La passeuse

c'est un roman que j'ai commencé hier, et je sais pas si je vais arriver à le terminer mais je vais essayer si vous le trouvé pas mal je continue j'ai écrit la suite mais pas sur ordi...






Je m’appelle Sarah, comme beaucoup d’autres filles. Je vais au lycée, à Lyon, pas très loin de là où j’habite, une petite maison avec un jardin où poussent des rosiers de partout, c’est magnifique en été mais en hiver un peu triste, j’ai l’impression alors d’être la Belle au bois dormant dans sa tour, entourée de buissons de ronces. J’ai deux parents, des amis, dont Farida et Jackie qui connaissent mon secret, mon rôle universel. Je suis une passeuse.
Qu’est-ce que je fais passer? Eh bien tout simplement les morts, les esprits, les fantômes… Tous ceux qui veulent rejoindre l’au-delà et qui viennent me trouver. Ce n’est pas un travail forcément facile, j’ai eu pas mal de problèmes avec certains d’entre eux…Mais je trouve cela magnifique de les aider, même si je ne le fais que depuis un an et demi, depuis une rencontre assez spéciale… Laissez moi vous raconter mes débuts !


Avant le 27 janvier 2007, j’étais une adolescente plutôt… démoralisée. Je bossais comme les autres en cours- c'est-à-dire très peu- je sortais peu et je méditais sur les informations du journal de 20 heures. Cette occupation sinistre, puisque je m’imaginais la mort tragique de tous les gens dont on annonçait le décès le visage impassible, me fit plonger peu à peu dans une dépression assez sévère : je ne pensait plus qu’à tous ces morts que l’on voit chaque jour. Mes parents travaillaient beaucoup, si bien qu’ils ne s’en aperçurent pas tout de suite, et mes amis…je n’en avais plus, je les avais tous rejetés, et même auparavant je n’invitais personne chez moi. Seulement dès qu’ils découvrirent ce qui m’arrivait, mes parents attristés de mon état (lamentable je dois l’avouer : je ne dormais plus, mangeais peu, ne me lavais presque plus), ne sachant quoi faire, prirent un rendez-vous avec une psy réputée. Je me retrouvais donc à aller toutes les semaines, avec ou sans mes parents (selon leurs disponibilités), voir une pauvre cruche qui me posait plein de questions auxquelles je n’avais aucune envie de répondre. Lassée j’en suis sure, elle réussit malgré mon silence à ébaucher un diagnostic mais m’envoya chez un spécialiste, qui « saurait mieux qu’elle »comment s’occuper de « mon cas ». Dois-je préciser que je ne fus pas le moins du monde attristée de ne plus avoir à regarder son visage d’oiseau grincheux toutes les semaines ? Durant toutes les séances, je m’étais appliquée à deviner la façon dont elle allait mourir, et j’avais abouti à une crise d’hystérie violente dans son living-room pendant laquelle elle se suicidait avec la première chose qui lui venait sous la main. J’avais toujours des pensées très joyeuses…
En attendant le prochain rendez-vous avec le nouveau psy, mes parents me laissèrent, après un vif combat oral, manquer les cours pendant deux jours (à condition que je prenne un bain). Le jour J, j’étais donc démoralisée (la guerre en Irak faisait tous les jours plus de morts et on avait retrouvé un bébé sur la rive d’un fleuve), mais propre. Je devais faire le voyage seule car mes parents travaillaient à 15h, je me rendis donc à mon rendez-vous en bus. La cruche travaillant dans une petite maison, je fus découragée de voir que ce monsieur lui avait son cabinet au 6ème étage d’un immeuble qui avait l’air de vouloir s’écrouler…J’ai la phobie des ascenseurs, c’est pour ça que l’on a toujours habité dans une maison. Je sonnai à côté du nom FRIBAL, et une voix de secrétaire claire et enjouée me répondit, puis j’empruntai les escaliers. Ils étaient dans un piteux état, et il y régnait un silence pesant, accompagné d’une odeur de déchets en décomposition. Les gens ne devaient pas emprunter souvent ces marches bleu nuit virant sur le marron. On aurait même dit qu’ils avaient pour habitude d’ouvrir la porte donnant sur leur étage et de jeter leurs déchets encombrants dans cet escalier. Certaines marches étaient même parsemées de petites flaques d’une couleur indéfinie. Je ne renonçais pourtant pas à mon ascension et je croisai tour à tour une vieille poussette, des sacs éventrés d’où sortaient des vêtements poussiéreux ou des objets cassés et d’autres choses peu ragoûtantes. Je remarquais tout de même deux marches presque propres et sans aucun déchet, jusqu’au niveau du quatrième étage. C’est à cet endroit que je découvris une vieille femme étalée de tout son long sur les marches, les yeux grands ouverts. Approchant assez peureusement ma main de sa fine bouche entrouverte, je sentis qu’elle respirait encore et l’interpellais : « Madame ? Qu’est-ce qui vous est arrivé ? Vous m’entendez ? ».Elle ne répondit rien mais ses yeux se fixèrent sur moi, je décidai donc d’aller chercher du secours et me dirigeai vers la porte la plus proche, mais il me fut impossible de l’ouvrir, elle était bloquée. Je courus pour essayer celle de l’étage au-dessous obtenant le même succès. Même celle par laquelle j’étais entrée était close, bloquée, impossible à ouvrir. Soudain désespérée j’appelai, et j’entendis alors une voix chaleureuse me répondre, semblant venir de là où j’avais laissé la vieille dame. Je me dépêchai de remonter, sans plus prendre garde aux déchets qui ornaient mon ascension, pour finalement me retrouver nez à nez avec deux pieds roses. La dame était désormais nue, et elle rajeunissait à vue d’œil, ses cheveux passant du blanc au blond le plus pur. Sa peau rosissant se raffermit, son corps s’allongea, elle s’assit sur les marches bleues, comme si tout ce qui se passait était parfaitement normal, car ce faisant elle souriait comme une maman. Moi j’étais… tétanisée, je ne pensais même plus, immobile, debout devant cette vieille dame redevenue une belle jeune fille.
L’inconnue ouvrit sa main, où se trouvait une bague en étain. Comprenant que je ne bougerais pas, elle pris délicatement ma main gauche, l’ouvrit et enfila la petite bague sur mon annulaire. Retrouvant soudain le pouvoir de bouger, je ramenai vivement ma main vers moi et observai le bijoux, une bague très simple, qui représentait une ligne brisée. « Je m’appelle Irielle », dit doucement la femme, et je levai les yeux vers elle, calme maintenant, j’avais l’impression que j’avais atteint un but ignoré jusqu’alors. Apaisée, je lui répondis « Je m’appelle Sarah.
-Te voici donc passeuse, donnes moi tes mains. »Elle les pris et nous fûmes face à face. Elle m’expliqua alors : « Pose tes lèvres sur mon front et je rejoindrais l’au-delà ». Je m’exécutai, faisant un geste que je répèterais toute ma vie. La jeune femme se mit à briller de l’intérieur, depuis l’endroit où devait se trouver son cœur, elle devint de plus en plus lumineuse jusqu'à qu’elle ne soit plus que lumière, je tendis la main vers ce puit de lumière qui disparut aussitôt. Irielle n’était plus là.
J’eu froid, je m’accrochai à la rampe poisseuse, et tout doucement, la réalité qui gelait mon envie de vivre revint petit à petit dans mon esprit, comme un léger flux d’air. J’avais rendez-vous avec un psy, je devais y aller, le 6ème étage…
Je n’irais pas.

voici la suite mais j'ai pas encore eu le temps de toute la taper :

Chapitre 2

Je regardai ma main, et la vue de la petite bague me réchauffait le cœur. Je n’avais pas rêvé. Irielle m’avait annoncé que j’étais une passeuse, et je l’avais envoyée dans l’au-delà. C’était terrifiant et en même temps excitant. Je pouvais envoyer des gens dans l’au-delà ! Seuls les morts bien sûr, les morts dont j’entendais parler au journal ? Ils étaient trop nombreux, je n’allais tout de même pas devoir tous les faire passer ! Je n’aurais jamais le temps!
Eh bien non, aujourd’hui je sais que je fais passer seulement ceux qui ne sont pas allés directement dans l’au-delà après leur mort. Ce n’est pas dû à une défaillance du système, mais il est vrai que certaines personnes ont d’abord le désir de rester encore un peu dans ce monde, et d’autres voudraient bien que quelqu’un accomplisse leurs dernières volontés.
Après ma rencontre, je suis rentrée chez moi, da ma tour, avec deux résolutions : j’aiderai tous les esprits qui le demanderais et j’allais refaire ma vie, enfin la recommencer, et dans un élan d’énergie je me retroussai les manches. Quand mes parents rentrèrent, avisant ma chambre propre comme elle ne l’avait jamais été depuis longtemps, ils acceptèrent le fait que j’ai guéri soudainement. Je dois avouer que mes parents ne sont pas des emmerdeurs. D’ailleurs j’ai oublié de vous les présenter ! Mon père, Charles, est un homme de 42 ans qui fait de la recherche dans le domaine de l’optique et adore parler anglais. I l est très patient et plutôt terre à terre. Maman, Catherine, est une brune de 36 ans et qui adore changer de paire de lunette, ainsi que sentir le parfum des roses du jardin en été. Elle est enseignante dans une classe de CE1 et a donc plus de temps pour s’occuper de moi que mon père, sauf qu’elle se débrouille tout le temps pour rentrer en même temps que lui. Nous nous entendons tous assez bien, il faut dire que nous avons un point commun : le désordre. Notre maison est une caverne d’Ali Baba et c’est une des raisons pour lesquelles on n’invite personne. Seulement c’est une caverne qui sent les fleurs séchées et non les chaussettes ou la nourriture avariée (sauf lorsque je suis en mode dépressive) car maman veut respirer des odeurs agréables. Vous pouvez en revanche découvrir des tonnes de feuilles volantes, des DVD, des fleurs séchées, des cartes postales, des factures, deux téléphones (on a mis le son au maximum pour les retrouver), des vieux cadeaux de mamie, des crayons de toutes les couleurs, des pinces à cheveux… Le fait que j’aie fait le ménage dans ma chambre était donc fort remarquable.
Le soir, nous avons dîné ensembles avec « une bonne soupe à la Catherine », puis nous avons regardé un bon western. « Pas d’infos », avaient ordonné mes parents, trop heureux de me voir en bon état. Je regardais le film avec passion, riant (mais moins fort que maman, oubliant presque mon ancienne situation et ce qui venait de m’arriver. Je me couchais cependant en me demandant ce qui allait se passer le lendemain. Je n’avais pas de cours puisque c’était un dimanche et je ne me souciais donc en aucun cas de l’heure à laquelle j’allais me lever, chose très plaisante. Cette nuit là Irielle m’apparut en rêve pour la première fois, flottant parmi un millier d’étoiles. Elle m’expliqua que des fantômes allaient venir me trouver mais que je ne devais pas en être effrayée, il fallait les aider, tout en continuant une vie normale à côté. Je voulais lui poser des questions mais je n’arrivais pas à les énoncer, le rêve ne me permettait pas de parler. Je me réveillai, étonnée de découvrir qu’il faisait encore nuit, et de me souvenir de mon rêve, car habituellement, je dormais d’un trait et j’oubliais mes rêves dans un battement de cils.
Aux alentours, tout était calme. Je pouvais voir la lumière du réverbère près du portail à travers les volets de ma grande fenêtre, et je décidai de sortir prendre l’air sur mon balcon. J’enfilai la robe de chambre bleue posée sur ma chaise et, en essayant de faire le moins de bruit possible, j’ouvrai la fenêtre, écartai un volet et sorti. L’air était presque glacial mais il ‘y avait pas de vent. Le réverbère éclairait le trottoir gris, et je pouvais deviner la maison d’en face, une vieille maison rongée par le lierre et habité par un vieux couple peu aimable mais qui aimait nous envoyer ses chats dans le jardin. Je les soupçonnais d’ailleurs d’en avoir des dizaines, et il me parut étrange qu’il n’y en aie aucun qui se promène ; j’aurai pensé qu’ils sortiraient de plus belle la nuit mais je ne distinguais aucun mouvement dans le jardin bien soigné des voisins. Je décidai de retourner à l’intérieur lorsqu’une petite brise secoua mes cheveux, me rappelant le froid, mais alors que je voulais me retourner je me retrouvais face à un fantôme, mon premier fantôme, une grande femme très belle, mais qui semblait morte de froid.En réalité elle était morte de peur et c’est moi qui avait froid, je le compris en recouvrant mes esprits tandis qu’elle demandait d’une petite voix : « Vous êtes la passeuse ?
-Euh…oui. Vous voulez entrer ? Vous allez prendre froid, vous êtes un des premiers fantômes que je rencontre (je ne voulais pas avoir l’air perdue ou ignorante), vous êtes morte comment ? ». Je crois que ce n’était pas la meilleure question à poser, mais la mort des gens m’avait hanté pendant plusieurs mois, et je voulais rentrer. Nous nous installâmes donc dans ma chambre rangée, et je l’invitai à s’asseoir sur le lit, comprenant aussitôt après mes paroles qu’elle ne pouvait pas, elle flottait. Je pensai que j’aurais dû être surprise et même effrayée mais au contraire, j’étais calme et intéressée. Je n’allumais pas, la jeune femme brillait, très faiblement, mais assez pour que je la distingue tout à fait convenablement. Elle se mit à parler, d’une voix qui semblait venir directement à mon esprit, sans passer par mes tympans, et que personne d’autre ne pouvait entendre. Elle me raconta qu’elle s’appelait Julie, et qu’elle était morte depuis quelque mois d’un cancer de la peau. Elle avait refusé que son esprit « parte » directement car elle désirait revoir sa famille et sa maison, une jolie villa dans le Var. Mais désormais, personne n’avait plus besoin d’elle alors elle était repartie, et elle avait erré, rencontrant à plusieurs reprises d’autres fantômes flottant au rythme du vent.

et la fin du chapitre:
. Elle me raconta qu’elle s’appelait Julie, et qu’elle était morte depuis quelque mois d’un cancer de la peau. Elle avait refusé que son esprit « parte » directement car elle désirait revoir sa famille et sa maison, une jolie villa dans le Var. Mais désormais, personne n’avait plus besoin d’elle alors elle était repartie, et elle avait erré, rencontrant à plusieurs reprises d’autres fantômes flottant au rythme du vent. Puis on lui avait parlé des passeurs, des gens qui pouvaient l’envoyer dans l’au-delà. « Comment pourrais-je en trouver un ?
-Il faut écouter ton cœur, lui avait répondu un petit homme » Un cœur… Elle n’en avait plus ! Mais elle avait écouté et senti une petite flamme s’allumer en elle qui la guidait. Julie avait ainsi abouti dans ma chambre, mais je ne comprenais pas pourquoi elle tremblait, de quoi avait-elle peur ? De moi ? « J’ai eu peur de m’être trompée vous savez, vous paraissez si jeune, et vous êtes une fille, on m’avait parlé d’hommes et je ne voulais pas me montrer à d’autres « vivants ».
-Cela vous ennuies que je sois une fille? , répliquais-je, vexée,
-Non, faites-moi partir s’il vous plait.
-Oui, mais avant cela, une dernière question…De quoi avez-vous peur ? » Elle me regarda comme si elle s’apprêtait à parler d’un tabou que j’aurais dû connaître. « De la mort ». Reconnaissant que c’était tout à fait son droit et que bien sûr, il aurait été intelligent que j’y pense plus tôt, je me levai et répétais dans ma tête les gestes (pourtant si simples) que j’avais à faire. Le problème était que je ne savais pas comment j’allais bien pouvoir lui tenir les mains, c’était un fantôme tout de même, et le fait que Julie m’aie raconté sa vie ne l’empêchait pas de passer à travers tout. Je m’avançai pourtant vers elle, et senti ma petite bague frémir. Je lui pris alors les deux mains, et lui demandai dans un murmure d’incliner la tête, elle tremblait toujours. Déposant un baiser sur son front, je la vis s’évaporer dans un sourire, son dernier sur terre… Je restais debout, troublée enfin par ce qui venait de m’arriver. Il existait d’autres fantômes avait-elle dit… beaucoup? Est-ce que j’allais pouvoir vivre normalement ? Dormir normalement ? Et comment diantre allai-je réussir à me faire de nouveaux amis avec ce secret ? Les fantômes pouvaient-ils venir me trouver le jour ?
Entourée de toutes ces pensées inquiètes, je me recouchai et dormis plus ou moins.

Je n'ai pu lire que la première Maj, par manque de temps mais je tiens à te dire que tu as une belle plume, très belle même =D
Pour un commentaire plus constructif: le personnage est vraiment entouré par la mort mais je dirais presque un peu trop, comme si tout s'abbatait sur elle d'un coup, mais très vite on s'y habitue. bon, peut-être est-ce juste l'intro qui donne cet effet aussi ^^ En tout cas, continues =D

J'adore!!

Le scénario me plait, le style ( journal intime) est a tomber par terre !! c'est un de mes styles préférés!

Les description sont bien ( ni trop( zola) ni trop peu ( moi)).

J'aime beaucoup le façon de faire passer les mort!! Quoi de mieux qu'un petit bisou ?

bref
j'aime

et je t'aime ^^

J'accroche complètement! Ca me fait penser à Bleach, un manga. Tu connais?

bien sur ^^

C'est sympathique et facile à lire, mais moi, j'aime pas trop le style ado déprimée qui raconte sa vie... (mais c'est personnel)
Quelques fautes d'orthographe mais rien de dramatique (attention à ne pas confondre futur et conditionnel)

Tlina: j'ai eu trop du mal avec les temps!!
Merci Matthias mais

Spoiler:

Merci Canell et soeudunefole!!! j'ai continué à écrire mais c'est tout de suite beaucoup moins déprimée alors je vais en parler avec Era pour savoir comment que je vais bien faire pour m'en sortir

se sera avec plaisir en tous cas miss