Obsession quand tu nous tiens...
Une obsession de vouloir quitter la Terre, ne plus sentir ce goudron rugueux sous nos talons et pouvoir flotter éternellement.
Il suffirait qu'on ouvre les yeux pour que tout s'arrête, pour que tout cesse, pour que tout se fige avant de reprendre le cours d'une vie monotone.
Euphémisme pour certains ? Espoir pour d'autres.
Pour les fils de bohème et filles du ciel, le mieux serait de quitter cette terre qui les étouffe.
Ils vivent la nuit et meurent le jour.
La nuit les laisse se saouler jusqu'à la dernière goutte de folie et de joie, jusqu'à ce que leurs poumons éclatent
tellement le bonheur s'est impregné en eux.
Le jour les soumet aux regards meurtriers de la vie, aux jugements des inconnus qui ne connaissent que la froideur de la raison
Et non l'amour du vagabond.
Appellez-les libertins, ils vous répondront qu'ils vivent enfin...
Appellez-les pauvres fous, ils vous crieront "C'est notre vie, un point cest tout"!
Et dans ce monde qui les asfixie,
Ils courrent jusqu'à l'aurore,
Pour rattraper le vent de la bohème qui les submergent à chaque pas,
Pour prendre l'élan avant de devenir les hommes de la lune,
Pour fuir la mortalité et revenir vers l'éternité.
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Un texte sans queue ni-tête, dénué de sens pour certains mais je l'aime bien quand même =). Il paraîtra désordonné certainement mais bon, ça m'est venu sur un coup de tête.