oO°Oo Plume d'écrivains oO°Oo
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Le paisible univers des jeunes écrivains en herbe...
 
AccueilBlogPortailGalerieDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
-25%
Le deal à ne pas rater :
PC Portable Gamer 16,1” HP Victus 16 – 16 Go /512 Go
749.99 € 999.99 €
Voir le deal

 

 Le vrai paradis

Aller en bas 
2 participants
Aller à la page : Précédent  1, 2
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous



Le vrai paradis - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le vrai paradis   Le vrai paradis - Page 2 Icon_minitimeSam 12 Juil - 17:14

.3.
Le secret du docteur




- Mais pourquoi dois-je rester ici ? demanda Jérémy, intrigué par la réponse de la Psychologue.
La Psychologue (répétition de "la psychologue" deux fois de suite, c'est pas beau) leva les yeux au ciel (c'était une façon de parler) et répondit :
- Tu m’as l’air d’être un gentil garçon, mais très curieux… Et c’est un défaut d’être trop curieux.
- Et… et la curiosité elle est… punie, ici ?
- Des fois oui, des fois non.
Jérémy ne comprenait qu’à moitié. Il était en train de préparer une réponse quand le docteur appela de sa pièce.
- Jérémy Bondair !
Alors Jérémy franchit la porte qui menait à la pièce du docteur. C’était une salle normale, avec des fenêtres un peu partout, une table orange avec beaucoup de tiroirs tout à fait ordinaires, une chaise de couleur rouge assez haute face à la table, et un jeune docteur au milieu de la pièce. Les murs étaient peints en jaune pâle et le plafond en vert. Une lampe allumée en assez mauvais état pendait misérablement du plafond. Il y avait aussi un lit recouvert de papier blanc, comme chez tous les docteurs que Jérémy avait pu voir jusqu’à présent.

- Assieds-toi là, dit le docteur en montrant la chaise.
Puis il s’assit lui-même à la chaise de l’autre côté de la table.
- Alors… dit-il en farfouillant dans le dossier de Jérémy que lui avait passé la Psychologue. Tu es mort ce matin, c’est bien ça ? demanda-t-il en relevant la tête.
- Oui, répondit Jérémy, un peu nerveux.
Le docteur nota quelque chose rapidement et rangea une feuille dans un dossier.
- Mets-toi en slip et en chemise et assieds-toi sur le lit, je vais t'examiner, dit-il.
Jérémy obéit docilement et s’assit sur le lit en faisant attention de ne pas froisser le papier, même s’il savait qu’il y en avait plein en réserve.
Le docteur inspecta donc Jérémy, et déclara au bout d’un moment :
- Juste un bras cassé et un peu de sang. Ca ne devrait pas prendre trop longtemps de régler ça.
Jérémy se demandait de quoi il parlait, et regarda son bras : il était tordu de façon bizarre, et du sang n’en finissait pas de couler, en s’effaçant dès qu’il touchait quelque chose. Il n’en croyait pas ses yeux. Et en plus, il ne sentait rien. Pas la douleur, la chaleur ou la sensation du papier sur lui.
- Ce n’est pas possible, murmura-t-il.
Il avait oublié qu’il n’était pas seul dans la pièce. Le docteur avait entendu.
- Une fois mort, tu ne sens plus rien. Tu meurs avec les deux jambes coupées, tu ne sens rien. Tu meurs égorgé, tu ne sens rien. Tu meurs avec le cœur arraché, tu ne sens rien. C’est comme ça ici.
- Ca alors…

Le docteur s’éloigna pour fouiller dans un des tiroirs et ressortit une grosse pince.
- On va arranger ton bras, dit-il.
Jérémy prit peur. Il s’imaginait le docteur en essayant (je retirerai le "en" si j'étais toi) de lui remettre le bras en place, en le tordant (là aussi) dans tous les sens, et lui hurlant de douleur.
Mais il se rappela qu’il ne pouvait pas avoir mal. Il fut intensément soulagé et se détendit. Il ne sentit rien quand il vit le docteur lui remettre le bras en place, avec le sang qui coulait de plus belle. À propos de sang, le docteur réussit à refermer la blessure. (Un peu maladroite cette phrase je trouve)
- Il en restera toujours sur ton bras, à la place de la blessure. C’est normal. Bon, maintenant, rhabille-toi, ta chambre t’attend !
Et soudain, pendant que Jérémy se rhabillait, le docteur changea drôlement d’allure : son visage se remplit rapidement de rides, puis de tâches vertes et bleues ; ses cheveux tombèrent un à un, ses vêtements se trouèrent tout seuls, ses chaussures disparurent, et le plus impressionnant de tout ça, ce fut son cou qui se fendit à plusieurs endroits puis sa tête qui finit par tomber dans ses mains.
Pendant que le docteur se plaignait que la séance avait été trop longue, Jérémy était au bord de l’évanouissement. Déjà que la Psychologue l’avait effrayé, le docteur, n’en parlons pas !
- Ce n’est rien, dit la tête du docteur. Assieds-toi, je vais t’expliquer. Quand je suis mort, on n’a pas pu me rattacher la tête et à cause de ma profession de docteur, je ne pouvais pas rester comme ça. Alors dans la pièce, il y a un gaz qui produit des illusions pour donner l’impression au patient que je suis jeune. Mais le gaz s’est déjà dissipé.

Des bruits de « pschitt ! pschitt ! » envahirent la pièce et le docteur redevint un beau jeune homme.
- Quelqu’un va venir pour te montrer ta chambre, alors va dans la pièce d’à côté.
Le docteur ouvrit une porte et Jérémy sortit de la pièce encore un peu sonné.



.4.
La chambre




La porte donnait sur une salle d’attente exactement semblable à la première. « Encore ! » se dit Jérémy. Il n’en pouvait plus.

Il regarda un panneau encadré en bleu qui était fait pour distraire les gens. Ce n’était pas très intéressant, mais (ça fait un peu répétition, mais je pense que ça serait mieux de mettre "c'était" (mais si tlina a dit le contraire, je me tais)) mieux que de ne rien faire. Il y était marqué : nombre de serviteurs : 10 002, nombre de serviteurs libres : 10. Les serviteurs devaient sans doute être le « quelqu’un » qui devait l’emmener vers sa chambre. Alors Jérémy se rassit et, pour s'occuper, compta tous les sièges.

Au même (ça me fait bizarre le "même", à mon avis on peut le retirer) moment où le 10 se transforma en 11, quelqu’un arriva dans la pièce. Ce quelqu’un avait l’air cool et détendu. Il était assez grand, et sans doute entre vingt et trente ans. C'était le serviteur.
- Jérémy Bondair ! cria-t-il en ("dans") la direction de Jérémy.
Jérémy alla donc voir cette personne.
- Pas la peine d’appeler, j’étais le seul dans la pièce, dit-il.
- Je sais mais ce sont les autorités qui le veulent, répondit le serviteur. Tu sais comme elles peuvent être stupides les autorités parfois. Viens, je vais te montrer ta chambre.
La personne prit Jérémy par le poignet. Ils traversèrent des couloirs peints en rose pâle et arrivèrent devant un ascenseur minuscule.

- Mais il est trop… commença Jérémy.
- Ne me pose pas de questions ! coupa le serviteur.
La personne entraîna Jérémy dans l’ascenseur et lui demanda :
- C’est quoi déjà ton nom ?
- Bondair.

Il appuya sur un bouton tout en haut de la paroi de l’ascenseur et ils décollèrent.
La personne regarda Jérémy, (je retirerais la virgule si j'étais toi, je trouve que ça coupe un peu) qui, gêné, fit semblant de s’intéresser aux murs.
- En fait je suis mort il y a à peine une semaine, dit le serviteur. Je n’avais pas envie d’aller avec les autres de mon âge, alors je me suis fait passer pour une personne du XXème siècle. Je crois que je regrette, c’est fatiguant (pas de "u", c'est malheureux mais monsieur le dico le dit) et ennuyeux de faire des allers-retours tout le temps. Je ne te conseille pas de faire comme moi.
Jérémy regarda la personne, un peu étonné de ces aveux si rapides.

Ils attendirent au moins une demi-heure dans l’ascenseur. Voyant que Jérémy était exténué, le serviteur dit :
- Ici, l’ascenseur ça sert juste à ne pas se fatiguer les jambes. Ca ne va même pas plus vite que des escaliers mécaniques. Vu que tu dois aller à l’étage 300 009, t’en as encore pour une heure.
- Et on peut s’asseoir par terre ?
- Si tu veux mais c’est gelé et tu vas te retrouver avec le pantalon mouillé.
Jérémy poussa une plainte. Le serviteur soupira.

Le silence régna pendant un bon bout de temps, jusqu’à ce qu’ils arrivent au bon endroit. Jérémy faillit sauter de joie.
- Hé, c’est pas fini ! dit le serviteur. Il faut encore trouver ta chambre.
- Ah non ! dit Jérémy, épuisé.
- C’est quoi déjà ton nom ?
- Bondair, et vous me l’avez déjà demandé.
Le serviteur entraîna Jérémy vers une porte où il était marqué « B ». Ils franchirent la porte et se retrouvèrent sur un tapis roulant, entouré de murs bleus, oranges, rouges, et de toutes les couleurs qui existent. Tout cela faisait très joli.
- Encore ? s'étonna Jérémy.
- Je t’avais prévenu, dit la personne d’un air amusé et à la fois moqueur. C’est quoi déjà ton prénom ?
- Bondair !
- Bondair Bondair ? Ils auraient pu choisir mieux comme prénom, tes parents.
- Heu… Non ! Je voulais dire Jérémy.

Le voyage sur le tapis roulant ne dura vraiment pas longtemps. La personne descendit en route et tira Jérémy par la manche de son pull, ce qui le fit tomber.
- Hé ! dit-il. Doucement !
- Avec ces trucs-là faut descendre en route, et comme tu étais dans les nuages, j’ai dû te tirer ! Tu allais voir les « K » !
Ils allèrent vers une porte où il était marqué « J ». « Je crois que j’ai compris le fonctionnement » pensa Jérémy en regardant l’inscription. Ils arrivèrent encore sur un tapis roulant. Jérémy faillit avoir une crise de nerfs. La personne ricana.
- Mais c’est quoi tous ces tapis roulants ! cria Jérémy. J’ai envie de voir ma chambre !
- Hé, du calme… dit doucement la personne. Il faut descendre au bon moment. Justin Bonbardière ? Non… Justine Bone ? Non… Jérémy Bondair ? Nous y voici, Jérémy !
Ils sautèrent tous les deux du tapis roulant. Ils ouvrirent la porte et… se retrouvèrent face à face avec une chambre complètement vide. Absolument rien dedans. Même pas de papier peint ; les murs, le sol et le plafond étaient entièrement gris.
- Mais que… qu’est-ce que… balbutia Jérémy.
- Autre chose des autorités : il faut que ce soit le mort qui décide du modèle de sa chambre.
La personne sortit un petit calepin et dit :
- Alors ? Qu’est-ce que tu veux dans ta chambre ?
L’idée de choisir lui-même ses meubles ainsi que la couleur plaisait à Jérémy. Mais une chose le dérangeait.
- C’est nous qui payons ?
- Mais non ! Tu n’as pas d’argent pour ça !
- Donc je veux un lit à couvertures vertes, commença à énumérer Jérémy d’un air professionnel, une table de nuit assortie au lit avec une lampe de chevet, un bureau avec cinq tiroirs, vert lui aussi, une chaise tournante de la même couleur que le reste, du papier peint vert foncé et de la peinture, pour le plafond, vert clair.
- T’es un cinglé de vert, toi… marmonna la personne en finissant d’écrire. Maintenant, les affaires.
- Un flipper, du papier, des feutres, des crayons de couleurs, un crayon à papier et tout ce qui va avec, des BD…

Jérémy continua. Quand il eut fini, le serviteur tendit à Jérémy un papier sur lequel il y avait marqué : "Joffrey Boulardier. Tél : 45 89 76".
- Téléphone ? demanda Jérémy. Comment je vais faire pour téléphoner ?
- Eh bien je rajoute à la liste un téléphone vert. Voilà ! Moi je repars faire un tour.
- Bonne chance ! lui lança Jérémy.

À peine une demi-heure plus tard, il vit une sorte de camion sur le tapis roulant, rempli de choses… vertes !
« Mes meubles ! » se dit Jérémy.
Un homme écarta Jérémy de la porte d’entrée pour que les autres puissent tout entrer dans la chambre. Jérémy dit à chacun où ils devaient (je crois que c'est au singulier qu'il faut le mettre, puisque tu dis "chacun" juste avant) mettre tous les objets. Dès qu’ils eurent fini, ils s’en allèrent sans un mot, et repartirent avec leur sorte de camion.

Jérémy regarda sa chambre. Il l’aimait déjà. Toute verte, comme il en avait toujours rêvé, et ce qu’il n’avait jamais pu faire avec sa mère. Il resta un moment allongé sur son lit, en admirant son plafond, quand un des hommes revint dans la pièce pour donner quelque chose. Jérémy s’en approcha et découvrit que c’était un cartable vert.
- Tu as oublié de commander tes affaires de classe, dit l’homme. Le serviteur a dû le faire à ta place.
« Mais qu’est-ce que c’est encore ? » se demanda Jérémy.
Revenir en haut Aller en bas
Mes-fics
Auteur
Mes-fics


Féminin Nombre de messages : 72
Age : 28
Date d'inscription : 09/04/2007

Feuille de personnage
Avertissement:
Le vrai paradis - Page 2 Left_bar_bleue0/100Le vrai paradis - Page 2 Empty_bar_bleue  (0/100)

Le vrai paradis - Page 2 Empty
MessageSujet: Le vrai paradis   Le vrai paradis - Page 2 Icon_minitimeMer 16 Juil - 21:41

Vous croyez vraiment (en s'adressant aux correcteurs) qu'on peut envoyer ce texte comme ça ? C'est sûr qu'il a encore beaucoup de choses à revoir mais je ne sais pas comment faire. confused
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Le vrai paradis - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le vrai paradis   Le vrai paradis - Page 2 Icon_minitimeMer 16 Juil - 22:08

Je comprends pas la question... Tu doutes de la qualité de ton texte ou tu te demandes comment corriger tout ça parce que c'est hyper-trop-relou?

(Désolée, désolée, je suis parfois longue à capter...)
Revenir en haut Aller en bas
Mes-fics
Auteur
Mes-fics


Féminin Nombre de messages : 72
Age : 28
Date d'inscription : 09/04/2007

Feuille de personnage
Avertissement:
Le vrai paradis - Page 2 Left_bar_bleue0/100Le vrai paradis - Page 2 Empty_bar_bleue  (0/100)

Le vrai paradis - Page 2 Empty
MessageSujet: Le vrai paradis   Le vrai paradis - Page 2 Icon_minitimeJeu 17 Juil - 12:48

Je me demande comment corriger ça parce que c'est hyper-trop-relou.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Le vrai paradis - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le vrai paradis   Le vrai paradis - Page 2 Icon_minitimeJeu 17 Juil - 16:05

lol, ben tu prends ton courage à deux mains, le fichier word (ou autre) où t'as écrit l'histoire parce que sinon faut faire tout un bidouillis avec la page une et la page deux du topic, et tu corriges avec ce qu'on t'a donné... Je vois pas d'autres solutions!
Faut en passer par là quand on est auteur hihi (ok je dégage avec ma morale à deux balles)
Revenir en haut Aller en bas
Mes-fics
Auteur
Mes-fics


Féminin Nombre de messages : 72
Age : 28
Date d'inscription : 09/04/2007

Feuille de personnage
Avertissement:
Le vrai paradis - Page 2 Left_bar_bleue0/100Le vrai paradis - Page 2 Empty_bar_bleue  (0/100)

Le vrai paradis - Page 2 Empty
MessageSujet: Le vrai paradis   Le vrai paradis - Page 2 Icon_minitimeVen 18 Juil - 12:51

J'ai déjà essayé de corriger avec ce qu'on m'a donné (et j'ai corrigé des trucs moi-même aussi) et maintenant je ne sais plus quoi faire ! Neutral
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Le vrai paradis - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le vrai paradis   Le vrai paradis - Page 2 Icon_minitimeVen 18 Juil - 16:18

T'as corrigé toutes les fautes d'ortho qu'on a relevé et toutes les expressions? Zut, moi qui pensais que t'aurais du boulot pendant qu'il y aurait pas de correcteur... Rolling Eyes
Ben relis-toi pour voir si y a vraiment aucune faute...
En tout cas, j'ai pas le temps de corriger un autre morceau de texte, là.
Revenir en haut Aller en bas
Tlina
Co-Admin
Tlina


Féminin Nombre de messages : 1025
Age : 35
Localisation : quodam loco in orbi terrae
Loisirs : go, lire & écrire (bien sûr), écouter the klaxons, commencer des romans inachevés
Date d'inscription : 04/06/2007

Feuille de personnage
Avertissement:
Le vrai paradis - Page 2 Left_bar_bleue0/100Le vrai paradis - Page 2 Empty_bar_bleue  (0/100)

Le vrai paradis - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le vrai paradis   Le vrai paradis - Page 2 Icon_minitimeVen 5 Sep - 14:52

Je vais m'imprimer tout ça pour le relire à tête reposée ; si je trouve des fautes je te les signalerai.
Et sinon... Ben on l'enverra à Blaine.
Revenir en haut Aller en bas
http://zath301.skyblog.com
Contenu sponsorisé





Le vrai paradis - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le vrai paradis   Le vrai paradis - Page 2 Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Le vrai paradis
Revenir en haut 
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2
 Sujets similaires
-
» Enfin un vrai site de fans des daob !

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
oO°Oo Plume d'écrivains oO°Oo :: L'écriture :: Orthographe. :: Textes du recueil-
Sauter vers: