cours vers mon futur, vers la victoire. Le ballon rebondit, une fois, deux fois je shoote mon lancer franc… et je marque ! Levant les bras au ciel, laissant éclater ma joie, je cours je vole, j'embrasse mes amis qui me portent en triomphe… avant, j'étais comme ça, mais j'ai changé… ou plutôt je suis redevenu moi…
Je me souviens, avant de commencer à jouer dans l'équipe du basket du lycée, j'étais également très populaire, j'avais plein d'amis, et je ne me posais pas de questions, je jouais et je rigolais tout simplement… on me respectait à la cité et beaucoup de jeunes m'admiraient… je me souviens d'un garçon qui me suivait partout… ou du moins je m'en souviens a présent, car grâce à elle* je suis redevenu moi…
Dans le monde d'aujourd'hui il y a beaucoup d'enfants qui aimeraient pratiquer un sport, du foot, du basket… mais parfois surtout dans les cités comme celle dans laquelle je vivais avant, les parents n'ont pas toujours de quoi payer ce rêve à leurs enfants… ceux-ci finissent malheureusement par voler, dégrader, agresser la population…
Je dois avouer que lorsque je suis arrivé dans l'équipe j'ai un peu oublié tous ces problèmes… je ne m'en préoccupais plus, je peux le dire je m'en fichais littéralement. J'étais sans doute un peu égoïste, mais on réagit malheureusement tous ainsi, c'est vrai vous pouvez l'avouer vous aussi, vous vous fichez de ce que peuvent faire les autres tant que ça ne vous atteint pas et que l'histoire ne vous consterne* pas vous ne vous en préoccupez pas, vous vivez votre vie c'est tout. Vous entrez dans le cercle de ceux qui ont et vous n'imaginez même pas comment pourraient être ceux du cercle de ceux qui n'ont pas.
On est tous pareils !
Mais moi je n'étais pas seulement comme ça, je jouais, je gagnais, j'aimais ça et je me fichais du reste et des autres… c'était ma victoire. Mais je n'ai pas toujours été comme ça… non je vous assure c'est vrai ! J'ai vraiment changé lorsque j'ai fait une rencontre inattendue… je sortais de mon entrainement, lorsque ce petit gars de 13 ans que je n'avais pas revu depuis tellement longtemps que je ne me souvenais même pas le connaître, m'a accosté. J'ai honte de le dire aujourd'hui mais je ne l'ai ni reconnu ni respecté. J'avais 17 ans, j'étais le champion de mon école… lorsqu'il est venu vers moi avec son sourire d'ange, je lui ai simplement répondu froidement :
- Dégage de là, je signe pas d'autographe après 18h.
Oui bon je sais, je me prenais un peu trop au sérieux à l'époque… aujourd'hui, je regrette. Le sourire du garçon a vite disparu, il me regardait, malheureux. Je lui ai donc ajouté* :
- Allez p'tit rentre chez toi.
Le gars m'a regardé de nouveau, puis avec un petit sourire rusé il m'a répondu :
- J'habite à la cité Grobet, et j'ai qu'une seule envie c'est de jouer au basket…
Je l'ai dévisagé, Grobet… je la connaissais comme ma poche cette cité, j'y avais passé une bonne partie de ma vie… mais je ne faisais plus partie de ce monde.
- Il fait nuit, rentre chez toi, le ballon et le champion ont besoin de se reposer.
- Je m'en fiche qu'il fasse nuit, et passé un moment* tu t'en fichais aussi, tu jouais jusqu'à pas d'heure, à faire vibrer le cœur de tes spectateurs, et de tes joueurs.
Là c'était à mon tour de le dévisager, qui était ce garçon qui savait tellement de choses sur mon passé à la cité…
Je me suis contenté de le dépasser et de continuer mon chemin. Les mains dans les poches, je suis rentré chez moi, le sac sur les épaules, les écouteurs de mon MP3 dans les oreilles, chantonnant sur un air entraînant…
Je suis entré dans la banlieue, j'ai mis les mains derrière la tête en marchant sur le trottoir. J'ai bifurqué à droite puis je suis entré chez moi. J'habitais dans une grande maison avec garage et jardin… quelques années plus tôt on n'aurait jamais imaginé s'offrir une telle demeure. Pourtant quand j'ai commencé à me faire connaître en tant que basketteur, mes parents se sont serré la ceinture pour que l'on vienne habiter ici. Ils voulaient le meilleur avenir pour moi. À l'époque mon père était au chômage… mais à présent ça va, il a retrouvé du travail et on vit assez bien. La menace de retourner à la cité Grobet s'était dissipée.
De retour à la maison je me suis précipité sur mon ordi, l'ai allumé pendant que j'allais allumer* ma chaîne je me suis assis devant mon bureau et j'ai passé une bonne partie de la nuit derrière mon écran, à regarder des vidéos, à catcher à glandouiller quoi…
Au petit matin seulement je me suis allongé sur mon lit, j'ai fermé les yeux pour me réveiller à 14h. ( Ce jour là nous n'avions pas cours.) Comme d'habitude ma mère est un peu partie après parce que je m'étais encore couché trop tard ; je me suis contenté d'esquiver le sermon et d'aller à mon entraînement.
Depuis tout petit je joue au basket, déjà à Grobet je jouais avec les plus grands, défiant les plus téméraires.
Je dribblais, faisant rebondir le ballon, le passant entre mes jambes, feinte et shoote* !
A cette époque je m'amusais bien, j'adorais ça, je jouais… pour jouer, pour m'amuser. Je gagnais souvent, mais peu m'importait, on était ensemble…
Aujourd'hui tout a changé, il faut gagner, gagner à tout prix… et je gagnais, j'aimais ça… enfin, c'est pas pour autant que j'étais heureux… je crois qu'avant cette rencontre avec Eric, j'avais oublié la véritable raison pour laquelle je jouais au basket… parce que j'aimais ça, un ballon entre les mains, sur un terrain, l'adrénaline qui monte, le plaisir de s'amuser, de prendre un ballon et de l'envoyer dans le cercle… j'aimais ça.
Quand je suis arrivé devant le gymnase, tout le monde était agglutiné devant les portes.
- Que se passe t-il ? ai-je demandé.
- Il n'y a pas d'entraînement, la salle est prise, a répondu l'un de mes camarades.
- On a qu'à aller sur le terrain du square, a proposé un autre.
On a tous trouvé cette idée géniale, et on y est allé, enfin moi je la trouvais pas si géniale que ça… on parlait tous du prochain match du lundi soir, de l'arme secrète que l'on avait mise au point. Puis on est arrivé sur le terrain, il était un peu misérable, mais super pour s'entrainer. Le seul problème, c'est qu'il était déjà occupé…j'aurais dû m'en douter. Des mômes de la cité Grobet y jouaient…
Ah, je ne vous l'avais pas précisé ? Ce terrain était le territoire de la cité Grobet, c'était l'endroit où, gamin, je m'amusais pendant des heures, et où j'ai passé les meilleures années de ma vie. Devant nous, en groupe, les jeunes de la cité nous toisaient, j'y reconnus le garçon qui m'avait accosté la veille, il détourna la tête…
- Tirez vous de là les mioches, a lancé Ralf notre ailier.
Les gamins se sont rebiffés, les plus vieux se sont, eux, avancés.
Julien, l'un d'eux, nous regarda de haut ; dans le passé, je le connaissais bien Julien, il était mon meilleur ami. Mais ces temps-là étaient lointains à présent.
- Qu'est-ce que vous voulez ? demanda-t-il, un ballon entre les mains, le ton calme.
- On veut le terrain, a lancé Ralf.
Sentant que la converation tournait mal, je me suis avancé, prenant la parole.
- Salut Julien ! On aimerait utiliser le terrain pour s'entraîner.
- Ce terrain est déjà occupé, retournez dans vos quartiers les gosses de riches ! s'est écrié un des amis de Julien.
Avant que vous ne vous posiez la question, non, on n' était pas des gosses de riches, mais quand on vit dans la cité, tous ceux qui n'y sont pas sont riches.
Julien a levé la main, ramenant le calme sur ses rangs.
- Cassez-vous, a dit Julien, ici le terrain est à nous, et toi, a-t-il ajouté en s'approchant de moi… je ne veux plus te voir ici, tu n'es plus le bienvenu. Puis il m'a poussé sans pitié. Je suis tombé sur les fesses, regardant toujours Julien dans les yeux, mes amis m'aidèrent à me relever et on est repartis, sans quitter le groupe adverse des yeux. Je saurais pas comment vous l'expliquer, mais le comportement de Julien m'avait déçu.
Ce soir-là, je me suis couché tôt, allongé sur mon lit, les yeux fixés au plafond*, regardant les heures passer. Je n'arrivais pas à dormir. Je me suis donc levé, faisant signe d'allumer mon PC*. Mais au dernier moment, je retins mon geste et je suis allé m'habiller, j'ai pris mon ballon, puis sans un bruit, j'ai quitté la maison, me dirigeant vers le square. Je sais, ma décision peut vous paraître bizarre mais j'avais une envie folle d'aller là-bas.
J'ai commencé par shooter deux ou trois paniers, puis j'ai commencé à courir, je me suis défoncé. Mon but premier n'était pas de marquer, mais bien de me défouler, d'évacuer toutes mes forces contre le panier. Lorsque je suis arrivé au stade de la fatigue physique, je me suis arrêté, m'allongeant au sol sur le goudron tiède, à regarder les étoiles. Je suis resté ainsi pas mal de temps, puis j'ai entendu des bruits, des éclats de voix qui approchaient. Au départ, je ne m'en préoccupais pas, puis lorsqu'un des gars, m'a demandé d'une voix forte ce que je faisais ici, je me suis relevé et les ai regardé.
- On avait pourtant dit à Julien que tu n'étais plus le bienvenu ici, a dit l'un des colosses en s'avançant vers moi…
- Je… alors Julien ne m'avait pas repoussé de son plein gré ? Ah, je ne faisais que jouer au basket, le terrain est à tout le monde…
Les quatre hommes n'ont rien voulu savoir, ils se sont avancés vers moi, l'un d'eux est venu par derrière, puis il m'a soudain empoigné par la taille, m'empêchant de bouger, tandis que les autres… enfin, je ne vais pas vous faire un dessin, j'ai morflé.
Lorsque j'ai rouvert les yeux, j'étais allongé sur un lit, l'air un peu perdu, mais j'ai reconnu très vite, j'étais venu tellement de fois ici…
- Ça va aller ? m'a demandé la voix de Julien à côté de moi.
- Je semble toujours en vie, alors je dirais que oui.
Julien eut un sourire, et me dit :
- Je t'avais prévenu que tu n'étais plus le bienvenu ici. Imagine-toi ce qui se serait passé, si on ne les avait pas fait fuir…
- Dans ce cas je dois vous dire merci ?
Julien ne répondit pas.
- Qu'est-ce que tu faisais sur ce terrain en plein milieu de la nuit ? a t-il demandé.
- Je n'arrivais pas à dormir, ai-je répondu en haussant les épaules, comme si tout ça semblait normal. Je me suis assis sur le bord du lit, tous mes membres étaient douloureux.
- Et quand tu n'arrives pas à dormir, tu vas te faire passer à tabac, cool, mais que ça ne devienne pas une habitude, je serais pas toujours là.
- J'avais besoin de me défouler et de réfléchir, de jouer au basket…
- Ouais…
À ce moment là, quelqu' un vint frapper à la porte, Julien est allé ouvrir et l'un de ses potes est arrivé en trombe.
- Cette nuit le… qu'est-ce qu'il fait là lui, tu l'as ramené chez toi ? s'est-il exclamé outré, en me voyant.
- Rien, a répondu Julien.
- Qu'est-ce qui s'est passé cette nuit ? ai-je demandé.
- Tu dois le savoir, puisque c'est toi et tes copains qui avez dégradé le terrain.
- Quoi ? me suis-je exclamé en me relevant avec difficulté.
- David est resté avec moi tout le reste de la nuit, et tu étais avec moi quand nous l'avons trouvé, le terrain n'était pas dégradé.
- Je m'en fiche, ce sont ses amis, il est également responsable.
- Attends avant de nous juger, si ça se trouve ce ne sont même pas eux, d'ailleurs je suis sûr qu'ils en seraient incapables.
- Comment peux-tu en être sûr ? m'a demandé Julien.
Je n'ai pas répondu et me suis contenté de les suivre jusqu'au square. Les paniers étaient tagués et décrochés, les lampadaires brisés, et le sol rempli de tags et de dessins insultants.
Je ne suis pas resté après ça, Julien m'a conseillé de partir avant que les autres n'arrivent, je n'en avais pas très envie, mais il avait raison, partir était plus judicieux pour le moment. Ce jour là, je restais tout le reste de la journée allongé, mes membres étaient trop douloureux, et mes parents trop inquiets.
Le lendemain, on était lundi, et le jour d'après serait le grand jour, notre match. Pour l'occasion tous les cours finiraient à 15 h. Mais pour le moment, il restait à nous entraîner : on voulait être prêts, prêts pour gagner ! On a couru autour du terrain 10 bonnes minutes, puis on s'est arrêtés reprenant notre souffle, pour s'étirer. L'ambiance était à son comble, on était tous surexcités, mais on devait garder notre calme. Mon mot d'ordre : ne pas partir gagnant… mais je dois avouer que j'étais ailleurs, je ne pouvais penser au match, pas après ce qui s'était passé la veille. On était tous en train de faire des doubles pas*, moi je n'en avais pas marqué un seul.
- Qu'est-ce qui t'arrive vieux ? m'a demandé Zac, un de mes camarades.
- Le terrain de la cité a été vandalisé...
- Ouais… c'est bien fait pour eux, ils n'auraient pas dû nous cacher* et s'en prendre à toi !
- Quoi ? Attends, tu… tu veux dire que c'est vous qui avez fait ça ?
Zac était parti et n'avait même pas entendu ma question, mais Robin, juste derrière moi, me répondit :
- Ils ne se prendront plus pour des boss maintenant…
Alors là ! Je ne pouvais plus respirer, plus bouger, j'étais comme figé, j'étais pâle, je n'allais pas bien du tout. Le ballon m'a échappé des mains, j'ai dû me plier en deux, le souffle haletant. Au fond de mon cœur un poids pesait lourd, j'avais mal, mal à la tête, mal à l'estomac, et mal au cœur. Je réprimais un haut-le-cœur.
- Ça va aller David ? m'a demandé le coach en venant me voir.
- Je… je ne me sens pas bien… pas bien du tout.
- Tu devrais peut être rentrer chez toi et te reposer, tu dois être en forme pour demain.


Citation :
grâce à elle*
C'est pas un garçon ?

Citation :
je lui ai donc ajouté*
Ajouter à quelqu'un, ça ne se dit pas (ou alors ça veut dire que tu lui cvolles un bras supplémentaire par exemple lol! )

Citation :
l'ai allumé pendant que j'allais allumer*
REPETITION !!! (en plus comment fait-il pour faire tout ça en même temps ? Shocked )

Citation :
feinte et shoote* !
déjà on écrit shoot pour le nom, shooter étant le verbe. D'ailleurs là c'est un nom ou un verbe ? Si c'est un nom il faut enlever le "e" ^^

Citation :
les yeux fixés au plafond*
plutôt "les yeux fixant le plafond" ou "le regard fixé sur le plafond" (merci à ma sister qui vient de me le souffler) sinon ça veut dire que tes globes oculaires sont cloués au plafond de la chambre, tout dégoulinants de sang, et là on passe dans un film gore ^^

Citation :
faisant signe d'allumer mon PC*.

S'il fait signe c'est qu'il y a quelqu'un pour regarder, il va pas faire semblant pour lui-même... Je comprends ce que tu veux dire (il va allumer son ordi mais il se ravise) mais ce n'est pas la bonne expression

Citation :
doubles pas*
Ils font des doubles pas (en marchant ou en courant) ou des doubles passes (ils se passent le ballon) ?

Citation :
nous cacher*
Je comprends pas ce que tu veux dire...

J'espère que ça ira ^^
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MessageSujet: Re: Champion.   Champion. Icon_minitimeMer 11 Juil - 13:05

mci pour la correction, je l'ais mis comme tel car personne na posté dans la catégorie nouvelle donc...
en tous ces merci, pour le "elle", c'est une erreur de ma part car au debut tous les personnages devait être des filles.

pour les double pas, c'est une façon de shouté, tu arrive en courant et tu shoutes.
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MessageSujet: Re: Champion.   Champion. Icon_minitimeMer 11 Juil - 16:03

Ah c'est l'histoire sur le basket? Je l'ai vu dans "nouvelles" mais je l'ai pas lu parce que j'avais la flemme... Et après j'ai oublié... transpi
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MessageSujet: Re: Champion.   Champion. Icon_minitimeMer 11 Juil - 20:07

Par contre on écrit "shooter", c'est un dérivé de l'anglais shoot (=tirer). Sinon tu peux écrire "tirer" tout simplement, ça se dit aussi...
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MessageSujet: Re: Champion.   Champion. Icon_minitimeMer 11 Juil - 20:15

ok merci Tlina.
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MessageSujet: Re: Champion.   Champion. Icon_minitimeJeu 12 Juil - 12:21

Je n'entendais pas ce qu'il disait, je me contentai d'aller en silence en direction des vestiaires, j'ai pris mon sac et suis parti, le regard vide, sans expression ; je n'en croyais pas mes oreilles et mes yeux… comment avaient-ils pu ? Je les avais défendus, j'ai pris leur défense ! Et je me suis trompé… comment avaient-ils pu me tromper à ce point… je suis déçu, j'avais confiance en eux, ils m'avaient trahi… je ne savais plus quoi faire ni quoi dire.
En rentrant chez moi je suis passé devant le square… je ne sais pas trop pourquoi ce jour-là… d'habitude je ne passe jamais par ce coin c'est beaucoup plus long, et puis c'est vrai que ça faisait très longtemps que je ne fréquentais plus la cité. Je m'apprêtais à dépasser la petite rue lorsque j'ai changé d'avis, je revins sur mes pas et m'engouffrai dans la rue. On avait une immense vue sur la cité qui se trouvait derrière. Autour du terrain il y avait peu d'herbe, et le terrain lui-même ne ressemblait plus à rien. Des jeunes se mobilisaient pour frotter le sol et les paniers mais il n'y avait pas grand chose à faire, ça ne voulait pas partir, faudrait frotter longtemps. Je suis resté là à regarder ces mômes se défoncer à remettre leur terrain en état un bon moment… c'est le cœur serré que je voyais ce qu'était devenu mon terrain… je ne le supportais pas. Aujourd'hui ce terrain que je considérais comme mon jardin secret étant petit n'était plus rien, tout ça à cause de personnes que je considérais comme mes amis. J'avais mal, mal au fond de moi, un vide immense au fond de mon cœur… plus rien ne serait comme avant. Comment avais-je pu devenir ami avec des gars comme ça ?! Ok, les gars de la cité n'étaient pas des anges, mais ils ne s'en prenaient à personne sans raison, s'ils agressaient c'était seulement de la défense, Julien mettait un point d'honneur à faire respecter ça. Maintenant, vous allez me dire, mais qu'est-ce qu'il délire ce gars, il s'est fait passer à tabac et défend ses agresseurs ?! Il est frappa dingue ! Eh bien non, je connais juste la cité ! Ce ne sont pas des amis de Julien, les gars qui s'en sont pris à moi, loin de là. Ces gars-là ne traînaient pas avec la bande à Julien, et de toute manière, il ne l'aurait pas accepté. Ces types n'étaient pas vraiment des amis de mère Térésa, s'ils avaient déjà tué un mec ça ne m'aurait pas étonné, et là vous vous dites : eh bien il est revenu de loin le p'tit basketteur, et vous auriez raison, parce que j'aurais vraiment pu mourir ce soir là, rien que d'y penser, j'en ai des frissons.
J'ai regardé ce spectacle quelque temps encore puis tout le monde a commencé à quitter le terrain, c'est alors que Julien m'a vu, il est venu me voir…
- Tu me files un coup de main ? a demandé Julien.
- Je… je me sens pas bien, je passerai demain, ai-je dit en m'éloignant, puis je me suis arrêté. Je croyais que je n'étais pas le bienvenu ? ai-je fait remarquer, troublé.
- Oui, parce que pas une seule fois tu n'es revenu nous voir… tu nous manques, David, nos parties incroyables me manquent. Maintenant regarde tout ça, ils savent que tu n'y es pour rien, tu es un chic type. Tu as changé, c'est vrai, tu t'es éloigné de tes amis, mais sache une chose, c'est que pour moi, au fond de ton cœur tu es toujours le même garçon sympathique, joueur, qui savait s'amuser et qui pensait qu'à jouer au basket, mais qui se fichait bien de gagner. Parce que c'est ça le basket David, si tu ne prends pas du plaisir à jouer, à ce que tu fais, alors à quoi bon faire rebondir le ballon ?
Je l'ai regardé quelques instants, puis j'ai baissé les yeux à terre et j'ai marché jusqu'à chez moi. Repensant à tout ce que m'avait dit Julien, à tout ce que je ressentais…
Je me suis allongé sur mon lit, fermant les yeux, me rappellant tous ces bons moments passés à la cité, avec Julien et les autres…
Cette nuit-là je fis beaucoup de rêves : certains étaient des souvenirs, d'autres des cauchemars dans lesquels je me faisais taper dessus par des gars de la cité. Enfin j'ai également fait des rêves sur le match, c'était le plus important de la saison, ça commençait à me tourmenter.
Mardi 17h.
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MessageSujet: Re: Champion.   Champion. Icon_minitimeVen 13 Juil - 19:32

déà, merci tlina, après voici la suite Very Happy

L'ambiance était à son comble, le gymnase était remplit, ce match était important, on devait le gagner.
- David ? m'a appelé le catch, viens voir…
On était entrain de shooté, j'ai donc laissé mon ballon au suivant et ais accouru vers lui.
- Oui catch ?
- Tu vas mieux, tu t'es reposé ?
- Oui m'sieur.
- Très bien… on compte tous sur toi tu sais… des recruteurs te regardent, alors surtout donne toi a fond, soi le meilleur !! Après ces quelques mots d'encouragement, le catch s'en est allé rappelé ses joueurs. Encore une fois, le résultat de ce match dépendait de moi… de plus on me regardait, j'allais enfin pouvoir joué en pro, génial non ?
Ouais pourtant j'allais pas bien, j'avais pourtant toutes les raison de me réjouir, pourtant ce n'était pas le cas. Le regard vide, mon cerveau était endoloris. À mes coté, les joueurs, venaient rejoindre le catch.
- Bon on doit gagner ce match, c'est bien comprit ?
- Oui, avons-nous répondu.
- j'ai pas bien entendu !
- OUI !
- Aller, filez…
On est rentré sur le terrain les joueurs adverses étaient un peut plus grand que nous, mais ça n'avait que peut d'importance, si on était bon, on arriverait à s'en sortir et a contourné la difficulté..
l'arbitre a sifflé le début du match, s'ayais, c'était parti… Tim a récupéré la balle d'un revers de mains, il la envoyé a Jaque qui après deux ou trois drible me l'a remis… ça pouvait commencé… enfin ça aurait du… malheureusement je me suis fait prendre la balle comme un débutant. Je devais me concentré, et joué. Récupérant mon bien, j'ai driblé jusqu'au panier en faisant un smache. J'étais de nouveau moi… on a joué ainsi vingt bonne minutes, puis je me suis arrêté en pleine action en voyant un petit garçon… vous vous souvenez le petit gars qui m'avait accosté après un entraînement et que j'avais… envoyé baladé ? Et ben ce petit était là, devant moi me regardant les yeux fixe, il était couvert de sueur…
Je me suis alors tourné vers le catch lui indiquant de demandé un temps mort. Après que l'arbitre est sifflé, je me suis même pas tourné vers mes camarades qui me regardaient, je ne suis pas allé rejoindre le catch… je regardais ce garçon, m'approchant de lui…
- Que se passe t-il ? ai-je demandé.
- C'est Julien, la bande de Chris, les brutes qui s'en son pris a toi, ils veulent lui cassé la figure, je veux pas qu'il arrive quelque chose a mon frère… je ne savais pas a qui m'adressé…
- Ton frère ?! me suis-je exclamé avec surprise.
Comment avais-je pus oublier ce détail, le frère à Julien… je l'avais bien connu, alors pourquoi lorsqu'il était venu me voir, je ne l'avais pas reconnut ? J'avais honte… et j'ai toujours aussi honte. Tous d'un coup tous les moment passé à la citée, avec Julien, les autre et surtout le petit frère à Julien met revenu d'un bloc… j'avais un grand vide au fond de mon cœur, comme si tous ça n'était plus… attendez, mais rien de tous ça existe encore ! Mes propre amis me rejette parce que moi je les ais rejeté, au fond, Julien avait eu raison de m'en vouloir un peut…
- Eric…, ai-je murmuré… euh… écoute, attend moi ici, je reviens tous de suite.
Résolu, les point séré, le regard haut, je me suis avancé vers le catch qui me regardait comme si je venais de faire une méga bêtise…
- Qu'est-ce qui se passe ? a t-il demandé.
- Je dois absolument partir là… je… je suis désolé.
- Quoi ? Comment ça ? a hurlé Jaque.
- Mes amis on besoin de moi…
- Tes amis ? Mais c'est nous tes amis, a fait remarqué Zac.
- Je croyais aussi, ai-je répondu. Je croyais… je pensais vous connaître, lorsque Julien vous a accusé d'avoir dégradé le terrain de basket, je vous ais défendu. Je ne vous aurais jamais crus capable de ça…
- Mais a dit Tim.
- Il n'y a pas de mais… rien excuse ce que vous avez fait. On pratique le basket parce qu'on aime ça, pour joué… mais vous, vous avez enlevé cette liberté aux adolescents, de la citée Grobet.
Ce sont eux mes amis, c'est avec eux que je veux prendre du plaisir à joué et non avec vous… plus avec vous.
En tous cas, bonne chance pour le match, je ne sais pas si un jour je rejouerais avec vous, ai-je dit en me reculant.
- Attend, on a aucune chance sans toi, a dit l'un d'eux.
- A oui ? C'est pour ça que vous voulez que je reste ? C'est donc la seul raison pour laquelle vous voulez que je reste ? Parce que je sais joué ? Parce que je gagne ? me suis-je écrié. Mais merde la fin, il y a des choses bien plus importante dans la vie !
- Ah oui ? Comme quoi ? a demandé Jaque.
- Les amis !
Le catch restait toujours pétrifié devant ma décision, mais au fond de lui, dans le plus profond de son être, je suis sur qu'il savait que j'avais raison, qu'il ne m'en voulait pas vraiment…
- Désolé, ai-je dit en reculant.
- Et les recruteurs ? a demandé le catch.
J'ai regardé les gradins et ais répondu :
- Donnez vous a fond. Après ça j'ai tourné les talons allant rejoindre Eric au pas de course. On est sortie en courant au dehors du gymnase, puis on c'est dirigé vers la citée Grobet, suivit du terrain de basket. En allant là bas mon cœur a battu la chamade un bon moment, je venais de perdre ma dernière chance d'allé en équipe pro… mais je savais que j'avais pris la bonne décision. On c'est avancé sur le terrain et quand j'ai vus ce qui ci passait, j'ai ordonné a Eric d'allé se calfeutré chez lui, de ne pas en sortir… sous aucun prétexte et surtout, d'appelé la police. Rentrez chez lui le mettait déjà en colère, et appelé la police, ça il refusait, il était de la citée, il en avait peur, et avait appris a fuir les forces de l'ordres. mais il avait bien vus que je ne rigolais pas, que c'était du sérieux. Les gars de la bande qui en voulaient à Julien était d'un coté, face à eux, Julien et ses amis regardaient pétrifié ce qu'il se passait. Ce qui me dérangeait en faite c'était surtout le flingue qui se trouvait entre les deux groupe, et celui-ci été pointé en direction de Julien.
- Fait ce que je te dis, me suis-je énervé.
Eric ma regardé, mon regard profond et déterminé l'a convaincu, après une seconde d'hésitation, il est partie en courant vers les barre de bétons. Moi par contre j'ignorais quoi faire, comment empêché Chris le chef de la bande de tué mon ancien meilleur ami ? Maintenant je sais que ce que j'ai fait pourra vous paraître stupide, mais je l'ais fait, et de toute manière qu'aurai-je pus faire a part m'approché ? Je me suis avancé à leur hauteur, sous la panique, Chris (celui qui tenait donc l'arme) l'a pointé sur moi, j'ai eu un moment de recule, puis lui ais dit :
- au, calme !
j'étais nerveux.
Le gars lui c'est avancé.
- Qui t'es toi ?
Je n'ais pas répondu, je m'efforçais de ne pas cillé.
- Je répète ma question, qui est tu le basketteur ?
Le basketteur ?! Comment a-t-il… ah oui, j'avais toujours mon maillot.
- C'est un de mes amis a répondu Julien en se mettant devant moi. Quant à vous, vous étés gentille, vous rangez votre flingue t vous allez voir ailleurs.
- Oh, c'est bon là, calme ta joie ! Tu nous rend notre came et on se barre, c'est aussi simple que ça ! a dit Chris.
- Oui mais il y a un souci, et un gros, nous ignorons de quoi tu nous parle, a répliqué Julien.
Le dénommé Chris semblait agacé, il s'est détourné puis tous est allé très vite, dans un coup de vent il c'est retourné vers Julien, le coup est partie si vite, comme une fusée il a fendu l'aire. Puis le silence c'est fait, on était tous figé, stupéfait et en état de choc. Julien tremblait, puis alors que tous le monde le regardait il c'est effondré.
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MessageSujet: Re: Champion.   Champion. Icon_minitimeDim 15 Juil - 12:47

Désolée que tu doives te débrouiller toute seule tlina, mais je suis pas chez moi, je peux pas rester autant que je le veux sur l'ordi...
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MessageSujet: Re: Champion.   Champion. Icon_minitimeDim 15 Juil - 20:39

( suite mais pas encore fin Very Happy )

- Julien !!! ai-je hurlé en m'agenouil près de lui. C'est a ce moment là que là police avait décidé d'arrivé, tous s'activait, Chris et ses amis prenaient peur, Chris a laché le révolver dans un moment de panic. L'un des amis de Julien a voulu le rammassé mais je me suis mis sur son chemin. Il savait que je ne voulais pas faire fuir ces gars, mais simplement l'empêché de faire une grosse bêtise. Je suis retourné au près de Julien, il me regardait avec des yeux supliant. Alors que la police s'activait a poursuivre Chris et ses sbires… moi je réstais là avec les autres a regardé notre ami agonisé.
l'ambulance à mis longtemps a arrivé, déjà mes souvenir en compagnie de Julien défilait devant mes yeux, je ne voulais pas le voir mourir. Lorsque le SAMU est arrivé, on ma gentiment repoussé à l'équa me demandant de laissé travaillé les secours.
Quand on voit quelqu'un s'éteindre a petit feux, ça doit déjà être horrible, mais lorsqu il s'agit de notre meilleur ami, qu'il c'est fait tiré comme un lapin sous vos yeux et se meur, c'est insuportable. J'aurais voulu craqué, donné des coup de pieds dans tous ce qui avait autours, crier, pleuré… mais lorsque j'ai vus Eric, lorsqu'il est tombé face à son frère allongé sur un brancard… je ne pouvais pas lui faire ça, il avait besoin de quelque un il était si jeune… Eric est devenu livide… je me suis interposé, il en avait déjà assez vus. Il m'a donné des coup de point pendant quelque minute sur ma pointrine, pleurant à chaude larme. Puis il ma regardé…
- Je ne veu pas qu'il meur, tu ma promis qu'il ne mourrait pas David.
Je me suis alors accroupis pour me mettre à sa hauteur.
- Julien ne moura pas, tu entend ? Il ne mourra pas, il est un battant… il vas falloir être fort Eric…
Je l'ais sérré dans mes bras… je ne savais même pas moi-même si Julien survivrait… avais-je bien fait avoir fait cette promesse que je ne pourrais peut être pas tenir ? Je l'ignorais.
Je suis resté tous le reste de la soiré au chevet de Julien, Eric s'était endormi, les médecin m'avait autorisé à l'allongé sur le lit à coté de celui de son frère. Moi je n'avais pas la moindre envie de fermé les yeux, pas alors que mon ami était là sur ce lit entre la vie et la mort. Il était là, inerte, les yeux fermé, entubé de tous part. je ne supportais pas de le voir ainsi…
Ses parents son arrivé vers 23h, sa mère travaillait dans une grande surface comme femme de ménage, et son père était gardiens de nuit dans un parking souterrain. Ils vinrent voir Eric qui s'était réveillé a leur arrivé, et il l'on sérré dans leur bras, puis ils demandèrent à voir Julien. À ce moment là il allait se faire opéré, il n'est sortie de la salle d'opération que 2 h plus tard. 2h heure d'attente interminable pour savoir si il allait survivre ou non. Le verdict ? On devait attendre qu'il se réveille pour savoir si l'opération avait marché. J'en avais assez d'attendre, mais j'ai tous de même demandé à resté dans la chambre avec Julien, ses parents ne m'ont pas refusé ce droit.
Le lendemain lorsque je me suis rendu compte que je m'étais endormis, j'ai eu le plaisir de voir que Julien s'était réveillé, il était faible, avec un trous dans l'estomac mais allait plutôt bien.
- Salut vieux, ai-je murmuré, alors tu es toujours là ?!
- Eh non David tu ne t'es pas encore débarrassé de moi…
- Tant mieux, ai-je dit avec un grand sourir, tu nous aurais manqué. Comment ça vas ?
- Comme quelque un qui viens de passé sous un rouleau compresseur…
- Je suis désolé, est venu nous dire le médecin, mais Julien a besoin de repos, et vous aussi mon garçon.
- Non, je veu resté encore un peut, ai-je protesté
- Non, a dit Julien, l'infirmière ma dit que tu était resté là toute la nuit… le guerrier aussi a besoin de repos, rentre chez toi !
À contre cœur, je suis partie en promettant de revenir plus tard. Ce jour là, le ciel était bleu, pas de nuages à l'horizon, bien entendu ça sentait la pollution, ce qui n'était pas très agréable… mais j'étais heureux, Julien était saint et sauf. En rentrant je suis passé par la citée, les amis de Julien, n'avaient pas osé venir voir leur ami a l'hôpital. Comme je m'en doutais, je les ais trouvé sur le " terrain de basket". Tous, regardaient le sol, assis sur un banc, ou par terre. Lorsque je suis arrivé, ils levèrent leur tête d'entèrement, je m'étais posté devant eux ainsi. L'un d'eux (j'ai appris par la suite qu'il s'appelait Bastien, et qu'il était le second de Julien.) lorsqu'il m'a vus, il a sotté du banc et s'est avencé vers moi, m'obligeant a reculé.
- Comment va-t-il ?
À présent tous les regard étaient tourné vers moi.
- Il va bien, il sortira dans quelques jours.
c'est alors que dans une explosion de joie tous plein de souri a traversé leurs visages, ils étaient tous heureux, levant les bras en l'aire en signe de victoire, s'embrassant.
Quant à Bastien il a eu un petit sourire, mais s'est très vite repris, il ma regardé et ma dit :
- Ces pourritures vont le payé, on va leur faire la peaux, a-t-il déclaré en serrant les point.
Tous les autre on acquiescé le regard noir, présent ils ne souriaient plus, ils étaient grave.
- Non, ai-je dis. Tous le monde c'est à nouveau tourné vers moi…
- Non ? Pourquoi Non ? a hurlé Bastien, ils ont voulu tué Julien, il s'en sont pris a notre ami ! Et a toi aussi. Comment peut tu être en désaccord avec ça alors que ton ami est sur un lit d'hôpital ?!
- Je peut pas, mais je serre les dents et j'attend. Aucun de nous est un meurtrié, ils le payerons, mais pas ainsi ! La vengence ne sert a rien, pas celle-ci… si vous faite ça, vous allez gaché vos vie, allé en prison… c'est pas ce que voudrait Julien.
- Tu a s'en doute raison…, fit Bastien en regardant ses pieds, puis il a relevé la tête tous d'un coup et a dit : mais on doit quand même vengé Julien… ses minables ne s'en sortiront pas ainsi…, a dit Bastien, que les autre laissait parlé. Je me suis tourné, dos a eux et ais fait :
- la vengence est un plat qui se mange froid… on finira par nous vengé, sur notre propre terrain… mais pas maintenant.
Le chef de la bande de ces gars, je l'avais bien connu, aujourd'hui il se cachait, il laissait ses sbires détruire l'existantce des locataire de la cité, et ce cachait, comme une tope. Ulric n'avait pas toujours été un lache, lorsqu'on était gamins, il était le premier a allé découvrir les trésor de la cité, allé se caché dans les cave, joué au basket toute la nuit, défier les plus agée… Julien avait été un de mes meilleurs ami, mais Ulric, lui s'était différent, il était mon meilleur ami, on avait fait tellement de bêtises ensemble… on avait tellement rigolé, lorsqu'on avait passé une nuit blanche dans la tour nord de la citée, cette tour était inhabité, car trop dangereuse. Plus personne n'y allait, mais plus les squatteurs… mais nous on y avait passé notre enfance, c'était notre jardin secret… puis on a arrêté d'y allé, à partir du jour où Peter y a laissé la vie…
Je savais que Ulric ne me considérait plus comme un ami, il nous en voulait à Quentin, Julien et moi. Tous les 5 on était inséparable, puis tout à basculé, jamais j'oublirais ce qui c'est passé ce 2 aoûte 1999... Mais ceci est une autre histoire…
Aujourd'hui, Ulric avait failli faire tué Julien, entre nous il n'y avait plus rien.
Bastien a eu un petit sourire, puis quelque un a fait remarqué :
- Oui mais notre terrain est fichu.
- Depuis quand les basketteurs s'avouent vaincu ? Le terrain sera près pour le retours de Julien. Maintenant il reste plus qu'à se mettre au travaille.
J'ai fait signe a Bastien de venir avec moi, on a laissé les autre travaillé, et on est partie vers les barre de béton de la cité Grobet. Une heure plus tard, on était de retour, un seau et un ballais brosse a la main. Derrière nous, les habitant de la citée nous suivait en nombre.
Oui, vous allez dire que l'on est fous, que c'est stupide, mais pourtant c'est vraiment ce qu'on a fait, on a frappé au porte, demandant l'aide des locataires. C'était l'une de mes plus folles idée, mais si on y regardait a deux fois, c'était une idée de génie. Les gens nous avait suit volontié, enfin pour la plus part, car dans la vie, il y a toujours des irréductible gaulois. Mais la plus part était venu, j'aurais jamais crus que autant serait venu, mais c'était le cas. Lorsque j'avais rappelé au gens a quel point le terrain de basket était bénéfique pour les jeunes ils n'avaient plus hésité. Les anciens, les pionnier de la citée, savaient parfaitement que j'avais raison, il nous avait vus grandire, fait nos bêtises de mômes… mais on avait cha,gé, et ils savaient pour la plus part que l'on était pas méchant. Certaine mère de famille avait même proposé de nous faire a mangé, je me souvient que cette générosité, m'avait beaucoup touché.
À présent cette armée, munis de seaux, de ballait, et peinture et d'huile de coude s'avan de pas ferme vers le terrain. Les jeunes qui se trouvaient déjà sur le terrain nous regardèrent arrivé, le regard ébailli et pétillant, ils avaient la bouche ouverte, avec un petit aire idiot. Puis il sourire, et se remirent au travaille, tous ensemble.
- Comment vous avez fait ? a demandé l'un d'eux.
- David leur a dit, que ce lieux était notre refuge, que quand on était ici, on ne faisait pas de bêtises, a répondu Bastien.
- Ça, plus un sourire charmeur, ils n'ont pas pue résister, ai-je ajouté en souriant.
Bastien ma donné un petit coup sur l'épaule comme pour me reproché mon brin de ventardise.
- T'es génial comme mec, a répliqué le gars en me regardant.
- À présent je sais pourquoi tu es l'ami de Julien, a ajouté Bastien.
J'ai sourie, puis ai dit :
- Vous me jugerez quand on aura finit, pour le moment, on a du travaille….
On sait alors tous mis au travaille, frottant, discutant, de tous, de rien, c'était génial, tous le monde s'entandait bien. Je me suis arrêté quelque seconde, regardant ce merveilleux spectacle.
- C'est grâce à toi si on est tous réunis là, tu a fait ce que aucun n'avait réussis jusqu'à présent. Tu fait plus que de rendre leur refuge à ces jeunes, tu nous offre la possibilité de nous connaître, m'a dit un homme a mes cotés.
- Lorsque j'habitais dans cette citée, c'était chacun de son coté, je ne me souvient même pas avoir connu l'à moitié des locataire vivant ici depuis ma naissance.
- Tu as raison, la plu part de ces gens ne s'était jamais adressé la parole jusqu'à aujourd'hui.
- Je sais pas vous, mais je trouve que c'est le plus beau cadeau que l'on aurait pus m'offrir, faire l'impossible.
- Je…
C'est alors, que j'ai perdu mon sourire, dans un long dérapage, une voiture c'est arrêté devant nous, tous le monde regardait dans sa direction, le conducteur est sortie, d'un pas déterminé et remplis de colère, mon père c'est avencé vers moi.
- Qu'est-ce que tu fait ici David ? a-t-il hurlé.
- Je…
- Allé, viens avec moi !
- Non ! Je veux pas, ai-je crié. C'est ici qu'est ma place, avec mes amis.
- Mais tu as perdu la tête ?!
- Non au contraire papa, je l'ais retrouvé. Je suis de nouveau moi. Comment est-ce que toi tu as pus oublier la citée ? Ta vie ? Ton passé ?
- Et toi comment a tu pus quitter le match de ta vie en plein milieu ? Tu étais promis à un belle avenir… comment a tu pus tous gaché.
- Il y a des choses plus importante dans la vie…
Clac !! et voilà, c'était tombé, une gifle monumental qui avait tous changé.
- Comment a tu pus Franc ? C'est ton fils, de qu'elle droit ne le laisse tu pas mené sa vie.
- Toi…
- Tire toi, si David veut être ici c'est son droit, tu na pas à le lui reproché.
Sur ce coup là j'avais pas tous compris, l'homme avec qui je parlais à peine cinq minutes plutôt et qui semblait très calme, venait de s'énervé contre mon père. Il avait pris ma défence, avait appelé mon père par son nom.
- Si tu reste ici David, ne compte pas revenir à la maison !
Et voilà, il l'avait dit. Je n'arrivais pas a comprendre à quel point tous ça pouvait compté pour mon père, je crois que en réalité, il avait toujours voulu que je réussisse là où lui avait échoué. Mais de quel droit voulait t-il prendre les décisions à ma place ? Le pire dans tous ça, c'est que je savais qu'il ne plaisantait pas, il était entrain de me foutre à la porte. Mais jamais rien ni personne n'aurait pus me faire changé d'avis, ma place était ici, je le savais. Je n'ais rien répondu, me contentant de baissé les yeux. Mon père est alors partie, l'homme à mes coté a posé sa main sur mon épaule, alors que la voiture s'éloignait, j'ai repoussé la mains du gars, et me suis éloigné assis sur un banc j'ai replié mes jambes contre moi, et les ais enserré. J'allais pas bien, je venais de me faire mettre à la porte, mais pourquoi ? Parce que je voulais être quelqu'un de bien ? S'était injuste.
Le gars qui était venu prendre ma défence est venu me voir, il a posé une mains sur mon genoux, et m'a demandé :
- Ça va allé ?
- Mouais… retournons au travaille.
- David ? m'a t-il rappelé. Je me suis retourné vers lui, surpris et le regards triste. Ton père cris, mais je suis sur qu'il t'estime beaucoup.
- Comment pouvez vous en être sur ? Et puis comment le connaissez vous ?
l'homme a semblé hésité, il à regardé la citée, puis c'est retourné vers moi.
- Je… c'est une longue histoire David, des histoire d'adulte.
- Qui êtes vous ?
Et voilà je venais de posé la question qui me trotait dans la tête depuis quelques minutes. Qui était t-il.
- Quelqu'un qui a perdu le droit de te connaître.
c'était quoi ce charabia, mais… je comprenais plus rien.
- David ? m'a appelé Bastien.
j'aurais aimé l'étranglé, ce gars allait me révélé la vérité, me dire qui il était, et Bastien, venait de coupé court à cet entretien. J'avais envie de crier, de hurlé, mais je me suis contenté, de partir voir Bastien les dents serré. Je découvrirais la vérité, je me l'était juré.
Je suis donc allé voir les gars, ils voulait remettre l'un des paniers en place, et pour ça ils avait besoin d'aide…
On a travaillé ainsi jusqu'à tard dans la journée, mais on avait enfin terminé, le terrain était comme neuf, avec l'aide des locataire, on avait même pus réparé les lampadaires hors d'usage depuis trop longtemps. Lorsqu'on eu enfin finit ceci, il était plus de 18h.on était sur le gason, regardant notre travaille avec fierté. Mais il manquait quelque chose, une petite personnalisation, c'est vrais, il s'agissait d'un terrain de basket, mais il semblait si terne, si… banal.
Puis mon regard à été attiré, par autre chose, ce qui se passait derrière le terrain contre le mur, de la citée, commençait à me donné des idées…
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MessageSujet: Re: Champion.   Champion. Icon_minitimeDim 15 Juil - 20:39

- Je reviens, ai-je dit, puis en courant, je me suis dirigé vers des tagueurs, qui sévissaient vers la citée.
J'ai parlé quelque minutes à leur chef, il a eu un sourire, et alors que je revenais vers les autre, ses potes et lui son venu avec moi, munis de leurs bombes.
Ils se sont alors mis au travaille, ils ont commencé à tagué le terrain.
- Quoi, mais qu'est qu'ils foutent ? s'est exclamé Bastien en gesticulent.
Je l'ais arrêté avant qu'il n'aille les arrêté et ai-je dit :
- Attend et regarde.
Les locataires aussi commençait à être mécontent, dans un sens, je les comprenais, ils nous avait aidé, et là à première vus, les tagueurs gâchaient tous. Ils s'apprêtaient à partir, lorsqu'ils se sont arrêté stupéfait. Et oui, encore une fois, personnes ne connaissait mon plan, je n'avais dit à personne ce que j'étais allé dire aux tagueurs, mais lorsque les première fresque ont apparut tous le monde à sourit. Les jeunes n'avaient qu'à peine commencé, mais déjà des œuvres majestueuse apparaissaient. C'était déjà superbe. Tous ensemble on c'est assis dans l'herbe, pour regardé ses artistes à l'œuvre, ils n'ont finit leur travaille, que plus de deux heures plus tard. Alors que nos artistes en herbe signait leur œuvre, deux d'entre eux sont allé faire les panier sur l'un un basketteur entrain de matché sur l'autre un manifique ballon enflamé.
Le chef des tagueurs, un vielle ami est venu nous rejoindre Bastien et moi. En arrivant, Quentin à frappé dans ma main.
Et oui Quentin, le chef des tagueurs, était mon vielle ami d'enfance, Quentin. On avait tous pris des chemin différents, mais au fond, on était tous resté les même. À part peut être Ulric…
- Alors, vous trouvez ça comment ? a demandé Quentin.
- personnellement, a dit Bastien, j'adore le Grobet Champion enflammé.
- C'est magnifique, ai-je ajouté.
À présent, tous était finit, on est resté comme ça en contemplation pendant un bon moment. Puis un ami à Bastien, est venu lui apporté un ballon de basket.
- Merci. David ? m'a t-il appelé. Je me suis tourné vers lui et il ma tendu le ballon. À toi l'honneur Champion !
- Non vas y toi, c'est votre terrain.
- Oui, mais à présent c'est également le tiens, ce terrain est à tous le monde à présent, à tous les joueurs de basket qui veulent y joué. Et puis, tu es le mieux placé pour inauguré ce terrain, a dit Bastien, sérieux
- Sans toi, tous ça n'aurait même pas vus le jour, à dit Quentin.
- Allez, vas y p'tit ! m'ont encouragé les locataires.
Je me suis donc avancé vers l'un des panier, jouant les chef d'orchestre, je leur faisant signe de faire plus de bruit. Faisant rebondir le ballon, je me suis placé à la ligne des lancé franc, que l'ont avait repeint.
- Je tire ? ai-je demandé. Les spectateurs, on dit oui. Plus fort, j'ai pas entendu !
- OUI !!
Je me suis retourné vers le panier, puis dans le plus grand silence, j'ai tiré, au ralenti, le ballon est tombé droit dans le panier. Tous le monde à acclamé, faisant un bruit fous, tous sifflet sortie… c'était vraiment bien, mais tous d'un coup, tous se turent, plus personnes ne rigolait, ni souriait. Tous regardaient d'un œil grave les nouveaux venu, qui avaient récupéré le ballon.
Ulrich et sa bande s'avancèrent vers moi, ses potes se sont alors stoppé à bonne distance, alors que Ulrich s'approchait toujours. Effrayé les spectateurs, eux avaient tendance à s'éloigné.
- Qu'est-ce que tu fait là toi ? m'a t-il demandé en me reconnaissant.
- Je suis libre d'allé où je veux. Mais je peut te posé la même question, qu'est-ce que tu fait avec ces types ?
Ulrich n'a pas répondu, il c'est contenté de me regardé comme si il n'avais qu'une seul envie, m'écrasé de sa botte.
- Toi et tes copains vous allez vous tirez, ce terrain est à nous ! a t-il répliqué, ne prenant pas la peine de me répondre.
- C'est vous qui allé voir ailleurs, a dit un pépé en essayant de tapé Ulrich avec sa canne.
- Non ! ai-je crié, attirant l'attention de tous le monde. Le petit vieux à arrêté et Bastien la emmené à l'écart avec un de ses amis. Puis ils sont revenu à mes coté, Quentin aussi.
- C'est notre terrain, c'est vous qui dégagé ! J'ignrais comment, mais l'adrénaline m'avait donné une incroyable confiance en moi.
- Tu peux répété, a fait Ulrich.
- Il t'a dit de partir, a fait Quentin. Ça fait bien longtemps que tu a perdu le droit de venir joué sur ce terrain.
- Depuis quand tu a le crant de me répondre toi ? a t-il demandé à Quentin.
- Et toi, a tu oublié tes amis ? Ça m'étonnerait, tu peut pas avoir oublier ce qu'on a vécu tous ensemble, ai-je dit. Il semblait m'écouté, j'ai donc continué. On était tes amis, tu as changé… comment à tu pus laissé tes bouldozeurs s'en prendre à Julien, il est sur un lit d'hôpital à cause de lui, ai-je dit en montrant le dénommé Chris du doigts.
La foule commençait à s'aglutiné, intrigué par tous ce remus ménage.
- Quoi ? a demandé Ulrich. Il s'est retourné vers ses potes, puis m'a dit : qu'est qui est arrivé à Julien ?
- Quoi, tu l'ignore ? Ton pote lui a tiré dessus.
Ulrich m'a regardé avec fureur, à parement, il n'était pas au courant de l'incident en question.
Les autres de la bande on alors retenu le Chris en question.
- Je te propose un truc, on fait un match, comme dans le bon vieux temps, m'a-t-il dit.
- Et quel est l'enjeux ? a demandé Quentin.
Dans le passé, chacun de nos match avait un enjeux, un gage, allé cherché les clef des caves chez le consierge, pisé dans un pots de fleurs… oui je sais, à l'époque on était vraiment con.
- Si on gagne, on garde le terrain et on s'occupe nous même du cas de Chris. Si c'est vous qui gagné, vous gader le terrain et vous occupé de Chris.
Le silence c'est installé j'hésitais, mais c'était maintenant, ou jamais. Je savais une chose, c'est que si Ulrich s'occupait de réglé son compte à Chris, demain dans les journeaux, dans les fait divert, il y aurait un article sur un jeune délinquant retourvé mort dans un caniveau. Mon choix était fait.
- D'accord, je suis partant, mais à une condition, si c'est nous qui gagnions, tes potes se livre à la police, et tu te dénonce pour le trafique de drogue. Ulrich eu des grand yeux. Et oui, tu crois quoi, que je suis stupide, si Chris voulait récupéré de la came que Julien, lui aurait sois disant volé, c'est qu'il y a un trafique la dessous.
- C'est pas ça, a répliqué Ulrich, disons que j'ai l'impression de découvrir plein de choses ce soir, il s'est à nouveau tourné vers ses copain. Là je ne comprenais plus rien. Puis est revenu vers moi, il m'a tendu le ballon et a dit, en 15 points, comme d'hab.
Tous les spectateurs son ressortie du terrain tous nous regardaient Ulrich et moi, on devait joué sur une moitié de terrain, un contre un, en 15 point. La balle était dans mon camp. Ça pouvait commencé…Je suis partie en drible, ais fait passé le ballon entre mes jambe, fait une feinte et est partie en double pas. Ulrich n'a a peine défendu, je l'avais remarqué.
La balle était encore à moi, j'ai fait une feinte de partir à droite, puis ais en réalité tiré directement. C'était le genre de choses que j'aimais faire, et Ulrich le savait.
- Qu'est-ce qui te prend ? lui ai-je demandé de façon à ce que lui seul ne m'entende.
- Rien, joue.
j'ai driblé, et ai dit :
- Tu fait semblant de joué, pourquoi ?
- Je savais pas pour Julien, et je touche même pas à la drogue.
- Quoi ?! ai-je dit en me stoppant net.
- Chut ! m'a t-il dit en me prenant la balle pour allé le placé dans le panier. Je fait un peut ma brute, mais je ne suis pas un délinquant, je l'ais jamais été.
- Mais, je… je comprend plus rien, si c'est pas toi le trafique, alors c'est qui ? ai-je demandé en lui piquant la balle, qu'il repris quelque seconde après.
- C'est une bonne question, ça fait quelque temps que j'ai remarqué que les gars n'était plus les mêmes. Si j'avais été au courant, Chris n'aurait jamais eu de flingue.
Ulrich est allé shooté sans même que je ne l'an n'empêche, les spectateur était mécontent.
Ulrich est revenu et c'est mis sur la ligne médiane je lui ai demandé :
- Mais pourquoi on joue, si ils tuent et font des trafique, alors pourquoi tu te casse pas du groupe ? Pourquoi tu les balence pas ?
- Tu savais que j'était devenu un sale type, alors pourquoi tu ne me pas balencé à la police ? a t-il demandé.
- Bas, parce que tu restera toujours mon ami.
- Oui et eux aussi sont mes amis, écoute David, je suis pas une balance, si tu gagne alors ils seront livré à la police.
- Je vois, en faite tu te sert de moi…
- Non, ne croit pas ça !
- Mais c'est pourtant la vérité, ai-je fait en gesticulent alors que je venais de lui prendre la balle, et de faire un smatch avec force.
- Peut être, a t-il admit. Mais je ne veux pas et je ne peut pas les laissé agire. Si je m'en occupe seul je serais perdant.
- Non, si tu arrête ce match tous de suite et que tu appelles la police en leur racontant tous, tu peux t'en sortir, tu veux mon aide, alors fait ça, laisse la police s'occupé de leur cas. Arrête ce carnage maintenant.
Ulrich c'est arrêté de joué, moi aussi, il me regardait perplexe.
- J'ai peur, m'a t-il avoué.
- Je comprend, mais on ne peut pas les laissé faire, Chris à failli tué Julien.
- Comment va-t-il ? a demandé Ulrich.
- Il devrais sortir dans quelque jours… mais toi tourne la page, Peter est mort depuis plus de 7 ans, toutes cette histoire a assez duré. Je suis sur que tu manque beaucoup à tes parents.
Ulrich m'a regardé, les yeux emplis de larmes, je ne l'avais jamais vus ainsi, il regrettais le chemin qu'avait pris sa vie, je le savais, ça se voyait.
Après ça, on a retenu les types de la bande, les locataires, nous ont aidé à les contrôlé pendant ce temps là, Bastien était allé prévenir la police, bien entendu, il aurait aimé cassé la figure de Chris, mais on l'en a empêché.
Tous le monde était un peut déçut, car le match n'avait vus ni gagnant, ni perdant, on était à égalité, mais c'était mieux comme ça. Comme je l'ais déjà dit, il y a des choses plus importante dans la vie que de gagner, ou de joué au basket. Ce match n'avait eu aucune raison de continué, le principale, c'était que les méchant avait été arrêté que tous était redevenu normale. Il est vrais que tous le monde était contant de voir ces types quitter la citée, éradiqué le crime de la citée. Ulrich aussi avait été emmené, mais comme témoin, on avait dit à la police qu'il n'avait rien fait, et j'avais pris sa défence, disant qu'il n'était pour rien la dedans. Bon je sais, peut être qu'il m'avait mentie, je ne pouvait pas ignoré cette hypothèse, mais il était mon ami. Et puis au fond de mon cœur, je sentais qu'il n'avait rien fait, du moins rien de plus que de faire sa brute devant les locataires…
Quelques jours plu tard on se retrouvait tous au bas des barre de bétons, tous ensemble, jeune, vieux, tous le monde s'est activé pour nettoyé les mures tagué, repeindre et redonné une meilleur vie à la citée. On était tous ensemble, comme lorsqu'on a nettoyé la terrain, tous ça était agréable.
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MessageSujet: Re: Champion.   Champion. Icon_minitimeLun 16 Juil - 14:33

Moi, je n'étais pas rentré chez moi depuis la dispute avec mon père, mais la veille, il était venu me voir, j'ai pas tous compris, c'était un peut dure a accepté les parents mon balancé trop de truc à la fois, mais en claire, j'avais le droit de resté à la citée. À parement, mon grand père avait demandé pour me gardé, c'était incroyable, deux jour avant je pensais qu'à une chose, me vautré devant mon ordi, maintenant, j'étais pas seulement devenu un jeune homme qui s'intéressait aux autres, qui aimais joué au basket, sortir avec ses amis, j'étais devenu quelqu'un de bien, j'avais apprit que j'avais un grand père, et je l'avais rencontré. Oui, jusqu'à ce jour là je n'avais jamais entendu parlé de mes grand parents, à présent, je vivais même chez eux. J'étais l'adolescent de 17 ans le plus heureux du monde. Dans quelques heure l'un de mes meilleurs ami allait revenir de l'hôpital, et Ulrich lui revenait juste du poste de police. Il était libre, Chris avait avoué, ses empreinte avait été retrouvé sur le révolver, il a donc été inculpé. Et heureusement pour Ulrich, pour le trafique de drogue, la police surveillait la bande depuis quelque temps, ils savaient que Ulrich n'était pour rien dans tous ça, mais il serait un éxelant témoin…
Au fond, tous redevenait comme avant, on était tous réuni a la citée, Ulrich recommençait à traîné avec nous… le seul truc c'est que à présent, Peter n'était plus avec nous… il ne quitterait jamais mes pensé, à tous jamais gravé dans ma tête, et dans mon cœur…
15h, Julien arrive, nous on l'attendait tous sur le terrain, il s'est avancé, regardant autour de lui l'aire ebaillis.
- C'est magnifique !
Puis il a tourné les yeux vers nous super heureux, mais son sourire s'est un peut effacé lorsqu'il a posé ses yeux sur Ulrich. Mais dans un sens, tous ça était compréhensible, Julien, ne savait rien de ce qui s'était passé ces dernier temps, je lui avait dit qu'il y avait eu des changement, mais pour le reste il ignorait tous.
- Qu'est-ce…
- Allé, viens, on t'expliquera…
Ulrich était un peut géné, il baissait les yeux comme si ce n'était pas sa place. Mais Quentin l'a regardé, et a souris, Ulrich lui a rendu son sourire relevant la tête.
Ont est resté assis, tous les 4 à discuté du passé pendant quelques temps. Puis Eric est venu nous voir, un grand sourire au lèvre il ma tendu le ballon et ma dit :
- Tu veux bien m'apprendre a faire des lancé franc ? J'y arrive pas trop.
- Pas maintenant Eric, on discute là, tu ne vois pas, lui a répliqué Julien.
- J'arrive Eric, on a tous notre temps pour discuté !
Je suis donc allé joué avec Eric, je lui ais appris à mieux faire ces lancé, à placé ses mains sur la ballon. Il était heureux et moi aussi…
Et voilà, on arrive à la fin de mon récit, oui je sais, vous vous posez des questions, vous voudriez savoir qui est Peter, connaître le tous début de l'histoire, ou peut être la suite… mais pour le moment c'est tous ce que vous saurez… qui sait, peut être qu'un jour, je déciderais d'écrire le prochain chapitre de ma vie, ou le prologue, je sais pas…
Je vous laisse donc sur ces mots, en vous donnant un seul conseil, n'oublié jamais que il y a des choses plus importante qu'un simple match, ou de gagné, avec mes amis, Julien, Ulrich et Quentin je gagnais tous le temps, on était unis et on jouait ensemble, au lycée, on me laissait joué seul, sans moi ils étaient perdu, si on joue tous ensemble on a plus de chance de gagné…
Bon, je vous laisse, Ulrich est entrain de me cherché, je dois lui donné une petite raclé pour le calmé…


fin, enfin Very Happy
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MessageSujet: Re: Champion.   Champion. Icon_minitimeLun 16 Juil - 15:10

Première partie de la suite

L'ambiance était à son comble, le gymnase était rempli, ce match était important, on devait le gagner.
- David ? m'a appelé le coach, viens voir…
On était en train de shooter, j'ai donc laissé mon ballon au suivant et j'ai couru vers lui.
- Oui coach ?
- Tu vas mieux, tu t'es reposé ?
- Oui m'sieur.
- Très bien… on compte tous sur toi tu sais… des recruteurs te regardent, alors surtout donne-toi à fond, sois le meilleur !!
Après ces quelques mots d'encouragement, le coach s'en est allé rappeler ses joueurs. Encore une fois, le résultat de ce match dépendait de moi… de plus on me regardait, j'allais enfin pouvoir jouer en pro, génial non ?
Ouais pourtant j'allais pas bien : même si j'avais toutes les raisons de me réjouir, ce n'était pas le cas. Le regard vide, mon cerveau était endolori. À mes côtés, les joueurs venaient rejoindre le coach.
- Bon on doit gagner ce match, c'est bien compris ?
- Oui, avons-nous répondu.
- J'ai pas bien entendu !
- OUI !
- Allez, filez…
On est rentrés sur le terrain ; les joueurs adverses étaient un peu plus grand que nous, mais ça n'avait que peu d'importance, si on était bons, on arriverait à s'en sortir et à contourner la difficulté...
L'arbitre a sifflé le début du match, ça y est, c'était parti… Tim a récupéré la balle d'un revers de main, il l'a envoyée à Jaque* qui, après deux ou trois dribbles, me l'a remise… ça pouvait commencer… enfin ça aurait dû… malheureusement je me suis fait prendre la balle comme un débutant. Je devais me concentrer, et jouer. Récupérant mon bien, j'ai dribblé jusqu'au panier en faisant un smash. J'étais de nouveau moi… on a joué ainsi vingt bonnes minutes, puis je me suis arrêté en pleine action en voyant un petit garçon… vous vous souvenez, le petit gars qui m'avait accosté après un entraînement et que j'avais… envoyé balader ? Eh bien, ce petit était là, devant moi, me regardant, les yeux fixes, il était couvert de sueur…
Je me suis alors tourné vers le coach lui indiquant de demander un temps mort. Après que l'arbitre a sifflé, je ne me suis même pas tourné vers mes camarades qui me regardaient, je ne suis pas allé rejoindre le coach… je regardais ce garçon, m'approchant de lui…
- Que se passe t-il ? ai-je demandé.
- C'est Julien, la bande de Chris, les brutes qui s'en sont prises à toi, ils veulent lui casser la figure, je veux pas qu'il arrive quelque chose à mon frère… je ne savais pas à qui m'adresser…
- Ton frère ?! me suis-je exclamé avec surprise.
Comment avais-je pu oublier ce détail, le frère de Julien… je l'avais bien connu, alors pourquoi lorsqu'il était venu me voir, je ne l'avais pas reconnu ? J'avais honte… et j'ai toujours aussi honte. Tout d'un coup tous les moments passé à la cité, avec Julien, les autres et surtout le petit frère de Julien me sont revenus d'un bloc… j'avais un grand vide au fond de mon cœur, comme si tout cela n'était plus… attendez, mais rien de tout cela n'existe encore ! Mes propres amis me rejettent parce que moi, je les ai rejetés, au fond, Julien avait eu raison de m'en vouloir un peu…
- Eric…, ai-je murmuré… euh… écoute, attends-moi ici, je reviens tout de suite.
Résolu, les poings serrés, le regard haut, je me suis avancé vers le coach qui me regardait comme si je venais de faire une méga-bêtise…
- Qu'est-ce qui se passe ? a t-il demandé.
- Je dois absolument partir là… je… je suis désolé.
- Quoi ? Comment ça ? a hurlé Jaque.
- Mes amis on besoin de moi…
- Tes amis ? Mais c'est nous tes amis, a fait remarquer Zac.
- Je croyais aussi, ai-je répondu. Je croyais… je pensais vous connaître, lorsque Julien vous a accusé d'avoir dégradé le terrain de basket, je vous ai défendus. Je ne vous aurais jamais cru capables de ça…
- Mais... a dit Tim.
- Il n'y a pas de mais… rien n'excuse ce que vous avez fait. On pratique le basket parce qu'on aime ça, pour jouer… mais vous, vous avez enlevé cette liberté aux adolescents de la cité Grobet. Ce sont eux mes amis, c'est avec eux que je veux prendre du plaisir à jouer et non avec vous… plus avec vous.
En tous cas, bonne chance pour le match, je ne sais pas si un jour je rejouerais avec vous, ai-je dit en me reculant.
- Attends, on n'a aucune chance sans toi, a dit l'un d'eux.
- Ah oui ? C'est pour ça que vous voulez que je reste ? C'est donc la seule raison pour laquelle vous voulez que je reste ? Parce que je sais jouer ? Parce que je gagne ? me suis-je écrié. Mais merde à la fin, il y a des choses bien plus importantes dans la vie !
- Ah oui ? Comme quoi ? a demandé Jaque.
- Les amis !
Le coach restait toujours pétrifié devant ma décision, mais au fond de lui, dans le plus profond de son être, je suis sûr qu'il savait que j'avais raison, qu'il ne m'en voulait pas vraiment…
- Désolé, ai-je dit en reculant.
- Et les recruteurs ? a demandé le coach.
J'ai regardé les gradins et ai répondu :
- Donnez-vous à fond.
Après ça, j'ai tourné les talons, allant rejoindre Eric au pas de course. On est sortis en courant au dehors du gymnase, puis on s'est dirigés vers la cité Grobet, suivie du terrain de basket. En allant là-bas mon cœur a battu la chamade un bon moment, je venais de perdre ma dernière chance d'aller en équipe pro… mais je savais que j'avais pris la bonne décision. On s'est avancés sur le terrain et quand j'ai vu ce qui s'y passait, j'ai ordonné à Eric d'aller se calfeutrer chez lui, de ne pas en sortir… sous aucun prétexte et surtout, d'appeler la police. Rentrer chez lui le mettait déjà en colère, et appeler la police, ça, il refusait, il était de la cité, il en avait peur, et avait appris à fuir les forces de l'ordre. Mais il avait bien vu que je ne rigolais pas, que c'était du sérieux. Les gars de la bande qui en voulaient à Julien étaient d'un côté, face à eux, Julien et ses amis regardaient, pétrifiés, ce qu'il se passait. Ce qui me dérangeait, en fait, c'était surtout le flingue qui se trouvait entre les deux groupes, et celui-ci était pointé en direction de Julien.
- Fais ce que je te dis ! me suis-je énervé.
Eric m'a regardé, mon regard profond et déterminé l'a convaincu, après une seconde d'hésitation, il est parti en courant vers les barres de bétons. Moi par contre j'ignorais quoi faire, comment empêcher Chris, le chef de la bande, de tuer mon ancien meilleur ami ? Maintenant je sais que ce que j'ai fait pourra vous paraître stupide, mais je l'ai fait, et de toute manière qu'aurai-je pu faire à part m'approcher ? Je me suis avancé à leur hauteur, sous la panique, Chris (celui qui tenait donc l'arme) l'a pointée sur moi, j'ai eu un moment de recul, puis lui ai dit :
- Oh, calme !
J'étais nerveux.
Le gars, lui, s'est avancé.
- Qui t'es toi ?
Je n'ai pas répondu, je m'efforçais de ne pas ciller.
- Je répète ma question, qui es-tu, le basketteur ?
Le basketteur ?! Comment a-t-il… ah oui, j'avais toujours mon maillot.
- C'est un de mes amis, a répondu Julien en se mettant devant moi. Quant à vous, vous êtes gentils, vous rangez votre flingue et vous allez voir ailleurs.
- Oh, c'est bon là, calme ta joie ! Tu nous rends notre came et on se barre, c'est aussi simple que ça ! a dit Chris.
- Oui mais il y a un souci, et un gros, nous ignorons de quoi tu nous parles, a répliqué Julien.
Le dénommé Chris semblait agacé, il s'est détourné puis tout est allé très vite, dans un coup de vent il s'est retourné vers Julien, le coup est parti si vite, comme une fusée il a fendu l'air. Puis le silence s'est fait, on était tous figés, stupéfaits et en état de choc. Julien tremblait, puis alors que tout le monde le regardait il s'est effondré.


Citation :
Jaque*
Jaque c'est une orthographe assez bizarre. Normalement il n'y a pas de règles strictes pour l'écriture des noms propres, mais on trouve plus souvent Jacques (en français) ou Jack (en anglais). Vu le contexte, je préfèrerais Jack, personellement.
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MessageSujet: Re: Champion.   Champion. Icon_minitimeLun 16 Juil - 15:27

merci pour la correction Wink
et pour le nom, je savais pas comment ça s'écrivait silent mais en faite je vais en changé certain, et lui aussi, mais merci, maintenant je sais comment ça s'écrit cheers
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MessageSujet: Re: Champion.   Champion. Icon_minitimeLun 16 Juil - 15:49

Deuxième partie...

- Julien !!! ai-je hurlé en m'agenouillant près de lui. C'est à ce moment-là que la police avait décidé d'arriver, tout s'activait, Chris et ses amis prenaient peur, Chris a lâché le revolver dans un moment de panique. L'un des amis de Julien a voulu le ramasser mais je me suis mis sur son chemin. Il savait que je ne voulais pas faire fuir ces gars, mais simplement l'empêcher de faire une grosse bêtise. Je suis retourné auprès de Julien, il me regardait avec des yeux suppliants. Alors que la police s'activait à poursuivre Chris et ses sbires, moi je restais là avec les autres, à regarder notre ami agoniser.
L'ambulance a mis longtemps à arriver, déjà mes souvenirs en compagnie de Julien défilaient devant mes yeux, je ne voulais pas le voir mourir. Lorsque le SAMU est arrivé, on m'a gentiment repoussé à l'écart, me demandant de laisser travailler les secours.
Quand on voit quelqu'un s'éteindre à petit feu, ça doit déjà être horrible, mais lorsqu'il s'agit de votre meilleur ami, qu'il s'est fait tirer comme un lapin sous vos yeux et se meurt, c'est insupportable. J'aurais voulu craquer, donner des coups de pieds dans tout ce qu'il y avait autour, crier, pleurer… mais lorsque j'ai vu Eric, lorsqu'il est tombé face à son frère allongé sur un brancard… je ne pouvais pas lui faire ça, il avait besoin de quelqu'un, il était si jeune… Eric est devenu livide… je me suis interposé, il en avait déjà assez vu. Il m'a donné des coups de poing pendant quelques minutes sur ma poitrine, pleurant à chaudes larmes. Puis il m'a regardé…
- Je ne veux pas qu'il meure, tu m'a promis qu'il ne mourrait pas, David.
Je me suis alors accroupi pour me mettre à sa hauteur.
- Julien ne mourra pas, tu entends ? Il ne mourra pas, il est un battant… il va falloir être fort Eric…
Je l'ai serré dans mes bras… je ne savais même pas moi-même si Julien survivrait… avais-je bien fait d'avoir fait cette promesse que je ne pourrais peut-être pas tenir ? Je l'ignorais.
Je suis resté tout le reste de la soirée au chevet de Julien, Eric s'était endormi, les médecins m'avaient autorisé à l'allonger sur le lit à coté de celui de son frère. Moi je n'avais pas la moindre envie de fermer les yeux, pas alors que mon ami était là sur ce lit entre la vie et la mort. Il était là, inerte, les yeux fermés, entubé de tous parts. Je ne supportais pas de le voir ainsi…
Ses parents sont arrivés vers 23h, sa mère travaillait dans une grande surface comme femme de ménage, et son père était gardien de nuit dans un parking souterrain. Ils vinrent voir Eric qui s'était réveillé à leur arrivée, et ils l'ont serré dans leurs bras, puis ils demandèrent à voir Julien. À ce moment-là il allait se faire opérer, il n'est sorti de la salle d'opération que 2 heures plus tard. 2 heures d'attente interminable pour savoir s'il allait survivre ou non. Le verdict ? On devait attendre qu'il se réveille pour savoir si l'opération avait marché. J'en avais assez d'attendre, mais j'ai tout de même demandé à rester dans la chambre avec Julien, ses parents ne m'ont pas refusé ce droit.
Le lendemain lorsque je me suis rendu compte que je m'étais endormi, j'ai eu le plaisir de voir que Julien s'était réveillé, il était faible, avec un trou dans l'estomac mais il allait plutôt bien.
- Salut vieux, ai-je murmuré, alors tu es toujours là ?!
- Eh non David tu ne t'es pas encore débarrassé de moi…
- Tant mieux, ai-je dit avec un grand sourire, tu nous aurais manqué. Comment ça va ?
- Comme quelqu'un qui vient de passer sous un rouleau compresseur…
- Je suis désolé, est venu nous dire le médecin, mais Julien a besoin de repos, et vous aussi mon garçon.
- Non, je veux rester encore un peu, ai-je protesté.
- Non, a dit Julien, l'infirmière m'a dit que tu étais resté là toute la nuit… le guerrier aussi a besoin de repos, rentre chez toi !
À contrecœur, je suis parti en promettant de revenir plus tard. Ce jour là, le ciel était bleu, pas de nuages à l'horizon, bien entendu ça sentait la pollution, ce qui n'était pas très agréable… mais j'étais heureux, Julien était sain et sauf. En rentrant je suis passé par la cité, les amis de Julien n'avaient pas osé venir le voir à l'hôpital. Comme je m'en doutais, je les ai trouvé sur le "terrain de basket". Tous regardaient le sol, assis sur un banc, ou par terre. Lorsque je suis arrivé, ils levèrent leurs têtes d'enterrement, je m'étais posté devant eux ainsi. L'un d'eux, (j'ai appris par la suite qu'il s'appelait Bastien, et qu'il était le second de Julien) lorsqu'il m'a vu, a sauté du banc et s'est avancé vers moi, m'obligeant à reculer.
- Comment va-t-il ?
À présent tous les regards étaient tournés vers moi.
- Il va bien, il sortira dans quelques jours.
C'est alors que dans une explosion de joie tout plein de sourires ont traversés leurs visages, ils étaient tous heureux, levant les bras en l'aire en signe de victoire, s'embrassant.
Quant à Bastien il a eu un petit sourire, mais s'est très vite repris, il m'a regardé et m'a dit :
- Ces pourritures vont le payer, on va leur faire la peau, a-t-il déclaré en serrant les poings.
Tous les autres ont acquiescé, le regard noir, à présent ils ne souriaient plus, ils étaient graves.
- Non, ai-je dit.
Tout le monde s'est à nouveau tourné vers moi…
- Non ? Pourquoi non ? a hurlé Bastien, ils ont voulu tuer Julien, il s'en sont pris à notre ami ! Et à toi aussi. Comment peux-tu être en désaccord avec ça alors que ton ami est sur un lit d'hôpital ?!
- Je peux pas, mais je serre les dents et j'attends. Aucun de nous n'est un meurtrier, ils le payeront, mais pas ainsi ! La vengeance ne sert à rien, pas celle-ci… si vous faites ça, vous allez gâcher vos vies, aller en prison… c'est pas ce que voudrait Julien.
- Tu as sans doute raison…, fit Bastien en regardant ses pieds, puis il a relevé la tête tout d'un coup et a dit : mais on doit quand même venger Julien… ces minables ne s'en sortiront pas ainsi…, a dit Bastien, que les autres laissaient parler.
Je me suis tourné, dos à eux et ai fait :
- La vengeance est un plat qui se mange froid… on finira par nous venger, sur notre propre terrain… mais pas maintenant.
Le chef de la bande de ces gars, je l'avais bien connu, aujourd'hui il se cachait, il laissait ses sbires détruire l'existence des locataires de la cité, et se cachait, comme une taupe. Ulric n'avait pas toujours été un lache, lorsqu'on était gamin, il était le premier à aller découvrir les trésors de la cité, à aller se cacher dans les caves, à jouer au basket toute la nuit, à défier les plus âgés… Julien avait été un de mes meilleurs amis, mais Ulric, lui, c'était différent, il était mon meilleur ami, on avait fait tellement de bêtises ensemble… on avait tellement rigolé, lorsqu'on avait passé une nuit blanche dans la tour nord de la cité, cette tour était inhabitée, car trop dangereuse. Plus personne n'y allait, même plus les squatteurs… mais nous on y avait passé notre enfance, c'était notre jardin secret… puis on a arrêté d'y aller, à partir du jour où Peter y a laissé la vie…
Je savais que Ulric ne me considérait plus comme un ami, il nous en voulait à Quentin, Julien et moi. Tous les cinq on était inséparables, puis tout a basculé, jamais j'oublierais ce qui s'est passé ce 2 août 1999... Mais ceci est une autre histoire…
Aujourd'hui, Ulric avait failli faire tuer Julien, entre nous il n'y avait plus rien.
Bastien a eu un petit sourire, puis quelqu'un a fait remarqué :
- Oui mais notre terrain est fichu.
- Depuis quand les basketteurs s'avouent vaincus ? Le terrain sera prêt pour le retour de Julien. Maintenant il reste plus qu'à se mettre au travail.
J'ai fait signe à Bastien de venir avec moi, on a laissé les autres travailler, et on est partis vers les barres de béton de la cité Grobet. Une heure plus tard, on était de retour, un seau et un balai-brosse à la main. Derrière nous, les habitants de la cité nous suivaient en nombre.
Oui, vous allez dire que l'on est fous, que c'est stupide, mais pourtant c'est vraiment ce qu'on a fait : on a frappé aux portes, demandant l'aide des locataires. C'était l'une de mes plus folles idées, mais si on y regardait à deux fois, c'était une idée de génie. Les gens nous avaient suivis volontiers, enfin pour la plupart, car dans la vie, il y a toujours des irréductibles gaulois. Mais la plupart était venue, je n'aurais jamais cru qu'il y en aurait autant, mais c'était le cas. Lorsque j'avais rappelé aux gens à quel point le terrain de basket était bénéfique pour les jeunes, ils n'avaient plus hésité. Les anciens, les pionniers de la cité, savaient parfaitement que j'avais raison, ils nous avaient vus grandir, faire nos bêtises de mômes… mais on avait changé, et ils savaient pour la plupart que l'on était pas méchants. Certaines mères de famille avaient même proposé de nous faire à manger, je me souviens que cette générosité m'avait beaucoup touché.
À présent cette armée munie de seaux, de balais, de peinture et d'huile de coude avançait d'un pas ferme vers le terrain. Les jeunes qui s'y trouvaient déjà nous regardèrent arriver, le regard ébahi et pétillant, la bouche ouverte, avec un petit air idiot. Puis ils sourirent, et se remirent au travail, tous ensemble.
- Comment vous avez fait ? a demandé l'un d'eux.
- David leur a dit que ce lieu était notre refuge, que quand on était ici, on ne faisait pas de bêtises, a répondu Bastien.
- Ça, plus un sourire charmeur, ils n'ont pas pu résister, ai-je ajouté en souriant.
Bastien m'a donné un petit coup sur l'épaule comme pour me reprocher mon brin de vantardise.
- T'es génial comme mec, a répliqué le gars en me regardant.
- À présent je sais pourquoi tu es l'ami de Julien, a ajouté Bastien.
J'ai souri, puis ai dit :
- Vous me jugerez quand on aura fini, pour le moment, on a du travail…
On s'est alors tous mis au travail, frottant, discutant de tout et de rien, c'était génial, tout le monde s'entendait bien. Je me suis arrêté quelques secondes, regardant ce merveilleux spectacle.
- C'est grâce à toi si on est tous réunis là, tu as fait ce que personne n'avait réussi jusqu'à présent. Tu fait plus que rendre leur refuge à ces jeunes, tu nous offres la possibilité de nous connaître, m'a dit un homme à mes côtés.
- Lorsque j'habitais dans cette cité, c'était chacun de son côté, je ne me souviens même pas avoir connu la moitié des locataires qui vivaient ici depuis ma naissance.
- Tu as raison, la plupart de ces gens ne s'étaient jamais adressé la parole jusqu'à aujourd'hui.
- Je sais pas vous, mais je trouve que c'est le plus beau cadeau que l'on aurait pu m'offrir, faire l'impossible.
- Je…
C'est alors, que j'ai perdu mon sourire, dans un long dérapage, une voiture s'est arrêtée devant nous, tout le monde regardait dans sa direction, le conducteur est sorti ; d'un pas déterminé et rempli de colère, mon père s'est avancé vers moi.
- Qu'est-ce que tu fais ici, David ? a-t-il hurlé.
- Je…
- Allez, viens avec moi !
- Non ! Je veux pas, ai-je crié. C'est ici qu'est ma place, avec mes amis.
- Mais tu as perdu la tête ?!
- Non au contraire papa, je l'ai retrouvée. Je suis de nouveau moi. Comment est-ce que toi tu as pu oublier la cité ? Ta vie ? Ton passé ?
- Et toi comment as-tu pu quitter le match de ta vie en plein milieu ? Tu étais promis à un bel avenir… comment as-tu pu tout gâcher ?
- Il y a des choses plus importantes dans la vie…
Clac !! et voilà, c'était tombé, une gifle monumentale qui avait tout changé.
- Comment as-tu pu Franck ? C'est ton fils, de quel droit ne le laisses-tu pas mener sa vie ?
- Toi…
- Tire toi, si David veut être ici c'est son droit, tu n'as pas à le lui reprocher.
Sur ce coup-là je n'avais pas tout compris, l'homme avec qui je parlais à peine cinq minutes plus tôt et qui semblait très calme, venait de s'énerver contre mon père. Il avait pris ma défense, avait appelé mon père par son nom.
- Si tu restes ici, David, ne compte pas revenir à la maison !
Et voilà, il l'avait dit. Je n'arrivais pas à comprendre à quel point tout cela pouvait compter pour mon père, je crois qu'en réalité, il avait toujours voulu que je réussisse là où lui avait échoué. Mais de quel droit voulait-il prendre les décisions à ma place ? Le pire dans tout ça, c'est que je savais qu'il ne plaisantait pas, il était en train de me foutre à la porte. Mais jamais rien ni personne n'aurait pu me faire changer d'avis, ma place était ici, je le savais. Je n'ai rien répondu, me contentant de baisser les yeux. Mon père est alors parti, l'homme à mes côtés a posé sa main sur mon épaule, alors que la voiture s'éloignait, j'ai repoussé la main du gars, et me suis éloigné. Assis sur un banc j'ai replié mes jambes contre moi, et les ai enserré. J'allais pas bien, je venais de me faire mettre à la porte, mais pourquoi ? Parce que je voulais être quelqu'un de bien ? C'était injuste.
Le gars qui était venu prendre ma défense est venu me voir, il a posé une main sur mon genou, et m'a demandé :
- Ça va aller ?
- Mouais… retournons au travail.
- David ? m'a t-il rappelé.
Je me suis retourné vers lui, surpris et le regard triste.
- Ton père crie, mais je suis sûr qu'il t'estime beaucoup.
- Comment pouvez-vous en être sûr ? Et puis comment le connaissez-vous ?
L'homme a semblé hésiter, il a regardé la cité, puis s'est retourné vers moi.
- Je… c'est une longue histoire David, des histoires d'adultes.
- Qui êtes-vous ?
Et voilà, je venais de poser la question qui me trottait dans la tête depuis quelques minutes. Qui était-il ,
- Quelqu'un qui a perdu le droit de te connaître.
C'était quoi ce charabia, mais… je ne comprenais plus rien.
- David ? m'a appelé Bastien.
J'aurais aimé l'étrangler, ce gars allait me révéler la vérité, me dire qui il était, et Bastien venait de couper court à cet entretien. J'avais envie de crier, de hurler, mais je me suis contenté de partir voir Bastien, les dents serrées. Je découvrirais la vérité, je me l'étais juré.
Je suis donc allé voir les gars, ils voulaient remettre l'un des paniers en place, et pour cela ils avaient besoin d'aide…
On a travaillé ainsi jusqu'à tard dans la journée, mais on avait enfin terminé, le terrain était comme neuf, avec l'aide des locataires, on avait même pu réparer les lampadaires hors d'usage depuis trop longtemps. Lorsqu'on eut enfin fini ceci, il était plus de 18h. On était sur le gazon, regardant notre travail avec fierté. Mais il manquait quelque chose, une petite personnalisation, c'est vrai, il s'agissait d'un terrain de basket, mais il semblait si terne, si… banal.
Puis mon regard a été attiré par autre chose, ce qui se passait derrière le terrain, contre le mur de la cité, commençait à me donner des idées…
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MessageSujet: Re: Champion.   Champion. Icon_minitimeDim 22 Juil - 19:38

Suite

- Je reviens, ai-je dit, puis en courant, je me suis dirigé vers des tagueurs, qui sévissaient vers la cité.
J'ai parlé quelque minutes à leur chef, il a eu un sourire, et alors que je revenais vers les autre, ses potes et lui sont venus avec moi, munis de leurs bombes.
Ils se sont alors mis au travail, ils ont commencé à taguer le terrain.
- Quoi, mais qu'est qu'ils foutent ? s'est exclamé Bastien en gesticulant.
Je l'ai stoppé avant qu'il n'aille les arrêter en disant :
- Attends et regarde.
Les locataires aussi commençaient à être mécontents, dans un sens, je les comprenais, ils nous avaient aidés, et là, à première vue, les tagueurs gâchaient tout. Ils s'apprêtaient à partir, lorsqu'ils se sont arrêtés, stupéfaits. Et oui, encore une fois, personne ne connaissait mon plan, je n'avais dit à personne ce que j'étais allé dire aux tagueurs, mais lorsque les premières fresques sont apparues, tout le monde a souri. Les jeunes n'avaient qu'à peine commencé, mais déjà des œuvres majestueuses apparaissaient. C'était déjà superbe. Tous ensemble on s'est assis dans l'herbe, pour regarder ces artistes à l'œuvre ; ils n'ont finit leur travail que plus de deux heures plus tard. Alors que nos artistes en herbe signaient leur œuvre, deux d'entre eux sont allés faire les paniers : sur l'un un basketteur en train de smasher, sur l'autre un magnifique ballon enflammé.
Le chef des tagueurs, un viel ami, est venu nous rejoindre, Bastien et moi. En arrivant, Quentin a frappé dans ma main.
Eh oui, Quentin, le chef des tagueurs, était mon viel ami d'enfance, Quentin. On avait tous pris des chemins différents, mais au fond, on était tous restés les mêmes. À part peut-être Ulrich…
- Alors, vous trouvez ça comment ? a demandé Quentin.
- Personnellement, a dit Bastien, j'adore le Grobet Champion enflammé.
- C'est magnifique, ai-je ajouté.
À présent, tout était fini, on est restés comme ça en contemplation pendant un bon moment. Puis un ami de Bastien est venu lui apporter un ballon de basket.
- Merci. David ? m'a t-il appelé.
Je me suis tourné vers lui et il m'a tendu le ballon.
- À toi l'honneur Champion !
- Non, vas-y, toi, c'est votre terrain.
- Oui, mais à présent c'est également le tien, ce terrain est à tout le monde à présent, à tous les joueurs de basket qui veulent y jouer. Et puis, tu es le mieux placé pour inaugurer ce terrain, a dit Bastien, sérieux.
- Sans toi, tout ça n'aurait même pas vu le jour, a dit Quentin.
- Allez, vas y p'tit ! m'ont encouragé les locataires.
Je me suis donc avancé vers l'un des paniers, jouant les chefs d'orchestre, leur faisant signe de faire plus de bruit. Faisant rebondir le ballon, je me suis placé à la ligne des lancers francs, que l'on avait repeinte.
- Je tire ? ai-je demandé.
Les spectateurs ont dit oui.
- Plus fort, j'ai pas entendu !
- OUI !!
Je me suis retourné vers le panier, puis dans le plus grand silence, j'ai tiré, au ralenti, le ballon est tombé droit dans le panier. Tout le monde a acclamé, faisant un bruit fou, tous sifflets dehors… c'était vraiment bien, mais tout d'un coup, tous se turent, plus personne ne rigolait, ni ne souriait. Tous regardaient d'un œil grave les nouveaux venus, qui avaient récupéré le ballon.
Ulrich et sa bande s'avancèrent vers moi, ses potes se sont alors stoppés à bonne distance, alors qu'Ulrich s'approchait toujours. Effrayés, les spectateurs, eux, avaient tendance à s'éloigner.
- Qu'est-ce que tu fais là toi ? m'a t-il demandé en me reconnaissant.
- Je suis libre d'aller où je veux. Mais je peux te poser la même question, qu'est-ce que tu fais avec ces types ?
Ulrich n'a pas répondu, il s'est contenté de me regarder comme s'il n'avait qu'une seule envie, m'écraser sous sa botte.
- Toi et tes copains vous allez vous tirer, ce terrain est à nous ! a t-il répliqué, sans prendre la peine de me répondre.
- C'est vous qui allez voir ailleurs, a dit un pépé en essayant de taper Ulrich avec sa canne.
- Non ! ai-je crié, attirant l'attention de tout le monde.
Le petit vieux a arrêté et Bastien l'a emmené à l'écart avec un de ses amis. Puis ils sont revenus à mes côtés, Quentin aussi.
- C'est notre terrain, c'est vous qui dégagez !
J'ignorais comment, mais l'adrénaline m'avait donné une incroyable confiance en moi.
- Tu peux répéter ? a fait Ulrich.
- Il t'a dit de partir, a fait Quentin. Ça fait bien longtemps que tu as perdu le droit de venir jouer sur ce terrain.
- Depuis quand tu as le cran de me répondre toi ? a t-il demandé à Quentin.
- Et toi, as-tu oublié tes amis ? Ça m'étonnerait, tu peux pas avoir oublié ce qu'on a vécu tous ensemble, ai-je dit.
Il semblait m'écouter, j'ai donc continué.
- On était tes amis, tu as changé… comment as-tu pu laisser tes bull-dosers s'en prendre à Julien, il est sur un lit d'hôpital à cause de lui, ai-je dit en montrant le dénommé Chris du doigt.
La foule commençait à s'agglutiner, intriguée par tout ce remue-ménage.
- Quoi ? a demandé Ulrich.
Il s'est retourné vers ses potes, puis m'a dit :
- Qu'est-ce qui est arrivé à Julien ?
- Quoi, tu l'ignores ? Ton pote lui a tiré dessus.
Ulrich m'a regardé avec fureur, apparemment, il n'était pas au courant de l'incident en question.
Les autres de la bande ont alors retenu le Chris en question.
- Je te propose un truc, on fait un match, comme dans le bon vieux temps, m'a-t-il dit.
- Et quel est l'enjeu ? a demandé Quentin.
Dans le passé, chacun de nos match avait un enjeu, un gage : aller chercher les clefs des caves chez le concierge, pisser dans un pot de fleurs… oui je sais, à l'époque on était vraiment cons.
- Si on gagne, on garde le terrain et on s'occupe nous-mêmes du cas de Chris. Si c'est vous qui gagnez, vous gardez le terrain et vous vous occupez de Chris.
Le silence s'est installé. J'hésitais, mais c'était maintenant ou jamais. Je savais une chose, c'est que si Ulrich s'occupait de régler son compte à Chris, demain dans les journaux, dans les faits divers, il y aurait un article sur un jeune délinquant retrouvé mort dans un caniveau. Mon choix était fait.
- D'accord, je suis partant, mais à une condition, si c'est nous qui gagnons, tes potes se livrent à la police, et tu te dénonces pour le trafic de drogue.
Ulrich ouvrit des grands yeux.
- Eh oui, tu crois quoi, que je suis stupide ? Si Chris voulait récupérer de la came que Julien lui aurait soi-disant volée, c'est qu'il y a un trafic là-dessous.
- C'est pas ça, a répliqué Ulrich, disons que j'ai l'impression de découvrir plein de choses ce soir.
Il s'est à nouveau tourné vers ses copains. Là je ne comprenais plus rien. Puis il est revenu vers moi, m'a tendu le ballon et a dit :
- En 15 points, comme d'hab.
Tous les spectateurs sont ressortis du terrain ; tous nous regardaient, Ulrich et moi, on devait jouer sur une moitié de terrain, un contre un, en 15 points. La balle était dans mon camp. Ça pouvait commencer… Je suis parti en dribble, j'ai fait passer le ballon entre mes jambes, fait une feinte et suis parti en double pas. Ulrich a à peine défendu, je l'avais remarqué.
La balle était encore à moi, j'ai fait semblant de partir à droite, puis j'ai en réalité tiré directement. C'était le genre de choses que j'aimais faire, et Ulrich le savait.
- Qu'est-ce qui te prend ? lui ai-je demandé de façon à ce que lui seul m'entende.
- Rien, joue.
J'ai dribblé, et j'ai dit :
- Tu fait semblant de jouer, pourquoi ?
- Je savais pas pour Julien, et je touche même pas à la drogue.
- Quoi ?! ai-je dit en me stoppant net.
- Chut ! m'a t-il dit en me prenant la balle pour aller la placer dans le panier. Je fais un peu ma brute, mais je ne suis pas un délinquant, je l'ai jamais été.
- Mais, je… je comprends plus rien, si c'est pas toi le trafic, alors c'est qui ? ai-je demandé en lui piquant la balle, qu'il reprit quelques secondes après.
- C'est une bonne question, ça fait quelque temps que j'ai remarqué que les gars n'étaient plus les mêmes. Si j'avais été au courant, Chris n'aurait jamais eu de flingue.
Ulrich est allé shooter sans même que je l'en n'empêche, les spectateurs étaient mécontents.
Ulrich est revenu et s'est mis sur la ligne médiane. Alors je lui ai demandé :
- Mais pourquoi on joue, s'ils tuent et font des trafics, alors pourquoi tu te casses pas du groupe ? Pourquoi tu les balance pas ?
- Tu savais que j'étais devenu un sale type, alors pourquoi tu ne m'as pas balancé à la police ? a t-il demandé.
- Bah, parce que tu resteras toujours mon ami.
- Oui et eux aussi sont mes amis, écoute, David, je suis pas une balance, si tu gagnes alors ils seront livrés à la police.
- Je vois, en fait tu te sers de moi…
- Non, ne crois pas ça !
- Mais c'est pourtant la vérité, ai-je fait en gesticulant alors que je venais de lui prendre la balle, et de faire un smash avec force.
- Peut-être, a-t-il admis. Mais je ne veux pas et je ne peux pas les laisser agir. Si je m'en occupe seul je serai perdant.
- Non, si tu arrête ce match tout de suite et que tu appelles la police en leur racontant tout, tu peux t'en sortir, tu veux mon aide, alors fais ça, laisse la police s'occuper de leur cas. Arrête ce carnage maintenant.
Ulrich s'est arrêté de joué, moi aussi, il me regardait, perplexe.
- J'ai peur, m'a t-il avoué.
- Je comprends, mais on ne peut pas les laisser faire, Chris a failli tuer Julien.
- Comment va-t-il ? a demandé Ulrich.
- Il devrait sortir dans quelques jours… mais toi, tourne la page, Peter est mort depuis plus de sept ans, toute cette histoire a assez duré. Je suis sûr que tu manques beaucoup à tes parents.
Ulrich m'a regardé, les yeux remplis de larmes, je ne l'avais jamais vu ainsi, il regrettait le chemin qu'avait pris sa vie, je le savais, ça se voyait.
Après ça, on a retenu les types de la bande, les locataires nous ont aidé à les contrôler. Pendant ce temps-là, Bastien était allé prévenir la police, bien entendu, il aurait aimé casser la figure de Chris, mais on l'en a empêché.
Tout le monde était un peut déçu, car le match n'avait vu ni gagnant, ni perdant, on était à égalité, mais c'était mieux comme ça. Comme je l'ai déjà dit, il y a des choses plus importantes dans la vie que de gagner, ou de jouer au basket. Ce match n'avait eu aucune raison de continuer, le principal, c'était que les méchants avaient été arrêtés, que tout était redevenu normal. Il est vrai que tout le monde était content de voir ces types quitter la cité, éradiquer le crime de la cité. Ulrich aussi avait été emmené, mais comme témoin ; on avait dit à la police qu'il n'avait rien fait, et j'avais pris sa défense, disant qu'il n'était pour rien là-dedans. Bon, je sais, peut-être qu'il m'avait menti, je ne pouvais pas ignorer cette hypothèse, mais il était mon ami. Et puis au fond de mon cœur, je sentais qu'il n'avait rien fait, du moins rien de plus que de faire sa brute devant les locataires…
Quelques jours plus tard on se retrouvait tous au bas des barres de béton, tous ensemble, jeunes, vieux, tout le monde s'est activé pour nettoyer les murs tagués, repeindre et redonner une meilleure vie à la cité. On était tous ensemble, comme lorsqu'on a nettoyé le terrain, tout ça était agréable.
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MessageSujet: Re: Champion.   Champion. Icon_minitimeMar 24 Juil - 13:06

FIN

Moi, je n'étais pas rentré chez moi depuis la dispute avec mon père, mais la veille, il était venu me voir, j'ai pas tout compris, c'était un peu dur à accepter ; les parents m'ont balancé trop de trucs à la fois, mais en clair, j'avais le droit de rester à la cité. Apparemment, mon grand-père avait demandé pour me garder. C'était incroyable, deux jours avant je pensais qu'à une chose, me vautrer devant mon ordi, maintenant, j'étais pas seulement devenu un jeune homme qui s'intéressait aux autres, qui aimait jouer au basket, sortir avec ses amis, j'étais devenu quelqu'un de bien, j'avais appris que j'avais un grand-père, et je l'avais rencontré. Oui, jusqu'à ce jour-là je n'avais jamais entendu parler de mes grands-parents, à présent, je vivais même chez eux. J'étais l'adolescent de 17 ans le plus heureux du monde. Dans quelques heures l'un de mes meilleurs amis allait revenir de l'hôpital, et Ulrich lui revenait juste du poste de police. Il était libre, Chris avait avoué, ses empreintes avaient été retrouvées sur le revolver, il a donc été inculpé. Et heureusement pour Ulrich, pour le trafic de drogue, la police surveillait la bande depuis quelque temps, ils savaient qu'Ulrich n'était pour rien dans tout ça, mais il serait un excellent témoin…
Au fond, tout redevenait comme avant, on était tous réunis à la cité, Ulrich recommençait à traîner avec nous… le seul truc c'est qu'à présent, Peter n'était plus avec nous… il ne quitterait jamais mes pensées, à tout jamais gravé dans ma tête, et dans mon cœur…
15h, Julien arrive, nous on l'attendait tous sur le terrain, il s'est avancé, regardant autour de lui, l'air ébahi.
- C'est magnifique !
Puis il a tourné les yeux vers nous, super heureux, mais son sourire s'est un peu effacé lorsqu'il a posé les yeux sur Ulrich. Mais dans un sens, tout ça était compréhensible, Julien ne savait rien de ce qui s'était passé ces derniers temps, je lui avait dit qu'il y avait eu des changements, mais pour le reste il ignorait tout.
- Qu'est-ce…
- Allez, viens, on t'expliquera…
Ulrich était un peu géné, il baissait les yeux comme si ce n'était pas sa place. Mais Quentin l'a regardé, et a souri, Ulrich lui a rendu son sourire en relevant la tête.
On est restés assis, tous les quatre à discuter du passé pendant quelque temps. Puis Eric est venu nous voir, un grand sourire aux lèvres il m'a tendu le ballon et m'a dit :
- Tu veux bien m'apprendre à faire des lancers francs ? J'y arrive pas trop.
- Pas maintenant Eric, on discute là, tu ne vois pas, lui a répliqué Julien.
- J'arrive Eric, on a tout notre temps pour discuter !
Je suis donc allé jouer avec Eric, je lui ai appris à mieux faire ses lancers, à placer ses mains sur le ballon. Il était heureux et moi aussi…
Et voilà, on arrive à la fin de mon récit, oui je sais, vous vous posez des questions, vous voudriez savoir qui est Peter, connaître le tout début de l'histoire, ou peut-être la suite… mais pour le moment c'est tout ce que vous saurez… qui sait, peut-être qu'un jour, je déciderai d'écrire le prochain chapitre de ma vie, ou le prologue, je sais pas…
Je vous laisse donc sur ces mots, en vous donnant un seul conseil : n'oubliez jamais qu'il y a des choses plus importantes qu'un simple match, ou que gagner ; avec mes amis, Julien, Ulrich et Quentin je gagnais tous le temps, on était unis et on jouait ensemble ; au lycée, on me laissait jouer seul, sans moi ils étaient perdus. Si on joue tous ensemble on a plus de chances de gagner…
Bon, je vous laisse, Ulrich est en train de me chercher, je dois lui donner une petite raclée pour le calmer…
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MessageSujet: Re: Champion.   Champion. Icon_minitimeMar 24 Juil - 15:13

Merci Tlina !! rendeer
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MessageSujet: Re: Champion.   Champion. Icon_minitimeMar 24 Juil - 20:07

de rien, bien contente que ce soit fini ^^
et si tu veux me redonner du boulot, je t'en prie, je suis là pour ça...
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MessageSujet: Re: Champion.   Champion. Icon_minitimeMar 24 Juil - 20:15

a cool, j'avais justementle chapitre 2 qui était bien avencé Wink
non je plaisante, je préfère les finir tous les deux bien comme il faut avant de soumettre le chapitre 2 a votre oeil de chef !! Smile
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