Bon c'est qu'un premier jet, je demanderais donc un tout p'tit peu d'indulgence pour celle ci^^. Mais j'ai du mal à trouver ce qui cloche(y'a un truc qui va pas), vos remarques m'aideront peut-être...
Enfin reunis.
Depuis la nuit des temps, l'homme à toujours eu en tête de trouver le salut par une entité supérieur, communément appelée "Dieu". Ce "Dieu" selon les hommes et selon les croyances les plus populaires s'éleveraient haut dans les cieux. Et si à l'inverse, la delivrance de la chair pour l'homme ne se trouverait pas tout en haut mais au contraire tout en bas...
-Lucas, tu viens preparer la table?
Ma mère avait le chic pour me troubler au moment de mes moments d'évasions. Mais elle était une des seules à comprendre mon point de vue. Depuis la mort de mon père, la vie exterieure m'avait parue fade et peu interressante. Je m'étais donc mis en tête de créer moi même des mondes, à travers l'écriture, puisque ma vie actuelle ne me satisfaisait plus.
Nous vivions tout les deux dans un petit appartement, rien de bien extraordinaire, nous savions nous contenter de peu. Mais tout allait de travers en ce moment. Maman reçevait des brimades quotidiennes par ses responsables, et moi j'étais en période de révisions pour mes examens. Autant dire que le moral n'était pas au beau fixe dans la famille.
Alors que je descendais les marches pour aller manger, je ressentis une curieuse impression. Comme si le fait de descendre ces marches n'avait pas pour moi quelque chose de singulier. Ne prêtant guère plus d'attention à cette sensation, je me remis en marche en direction de la cuisine.
Nous mangeâmmes calmement et regagnâmmes nos lits de la même manière.
Cette nuit-là, le rêve que je fit me parut pour le moins déroutant.
Je me trouvais dans un monde extrêmmement sombre. Celui-ci n'avait pour éclairage que des sortes de mares phosphorescentes jaunes. Mais cette façon d'éclairer rendait la pièce assez chaleureuse. Devant moi d'immenses stalagtites tombaient d'un plafond haut de plusieurs centaines de mètres. La couleur des murs étaient proches de la glaise, sans pour autant que cela en soit.
Des petites marches montraient la fin de l'entrée pour la pièce principale. Je m'avançais doucement dans ce monde froid et calme. Je fut d'abord étonné par le silence qu'il y avait dans cette pièce. Puis une légère brise commença à souffler. Je fermais les yeux et j'avais l'impression qu'elle me parlait. Mais son message était incompréhensible. Seule un "pas toi" et "pas maintenant, bientôt" étaient pour moi clairement audibles.
Lorsque je rouvrit les yeux, c'était une tempête qui m'assaillait. Et cette fois ci pas la peine de fermer les yeux pour la comprendre. Une partie de cette bourrasque se servi de feuilles mortes, récupérée je ne sais ou, pour écrire "va t'en!".
Au fur et à mesure que je campais sur mes positions, je sentis passer en moi comme une vague d'enervement. Celle-ci me percuta de plein fouet, et buta contre mon torse. La douleur était intense, très intense. Je m'effondrais alors par terre, et perdit peu à peu connaissance.
A mon reveil, la même douleur était présente et s'était cette fois ci accompagné d'un petit saignement de nez.
Après avoir repris mes esprits, je descendis raconter mon experience metaphysique à ma mère. Mais comme je me l'étais déjà imaginé, elle n'y accorda que peu d'attention et mit cela sur le compte d'un simple rêve.
Je n'avais aucun moyen de prouver la véracité de ces evenements, j'en arrivais donc à la même conclusion que ma mère et laissa ceci de côté.
Après avoir fini mon petit déjeuner, je me mis en marche vers la bibliothèque. Il était encore assez tôt. Le chemin étant assez long, je m'allumais alors une cigarette pour passer le temps.
C'est alors que trois jeunes personnes, je suis quasiment persuadé qu'elles étaient plus jeunes que moi, vinrent à ma rencontre.
-Hep boy, t'as pas une clope? Me lançe l'un des jeunes hommes.
-Si bien sur.
Je lui donne et commence à reprendre mon chemin. Un autre des trois belligerants me bloque le passage en mettant son bras appuyé au mur.
-Et pour moi t'en a pas une?
-Toutes mes excuses, mais je ne roule pas sur l'or, je ne peux donc pas t'aider, désolé.
L'autre insiste, mais son regard à changé, ça peut mal tourner.
-J'veux pas d'exlications j'veux une clope, t'as compris bouffon?
-Je ne veux pas d'histoires avec toi, simplement je n'ai financierement pas les moyens de payer des cigarettes à tour de bras.
-Ah ouais? Me questionne-t-il avec un léger sourire.
Je reçus vite sa réponse en plein dans la machoire, côté gauche pour moi. Je sentis au passage l'une de mes molaires se déchausser. La puissance de l'impact était tel, que je ne pus retenir l'élan de ma tête, qui percuta violemment le coin d'un mur.
Je tombais par terre. J'avais l'impression que tout allait très lentement. Mon corps n'était pas encore par terre que mes opposants étaient déjà partis. Une vague d'intense chaleur suivie par une longue période de froid. C'est presque glacial mais je sens qu'il me reste un peu de chaleur. Je m'évanouis.
Mon reveil n'est pas à proprement parlé un reveil. Mes facultés auditives seules sont actives. J'entends le medecin discuter avec ma mère.
-Docteur, il s'en sortira n'est-ce-pas?
-J'en doute madame. Le choc à atteind l'endroit de la gestion du coeur pour le cerveau. Une chute comme celle-ci n'aurait habituellement tuée personne. Mais votre fils à malheureusement eu une grosse déveine ici. Je suis désolé mais il n'y a plus rien à faire pour lui.
Ma mère s'écroula en pleurs sur moi. Elle avait perdu son mari, elle perdait maintenant son fils. La mort la cotoyait de très près sans jamais vouloir la prendre avec elle, bien qu'elle ne le voulait pas forcément.
Mes yeux étaient fermés, ma bouche ne bougeait pas, mais je trouvais assez de force dans ma main droite, pour etreindre celle de ma mère avant que toute vie ne me quitte.
Alors que je sens cette petite once de chaleur restante disparaitre, j'ai l'impression que je me sens mieux, beaucoup mieux même.
Je peux enfin ouvrir les yeux et voir. Je vois ma mère qui pleure, le médecin qui essaye de la reconforter, et mon corps, inerte, et recouvert d'un drap blanc.
Finalement la mort n'est pas si terrible que ça. La manière de mourrir est certes incomodante, mais rien de bien insurmontable. J'avais toujours cru à cette idée, sans bien sur avoir aucune preuve pour l'affirmer.
-Lucas?
Je me retourne et voit mon père. Il est là, devant moi, souriant et me tendant la main.
-Papa? Papa, c'est vraiment toi? Mais...Tu...Je...
Les mots ne sortaient pas, mais nul besoin d'en prononcer. Mon père savait ce que je ressentais et fis un signe de la main pour me montrer qu'il n'était pas utile que je m'exprime.
-Viens mon fils, un pellerinage t'attends.
Je me mis donc en route avec lui. Il m'expliqua qu'a la mort des gens, la personne defunte qui parraissait la plus chère aux yeux du récent trépassé, devait l'accompagner pour son ultime voyage.
Au contact de mon père, un lumière blanche aveuglante nous inonda (peut-être la lumière blanche dont parle les personnes qui étaient dans le coma), et nous fûmmes transportés dans une immense avenue.Celle-ci ressemblait en tout point à ce que j'avais vu dans mon rêve. Hormis la taille du lieu, qui ici parraissait dénuée de limites. Elle était rempli de gens, une foule incalculable de gens...morts. Certains avaient des membres en moins, d'autres étaient vêtu d'habits de la renaissance,quelques un même se baladaient tête sous le bras. D'autres encore n'ayant plus leurs membres inferieurs, planaient à une petite hauteur du sol.
Mon père me mit une main sur l'épaule, pour me faire signe d'avancer. Bien que tout ces personnes étaient mortes, cette avenue, de par le nombre de gens qui la peuple, était animé d'une étrange vie. Partout les gens parlaient, riaient, les enfant jouaient au osselets avec leur phalanges. Ce climat de mort était à l'inverse ressenti comme une explosion de vie partout ou je regardais. Comme si, libérées de leur enveloppes charnelles, les âmes de ces defunts avaient enfin accomplis leurs quête hédoniste.
Nous continuâmmes donc de marcher dans l'avenue jusqu'à une immense porte.
-Tu es prêt fiston? J'acquiesse. Alors allons-y!
Il toucha la porte et celle-ci s'ouvrit dans un immense grincement. Cette porte n'était pas une simple porte. Elle renfermait la sagesse des âges et des morts qu'elle avait vu passer. Au passage de cette porte, un frisson me parcoura le "corps". Mes yeux se fermèrent et une succession de visions me parcourut l'esprit. Une sorte de documentaire hisorique retraçant tout l'histoire de la terre. Depuis les êtres monocellulaires jusqu'aux hommes que nous sommes actuellement. La connaissance du monde venait de m'être acquise. Je me retournais en direction de la porte et fit une réverence. Ce savoir maintes fois convoité dans le monde charnel était en fait acquis dans le monde des trépassés. Si le monde savait ça le pauvre Saint Pierre n'aurait qu'à embaucher du personnel! D'ailleurs contrairement à ce que disaient les religions que nous connaissons, aucun endroit ne ressemblait ici à un paradis ou un enfer. C'était plutôt un immense endroit ou les gens se reunissaient, bon au mauvais, pour parler de leurs experiences passées.
Mais pour en revenir à mon périple, la porte passée, autre chose nous attendait, quelque chose de beaucoup moins "féérique". En effet se tenait devant nous une immense statue. Elle possédait trois têtes. L'une était humaine, l'autre ressemblait à un lion, une autre encore était une sorte de serpent.
Mon père m'expliqua que chacune de ces têtes avait une énigme. Les réponses de chacune d'entre elle permettait d'acquérir des avantages suplémentaires dans le monde des morts. Rien d'obligatoire dans tout cela, mais l'éternité peut être moins ennuyeuse après le passage devant la statue.
La première tête s'anima, et, sans transition avec l'explication de mon père me dicta cette énigme:
"Jamais je ne rit. Malgré mon immense stature à l'age adulte, je ne possède aucune défense, mais bien entretenu je peux être immortel. J'inspire la mélancolie pour certains, la beauté pour d'autres. Trouve l'objet de cette description.
La tête de lion me fixe et attends ma réponse. Son regard me trouble. Il dégage de la sagesse mais de la force aussi. Je sais que si je me trompe, mon âme ne s'en sortira pas indemne. Faire le vide dans son esprit. Ne penser à rien. Seule l'enigme doit m'importer. N'ayant qu'une idée en tête quand à la reponse, je m'ose à une réponse.
-Le saule pleureur?
Un silence s'en suit.
-Réponse exacte. Il vous sera donc permis, à un moment de l'année, de rendre visite aux mortels. Ce jour est connu sous le nom de Halloween. Félicitations jeune garçon.
La tête se rétracte alors. Pendant cette phase, j'ai l'impression qu'elle m'adresse un clin d'oeil. Une autre tête s'anime alors, la tête de serpent.
"Seconde enigme.
Jeune, je suis aussi frêle qu'un nouveau né. Vieux, j'inspire force et sagesse. On m'a utilisé de nombreuses reprises pour accomplir des rites druidiques. Mon fruit à longtemps été synonyme de renouveau. Trouve l'objet de cette description".
La tête prononça ce dernier mot avec un sifflotement apte à vous faire des frissons dans le dos.
Cette enigme était cette foi-ci beaucoup plus complexe. Je n'avais en effet aucune piste serieuse pour trouver la réponse. Et cette tête qui me fixait et me destabilisait m'empêchait de reflechir clairement.
Mon père m'adressa alors un indice.
-Une partie de la réponse est dans celle de la première énigme mon fils. Reflechis-bien.
-A combien de réponse ai-je droit papa? Osai-je lui demander, m'atendant un peu à la réponse.
-Une seule et unique réponse. Tu ne seras pas damné pour une erreur, mais sache que je place de grands espoirs en toi pour ces enigmes. Je n'ai su y repondre mais toi tu le feras.
Je prends alors une profonde respiration et prononce ma réponse.
-Je dirais le chêne, monsieur ou qui que vous soyez (cette statue me mettait vraiment mal à l'aise).
A nouveau ce silence.
-Réponse exacte. Suite à cela, il vous sera permis de communiquer, via les signes et les intuitions, avec le commun des mortels. Félicitations, m'adressa la tête de serpent avec ce même sifflotement.
La tête se replie elle aussi pour laisser sa place à l'ultime tête, le visage humain.
"Dernière enigme.
Ma vie n'est pas extraordinaire. Cependant je fus baigné dans l'amour le plus total, sans pour autant m'en rendre compte. Jamais je n'eus de chagrin, sauf une fois,ce qui eut pour consequence de m'y maintenir jusqu'à trépas. Trouve l'objet de cette description.
Me voyant buter sur cette ultime énigme mon père m'adressa un indice.
-Tu connais la réponse. Elle se cache au fond de toi, n'atendant que le moment ou tu la prononçera. Elle seule permettra ton ascension. Trouve mon fils, de grâce trouve.
Au dire de ces mots, la réponse m'apparut aussi claire que de l'eau de roche. Mon père avait raison. Elle était là, se tapissant au plus profond de moi, sans que je n'eus jamais le courage de la prononçer.
-C'est...moi. Ma vie n'était effectivement pas extraordinaire. Ma mère me prodigua cependant tout l'amour qu'elle pouvait me donner. Le seul chagrin que j'eus était la mort de mon père. Je le réaffirme donc, je pense que c'est moi.
Encore ce silence avant la réponse. J'ai l'impression qu'il dure une éternité. A quoi aurais-je droit comme privilège si c'est la bonne réponse? Pourquoi mon père tenait-il tant à ce que je réponde juste? Mes réponses allaient êtres sues.
-Réponse exacte. A vous le detenteur de l'ultime enigme, il vous sera permis de vous accorder un souhait, un seul et unique. Reflechissez à votre demande.
Ainsi un voeu m'était accordé. Sans prendre la peine de reflechir à la tournure de mes paroles, je prononçais:
-Que mes parents et moi soyons enfin reunis.
-Souhait accordé.
Il y eu un immense tremblement, puis doucement mon père et moi disparissions. A nouveau cette lumière aveuglante. Nous nous retrouvâmmes dans notre ancienne maison. Ma mère se tenait là. Ses yeux étaient plein de chagrin encore. Elle écrivait quelque chose. Je voulais aller voir mais j'étais dans l'incapacité de bouger, mon père également.
Ma très chère mère s'avança alors près d'un buffet, en sorti le pistolet de mon père. Je voulais crier, lui dire de ne pas faire ça, mais aucun mot ne sortait de ma bouche. Je persistai à hurler, essayant de faire bouger des objets autour de moi, rien n'y fait elle ne m'entends pas. Mes larmes me brulent le visage. Je ne peux pas voir ça. Je me retourne dans les bras de mon père, qui lui aussi laisser couler une larme.
Le pistolet à accompli sa mission. La détonation résonne encore dans ma tête.
Soudain deux mains se posent sur mes épaules. Je me retourne, c'est ma mère. Nous sommes enfin reunis pour toujours.
Dim 10 Fév - 7:57
