Storys-life Auteur
Nombre de messages : 40 Age : 28 Localisation : 71 Loisirs : cheval-écriture Date d'inscription : 01/04/2009
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| Sujet: Chapitre 2 Mar 28 Avr - 11:50 | |
| Chapitre 2 ______J’ignorais depuis combien de temps je courais mais ça me semblait être une éternité. C’était si bon... Je me sentais enfin libre ! J’avais l’impression de revivre… De redevenir la fille que j’avais toujours été, avant sa mort… Le mois de Décembre approchait à grand pas, et avec lui ce souvenir… La mort de mon père… Cinq ans… Cela pouvait paraître loin, mais la douleur n’en était que plus grande chaque année qui passait ! Je souffrais continuellement et je n’aurais de cesse d’avoir mal… Au fond de mon cœur, je savais que je l’aimais et que je l’aimerais toujours mais si on remontait un peu, je lui en voulais ! Avant qu’il ne nous quitte tout allait bien ! Nous menions une vie de famille banale. Mais il avait fallut que cette fichue voiture le renverse ! Tout ça à cause de l’alcool ! L’alcool…Encore et toujours… Il est à l’origine de nombre de mes problèmes…
______Une course contre le temps. Voila ce que mes jambes faisaient. Je n’étais plus maitre de moi. Je ne contrôlais plus rien ! Je me laissais aller, je me disais que je m’arrêterais bien un jour… Mais plus tard ce moment viendrait, mieux ce serait. Je n’avais pas encore aperçu une seule ville, ou même village, depuis le début de ma course effrénée. Seulement quelque maison solitaire, éloignées de toute civilisation, à tel point que je me demandais si elles possédaient l’eau courante et l’électricité… ______Je continuais de courir lorsque le terrain s’éleva légèrement. Je ralentis à peine ma course. Finalement, j’arrivais au bout de cette pente. J’en eu le souffle coupé ! Le paysage était si…magnifique ! On y voyait à des kilomètres à la ronde. La nuit rendait ce panorama encore plus beau et mystérieux. Je distinguais les lumières des villes et tout le reste était encore plongé dans l’obscurité. Je levais les yeux. Le ciel était dégagé et les étoiles brillaient de mille feux. Jamais elles ne m’avaient paru aussi belles… Et la lune presque pleine éclairait faiblement les endroits à découvert. Comme là où je me trouvais. ______La fatigue m’assaillit d’un coup. Je devais lutter pour garder les yeux ouverts. Je décidais de m’asseoir pour contempler d’avantage ce tableau de beauté et mystère à la fois. Et dire qu’il allait disparaitre dans quelque heure, tout au plus… Cela m’emplit de mélancolie. Je me sentais tellement en sécurité, cachée dans la nuit. Courant, invisible tel un fantôme… Peut-être en étais-je un ? Après tout, je n’avais plus ni toit, ni famille…Plus de vie… J’étais destiné à errer ainsi pendant un temps indéterminé… Il me faudrait voler pour me nourrir. Je n’y avais pas pensé… ______Un bruit derrière moi interrompit mes pensées et me fit sursauter. En deux secondes, j’étais sur mes pieds, aux aguets. Je regardais partout, le cœur cognant comme un fou dans ma poitrine. Puis une silhouette sortit du couvert des arbres. Grâce à la maigre lumière que nous offrait la lune, je pus constater que c’était un homme. Il s’approcha de moi, doucement, comme s’il n’était pas sur de lui, ou pour ne pas m’apeurer, ce qui était déjà fait. Il s’arrêta à quelques pas de moi. Il était plutôt grand, visiblement musclé, il devait être habitué aux travaux physiques. Il portait un T-shirt et un short. Mais je ne pouvais rien distinguer d’autre de lui. Je restais pétrifié par cette apparition. J’ignorais ce que je devais faire ! Si je m’enfuyais, qui me dit qu’il ne me poursuivra pas ? Et s’il m’attrapait, que ferait-il de moi ? Mais si je restais là, qu’allait-il faire ? « -Qui êtes-vous ? Je fus encore plus surprise qu’il me vouvoie. -Luna. C’était sortit avec une facilité et une aisance déconcertante. -Et que faites-vous là à une heure aussi tardive ? me demanda-t-il avec une légère agressivité dans la voix. Mon cœur ne se calmait pas. J’avais même l’impression qu’il battait de plus en plus vite. Je regardais discrètement autour de moi, mais ma seule issue se trouvait derrière l’homme. J’étais donc coincée… Il continuait de me regarder, attendant une réponse. -Je…euh…Je me promenais et…j’ai trouvé cet endroit ! Je pouvais distinguer son visage et je le vis arquer un de ses sourcils. Visiblement, je ne mentais pas très bien. -Bon, je crois que je vais y aller, je ne voudrais pas déranger plus longtemps. Maigre tentative pour m’échapper… Je commençais à avancer. -Non ! dit-il, à moitié comme un ordre. Je me stoppais nette, sursautant. Je ne m’attendais pas à une telle réaction ! -Vous n’avez pas répondu à ma question. Que faites-vous là ? La colère commençait à monter en moi. Il ne pouvait pas me laisser partir celui-là ! Non mais de quoi il se mêlait d’abord ? Est-ce que je lui demandais ce qu’il faisait là ? -Je vous l’ai déjà dis. Je me promenais et je suis arrivé ici par hasard. -Je sais que c’est faux. » ______Sa voix était pleine d’assurance. J’en avais mare, je ne pouvais le supporter plus longtemps ! Je continuais d’avancer et le contournais sans un mot de plus. Il voulu m’attraper le bras mais je fus plus vive que lui. Je piquais un sprint dans l’espoir de lui échapper. Je l’entendais derrière moi. L’adrénaline affluait en moi par torrent ! Elle me portait. J’ignorais combien de temps je tiendrais ainsi, à courir aussi vite dans le noir essayant de fuir cet homme que je ne connaissais pas. J’avais déjà plusieurs heures de courses à mon compteur et je n’avais pas pu me reposer… Mais l’adrénaline m’aida à tenir le coup et je réussi à accélérer encore un peu. Je regardais derrière moi et ne vis rien, je tendis l’oreille mais aucun son ne me parvint. Je commençais à ralentir lorsqu’une énorme masse, sortit de je ne savais où, se jeta sur moi ! Je fus projeté au sol avec violence. Je mis mes mains pour me protéger mais j’avais oublié mes blessures. La souffrance fut telle que je ne pu me retenir : j’hurlai de douleur. J’avais tellement mal que je n’arrivais pas à pleurer. Quand à mon agresseur, dont je soupçonnais fortement l’identité, il s’était assis sur moi, de manière à me maintenir au sol. Ayant la poitrine contre terre, j’avais du mal à respirer. J’essayais de me retourner mais l’autre brute refusait de me laisser faire. « -On ne bouge pas et on répond à mes questions maintenant ! Cette voix… J’avais raison. C’était le même type que tout à l’heure. Visiblement, il ne voulait pas lâcher prise. -J’arrive pas à respirer ! soufflais-je en essayant tan bien que mal de reprendre ma respiration. J’essayais de nouveau de me retourner et il me laissa faire. C’était déjà ça… -Bon, maintenant, tu me réponds ! Qu’est-ce que tu fou ici !? Quel langage pour une dame… Décidément, je lui tapais autant sur le système que lui sur le mien ! -Je te l’ai déjà dis ! Je suis arrivé ici par hasard en me promenant ! Sa réaction fut immédiate. Sa main vint claquer contre ma joue ! Mais il n’allait pas bien ! Je le regardais, les yeux écarquillés. Je n’allais pas me laisser faire. Je lui envoyais un bon coup de poing dans le ventre ! Mais il ne réagit même pas ! Par contre, j’eu horriblement mal à ma main déjà dans un sale état… J’avais envie de hurler de colère ! Mais de ce cri de guère ne sortit qu’un faible grognement de ma gorge. Je n’avais pas envie de répondre à son interrogatoire. Du moins, je ne voulais pas lui dire la vérité… Je me tortillais dans tout les sens, dans l’espoir de me libérer. Peine perdue, il était bien plus fort que moi ! -Arrête de gesticuler ! Ça sert à rien tu n’arriveras pas à te libérer comme ça. Dis-moi plutôt pourquoi tu es venu ici. Mais quel emmerdeur ce type ! Ça lui dit rien les mots « vie privé » ? -En quoi c’est si important que ça ? -C’est moi qui pose les questions. -Oui mais c’est moi qui ai les réponses et je n’ai pas le moins du monde envie de répondre !lui crachais-je. Non mais c’est vrai quoi, pour qui il se prenait ? -Et vous êtes qui d’abord ? ré-attaquais-je. -Je te répondrais si tu me réponds. Ça y était, monsieur faisait son malin ! Mais il avait le sens des affaires… Et malheureusement pour moi j’étais coincé ! Je ne pouvais pas me libérer mais je voulais savoir qui il était. Mais qu’est-ce qu’il pouvait m’énerver ! -Alors ? demanda-t-il, fier de lui. Que faire ? J’étais coincé, autant lui dire la vérité, partiellement… -Je suis partis de chez moi pour me balader. Oui je sais aussi tard ce n’est pas raisonnable et c’est dangereux mais j’adore les ballades nocturnes ! Et comme je n’arrivais pas à dormir je me suis dis qu’un bon bol d’air frais me ferait du bien. Seulement je me suis un peu trop éloigné et je me suis rendus compte que je m’étais perdu. Mais je ne savais pas où aller alors j’ai continué tout droit et je suis tombé sur cet endroit. Et comme j’étais fatigué je me suis assise et j’en ai profité pour admirer le paysage. Pas mal, je m’améliorais nettement en mensonge. Mais verrait-il le pot-aux-rose ? Je n’avais plus qu’à prier que non… -Qui me dit que c’est la vérité ? Après tout tu m’as bien mentis jusque la. Il n’avait pas tors… Un argument recevable vite ! -Peut-être parce que je n’ai pas intérêt à mentir. -Oui, bon on va dire que je te crois. Mais fais gaffe, si je m’aperçois que tu m’as mentis, ça ira très mal ! » ______Comment ça s’il s’en apercevait ? Ah non, je ne restais pas avec lui ! J’avais répondu à ses questions, c’était bon. Je disais au revoir et je m’en allais comme j'étais venue. Il se releva, me permettant par la même occasion de mieux respirer, et me tendit son bras pour que je me lève. Je l’ignorais superbement et me débrouillais pour me lever. Mais, en prenant appuis sur mes mains, je réveillais la douleur. Je poussais un petit gémissement mais réussi tout de même à me lever. Je levais la tête vers lui, il souriait. Je ne pris même pas la peine de lui demander pourquoi. Je commençais à partir quand sa main attrapa une fois de plus mon bras, cette fois je ne l’avais pas évité. « -Il fait encore nuit et tu t’es perdus. Tu ne crois qu’il serait plus sage de te reposer et d’attendre demain pour continuer ta route ? -Si. -Nous sommes d’accord alors, tu passes le reste de la nuit chez moi. Quoi ? Mais il était fou ! Je n’irais jamais chez lui ! Plutôt mourir de faim. -Non mais ne t’inquiète pas, je vais me débrouiller. Je me trouverais un endroit confortable où dormir et demain je retrouverais mon chemin. Et si vraiment je ne trouve pas je pourrais toujours demander aux gens que je croiserais. Je n’étais moi-même pas convaincu par ce que je venais de dire. De toute façon, je ne retournerais jamais chez moi ! Quitte à mourir ! -Non, le coin n’est pas très sur la nuit et puis on est en pleine pampa ! Tu ne croiseras personne. Et même si par le plus grand des hasards ça arrivait, elle serait incapable de te renseigner. Les gens du coin ne connaissent rien au-delà de leur maison. C’est tout juste s’ils savent qu’il existe quelque chose en dehors de leur maison. » ______Visiblement, je n’avais pas le choix… Résignée, je le suivis._____________________ Voila le chapitre 2. Pour la fin il y a une répétition et je n'arrive pas à la supprimer... | |
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