C'est ça l'enfer...?

Bonjour, alors je me lance, parce qu'il faut bien commencer un jour, j'ai déjà poster cette histoire sur un autre forum mais comme c'est la seule dont je suis vraiment fière...
Bon stoppons là le blabla et laissons place au prologue!

C'est ça l'enfer...?

Prologue

_____Certains vous diront que la vie est un long fleuve tranquille. D’autres, se plaindront de leur vie, la trouveront trop monotone, trop simple, trop tranquille… Si je devais traduire leurs paroles, je dirais qu’ils trouvent leur vie « trop », tout court. Et, à ces gens-là, qui s’apitoient sur leur sort pour rien, d’autre leur répondront qu’ils n’ont pas de raisons de pleurer car ils sont vivant, avec une famille, ils ne sons pas malade… Je leur donnerais raison, comme tout le monde. C’est vrai, pourquoi se plaindre quand la vie à été généreuse avec vous ?
_____Moi, je pourrais me plaindre, mais je ne le fais pas. Chaque jour qui passe est un véritable enfer pour moi. Et j’ai beau être seule face à cette vie qui est mienne, je la subis sans rien dire. J’attends, je supporte, je me tais, je m’efface. Je me dis qu’un jour viendra où peut-être je trouverais enfin le courage de m’envoler, de fuir. Et si je devais fuir, ce serait avec dignité.
_____Pas comme ma mère, cette traitresse qui m’a lâchement abandonné il y a de cela un an. Elle disait trop souffrir de la mort de mon père. Mais est-ce une raison pour partir en laissant sa fille unique seule ? Elle s’est suicidée une nuit. Ce fut la nuit la plus horrible de toute mon existence, je n’ai pas arrêté de faire des cauchemars. Et quand je me suis réveillée, le lendemain, je l’ai découverte. Elle baignait dans son sang, qui avait séché, le couteau qui lui avait permis de partir encore dans la main. J’ai beaucoup pleuré, au début, puis j’ai réalisé que j’étais seule, que je ne pouvais plus compter que sur moi, enfin, pas tout à fait, il y avait toujours mon petit-ami, et, au fond de moi, j’avais été heureuse qu’il m’ait demandé en mariage une semaine avant, mais je ne savais pas ce qui m’attendais quand je lui avais dis oui. Et je me suis bien vite rendue compte que j’étais complètement à coté de la plaque…

Le chapitre 1 est déjà prêt mais j'attends un petit peu avant de le mettre!

La suite, la suite, la suite ^^

merci mais tu n'as pas de critique?

je veux bien critiquer mais je n'est qu'un prologue.
Qui est bien mais ce n'est qu'un prologue.
Tout ça reste floue car il n'y a qu'un prologue.

Néanmoins j'aime bien ce départ et j'attends la suite pour émettre une véritable critique.

Ça fait beaucoup de prologue en 3 phrases! Ok bah je vais poster le chapitre 1 plus tôt que prévus!

Le voila :

Chapitre 1

______Dans le crépuscule de cette fin de journée, les corbeaux s’envolèrent, laissant derrière eux l’écho de leurs lugubres cris. Le crépuscule… ce moment si particulier, où le soleil laisse place à la lune, où le ciel s’assombrit, passant d’un bleu clair, rassurant et tant aimé, à une teinte sombre, effrayante et détestée. Ce n’est pas pour rien que nombre d’enfants ont peur de la nuit. Ce monstre qui prend un malin plaisir à nous terroriser. Mais aussi à transformer les paysages, les rendant inquiétants…
______Dans une maison, une jeune femme à peur. Comme à chaque fois que la nuit fait son retour…


______Il faisait nuit. Ho non…pas déjà ! Il allait rentrer… Non ! Je ne voulais pas ! Je ne pouvais pas ! J’étais en colère. Contre moi ! Contre lui… J’en voulais à la Terre entière ! Pourquoi la vie était-elle aussi cruelle et compliquée ? Je n’avais pourtant rien fais de mal... Peut-être étais-je une erreur ? Peut-être que Dame Nature s’était trompée… ? Non ! Il fallait que j’arrête ! Ce n’était pas avec des « peut-être » que ma vie allait s’arranger. J’avais peur. Mais il était trop tard… Je ne pouvais plus faire demi-tour. Ma décision était prise, et irrévocable. Juste une nuit…encore une nuit…plus qu’une nuit ! Et après… la liberté… Ce mot m’effrayait et me faisait rêver en même temps, je ne comprenais pas pourquoi… La vie est si étrange… Un jour tout va bien dans le meilleur des mondes, et le lendemain c’est le pire jour de notre vie…
______J’entendis une voiture se garer. J’étais terrifiée. Il ne fallait pas, mais je ne pouvais m’en empêcher ! Comment refouler un sentiment qui vous à envahit pendant trois années ? Trois longues années, comparables à un cauchemar…mais malheureusement, ce n’en était pas un. Loin de là ! Un bruit de clés dans la serrure… Non…pitié ! Il entra et referma le seul obstacle à ma liberté derrière lui. Il me regarda et, automatiquement, je regardais le sol. Il passa devant moi, faisant mine de m’ignorer, mais je savais que c’était que factice. Il s’assit sur le canapé et m’ordonna d’aller lui chercher une bière. Je ne dis rien et m’exécutais. Je revins avec sa bière. Il me la prit des mains sans un merci. J’étais habituée, et n’y faisais plus attention... Et comme chaque soir, je m’assis à coté de ses pieds, par terre. Qu’est-ce que je pouvais haïr ma vie en ce moment !
______Il avait fallu une heure, et quelques bières, avant que je reçoive le premier coup… Une bonne claque accompagnée d’injures et de phrases destinées à me rabaisser… Je n’en pouvais plus ! Dans quelques heures mon calvaire serait finit… Mais pour le moment, je devais encore encaisser... Il venait de prendre sa ceinture et de m’en donner un coup sur l’épaule. J’avais mal. Mais aucun son ne franchit mes lèvres. Je restais muette. Je ne me protégeais même pas en mettant mes bras comme barrière… Je savais pertinemment que c’eut été inutile et qu’il m’aurait quand même fais mal. Il était complètement saoul ! Il me faisait vraiment peur quand il était comme ça ! C’était une raison de plus qui faisait que je n’aimais pas la nuit... Pour moi, elle avait toujours été synonyme de peur et de douleur ! Alors comment l’aimer !? Comment aimer ce qui a sans cesse accompagné votre malheur ? En tout cas, moi je n’y arrivais pas… Peut-être étais-je faible… ? Je ne le savais pas vraiment…Et ce n’était ni le jour, ni le moment de me poser ce genre de question ! Je devais rester forte ! La liberté m’attendait, je l’entendais m’appeler. Elle me criait de m’enfuir ! De partir, de vivre ma vie loin de ce monstre ! Et je m’étais enfin décidée à l’écouter. Cette nuit serait peut-être la meilleur de ma vie… Même si j’allais être confrontée à nombre d’obstacles…
______Une claque me sortit de mes pensées. Il me regardait avec haine. Mais pourquoi ? Pourquoi tant de cruauté à mon égard !? Que lui avais-je fais ? J’avais beau chercher, je ne trouvais pas… Mon existence n’avait décidément plus de but… A croire que je vivais dans le seul dessein de souffrir…! Il commençait à fatigué, je le savais ; ses coups étaient de moins en moins fort. J’allais bientôt être seule. Et là…la liberté ! J’avais raison. Il venait de stopper ses coups et il allait se coucher.
______J’attendis qu’il dorme profondément et ouvris une des fenêtres du salon. Pas chance, celles-ci ne faisaient pas de bruit. Je la refermais tan bien que mal derrière moi et me mis à courir ! Je courus aussi loin que mes jambes pouvaient me porter. Avec, pour seul bagage, les habits que je portais. Je n’avais pas pu faire de sac, il s’en serait rendu compte et je n’aurais jamais eu la possibilité de fuir comme je venais de le faire… Mais je n’avais pas réfléchis à l’endroit où j’allais aller… J’avais complètement oublié ce point lors de mes réflexions clandestines… Pour le moment, je courais. Je finirais bien par arriver quelque part…

A vos avis!
(N'hésitez pas à me signaler les fautes! )

Une petite remarque : pourquoi noter "Point de vue externe", "Point de vue : Luna" ? Le lecteur est capable de comprendre tout seul. C'est assez technique, ça casse un peu le mystère de l'écriture. Tu n'as pas besoin de le dire, il suffirait de sauter un paragraphe ou de mettre des petites étoiles (***) entre les différents passages. Ou si tu veux vraiment préciser qui parle, ne mets rien pour le point de vue externe et pour les autres mets simplement le nom du personnage.

Ha d'accord, je ne savais pas vraiment comment faire.Je vais changer! Merci de me l'avoir dit.

(honte à moi: je n'avais pas marqué chapitre 1! )

bon j'aime bien dans l'ensemble, le problème c'est qu'on sais pas quand elle se parle ou pas (pourquoi pas l'utilisation de l'italique) ensuite je sais pas si c'est juste ton chapitre 1 qui est comme ça mais je le trouve un peu court. n'hésite pas a mettre des étoiles pour éclaircir ton texte (ça fais un peu gros pâté a mon gout)
Au niveau de l'écriture et de l'histoire j'aime bien, je trouve qu'il y a un bon style.
Il faudrait plus montrer la douleur de la jeune femme
et enfin être ivre avec une bière il faut y aller ....

De qui tu parles quand tu dis elle?
Oui je sais il est court mais normalement la suite devrait être plus longue...
Ouai je me le disais aussi mais j'ai pas eu d'idées! Je vais y réfléchir et retravailler ce point!
Et je me suis mal exprimer il en a pas bu qu'une!

Storys-life a écrit:

De qui tu parles quand tu dis elle?

de la fille qui ce fait tabasser

Haa je viens de comprendre ce que tu voulais dire! Excuse moi je suis vraiment fatigué ce soir! Et oui donc tu vois pas bien quand il y a un changement de point de vue?
(J'ai vraiment encore beaucoup de progrès à faire...)

si moi je vois mais un lecteur moyen peu être pas donc vaut mieux prévenir que guérir !

Bah oui mais Tlina qui est passée tout à l'heure a dit

Tlina a écrit:

Une petite remarque : pourquoi noter "Point de vue externe", "Point de vue : Luna" ? Le lecteur est capable de comprendre tout seul. C'est assez technique, ça casse un peu le mystère de l'écriture. Tu n'as pas besoin de le dire, il suffirait de sauter un paragraphe ou de mettre des petites étoiles (***) entre les différents passages. Ou si tu veux vraiment préciser qui parle, ne mets rien pour le point de vue externe et pour les autres mets simplement le nom du personnage.

Donc je fais quoi? Je marque juste son prénom comme me le conseille Tlina?

je sais pas moi je mettrais bien ses pensée en italique, histoire de bien rentré dans la peu du personnage...

Bon, j'ai mis ses pensées en italique et changé une phrase:
Il avait fallu une heure, et quelques bières, avant que je reçoive le premier coup…
Je verrais plus tard pour le reste!

ça commence a prendre forme.

Peut-être, je me rends pas bien compte... Mais il me reste le plus gros point à régler... Il faut que j'arrive à faire plus de description de ses sentiments et de ce qu'il lui fait subir c'est ça?

oui, il faut que le lecteur souffre avec elle (pas facile) fait subir au lecteur ce qu'elle subit...

Ouai bah je vais essayer mais je promet rien!

Edit: il parait que la nuit porte conseil et bien je pense que oui ( ): j'ai décidé de changer la police suivant le point de vue. Je trouve cela plus simple et mieux pour le lecteur. Parce que, pour la lecture sur écran, l'italique n'est pas ce qu'on fait de mieux!
Mais quand je me relis, je bute toujours sur la même phrase:
Juste une nuit…encore une nuit…plus qu’une nuit !
Mais je ne sais pas comment l'améliorer. Peut-être pourriez-vous m'aider?

Perso je la trouve bien, dans le style du reste, cette phrase.

Mais sinon tu peux essayer quelque chose comme

Citation :

Juste une nuit…une interminable nuit…plus qu’une nuit !

Bon voila le chapitre remanier (j'ai mis les ajouts en gras! ) :



______Dans le crépuscule de cette fin de journée, les corbeaux s’envolèrent, laissant derrière eux l’écho de leurs lugubres cris. Le crépuscule… ce moment si particulier, où le soleil laisse place à la lune, où le ciel s’assombrit, passant d’un bleu clair, rassurant et tant aimé, à une teinte sombre, effrayante et détestée. Ce n’est pas pour rien que nombre d’enfants ont peur de la nuit. Ce monstre qui prend un malin plaisir à nous terroriser. Mais aussi à transformer les paysages, les rendant inquiétants…
______Dans une maison, une jeune femme à peur. Comme à chaque fois que la nuit fait son retour…


______Il faisait nuit. Ho non…pas déjà ! Il allait rentrer… Non ! Je ne voulais pas ! Je ne pouvais pas ! J’étais en colère. Contre moi ! Contre lui… J’en voulais à la Terre entière ! Pourquoi la vie était-elle aussi cruelle et compliquée ? Je n’avais pourtant rien fais de mal... Peut-être étais-je une erreur ? Peut-être que Dame Nature s’était trompée… ? Non ! Il fallait que j’arrête ! Ce n’était pas avec des « peut-être » que ma vie allait s’arranger. J’avais peur. Mais il était trop tard… Je ne pouvais plus faire demi-tour. Ma décision était prise, et irrévocable. Juste une nuit…encore une nuit…plus qu’une nuit ! Et après… la liberté… Ce mot m’effrayait et me faisait rêver en même temps, je ne comprenais pas pourquoi… La vie est si étrange… Un jour tout va bien dans le meilleur des mondes, et le lendemain c’est le pire jour de notre vie…
______J’entendis une voiture se garer. J’étais terrifiée. Il ne fallait pas, mais je ne pouvais m’en empêcher ! Comment refouler un sentiment qui vous à envahit pendant trois années ? Trois longues années, comparables à un cauchemar…mais malheureusement, ce n’en était pas un. Loin de là ! Un bruit de clés dans la serrure… Non…pitié ! Il entra et referma le seul obstacle à ma liberté derrière lui. Il me regarda et, automatiquement, je regardais le sol. Il passa devant moi, faisant mine de m’ignorer, mais je savais que c’était que factice. Il s’assit sur le canapé et m’ordonna d’aller lui chercher une bière. Je ne dis rien et m’exécutais. Je revins avec sa bière. Il me la prit des mains sans un merci. J’étais habituée, et n’y faisais plus attention... Et comme chaque soir, je m’assis à coté de ses pieds, par terre. Qu’est-ce que je pouvais haïr ma vie en ce moment !
______Il avait fallu une heure, et quelques bières, avant que je reçoive le premier coup… Une bonne claque accompagnée d’injures et de phrases destinées à me rabaisser… Je n’en pouvais plus ! Dans quelques heures mon calvaire serait finit… Mais pour le moment, je devais encore encaisser... Il venait de prendre sa ceinture et de m’en donner un coup sur l’épaule. J’avais mal. Mais aucun son ne franchit mes lèvres. Je restais muette. Je ne me protégeais même pas en mettant mes bras comme barrière… Je savais pertinemment que c’eut été inutile et qu’il m’aurait quand même fais mal. Il était complètement saoul ! Il me faisait vraiment peur quand il était comme ça ! C’était une raison de plus qui faisait que je n’aimais pas la nuit... Pour moi, elle avait toujours été synonyme de peur et de douleur ! Alors comment l’aimer !? Comment aimer ce qui a sans cesse accompagné votre malheur ? En tout cas, moi je n’y arrivais pas… Peut-être étais-je faible… ? Je ne le savais pas vraiment…Et ce n’était ni le jour, ni le moment de me poser ce genre de question ! Je devais rester forte ! La liberté m’attendait, je l’entendais m’appeler. Elle me criait de m’enfuir ! De partir, de vivre ma vie loin de ce monstre ! Et je m’étais enfin décidée à l’écouter. Cette nuit serait peut-être la meilleur de ma vie… Même si j’allais être confrontée à nombre d’obstacles…
______Une claque me sortit de mes pensées. Il me regardait avec haine. Mais pourquoi ? Pourquoi tant de cruauté à mon égard !? Que lui avais-je fais ? J’avais beau chercher, je ne trouvais pas… Mon existence n’avait décidément plus de but… A croire que je vivais dans le seul dessein de souffrir…! Je reportais mon attention sur lui et découvris, avec horreur, un sourire malsain et sadique… son sourire… Celui que je ne connaissais que trop bien…celui qu’il affichait toujours quand il venait d’avoir une idée… Cela ne présageait rien de bon pour moi ! Je le vis disparaître dans la cuisine. Ma peur grandissait... J’eu une terrible douleur au ventre, et mon cœur cognait si fort dans ma poitrine qu’il aurait pu en sortir ! Mon corps semblait me crier qu’il voulait, lui aussi, de la liberté !
______Il revint, arborant toujours le même sourire. Mon regard se posa sur sa main droite. J’eu un hoquet de surprise et de terreur. Il n’allait quand même pas… Non, pas ça ! Et c’est avec une horreur sans fin que je l’ai laissé prendre ma main. A cet instant, n’importe quel être humain se serait enfuit en courant ! Mais je n’ai pas bougé, je l’ai laissé faire… Il a positionné son cutter au dessus de ma paume et l’a enfoncé dans ma chair. J’avais horriblement mal. Je luttais tan bien que mal contre les larmes qui affluaient. Je ne pouvais pleurer ! C’aurait été de la lâcheté et il aurait été trop satisfait ! Malgré tout mes efforts, une larme coula. Je me mordis la lèvre, furieuse contre moi ! Il ne fallait pas que je cède ! Pas maintenant ! Je devais tenir bon ! Il a pratiqué plusieurs incisions et m’as pris l’autre main… Il a fait exactement la même chose. Cette fois, aucune larme ne m’a trahi mais un gémissement m’as échappé… Et il a eu un sourire satisfait. Je m’en voulais ! Je n’avais pas été assez forte ! Je lui avais procuré du plaisir ! Je me dégoutais ! Il me regarda une dernière fois, avec haine, et alla se coucher.
______Je me précipitais dans la cuisine et passais mes mains sous l’eau. Je regardais avec dégout le sang coulez dans l’évier… Une fois mes blessures bien lavées, je les séchais avec un torchon qui devint vite rouge. J’allais dans la salle de bain et trouvais une bande. Heureusement, elle était grande. Je la coupais et m’entourait les mains avec.

______J’attendis qu’il dorme profondément et ouvris une des fenêtres du salon. Pas chance, celles-ci ne faisaient pas de bruit. Je la refermais tan bien que mal derrière moi et me mis à courir ! Je courus aussi loin que mes jambes pouvaient me porter. Avec, pour seul bagage, les habits que je portais. Je n’avais pas pu faire de sac, il s’en serait rendu compte et je n’aurais jamais eu la possibilité de fuir comme je venais de le faire… Mais je n’avais pas réfléchis à l’endroit où j’allais aller… J’avais complètement oublié ce point lors de mes réflexions clandestines… Pour le moment, je courais. Je finirais bien par arriver quelque part…

Vraiment pas mal du tout mais essaye de mettre une transition entre le moment où elle se soigne et le moment où son mari s'endort, la transition est trop rapide et le lecteur moyen, encore sous le choc (bien trouvé l'idée du cutter), n'a pas le temps de se remettre de ses émotions, de plus, cela te permettrait de bien montrer au lecteur sa peur et son angoisse dans l'attente du moment clé, du moment idéal pour fuir.

Pour l'instant j'ai juste sauté une ligne mais je verrais plus tard pour le texte transitoire!

Ok bonne chance pour la suite!

Merci mais ça devrai aller!

Edit: Bon j'ai enfin finis le paragraphe pour l'attente que GuiLinky m'avait conseillé d'intégrer!

Chapitre 1

______Dans le crépuscule de cette fin de journée, les corbeaux s’envolèrent, laissant derrière eux l’écho de leurs lugubres cris. Le crépuscule… ce moment si particulier, où le soleil laisse place à la lune, où le ciel s’assombrit, passant d’un bleu clair, rassurant et tant aimé, à une teinte sombre, effrayante et détestée. Ce n’est pas pour rien que nombre d’enfants ont peur de la nuit. Ce monstre qui prend un malin plaisir à nous terroriser. Mais aussi à transformer les paysages, les rendant inquiétants…
______Dans une maison, une jeune femme à peur. Comme à chaque fois que la nuit fait son retour…


______Il faisait nuit. Ho non…pas déjà ! Il allait rentrer… Non ! Je ne voulais pas ! Je ne pouvais pas ! J’étais en colère. Contre moi ! Contre lui… J’en voulais à la Terre entière ! Pourquoi la vie était-elle aussi cruelle et compliquée ? Je n’avais pourtant rien fais de mal... Peut-être étais-je une erreur ? Peut-être que Dame Nature s’était trompée… ? Non ! Il fallait que j’arrête ! Ce n’était pas avec des « peut-être » que ma vie allait s’arranger. J’avais peur. Mais il était trop tard… Je ne pouvais plus faire demi-tour. Ma décision était prise, et irrévocable. Juste une nuit…encore une nuit…plus qu’une nuit ! Et après… la liberté… Ce mot m’effrayait et me faisait rêver en même temps, je ne comprenais pas pourquoi… La vie est si étrange… Un jour tout va bien dans le meilleur des mondes, et le lendemain c’est le pire jour de notre vie…
______J’entendis une voiture se garer. J’étais terrifiée. Il ne fallait pas, mais je ne pouvais m’en empêcher ! Comment refouler un sentiment qui vous à envahit pendant trois années ? Trois longues années, comparables à un cauchemar…mais malheureusement, ce n’en était pas un. Loin de là ! Un bruit de clés dans la serrure… Non…pitié ! Il entra et referma le seul obstacle à ma liberté derrière lui. Il me regarda et, automatiquement, je regardais le sol. Il passa devant moi, faisant mine de m’ignorer, mais je savais que c’était que factice. Il s’assit sur le canapé et m’ordonna d’aller lui chercher une bière. Je ne dis rien et m’exécutais. Je revins avec sa bière. Il me la prit des mains sans un merci. J’étais habituée, et n’y faisais plus attention... Et comme chaque soir, je m’assis à coté de ses pieds, par terre. Qu’est-ce que je pouvais haïr ma vie en ce moment !
______Il avait fallu une heure, et quelques bières, avant que je reçoive le premier coup… Une bonne claque accompagnée d’injures et de phrases destinées à me rabaisser… Je n’en pouvais plus ! Dans quelques heures mon calvaire serait finit… Mais pour le moment, je devais encore encaisser... Il venait de prendre sa ceinture et de m’en donner un coup sur l’épaule. J’avais mal. Mais aucun son ne franchit mes lèvres. Je restais muette. Je ne me protégeais même pas en mettant mes bras comme barrière… Je savais pertinemment que c’eut été inutile et qu’il m’aurait quand même fais mal. Il était complètement saoul ! Il me faisait vraiment peur quand il était comme ça ! C’était une raison de plus qui faisait que je n’aimais pas la nuit... Pour moi, elle avait toujours été synonyme de peur et de douleur ! Alors comment l’aimer !? Comment aimer ce qui a sans cesse accompagné votre malheur ? En tout cas, moi je n’y arrivais pas… Peut-être étais-je faible… ? Je ne le savais pas vraiment…Et ce n’était ni le jour, ni le moment de me poser ce genre de question ! Je devais rester forte ! La liberté m’attendait, je l’entendais m’appeler. Elle me criait de m’enfuir ! De partir, de vivre ma vie loin de ce monstre ! Et je m’étais enfin décidée à l’écouter. Cette nuit serait peut-être la meilleur de ma vie… Même si j’allais être confrontée à nombre d’obstacles…
______Une claque me sortit de mes pensées. Il me regardait avec haine. Mais pourquoi ? Pourquoi tant de cruauté à mon égard !? Que lui avais-je fais ? J’avais beau chercher, je ne trouvais pas… Mon existence n’avait décidément plus de but… A croire que je vivais dans le seul dessein de souffrir…! Je reportais mon attention sur lui et découvris, avec horreur, un sourire malsain et sadique… son sourire… Celui que je ne connaissais que trop bien…celui qu’il affichait toujours quand il venait d’avoir une idée… Cela ne présageait rien de bon pour moi ! Je le vis disparaître dans la cuisine. Ma peur grandissait... J’eu une terrible douleur au ventre, et mon cœur cognait si fort dans ma poitrine qu’il aurait pu en sortir ! Mon corps semblait me crier qu’il voulait, lui aussi, de la liberté !
______Il revint, arborant toujours le même sourire. Mon regard se posa sur sa main droite. J’eu un hoquet de surprise et de terreur. Il n’allait quand même pas… Non, pas ça ! Et c’est avec une horreur sans fin que je l’ai laissé prendre ma main. A cet instant, n’importe quel être humain se serait enfuit en courant ! Mais je n’ai pas bougé, je l’ai laissé faire… Il a positionné son cutter au dessus de ma paume et l’a enfoncé dans ma chair. J’avais horriblement mal. Je luttais tan bien que mal contre les larmes qui affluaient. Je ne pouvais pleurer ! C’aurait été de la lâcheté et il aurait été trop satisfait ! Malgré tout mes efforts, une larme coula. Je me mordis la lèvre, furieuse contre moi ! Il ne fallait pas que je cède ! Pas maintenant ! Je devais tenir bon ! Il a pratiqué plusieurs incisions et m’as pris l’autre main… Il a fait exactement la même chose. Cette fois, aucune larme ne m’a trahi mais un gémissement m’as échappé… Et il a eu un sourire satisfait. Je m’en voulais ! Je n’avais pas été assez forte ! Je lui avais procuré du plaisir ! Je me dégoutais ! Il me regarda une dernière fois, avec haine, et alla se coucher.
______Je me précipitais dans la cuisine et passais mes mains sous l’eau. Je regardais avec dégout le sang coulez dans l’évier… Une fois mes blessures bien lavées, je les séchais avec un torchon qui devint vite rouge. J’allais dans la salle de bain et trouvais une bande. Heureusement, elle était grande. Je la coupais et m’entourait les mains avec.
______Ensuite, vint l’attente… Un moment bien particulier où on se retrouve coincé entre deux feux…Une part de nous veux partir mais l’autre, surement notre conscience, nous dis d’attendre, que partir sur-le-champ équivaudrait à se jeter dans la gueule du loup ! Pour ma part, j’ai toujours écouté ma conscience, et je ne l’ai jamais regretté. Même si j’avais peur, même si je voulais m’enfuir, j’attendis patiemment… De là où j’étais, je pouvais admirer la nuit et sa lune à travers une fenêtre… J’avais toujours été fasciné par cet astre. Sans vraiment savoir pourquoi, je l’avais associé à un mot : liberté. Peut-être étais-ce parce qu’elle pouvait aller où bon lui semblait, qu’elle semblait libre, là-haut, noyé dans cette mare de noir troué par quelques points lumineux, les étoiles parait-il… Mais je me plaisais à m’imaginer que toutes ces « étoiles » étaient autres choses…La réincarnation de nos défunts ? Qui sait ce qu’il y a après la mort ? Personne n’est jamais revenu pour nous le dire…


______Il semblait dormir profondément. C’était le moment ou jamais ! J’ouvris une des fenêtres du salon. Par chance, celles-ci ne faisaient pas de bruit. Je la refermais tan bien que mal derrière moi et me mis à courir ! Je courus aussi loin que mes jambes pouvaient me porter. Avec, pour seul bagage, les habits que je portais. Je n’avais pas pu faire de sac, il s’en serait rendu compte et je n’aurais jamais eu la possibilité de fuir comme je venais de le faire… Mais je n’avais pas réfléchis à l’endroit où j’allais aller… J’avais complètement oublié ce point lors de mes réflexions clandestines… Pour le moment, je courais. Je finirais bien par arriver quelque part…