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 La Pierre des cinq lois TOME 1 (fantastique)

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Cin
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MessageSujet: La Pierre des cinq lois TOME 1 (fantastique)   La Pierre des cinq lois TOME 1 (fantastique) Icon_minitimeDim 7 Sep - 22:08

Bon et bien je crois que je vais commencer à poster les chapitres du projet qui me tient le plus à choeur en ce moment. En voici d'abords un résumé : "Tenak est un jeune berger des terres reculées vivant dans la bergerie de son oncle, loin de tout. C'est un adolescent comme un autre, qui voudrait bien ajouter de l'Aventure à sa vie pour la pimenter un peu. Enfin, c'était jusqu'au jour où il découvre un Navïn dans sa forêt, une créature à l'apparence humaine mais possédant de très nombreux caractéristiques félines comme des oreilles ou une queue de chat ! Cette créature à l'agonie lui demande, dans un dernier souffle, de protéger ce qu'il appelle la Pierre des cinq lois et de ne jamais l'approcher du feu !
Bien évidemment, maladroit comme il est, le jeune berger commettra la maladresse de faire tomber la pierre dans l'âtre de sa maison. La Pierre, dans un grand éclat de lumière, va se désagréger avant de s'implanter sur l'épaule du jeune homme, sous la forme d'un étrange tatouage.
Lui qui désirait connaître l'aventure et découvrir ce qu'était ces fameux Navïns, le voilà traqué par un seigneur qui, désireux de s'approprier la Pierre, lancera à sa poursuite ses chasseurs de prime, ses soldats, ainsi que des créatures sombres et à l'apparence effrayante !
Il perdra son oncle, perdra sa maison qui brûlera, et sera obligé de se cacher... Dans sa quête de faire cesser ce complot, Tenak fera la connaissance du contrebandier Apolïncer, au sourire charmeur, et à la Navïn Alisha plus rancunière que n'importe qui.

Mais la grande question, alors que le jeune berger s'enfonce dans des terres dont il ne soupçonnait pas l'existence, quel est le véritable rôle de la Pierre des cinq lois ?"


C'est en tout cas le résumé du tout premier TOME que j'ai achevé...et ce projet durera six tomes en tout! Sauf qu'il se passera, tout les deux tomes, pas moins de quarante ans à chaque fois, ce qui amènera de nouveaux personnages, de nouvelles moeurs, des personnages que l'on connaît déja mais qui auront vieillit, ect. J'espère que cette histoire vous plaira =)
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Cin
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MessageSujet: Re: La Pierre des cinq lois TOME 1 (fantastique)   La Pierre des cinq lois TOME 1 (fantastique) Icon_minitimeDim 7 Sep - 22:10

Prologue


Cette nuit, les nuages cachaient la lune, provoquant une vague d'obscurité dans toute la forêt. La température était glaciale, bien plus que d'habitude, et la plupart des petits animaux à plumes ou à fourrure ne prenaient pas le risque de sortir de leur nid ou de leur terrier, terrifiés par le murmure d'une peur sans nom. Une menace invisible mais néanmoins bien présente émanait de ce lieu sombre et humide. Toute la nature s'était tue, même le vent ne faisait pas gémir les branches des arbres.
Un bruit très léger vint mettre fin au silence oppressant : celui d'une goutte d'eau tombant au sol, un chuchotement presque imperceptible mais que toutes les créatures autour entendirent. La seconde d'après, plusieurs autres vinrent la rejoindre et la forêt s'anima enfin sous la pluie naissante. Plusieurs flaques d'eau firent ainsi leur apparition, rendant ce lieu plus froid et humide encore. Mais plus inquiétant, plusieurs silhouettes sombres, aux allures de bêtes, se déplaçaient a présent de façon rapide et silencieuse a travers les buissons et les ténèbres.
Les nuages s'écartèrent, permettant à la lune de déverser sa pale lumière sur le monde. Une silhouette féminine se mit alors à courir sous la pluie. Ses cheveux mouillés étaient plaqués sur sa tête et devant une bonne partie de son visage. Ses vêtements étaient sombres, permettant en partie de la camoufler. Son visage était caché part une étoffe noire, empêchant de distinguer clairement ses traits. Aussi étrange que cela pouvait paraître, elle se déplaçait les pieds nus, bien qu'elle n'eut pas l'air gênée pour autant. Les obstacles ne la ralentissaient pas, elle sautait par dessus ou les évitait avec agilité. Elle s'arrêta un moment pour reprendre son souffle. Sa poitrine se soulevait rapidement au rythme de sa respiration saccadée.
Un mouvement furtif sur sa droite lui fit aussitôt reprendre sa course incertaine à travers les arbres.
La lumière émise par l'astre de la nuit ne tarda pas à être de nouveau cachée et bientôt des bruissements effrayants se firent entendre de tous cotés. La jeune femme accéléra l'allure, ne prenant pas même le temps de tourner la tête vers la menace qui s'était aussitôt mise à sa poursuite. Posant le pied dans de nombreuses flaques d'eau, sa tunique fut bientôt trempée, gelant encore plus ses membres endoloris par le froid. Elle n'entendit bientôt plus de bruit et risqua un coup d'œil derrière elle. Ses poursuivants ne pouvaient pas déjà avoir été semés, cela semblait impossible alors qu'elle ne courait que depuis une dizaine de minutes.
Elle ralentit lentement sa course, non pas à cause de sa fatigue évidente, mais parce qu'une imposante silhouette se dressait à présent devant elle. C'était un être entièrement recouvert par une cape noire. Même ses mains se trouvaient cachées dans les manches de son vêtement. Seul le bas de son visage était visible, sa bouche s'étirant pour dessiner un sourire cruel. La jeune femme put facilement distinguer l'absence d'une des dents de la mâchoire supérieure.

L'homme encapuchonné baissa doucement le bras et on put entendre le son caractéristique de l'acier sortant du fourreau. Enfin il s'avança lentement, comme pour bien faire comprendre à sa proie qu'elle n'avait aucune chance de s'échapper. La jeune femme ne s'y prit pas deux fois avant de réfléchir et s'élança en avant. Au moment où le tueur levait le bras, elle sauta sur un arbre proche, prit pied dessus et s'élança une seconde fois vers la tête de son agresseur avant de violemment lui décocher un violent coup de talon vers l'endroit où aurait du être sa joue. Le choc fut tel que sa cagoule se renversa en arrière avant qu'il ne tombe lourdement au sol. Puis la chasse continua.
Elle ne prit pas le temps de regarder le visage de son agresseur mais elle l'entendit clairement beugler à travers toute la forêt au moment où il se relevait.
« Elle est ici ! Elle est ici ! Ne la perdez pas de vue, il faut l'encercler ! »
La jeune femme sentait l'intérieur de ses poumons en feu, qui commençait, à présent, à refuser de la laisser respirer. A une telle allure elle allait finir par s'évanouir. Elle se plaqua contre un grand chêne, juste sous son ombre, et essaya de contrôler sa respiration. Son front était trempé d'eau et de sueur, trop fatiguée, elle ne prit pas la peine de l'éponger. Respirer silencieusement par petite goulée d'air lui était une torture, et ses membres au repos sous la pluie menaçaient de la laisser tomber. Elle fit la seule chose qu'elle pouvait faire pour le moment : elle prêta l'oreille et écouta avec attention. Mis a part le clapotis de l'eau tombant au sol, rien ne se faisait entendre. Elle tourna instinctivement la tête sur le coté et ne vit que les silhouettes sombres des arbres dont les feuilles dansaient au rythme de la pluie.
La pluie commença à s'intensifier et elle résista à l'envie de se déplacer de sa cachette pour tenter de découvrir celles de ses ennemis.
Soudain un éclair zébra le ciel, illuminant la forêt de tout sa lumière blanche. Ils étaient partout, elle en compta peut être une dizaine au moment où tous se retournaient vers elle et la pointaient du doigt. Elle jura entre ses dents et sauta pour atteindre une branche au dessus d'elle. Pendant qu'elle entreprenait l'escalade du grand chêne, les ombres se rapprochaient lentement, entourant l'arbre d'une ronde mortelle. Plusieurs se mirent alors à grimper tandis que les autres regardaient leurs « camarades » se rapprocher dangereusement de leur proie. Elle ne pouvait plus aller loin maintenant, ils le savaient. Alors pourquoi se dépêcher alors qu'ils avaient tout leur temps ?
Elle essaya de grimper encore plus haut, mais une main tendue attrapa son pied, la tirant vers lui pour tenter de la faire basculer dans le vide. La chute ne serait pas mortelle, mais elle serait suffisamment sonnée pour qu'ils puissent tranquillement la cueillir au sol. Elle commença à agiter sa jambe, donnant des coups de pied a tout va. Plusieurs petites branches craquèrent dans sa manœuvre et l'arbre fut comme s'il était secoué par le vent. Elle parvint à se dégager au moment où une main du second homme qui se trouvait derrière elle se posa sur son épaule. Elle mordit furieusement les doigts si généreusement offerts à ses petites dents pointues. La jeune femme sentit le goût du sang sur sa langue pendant que le traqueur hurlait à la mort en se tenant le bras. Elle se dégagea de nouveau et appuya ses deux pieds sur le ventre de l'infortuné pour le faire basculer dans le vide. L'homme continua de hurler juste avant qu'il ne tombe au sol. Un horrible craquement se fit entendre, son cou se brisant sous le choc. Il gisait à présent de façon grotesque, les membres désarticulés.
Les traqueurs regardèrent le cadavre avant de lever à nouveau les yeux vers le grand chêne. Fini de jouer, à présent ils allaient mettre la main sur elle coûte que coûte.
Le traqueur restant et la femme se trouvaient maintenant à deux sur la même branche qui menaçait de se plier sans qu'ils ne sentent le danger omniprésent. Elle se jeta sur lui mais il réussit à lui attraper le poignet au vol et à la plaquer contre le tronc du chêne. Sa victoire semblait à présent assurée. Un sourire sadique apparut sur son visage a demi caché par la capuche noire. Il se passa la langue sur les lèvres et la jeune femme remarqua avec dégoût une horrible cicatrice traversant les deux lèvres. Elle pensa coquettement qu'autrefois son visage aurait pu être beau, ou le bas en tout cas puisque le reste était caché. Relevant une main aux ongles sales et irréguliers, il arracha la bande d'étoffe de la jeune femme, révélant un visage d'une beauté rare et incomparable.

Ses yeux étaient à la limite entre le vert-clair et le noir-gris, son nez petit et ses lèvres fines et délicates. Alors que son visage semblait jeune et pur, l'expression de son regard trahissait une grande maturité.
Il s'apprêta à dire quelque chose jusqu'au moment où la branche craqua pour de bon, entraînant les deux victimes dans un ballet aérien. Le traqueur s'arrêta violemment sur une branche un peu plus bas, le souffle coupé et perdit connaissance. Le cercle d'ombre s'ouvrit au moment où la branche touchait le sol. La poursuivie se réceptionna alors habilement à quatre pattes. Elle les observa tous un par un, la fureur se lisant dans son regard, et ils en firent de même. Elle savait qu'elle était perdue, mais elle essayerait tout de même d'en blesser le plus possible pour ne pas leur laisser la tâche facile.
Elle repensa à ce qui l'avait amenée à cette situation. Au fond elle n'avait pas échoué, personne ne lui en voudrait car elle avait fait ce qui était nécessaire pour son peuple. Il y aurait quelqu'un de solide à sa place, quelqu'un qui saurait mener le trône. Et puis le taux de chance pour qu'elle puisse sortir de ce guêpier avait toujours été quasi-nul. Elle avait accepté les risques...non elle n'avait pas à s'en vouloir.
Elle leur lança un regard méprisant pendant que le cercle se refermait lentement sur elle. Ils s'élancèrent alors tous en même temps. La jeune femme s'abaissa de peu vers le premier qui vint sur elle et le frappa violemment à l'estomac. L'homme se plia de douleur au sol mais déjà un autre était sur elle et lui maintenait un bras. Elle tenta de se débattre en lui griffant cruellement le visage. Un autre vint la plaquer au sol. Se débattre ne servait plus à rien, mais elle continuait, elle continuait jusqu'à sentir l'épuisement dans ses muscles. Bientôt Ses bras et ses jambes furent écartés et plaqués au sol, tout mouvement était à présent impossible. Elle essaya de se dégager une dernière fois, mais une violente gifle la calma pour de bon. Les traqueurs qui n'étaient pas occupés à la tenir s'assirent à même le sol détrempé et reprirent lentement leur souffle. Le plus proche la regarda avec un regard assassin puis contempla la plaie de sa main.
-Elle m'a mordu cette gueuse !
-Estime toi heureux, tu aurais pu finir la nuque brisée.
L'homme à la main violentée se leva et se campa juste devant le visage de la détenue. Il était un peu plus grand que les autres, et sûrement bien plus violent et cruel.
-Je ne sais pas ce qui me retient de te refaire le visage ! ça ne serait qu'un juste retour des choses !
Aucune réponse ne vint, elle se contentait de le fixer du regard le plus sauvage qu'elle pouvait.
-On attend quoi au juste ? Autant la finir tout de suite et on n'en parle plus. dit-il avant de se retourner vers elle. Je prendrais plaisir à te passer la lame à travers le corps !
Sa colère augmenta nettement d'intensité lorsqu'elle lui cracha au visage. Le coup de poing qu'elle reçut alors au menton fut tel que sa tête se cogna violemment au sol. De petites étoiles dansèrent devant ses yeux et elle sentit à nouveau le goût du sang, le sien cette fois. Sa lèvre inférieure lui faisait à présent horriblement mal, s'étant cognée contre ses dents. La douleur n'était pas insupportable...mais pas spécialement agréable non plus !
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Cin
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MessageSujet: Re: La Pierre des cinq lois TOME 1 (fantastique)   La Pierre des cinq lois TOME 1 (fantastique) Icon_minitimeDim 7 Sep - 22:10

-J'espère que tu en as bien profité, parce que la prochaine fois ça fera bien plus mal !
-La pluie a cessé, c'est déjà bien. J'espère qu'on ne devra plus attendre très longtemps.
Ce fut seulement à ce moment qu'elle remarqua que la pluie s'était arrêtée. Ses vêtements se collaient à sa peau, se mélangeant à la boue du sol. Elle ferma les yeux, pensant qu'on allait la laisser un petit moment tranquille, mais elle dut les rouvrir lorsqu'un des traqueurs lui donna un coup de pied désagréable dans les cotes.
-Garde les yeux ouverts toi, tu attendras avec nous !
Soupirant intérieurement, la jeune femme se résigna. Dans cette position, ses membres, maintenus par les autres traqueurs, lui procuraient des sensations désagréables, qui remontaient jusqu'à son dos. Elle entendit une voix aigue derrière sa tête, elle ne pouvait pas voir l'homme qui parlait.
-Si on l'attachait à même le sol ? on va pas rester toute la nuit comme ça à la maintenir, quand même, non ?
-La terre est trop boueuse à présent. On va plutôt l'attacher à l'arbre, ça sera plus pratique.
De solides mains la retournèrent sans ménagement pour pouvoir lui entraver les pieds et les mains a l'aide de cordes. Elle ne put s'empêcher de pousser un gémissement plaintif lorsqu'ils serrèrent les cordes un peu trop fort. Puis deux autres traqueurs la soulevèrent et la traînèrent vers l'arbre le plus proche. Sa vision était encore brouillée quand ils l'immobilisèrent contre le chêne, faisant plusieurs tours avec la corde autour de ses jambes et de son ventre. Enfin ils s'écroulèrent tous au sol. Certains burent le contenu de leur gourde tandis que d'autres conversaient bruyamment. Il se passa une heure avant que les traqueurs ne se redressent et se mettent au garde-à-vous. Une nouvelle silhouette sortit des sous-bois.
L'homme était de taille moyenne, sa cape rouge virevoltant dans le vent. Il portait quelques pièces d'armure aux genoux, aux bras et au torse. Un masque d'argile cachait un de ses yeux ainsi qu'une grande partie de son visage. Deux créatures de cauchemar le suivaient juste à coté. Elles semblaient être le mélange entre un chien, un ours et une panthère. Leur pupilles rouges dégageaient une aura de méchanceté pure et des grognements sourds sortaient parfois de leur gueules garnies de crocs aussi grands que des lames de poignards. Une épouvantable odeur de pourriture et de décomposition se mit à régner dans les bois qui semblaient venir des créatures de l'ombre.
L'étrange troupe s'arrêta devant les traqueurs et tous s'inclinèrent au sol, sauf un qui s'avança avec courage vers le nouvel individu, jetant des coups d'oeil inquiets sur sa « garde personnelle ». Puis il s'inclina a son tour. La jeune femme put reconnaître de la peur dans la voix de celui-ci.
-Salutations, seigneur Kannan. Comme vous pouvez le voir nous avons rattrapé la fugitive. Comme promis nous...
-Oui je vois ça, le coupa-t-il d'une voix sifflante qui lui fit baisser la tête. Vous serez récompensé comme convenu, ne vous en faites pas.
-Merci seigneur Kannan, je n'ait pas douté une seule fois de vos paroles.
-Bien...bien... (il se retourna vers la captive). Et bien que vous arrive t-il reine Alisha ? J'aurais juré avoir demandé à mes hommes de vous traiter plus convenablement. Toutes mes excuses ma reine.

L'arrogant personnage fit une courbette des plus ridicules. Aussitôt les traqueurs se mirent à rire méchamment, ce qui eut pour effet de faire rougir les joues de la jeune reine. Alisha senti la colère lui monter aux joues. Encore heureux qu'elle soit attachée, quel plaisir cela aurait été de resserrer ses mains autour de son cou. Un petit coup d'œil sur ses « animaux de compagnie » lui fit abandonner toutes tentatives. Elle laissa retomber sa tête, mais le seigneur ne faisait que commencer avec elle. Il lui releva le menton du bout du doigt.
- Venons-en aux faits ma Dame. Vous êtes ici parce que vous me posez un problème. Un gros problème même.

Sa voix sifflante la faisait frissonner. Elle se promit intérieurement de ne pas lui montrer sa faiblesse.
-Votre peuple continue de vouloir s'imposer contre la volonté de l'empire. MA volonté. J'en ai plus qu'assez de votre petite troupe de rebelles. Cela me fatigue à un tel point qu'il m'arrive de perdre le sommeil. Vos soi-disant prophéties ne se réaliseront malheureusement pas. Toutes vos croyances sont erronées. Une personne comme vous ne devrait pas avoir à s'impliquer dans une affaire comme celle là...
Kannan approcha doucement la main pour caresser la joue de la jeune reine qui détourna aussitôt la tête. Nul ne pouvait voir l'expression que reflétait son visage derrière son masque. Il parla cependant avec une voix pleine d'humour, comme si la situation présente le faisait rire.
-A présent ma reine, dites moi où se trouve votre précieux artefact dont vos prophéties parlent tant. Dites le moi et vous pourrez repartir parmi votre peuple sans quelconques représailles.
Alisha ne put s'empêcher cette fois de sourire.
-Hélas pour vous, seigneur Kannan, la pierre des cinq lois a déjà dépassé notre frontière. Ce n'était pas moi son porteur. Je crains que vous ne puissiez plus la retrouver désormais. Toutes mes excuses seigneur Kannan.
Plus personne ne parla, les traqueurs se regardèrent, embarrassés, d'avoir couru après une proie inutile. Mais ils commençaient tous, à présent, à être inquiets. La colère du seigneur Kannan allait retomber avec tellement de force sur Alisha que cela s'entendrait certainement à plusieurs kilomètres à la ronde. Mais à leur grand étonnement, il se mit à rire. Même Alisha en fut stupéfaite. Les traqueurs se mirent donc à rire avec leur seigneur.
Soudain, il posa sa main sur le front de la jeune reine qui commença à hurler de douleur, ses membres attachés essayant de se dégager de leurs entraves. Et pendant ce temps le seigneur Kannan continua de rire de plus belle. Les traqueurs angoissés se demandaient ce qu'il était en train de faire subir à la pauvre reine. Oui, à présent ils avaient pitié d'elle. La voir hurler à la mort secouant la tête dans toutes les directions pour tenter de chasser la douleur était quelque chose d'effrayant. Du sang se mit alors à goutter de son nez. Et il continuait, riant à gorge déployée.

Il releva finalement la main. La jeune reine continua de hurler avant que sa tête ne retombe mollement sur le coté, du sang continuant à perler sur sa tunique. La douleur avait était telle, qu'elle perdit aussitôt conaissance. Ses cris avaient enragé les deux monstrueuses créatures de Kannan qui maintenant grattaient furieusement le sol en roulant des yeux exorbités. Le seigneur fit craquer les jointures de ses doigts et tourna la tête vers ses traqueurs qui le regardaient avec une peur grandissante .Certains faisaient rouler distraitement des cailloux sous leur semelles pour ne pas montrer leur malaise.
-Elle ne nous sera plus utile à présent. Vous pouvez la garder. Vendez la. Tuez la. Faites en ce que vous voulez. Moi même je suis si fatigué par toutes ces idioties que je ne veux pas lui consacrer plus de mon temps.
-Bien...seigneur Kannan. Mais...que faites vous du fameux...porteur dont elle a parlé ? Voulez vous que nous nous lançions à ses trousses ?
-Ce n'est pas nécessaire, mes petits animaux vont s'en occuper. Voilà longtemps que je ne les ai pas envoyés en promenade.
-Bien seigneur Kannan...
-Je suis las de tous ces résistants stupides et arrogants. Faites le bien comprendre au peuple de notre « reine ».
-Il sera fait selon vos désirs mon seigneur.
-Bien...
Il regarda un moment la lune qui s'était découverte, puis dans un bruissement de cape, il se dirigea vers les ténèbres de la forêt, suivi de ses deux monstruosités. Quelques secondes après, ils avaient déjà disparu. Les traqueurs relâchèrent aussitôt la pression accumulée et soufflèrent un bon coup. La présence de leur maître leur avait toujours été désagréable, mais pas à ce point là.
-Moi dès que j'ai ma part je démissionne !
-Tu parles, il nous ferait subir le même sort !
-Tu parles d'une vie...bon on en fait quoi de celle là ?
Tous les regards se portèrent sur la reine évanouie. Le plus grand des traqueurs s'approcha d'elle et lui tata le bras.
-On peut en tirer pas mal. Du coté de la frontière ça nous rapportera cinq pièces chacun.
-Moi ça marche, mais on ne pourrait pas s'amuser un peu avec ?
-Non, le prix risquerait de baisser. Les marchands d'esclaves le remarqueraient aussi.
Toutes les têtes approuvèrent d'un simple hochement. Beaucoup commençaient déjà à replier leurs affaires et à se préparer à repartir. Le grand traqueur s'approcha de la détenue et entreprit de couper les liens qui la retenaient au gros chêne. Quand elle lui tomba dessus, ses cheveux s'écartèrent sur la droite, révélant une oreille des plus étranges. Pas celle d'un humain, mais d'un chat, dont les poils, très fins, étaient de la même couleur que sa longue chevelure. Il ne put s'empêcher de tendre un doigt crasseux pour caresser doucement l'oreille dans le sens du poil.
-C'est vraiment bien dommage que l'on doive se débarrasser de toi.
Il la prit sur ses épaules et reprit la route avec ses compagnons. Bientôt personne ne pourrait dire ce qu'il s'était passé ici. A travers la cime des arbres, on pouvait voir le soleil se lever.
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MessageSujet: Re: La Pierre des cinq lois TOME 1 (fantastique)   La Pierre des cinq lois TOME 1 (fantastique) Icon_minitimeLun 8 Sep - 14:10

Voilà un texte comme je les aime... J'ai ressenti toute l'angoisse de la reine, et la même peur face à la violence des traqueurs...

Cela dit, le canevas de ton histoire m'a l'air assez classique : un méchant empire, un peuple résistant, un artefact qui permettrait de les sauver... Le style me donne quand même envie de lire, et de mon point de vue, c'est le plus beau compliment qu'on puisse faire à un auteur !

Deux petits détails d'orthographe :
Citation :
respirer silencieusement par petite goulée d'air lui était une torture
Il faudrait des des -s à "petiteS" et "gouléeS".

Citation :
La douleur avait était telle
été pas était (ça ça doit être une faute d'inattention...)
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MessageSujet: Re: La Pierre des cinq lois TOME 1 (fantastique)   La Pierre des cinq lois TOME 1 (fantastique) Icon_minitimeLun 8 Sep - 19:17

Je me suis rendu compte de la classique de ce prologue il y a un petit moment maintenant...mais je pense te rassurer en te disant que la suite risque d'être bien moins classique, comme cet artefact qui a une particularité bien plus complexe. Je pense que l'ensemble de l'histoire devrait plaire.

Merci pour la remarque sur les fautes, c'est en effet de l'inattention. J'ai commencé ce prologue il y a deux ans, quand je débutais encore dans les histoires. Je ne savais pas ce que j'allais en faire, c'est venu comme ça, puis je l'ai laissé tombé...je ne l'ai repris que l'année dernière Rolling Eyes

Je pense réellement modifier le prologue un jour car il est vraiment bien trop classique et que certaines choses ne semblent pas encore aller! Mais je vais d'abords poster, ce soir ou demain, le premier chapitre avant de m'y attarder. Merci beaucoup pour le compliment Very Happy
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Cin
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MessageSujet: Re: La Pierre des cinq lois TOME 1 (fantastique)   La Pierre des cinq lois TOME 1 (fantastique) Icon_minitimeMar 9 Sep - 18:24

CHAPITRE 1


La petite Mathilde tourna doucement la tête vers les autres membres du troupeau. Tous menaient leur train de vie quotidien, personne ne semblait vraiment faire attention à elle.
Elle hésita, puis s’éloigna de quelques pas avant de s’arrêter aussitôt. Le berger à la longue barbe grise avait l’air bien trop occupé à tailler un très long bâton de bois, dont la petite Mathilde ne voyait d’ailleurs aucune utilité, pour remarquer qu’elle se détachait de ses congénères.
Elle brouta distraitement dans les pâturages avant de jeter un dernier coup d’œil derrière elle. C’est bon, la voie était libre !
Toute excitée, la jeune brebis se mit à avancer d’une démarche lente et maladroite. Elle n’avait appris à marcher que quelques jours plus tôt seulement, aussi avait elle grand besoin de s’exercer. Elle trébuchait encore, mais de moins en moins fréquemment.

Elle avait atteint l’orée du bois, du petit bois qui entourait la bergerie et sentait déjà qu’elle n’était jamais allée aussi loin. Son regard ne parvint pas à porter au delà de quelques mètres car l’ombre provoquée par la cime imposante des arbres obscurcissait tout ce qu’elle tentait de distinguer à travers les buissons et les petits arbustes. Une odeur désagréable de décomposition lui attaqua les narines dès qu’elle tenta de faire quelques pas de plus.
Les verts pâturages étaient bien plus beaux, propres et ensoleillés, mais cela ne l’empêcha pas de poursuivre son exploration. Elle remarqua que l’herbe avait de très grandes difficultés à pousser par ici. Peut être dû au manque de soleil ou de chaleur. Il régnait en effet une atmosphère de froid et en même temps de liberté. La petite Mathilde se demanda ce que cela pouvait être de parcourir librement cette forêt qui n’avait pourtant rien d’accueillant.
Elle n’eut pas le temps d’y réfléchir d’avantage que soudain ses jambes se dérobèrent et elle se mit à glisser le long d’une pente boueuse. Elle agita vainement les pattes, morte de peur, avant de s’arrêter aussi brusquement et douloureusement. Tremblante, les jambes flageolantes, elle tenta de se redresser. Elle venait de dégringoler sur plusieurs mètres. Distraite, il lui avait été impossible de remarquer cette maudite pente. Encore heureux qu’elle n’ait rien de cassé.
Elle tendit alors les oreilles, les narines dilatées. Elle venait de flairer une nouvelle odeur. C’était la première fois qu’elle la sentait, mais elle ne lui était pas étrangère pour autant : c’était l’odeur de la mort !
Elle voulut faire demi-tour, mais ses pattes refusaient de lui obéir. Au loin, un hurlement retentit, long, à glacer le sang. C’était celui de la bête flairant l’odeur de sa proie.
La petite Mathilde voulut détaler à toute vitesse, mais en même temps, elle craignait le pire si jamais elle se retournait. Elle n’entendit pas le bruit de bottes derrière elle et se mit à s’agiter et à bêler de terreur lorsque des mains vigoureuses la soulevèrent sans effort du sol.

-Te voilà ! On peut dire que tu m’as fait peur !
Malgré cette voix familière et rassurante, la pauvre brebis continuait à battre désespérément l’air de ses pattes.
-Vas tu cesser de t’agiter, petite folle ?
La vue de ce visage eut pour effet de la calmer presque instantanément. Des cheveux bruns et bouclés, des yeux d’un bleu très profond avec un regard qui trahissait la compassion malgré la petite note sévère qu’il essayait de lui montrer. Il était bien plus jeune que le berger à la longue barbe. Ses cheveux étaient en bataille, sûrement parce qu’il avait couru pour tenter de la rattraper. Sa présence protectrice la rassurait et elle fut pleinement soulagée qu’il ait remarqué sa disparition, tant pis si elle devait être punie.
La tenant fermement dans ses bras, le jeune berger eut tôt fait de remonter la pente. Il traversa les derniers mètres et émergea de nouveau dans les pâturages sous un soleil que la petite Mathlide n’avait jamais trouvé aussi chaleureux.
Il la déposa au sol et lui donna une petite tape sur le dos en la congédiant d’un simple mouvement de la main.
-Allez hop ! Retourne voir les autres ! Et que je ne te retrouve plus à vouloir fuguer de nouveau !
La jeune brebis ne se fit pas prier, et de sa démarche trébuchante, elle se dirigea vers son troupeau. Broutant gaiement l’herbe fraîche, elle se convainquit qu’elle ne l’avait jamais trouvée aussi délicieuse.
**



Tenak observa la petite brebis se précipiter maladroitement vers les membres de son troupeau avec un regard attendri. Les nouveaux nés étaient souvent comme ça, avides de découvertes. Mais celle la devait avoir vraiment eu peur pour réagir de la sorte.
Il se remémora le cri qu’il avait entendu : lugubre, lointain mais en même temps bien trop proche à son goût. Ce n’était pas un loup, sinon d’autres hurlements auraient répondu à son appel, et la nuit n’était pas encore tombée. Il soupira en ramassant distraitement un trèfle à trois feuilles qu’il effeuilla sans s’en apercevoir. Il s’inquiétait toujours trop à propos de son troupeau. Jonathan était bien plus calme et paisible et il lui répétait que prévoir des solutions là où il n’y avait pas encore de problèmes était la première étape qui menait à l’échec complet. Comme il aurait aimé lui ressembler, posséder une part de son calme ou de sa sagesse.
Le jeune garçon était, au contraire de son mentor, d’une nature directe, agitée et instable. C’était peut être ses 17 ans qui lui donnaient l’impression d’imaginer les pires choses possibles.
Il s’étira un moment le dos avant de se diriger d’un pas rapide vers la vieille souche d’arbre où l’homme à la barbe grisonnante était assis, occupé à tailler une longue branche, sûrement du cerisier, pensa Tenak.
Avant même qu’il n’ait pu ouvrir la bouche, Jonathan parla d’une voix grave et impatiente.
-La petite Mathilde a refait des siennes ?
-Oui, j’ai même dû aller la chercher bien au delà de l’orée de la forêt.
-Peut être devrions nous l’attacher à l’avenir…
Cela faisait plusieurs jours que le vieil homme menaçait de le faire. Mais il ne le ferait pas. Tenak le savait, à travers ce visage ridé et coléreux se trouvait un homme bon et non dénué de bon sens.
-Je ne pense pas que ce sera la peine. Quelque chose l’a effrayée dans la forêt.
-Tiens donc ! Au moins ça la calmera. Et puis ce n’est pas la première fois que ça arrive aux jeunes exploratrices.
-Oui…sauf que je sais ce qui lui a fait peur. Et moi même ça n’a pas été pour me rassurer…Tu n’as rien entendu ?
Le vieil homme releva lentement la tête, arrêtant son ouvrage et prouvant qu’il était , soit tout ouïe, soit qu’il s’apprêtait à lancer une de ses morales dont il avait le secret.
Tenak fut stupéfait de ne pas avoir remarqué les nouvelle rides qui étaient apparues sur sa peau rugueuse. Son regard, lui, restait le même. Il montrait une grande force de caractère et ce n’était pas le premier homme à abandonner ou à se faire marcher sur les pieds. Même le plus solide des gaillards ne lui aurait pas fait baisser le regard.
Sa barbe et ses cheveux gris étaient soigneusement coiffés et tressés. Il était impossible de lui donner un âge, même approximatif. Le vieux Jonathan avait pour habitude de laisser parfois une question en suspens. Son silence était souvent plus efficace qu’une réponse. Tenak fronça les sourcils, impatient.
-Tu n’as rien vu ni entendu?
Le vieux berger entreprit pour toute réponse de recommencer son curieux ménage ce qui avait le don d’irriter Tenak qui se força à garder son calme. Il était décidément bien trop impatient.

-Si j’avais soi disant vu ou entendu quelque chose d’inhabituel, crois moi que tu en serais informé sur le champ. Sauf que ce n’est pas le cas ici présent. Ce n’étaient pas des loups, je me trompe ?
-Comment sais tu ça, si tu n’as rien, soi disant, entendu ?
Sa remarque le fit glousser.
-Parce que, premièrement, les loups se repèrent facilement quelques jours avant leur première attaque, qu’ils ne se déplacent pour ainsi dire que la nuit, ou en tout cas pour des déplacements sérieux, et qu’enfin, des loups n’auraient pas réussi à te donner une tête pareille.
Il gloussa de nouveau, il avait toujours pris les craintes de son neveu au sérieux, bien qu’il ne le montrait pas directement.
-Ca m’inquiète. Je n’avais jamais entendu quelque chose comme ça. C’était…effrayant.
-Tu t’inquiètes trop, fit le vieil homme avant de se relever péniblement. A ton âge, mes pires craintes étaient de savoir si je pouvais passer une nuit avec un ventre aussi vide. Allez viens, mon estomac proteste depuis bien trop longtemps.
-Mais…et le troupeau ?
-Gamin, tu me fatigues, je vais le rentrer, le troupeau, et avec ton aide cette fois.
Le jeune berger ne put s’empêcher de sourire. Il reconnaissait bien la façon du vieux Jonathan pour montrer à quel point il se souciait de ses craintes et qu’il ne les prenaient jamais à la légère bien qu’il avait souvent le ton de la plaisanterie.
Il le regarda s’emparer de ce qu’il appelait son bâton à musique, un nom assez coquet pour un bâton de berger. Il avait pour première fonction de servir de soutien-vieillesse pour son corps frêle et fatigué, mais possédait également plusieurs étranges grelots à son extrémité. Le bruit créé de cette façon avait la curieuse particularité de rassembler tout le troupeau qui se mettait docilement à suivre le vieux berger.
Tenak remarqua qu’il tenait dans son autre main la branche de cerisier qu’il taillait depuis le début de la matinée. Curieux, Tenak entreprit de lui faire la remarque.
-Que fais tu avec ça ?
-Avec quoi ? lui répondit il sans le regarder, tout en agitant son bâton à musique.
-Cette branche que tu tiens. Tu as beau l’avoir travaillée un bon moment, je ne vois pas ce que c’est, si c’est censé ressembler à quelque chose.
-Ah ça ? Tu verras ce soir.(Il se retourna en lui adressant un clin d’œil) On ne t’avais jamais dit que la curiosité était un vilain défaut ? Pour la calmer un petit moment, sache que ce sera, ce que l’on pourrait appeler ainsi : une surprise.

Il n’en rajouta pas plus. Le vieux berger possédait de très nombreux secrets. Cela pouvait paraître bizarre, mais d’après lui on pouvait apprendre de très nombreuses choses ainsi, à l’écart des villes, loin du bruit et de la foule, loin du stress et des mauvaises odeurs. Il était pourtant parfois obligé de se rendre en ville pour pouvoir se réapprovisionner en matériels, vivres et équipements que l’on ne trouve pas à la campagne. Mais depuis qu’il avait Tenak sous la main, il n’avait plus besoin de s’en occuper, préférant envoyer son neveu à sa place, ce qui ne fut pas pour déplaire à ce dernier. Alors qu’il avait rarement l’impression d’ être à sa place, la ville n’arrêtait jamais de le fasciner, et pourtant il n’avait que le temps d’en voir une partie à chaque nouvelle visite.
Tenak s’étira une seconde fois et regarda le soleil à son zénith. Il ne se coucherait que dans quelques heures, cela lui laisserait donc plus de temps pour ses moments libres. Il se mit à rêvasser, comme à son habitude. Le jeune homme sentait bien que la vie de berger n’était pas faite pour lui. Mais il avait pris ses racines ici, et bien qu’il aurait aimé que quelque chose se passe, n’importe quoi pour l’arracher à sa vie monotone, il aurait eu beaucoup de mal à quitter tout cela, tout ce en quoi il avait cru. Il se remémora le hurlement et eut un frisson. Il lui était revenu si distinctement et pourtant cela lui semblait loin à présent. Une voix familière le fit alors sortir de sa rêverie.

-Alors tu viens ou je dois venir te chercher ?
Un nouveau sourire vint flotter sur ses lèvres et il courut rejoindre Jonathan. La fameuse troupe se mit en marche, ils avaient encore quelques kilomètres à parcourir avant d’atteindre la bergerie, l’endroit de repos pour tous.
Le troupeau des deux bergers se composait principalement de moutons et de brebis, mais quelques chèvres se trouvaient également parmi eux. Il avait toujours été impossible de connaître le nombre exact du troupeau, soit à peu près une quarantaine de chèvres et de moutons, mais tous avaient leur propre nom, ce qui permettait de les différencier, et par la même occasion, de se rapprocher d’eux. Jonathan était connu pour considérer son troupeau comme une seconde famille, et certains disaient même qu’il le considérait comme sa seule et unique famille.
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MessageSujet: Re: La Pierre des cinq lois TOME 1 (fantastique)   La Pierre des cinq lois TOME 1 (fantastique) Icon_minitimeMar 9 Sep - 18:26

Tenak avait rapidement appris à les connaître, connaissant leur nom et leur caractère respectif. A présent, il lui était incapable de se souvenir du temps qu’il avait passé avec le vieux berger, il se remémorait seulement que ses parents avait réussi à le convaincre de s’occuper de lui. A cette époque, la famine était un fléau incontrôlable qui touchait les différentes régions les unes après les autres. A présent , Tenak n’avait toujours pas de nouvelles de sa famille, ou peut être n’avait il, tout simplement, pas cherché a en avoir.
-A quoi penses tu donc encore ? Toujours la tête dans les nuages…Tu ne changeras donc jamais ?
-Et pourtant je te ressemble en tous poins de ce côté la.
-Moi, quand j’ai la tête ailleurs, j’essaie d’avoir au moins un minimum de conscience sur ce qui m’entoure. Tu imagines ? La faillite ! Un berger qui ne sait même pas faire attention à son troupeau ! De quoi j’aurais l’air à ton avis ? Ah elle serait belle la vie, tiens !
Tenak se sentit vexé. Ce genre de réprimande était souvent accompagnée d’une morale sur la vie. Pourtant Jonathan se contenta de glousser.
-Au moins ça te permet d’avoir un bon esprit logique. Comme tu dis, tu me ressembles de ce côté là ou en tout cas, quand j’avais ton âge.
-Dis moi, tu as toujours été berger ?
-Oh non, bien sur que non. J’ai eu des rêves comme tout le monde. Mais la vie m’a souvent fait la tête. Les rêves te permettent de continuer à tracer ton propre chemin. Au fond, c’est pas plus mal comme ça. Que serait un homme si tous ses rêves se réalisaient ? Ce qui permet à un homme de continuer, c’est justement le but qu’il s’est imposé.
-Quels étaient tes rêves ?
-Pas ce soir. On va déjà rentrer le troupeau et tu iras reconstituer la réserve de bois.

Devant eux se dressait à présent une petite maison principalement construite en bois. Elle était constituée de deux étages et d’une imposante construction, en bois également, reliée à elle à sa droite. Elle pouvait contenir facilement le troupeau entier et davantage encore. La plupart du domaine était truffé de nombreux pièges à loups. Les deux bergers connaissaient tous les emplacements dangereux et pouvaient facilement faire passer le troupeau sans aucune difficulté. Dès que le dernier mouton se retrouva à l’abri, Tenak ferma la porte de la bergerie et le cadenassa. Les voleurs étaient rares, mais les loups avaient, par le passé, trouvé de nombreux moyens pour entrer dans le hangar. Le cadenas avait définitivement réussi à les calmer.
Il s’éloigna de quelques pas du domaine et ramassa cinq bûches de tailles différentes qui se trouvaient à la gauche du hangar dans un tas en désordre, avant de retourner vers la petite maison. Jonathan prenait toujours le soin de laisser la porte ouverte, ce qui lui évitait de poser son tas au sol pour ouvrir la porte avant de devoir le ramasser de nouveau.
Le vieux berger était installé sur une chaise presque aussi vieille que lui. Il avait recommencé à travailler son fameux bâton mais cette fois il s’était mis à percer des trous à intervalles irréguliers sur sa surface. Tenak remarqua enfin que le bâton était creux.
-Tu m’avais parlé d’une surprise…puis je à présent savoir ce que c’est ?
-La jeunesse est décidément bien trop impatiente. Il y a un temps pour tout. Alors pour commencer, allume le feu, on gèle dans cette cabane.
Tenak s’exécuta, ramassa une caisse de brindilles qui se trouvait prés de la cheminée et entreprit de la vider dans celle ci, tout en jetant des coups d’oeil furtifs sur le mystérieux travail du vieil homme. Il n’était pas sûr, mais l’ouvrage ressemblait, à présent et à s’y méprendre, à une flûte grossièrement taillée.
-Une flûte ?
-Mais c’est pas vrai ça ! Je t’avais demandé d’allumer le feu, dit il d’une voix bien plus agacée à présent.
Le jeune berger ne le laissa pas redire une troisième fois et s’empara du briquet d’amadou qui se trouvait au dessus de la cheminée. Après s’être penché dans l’âtre, il se mit à produire de petites étincelles jusqu'à ce qu’une flammèche naissante fasse son apparition sur le tas de bois. Bientôt, le feu prit une consistance plus importante et une douce chaleur se répandit alors dans la maison.
Tenak ne put s’empêcher de tendre ses mains vers l’âtre, un sourire apaisé au bout des lèvres. Même Jonathan semblait avoir retrouvé toute sa bonne humeur.
-Ce n’est pas mieux comme ça ? Comme je te l’ai dit, il y a toujours un temps pour tout. Retiens bien ça, ça pourra t’empêcher à l’avenir de faire des bêtises.
-Alors cette surprise ?fit il avec un petit sourire.
-Toujours aussi impatient, gloussa le vieux berger, bon, bon, je vais étancher ta curiosité.

Il continua de tailler un moment sa « flûte », agrandissant plusieurs fois certains trous dont il n’était pas satisfait. Tenak attendit patiemment qu’il ait fini. Enfin le vieil homme se pencha un peu plus vers le feu et porta l’instrument à ses lèvres. Un son grave et pur emplit alors délicieusement la pièce. Bien que l’instrument soit grossier et irritant à l’œil nu, la musique qu’il produisait était terriblement ennivrante, comme un appel au bonheur.
Tenak observait avec beaucoup d’attention le vieil homme jouer de son instrument, lorsqu’un signe de tête de sa part l’obligea à regarder le feu. Au début il ne vit rien, mais un crépitement dans les flammes le fit écarquiller les yeux. Bientôt une forme très vague et indéfinissable fit son apparition. Le jeune berger plissa les yeux pour tenter d’observer ses contours, mais l’apparition s’estompa comme si elle s’était enfoncée dans un brouillard. Bientôt, d’autres formes se mirent à danser dans l’âtre. Elles ne devaient pas être plus grandes que la main de Tenak, mais elles produisaient un tel effet sur lui qu’il avait du mal à décrocher son regard.
Une seconde musique, lointaine, vint comme pour accompagner le flûtiste. Tenak ne parvint pas à reconnaître le son, mais la musique était exactement la même en plus doux. On observant avec plus d’attention, Tenak ne sut dire si ces créatures étaient des sortes de chats ou d’humains. Des oreilles dressées se trouvaient au sommet de leur tête, et une longue queue s’agitait pour chacun d’eux au rythme de leurs mouvements.
Comme plongés à nouveau dans un brouillard, les hommes chats disparurent de nouveau, remplacés par une forme presque identique que Tenak ne voyait que de dos. Il entendit alors une voix lointaine, et qui semblait pourtant si proche. Elle lui susurrait son nom à l’oreille, Tenak put identifier une voix féminine.
-Tenak….Tenak…
La silhouette se retourna lentement et parut observer un moment le jeune homme. Elle avait l’allure d’une femme, et ses oreilles semblaient bien plus petites que cellles de ses congénères masculins.
Tenak voulut se rapprocher, tendant une main tremblante vers elle, mais aussitôt la musique s’arrêta.
C’était comme si on venait de lui jeter un seau d’eau froide sur le corps. En clignant des yeux, il put constater que le feu était redevenu normal, Tenak remarqua également qu’il entendait distinctement les crépitements du feu sur le bois, alors qu’il y a quelques minutes, il n’entendait que la musique et cette mystérieuse voix qui lui chuchotait son nom.
En se tournant vers le vieux Jonathan, il vit que celui-ci avait commencé à emballer la flûte dans un vieux tissu. Mais est ce qu’ une vraie flûte pouvait faire cet effet-là ?
-Alors ? Quelles sont tes conclusions ?
-Comment as tu réussi à faire ça ? C’était quoi ces…créatures ? Et cette voix ?
-Holà doucement ! Une question à la fois veux tu. Ce que j’ai fait est ce qu’on appelle une musique de charme.
-Une musique de charme ? Tu as fait de la magie ?
-Si on veut oui ? dit-il avant de déballer la flûte qu’il tendit à Tenak. Ce n’est qu’un tour de prestidigitation, en quelque sorte. Pourtant peu de personnes seraient capables de le refaire.
-Pourquoi ?
-La forme de l’instrument, le bois dans lequel il est taillé, la saison durant laquelle on joue, la musique que l’on joue, tout ça doit être réalisé de façon minutieuse, ce qui n’est pas à la portée de tout le monde. Et puis, il faut déjà savoir comme s’en servir après. Vas y, souffle dedans.

Tenak porta la flûte à ses lèvres et remarqua que le vieux berger s’était bouché les oreilles. Hésitant, il souffla néanmoins dedans. Un son strident et aigu emplit l’air, l’un des verres sur la table se fissura. Le jeune homme ôta rapidement l’objet de ses lèvres avant de le rendre à son propriétaire. Il parla sans le vouloir d’une voix énervée et sifflante.
-Quel horrible son ! Comment cela se fait il que ça ne marche pas avec moi ?
-C’est parce que c’est, d’une certaine façon, à usage unique, gloussa t-il.
-Comment ça d’une certaine façon ?
-Et bien, une fois utilisé, il est impossible de pouvoir jouer de nouveau avec, sauf si tu as des nerfs d’acier. Certaines personnes assez loufoques apprécient pourtant ce type de musique.
-Si on peut appeler ça une musique, grogna t-il tout en tentant de faire passer l’horrible mal de crâne qui venait de le submerger.
-Arrête de râler gamin ! Viens, passons à table, tu me poseras tes autres questions en mangeant.
Jonathan se leva, tout en frottant son dos endolori par la position inconfortable dans laquelle il s’était trouvé durant plusieurs minutes. Le jeune berger, quant à lui, regarda de nouveau les flammes, espérant redécouvrir la silhouette féminine et féline à la fois. Mais le feu continuait de brûler gaiement dans l’âtre, tout en commençant à diminuer : La plupart des branches avaient disparu, en raison de l’appétit vorace du feu. Tenak entreprit de rajouter deux bûches avant de rejoindre son oncle à table.
En s’installant, il leva délicatement le verre fissuré et le regarda de plus près. Le vieil homme lui lança un regard pétillant en observant sa manœuvre avant de couper un grand morceau d’un pain de couleur noire et au cœur tendre et délicieux. Tenak reposa doucement le verre sur la table avant de se servir à son tour une tranche de pain.
-Donc c’était de la magie…Comment se fait il que l’on appelle ça « musique de charme » ? Elle a des particularités, mis à part ce que j’ai vu ?
-Tu n’as pas ressenti une attirance particulière ? Une envie de rejoindre la danse ou autre ?
Tenak ne répondit pas, il avait en effet ressenti cette fameuse attirance, ainsi que cette étrange voix. Le vieux berger se pencha pour lui donner une tape amicale sur l’épaule avant de s’emparer d’un long couteau de cuisine et de couper plusieurs tranches de jambon, imité ensuite par Tenak.
-Quelque chose m’échappe cependant, dit il avant de reposer le couteau sur la table, comment se fait il que tu connaisses ce…cette musique ?
-Oh je l’ai apprise durant l’un des mes nombreux voyages, quand j’étais plus jeune.
-Tu essayais de réaliser tes rêves ?
-Oui et non. Disons plutôt que j’essayais de me cacher d’une vérité qui me gênait. Vérité que je ne te dévoilerai en tout cas pas ce soir, ajouta t’il en haussant le ton dès que Tenak voulut parler.
-D’accord, d’accord. Donc tu as voyagé, voilà déjà quelque chose que je ne savais pas. Mais tu ne m’as toujours pas dit où tu avais appris cette musique.
-Ca aussi ça sera pour plus tard. A chaque journée sa révélation.
Jonathan se leva après avoir fini sa dernière tranche de jambon. Il se dirigea d’une démarche lente vers les différentes fenêtres de l’étage et entreprit de fermer les volets. Tenak remarqua que le soleil avait maintenant pratiquement disparu à l’horizon, créant des taches rouges, orange et or dans le ciel. Un groupe d’oiseaux vola silencieusement au-dessus de la plaine, s’éloignant rapidement de la forêt à tire d’ailes en poussant des piaillements stridents. Le jeune homme eut la certitude qu’il tentait de fuir quelque chose, sûrement un prédateur. Il sursauta en entendant la voix du vieil homme derrière son dos.

-Si tu restes encore un moment en bas, n’oublie pas de nourrir le feu. Ca réchauffera la maison.
Il se retourna et acquiesça de la tête au moment où le vieux berger grimpait une a une les marches de l’escalier pour se diriger vers sa chambre. Tenak distingua alors, dans la légère pénombre qui s’élargissait dans la pièce, la flûte qui était restée sur la chaise. Son ombre se renvoyait plusieurs fois sur le mur, du à la lumière dansante que provoquait le feu de cheminée. Le jeune homme s’en approcha et la prit délicatement en main avant d’en observer plusieurs fois ses contours.
Alors, par curiosité, il s’approcha de l’âtre, et porta l’instrument à ses lèvres. Le terrible son qui en sortit lui blessa les oreilles. Sur la table, le verre fissuré éclata en plusieurs morceaux qui se répandirent au sol. Il reposa immédiatement l’objet avant d’entendre quelqu’un tambouriner le sol à l’étage au dessus.
-Tenak !
-Désolé…
Il s’empressa de ramasser les débris qui jonchaient le sol et les jeta dans la corbeille en osier près de la table. Il était déçu. Il aurait bien aimé revoir cette femme, même si ce n’était qu’une illusion provoquée par la magie de la flûte. Il se jura d’obliger le vieux Jonathan à lui révéler son secret.

Il jeta un dernier coup d’œil au dehors avant de fermer la porte et de la verrouiller. Puis il s’installa devant le feu et regarda les flammes danser avec joie dans l’âtre illuminé. Il se rappelait le temps où sa mère et lui s’installaient confortablement devant la cheminée, elle, le tenant dans une couverture bien chaude et l’entourant de ses bras comme pour le protéger. Elle lui murmurait des contes à l’oreille, dont il avait oublié la plupart, mais certains lui revinrent tout de même à l’esprit. Ces temps étaient loin à présent et il se demandait ce qu’était devenue sa mère.
Soudain il se mit à frissonner. Ses mains furent agitées de petits tremblements qu’il ne parvint pas à contrôler. Il entoura ses jambes repliées de ses bras et essaya de contrôler ses tremblements. Au loin, on pouvait entendre un hurlement lugubre, qui lui ôta toute joie. Il s’arrêta un moment avant de recommencer, cette fois bien plus longtemps. Tenak en était persuadé : C’était le même cri que celui de tout à l’heure.
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MessageSujet: Re: La Pierre des cinq lois TOME 1 (fantastique)   La Pierre des cinq lois TOME 1 (fantastique) Icon_minitimeVen 12 Sep - 18:32

Citation :
bien qu’il ne le montrait pas directement
On met le subjonctif après "bien que"... Je le signale parce que je l'ai vu au moins deux fois dans le texte.
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MessageSujet: Re: La Pierre des cinq lois TOME 1 (fantastique)   La Pierre des cinq lois TOME 1 (fantastique) Icon_minitimeSam 20 Sep - 10:08

Pour le moment, j'hésite à mettre la suite Surprised
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MessageSujet: Re: La Pierre des cinq lois TOME 1 (fantastique)   La Pierre des cinq lois TOME 1 (fantastique) Icon_minitimeMer 24 Sep - 17:59

Petites fautes...

Citation :
appris à les connaître, connaissant
répétition !

Citation :
il lui était incapable de se souvenir du temps qu’il avait passé avec le vieux berger, il se remémorait seulement que ses parents avait réussi à le convaincre de s’occuper de lui
On dit "il lui était impossible de" ou "il était incapable", il faut choisir... et le verbe "se remémorer" ne peut pas avoir cette construction. Tu peux le remplacer par "se rappeler".

Citation :
je te ressemble en tous poins de ce côté la
en tous points de ce côté-là
En général, les tirets ne sont pas facultatifs...

Citation :
bien sur

bien sûr

Citation :
Tenak ferma la porte de la bergerie et le cadenassa
et la cadenassa

Citation :
ennivrante
Y'a qu'un seul n (si !)

Citation :
On observant
En observant

Citation :
Si on veut oui ? dit-il avant de déballer la flûte qu’il tendit à Tenak.
Pourquoi y'a-t-il un point d'interrogation ?

Citation :
ajouta t’il
ajouta-t-il

Citation :
en était persuadé : C’était le même cri
Quand tu mets deux points, tu ne recommences pas une phrase, tu prolonges la précédente. La majuscule est donc inutile.


Voilà... Si tu ne mets pas la suite sur le forum, j'irai zyeuter ton blog...
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MessageSujet: Re: La Pierre des cinq lois TOME 1 (fantastique)   La Pierre des cinq lois TOME 1 (fantastique) Icon_minitimeMer 24 Sep - 18:10

Ce n'est pas l'envie qui me manque et j'ai vraiment envie de participer au forum. Mais j'ai peur que ce sujet ne parte trés vite aux oubliettes Sad
Merci beaucoup pour les fautes. Je l'ai corrigé plusieurs fois, mais c'est si long que j'en vois encore.
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MessageSujet: Re: La Pierre des cinq lois TOME 1 (fantastique)   La Pierre des cinq lois TOME 1 (fantastique) Icon_minitimeMer 24 Sep - 18:13

C'est le triste sort des topics, de toute façon... Sic transit gloria ^^
(traduction : Ainsi s'en va la gloire)
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MessageSujet: Re: La Pierre des cinq lois TOME 1 (fantastique)   La Pierre des cinq lois TOME 1 (fantastique) Icon_minitimeMer 24 Sep - 19:39

Certes, tu as raison ^^ Mais je mise beaucoup d'espoirs sur cette histoire et je sais que le fait qu'elle soit trés oubliée pourrait me décourager. Disons que je m'évite d'avance la déprime. Je vais certainement proposer d'autres écrits, mais je vais certainement attendre avant de mettre la suite.

Et merci pour la phrase, je prends note! Very Happy
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