Le paisible univers des jeunes écrivains en herbe... |
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| Champion Chapitre 2 | |
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Era Admin
Nombre de messages : 1566 Age : 33 Localisation : Là où ma plume me dépose... Loisirs : écrire de ma plume un petit mots pour toi ! Date d'inscription : 04/12/2006
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| Sujet: Champion Chapitre 2 Mer 29 Aoû - 19:42 | |
| voilà du travail lol merci d'avence de bien vouloir me corrigé le chapitre 2 de champion. Champion chapitre 2 " Quand on à 9 ans, la vie parait simple, on va à l'école, on mange on dort, on joue, voilà à quoi se résume la vie d'un enfant… mais elle est parfois bien plus compliqué. En effet, pour les adultes tous est simple pour nous, à leur yeux on a rien a faire à part faire ce qu'on nous dit… mais se serait stupide que de pensé que tout est si simple… en réalité, rien est simple, on ne le dit pas aux parents tous simplement… c'est vrais après tous, quel est l'enfants qui dit tous à ses parents ? Qui est-ce qui n'a pas fait une bêtise au moins une fois dans sa vie… piqué des bonbon dans le placard, envoyé un ballon dans une fenêtre, allé en ville le soir alors que vous n'avez pas le droit… les parents ignore l'un moitié de toutes ces bêtises c'est vrais, qu'est-ce qu'ils savent réellement ? En faite… rien, car la plus part des bêtises ils ne les connaisse pas… mais certaine choses sont bien plus grave… elles marquent, mais on ne peut pas les dire, des choses horrible, des secrets profondément enfoui en nous… des choses que l'on a vus, que l'on a fait… alors que je vous raconte le commencement de mon histoire, aujourd'hui, j'ai 15 ans, je sais pas pourquoi j'ai pris cette feuille de papier, pourquoi j'ai voulu raconté mon histoire, mon secret, en faite je l'avait même placé au fond d'un tiroir cette liasse de papier, c'est pour ça, que vous lisez le prologue après le chapitre 1, parce que en réalité, c'est l'ordre logique que j'ai donné à mon histoire… lorsque je commence mon histoire, j'ai 9 ans, et j'ai qu'une seul envie, quitter cette salle de classe et me faire une bonne série de shoot. J'en ais mare de cette maîtresse qui ne nous apprend rien, c'est pas savoir combien fait 8x7 qui nous fera survivre dans la citée… c'est alors que la sonnerie a retentie, je me sort alors de ma rêverie, prend mon sac et part, Ulrich arrive en courant, tous les deux en riant, on a couru jusqu'à la citée, la prof a éssayé de nous rattrapé mais elle pouvait bien faire ce qu'elle voulait elle ne nous rattraperait jamais… c'était toujours le même cinéma… et en fin de compte, les grand gagnant c'était toujours nous ! Qu'est-ce qu'on avait pus l'embêté la vieillie Madame Perti, j'en rigole encore… c'était une vieille aux cheveux grisonnant, elle était assez callé sur le règlement c'était du genre : " vous frotter vos pied avant d'entré, Arrête de te gratté le nez toi !" Et tous ça avec une voix super aigu. Je dois l'avoué je l'ais jamais aimé cette femme, elle n'avait qu'un objectif, nous pourrir la vie… mais on a très vite appris à lui mené la vie dure nous aussi, il est vrais qu'elle nous en a beaucoup voulu, surtout quand on a fait pipi dans ses fleurs… je crois que c'est l'un de mes meilleurs souvenirs, et également de ma plus grosse punition… quoi ? Pourquoi vous me regardé comme ça ? Elle m'avait accusé d'avoir mentis et m'avait punis de récrée pour rien en plus, moi je vous le dit, elle voulait ma peaux. Après tous c'est pas de ma fautes si les autres était nul au basket… Arrivé sur le terrain de basket on a attendu Antoine, Quentin et Juju, ils sont arrivé peut de temps après, Antoine toujours partant pour berné l'autre pie nous a frappé dans la mains, on avait le même délire tous les trois, Julien et Quentin eux avait toujours été un peut plus sérieux. Ils nous arrêtaient lorsqu'on allait trop loin, mais parfois, il ne suffit pas d'essayé… ils nous avaient prévenu qu'un jour nos connerie finiraient mal, et ça na pas loupé,on a faillie y laissé la vie, et Antoine lui-même a laissé la sienne… bon trêve de plaisanterie, vous étés là pour écouté l'histoire, alors racontons là… Tous les 5 on a couru jusqu'à l'aile nord de la citée, il s'agissait d'une grande barre de béton, comme l'autre, mais celle-ci n'était plus accessible à personne, jugé trop dangereuse elle avait été fermé par un cadenas, mais nous on savait comment entré, on avait découvert un accès, un jour que l'on jouait dans les caves de la citée, bien entendu, on avait ni le droit de se trouvé dans les caves, ni et encore moins dans l'aile fermé au publique… mais on était des gamins, bravé l'interdit ça nous plaisait. On allait souvent dans la barre endormis, on s'y cachait, pendant des heures on restait là bas, a discuté, à se regardé des magazine que nos parents auraient confisqué si ils avaient sus qu'ils étaient en nos possessions… on y cachait et y faisait tous ce qui chez nous était banni… c'est-à-dire, tous ! Rien était autorisé à la citée, on avait le droit de joué au basket et tous mais à par ça, aucun jeux n'était autorisé, en faite à l'époque je peut dire que le concierge était un peut sadique, il nous laissait faire et puis au dernier moment nous tombait dessus, et a la fin c'était toujours nous qui avions tord, mais encore une fois au file des année, nous avons sus passé outre ses stupide machination… on était fort n'empêche. je me souvient, une famille venait d'arrivé, et il y avait un enfant de 5 ans, il pleuvait dehors, et le garçon était rentré les pieds boueux, le concierge lui était tombé dessus alors qu'il s'apprêtait à entré chez lui… le concierge l'avait vus monté, il l'avait vus et pourtant il a attendu le dernier moment pour le surprendre, le pauvre garçon ne connaissait pas les règles et des son premier jour il a du nettoyé toute la cage d'escalier… Heureusement pour notre avenir, le concierge avait finit par ce prendre les pieds dans sa serppière… drôle de fin, mais en tous cas il est partie à l'hôpital et on là plus jamais revus… bon je m'en plaindrais pas mais bon… pauvre gars quand même c'est pas de chance… Ce jour là on est resté toute la nuit là bas dans la tour, n'empêche vous étés déjà allé dans un grand immeuble où il y a des lit, des fauteuils et plein de cochonnerie partout ? C'était super. Dangereux? Certes, mais à l'époque on ne s'en rendait pas compte… et vous vous n'imaginé même pas les danger qui se cachait là bas… Vous connaissez la peur ? La vrais, qui vous tiraille, qui vous arrache les entrailles, qui vous fait tremblé, qui vous retourne l'estomac ? Nous on l'a connus à l'âge de 9 ans, alors que l'on fumait… eh oui, on faisait de ces connerie à l'époque. Alors que l'on fumait, on a entendu du bruit, on sait tous regardé, puis dans un même mouvement, on a éteint nos cigarette et les bougies qui nous servait de lumière. On a entendu des éclat de voix dans les profondeur de la tour. - On se tire, a dit Quentin. - T'es fou, a fait Ulrich,on va voir… - Je suis pas sur que ce soit une exéllante idée, ai-je répondu en fronçant les sourcils. Mais Ulrich n'a jamais voulu écouté ce qu'on pouvait lui dire, il est partie dans les escalier, on voyait bien Antoine et moi que c'était pas une exélente idée, puis Quentin semblait vraiment avoir la trouille. Il semblait mal à l'aise… On avait pas le choix, on avait une devises, tous ou personne, si l'un partait dans un délire, ou dans une aventure, les autres le suivait… mais on aurait du resté en bas, on aurait du se barré tous simplement… | |
| | | Era Admin
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| Sujet: Re: Champion Chapitre 2 Mer 29 Aoû - 19:48 | |
| Mais on est monté, les éclat de voix provenait d'une porte entre ouverte, on c'est approché, en silence… on ne voyait pas grand choses, on se poussait pour regardé. Puis Antoine nous a fait signe de nous taire, on la écouté, puis on a écouté. Je ne pourrais pas vous retranscrire avec exactitude les paroles qui se sont échangé, mais je peut vous dire une chose, c'est que dans cette pièce, il y avait quatre homme, l'un était assis dans un fauteuil, il parlait à un homme que les deux autre retenait. Le gars semblait crevé de trouille, il avait un regard suppliant… l'autre mec semblait très en colère, il gesticulait, puis il c'est levé, sortant un truc de sa poche que nous avons pas vus tous de suite… nous sentions la fin proche, ce qui c'est passé après, les autre ne l'on pas vus, mais Antoine et moi, on la bien vus, distinctement, l'homme que les deux brutes retenait venait d'être mis a genoux de force, l'autre vociférait toujours. Le gars nous a alors vus, il nous a jeter un regard que jamais au grand jamais je n'oublierais, cas c'était le dernier regard qu'il donnerait, il nous a fixé, comme si il voulait nous dire quelque chose, comme si il voulait nous dire de partir, très loin et très vite. c'est alors que tout est arrivé, le coup est très vite partie, nous on la surtout entendu, c'était un bruit sourd, ce qui nous marquera pour toujours, c'est la vue de cet homme, s'affaissant, mort. Dans un recule, Antoine et moi avons bousculé nos camarades, et les types nous ont vus. Lorsque Ulrich avait compris ce qui se passait, il avait couru, entraînant Julien et Quentin ors la tour, loin de tous ça en utilisant notre passage secret, ils étaient déjà partie, mais moi je restais, le regard fixe sur cet homme, mort. Mon regard est alors passé sur son assassin, un homme grand, jeune, le regard profond… je pensais ne jamais oublier cet homme, je m'étais trompé… tous est si vague maintenant… si flou, je pense que si je croisais cet homme dans la rue, je le reconnaîtrais, mais je ne peut pas, je n'arrive pas à me souvenir de ses traits… On c'est regardé ainsi, pendant ce qui ma semblé une éternité, puis Antoine m'a tiré par la manche, de plus en plus fort… j'ai enfin pus dégagé mon regard, être libre de mes pensé, enfin presque… je me suis laissé entraîné par Antoine, je sais pas comment je suis arrivé dehors, j'ignore comment on c'est retrouvé à ce planqué dans les cave, parce que je pensais à une seul chose, cet homme mort sous nos yeux… on c'est caché dans une des cave, elle était immense et pleine de meuble, on ignorait où était les autres, Antoine et moi on était tous les deux là bien au font, caché derrière une grosse caisse en bois. Les hommes eux aussi était à, il y en avait deux, le meurtrier, et un de ses chien de garde. On ne savait pas ou était l'autre, mais on savait une chose, c'était que ces hommes passaient à quelque mettes de nous, ma respiration était saccadé et forte, j'avais peur. Antoine à posé sa mains sur ma bouche, elle était moite, et il serrait lui aussi avait peur… ce n'était pas son habitude… le danger était là, on le savait tous les deux, ils ne s'agissaient plus de s'en prendre au concierge ou à la prof, ces types était armé. C'est le genre de choses que l'on apprend pas à l'école, comment ne pas se faire tué par des types sans scrupules… j'ignore combien de temps on est resté caché derrière cette caisse, vingt minutes, une heure, une journée ? Tous ce que je sais, c'est que j'étais recroquevillé, et que j'avais jamais eu aussi peur de ma vie. Lorsqu'on a pus ressortir sans craindre de se faire attrapé par les gars, on est rentré chez nous, ça a été comme un réflexe, on a pas eu besoin de se concerté pour décidé de la marche à suivre. On avait qu'une envie, rentré chez nous, s'allongé, pour enfin se réveillé de ce cauchemar… mais le problème avec la réalité, c'est que jamais on ne se réveille… Je suis rentré chez moi, la tête baissé, les mains enfoncé dans mes poches, le regard lointain, très lointain. Je me suis avancé dans l'appartement, passant devant mes parents. - Ça vas David ? m'a demandé ma mère. Je n'ais pas pris la peine de lui répondre, rien ne pouvait m'atteindre, j'étais comme hypnotisé je me suis dirigé vers ma chambre et me suis allongé sur mon lit. Ma mère est venu me voir quelques minutes plus tard, elle a posé sa main sur mon front… - Il est brûlant… - Ce ne doit pas être très grave, a dit mon père, une bonne nuit de repos et tous irait bien. Et il sont partie, ma mère ma donné un médicament pour faire tombé la fièvre, elle ma fait un baisé sur le front puis avant d'éteindre la lumière elle m'a fait un sourire puis est sortie. Cette nuit là, ne ais pas beaucoup dormis, à chaque fois que je fermais les yeux, je revoyais ce dernier regard que ma jeté ce gars, puis je le revoyais mourir, interminablement… à chaque fois, je me réveillais en trombe, couvert de sueur. Au bout d'un moment, je me suis levé, je suis allé à la salle de bain, et ais passé de l'eau sur mon visage. Je transpirais, j'avais chaud… je n'allais pas bien du tous. Il y avait du bruit de hors sur le terrain, je me suis dirigé vers la fenêtre du salon et ais jeter un coup d'œil, j'y ais vus Antoine et Ulrich. Ils était assis sur un banc, pendant que des plus vieux jouait au basket. Ce n'était pas l'habitude de Antoine et d'Ulrich de refusé un match, et ce n'était pas mon habitude de sortir dehors avec de la fièvre… mais j'avais besoin de leur parlé, je ne voulais pas et ne pouvait pas resté seul. Je me suis habillé tremblant de tous mon corps, puis je suis sortie, sans faire de bruit. J'ai passé la porte, une fois fait, je me suis mis à courir dans les escalier, j'ignore pourquoi, il y a des jour comme ceux là où vous devez courir, sans vous arrêté courir, pour évacué le stresse, la peur. J'ai couru jusqu'à mes amis, mais je n'avais pas envie de m'arrêté, courir me faisait du bien. J'avais que 9 ans, on avait tous les cinq, 9 ans, comment avait on pus s'embarqué la dedans… on arrivait pas a géré tous ça. Et ça ne faisait que commencé… Je me suis assis au entre eux deux, ils avaient l'aire perdu dans leur pensé à regardé ainsi devant eux, en faite on était trois pommé qui ne savait même pas ce qu'ils faisaient ici… on est resté ainsi quelques minutes, puis j'ai relevé la tête vers les barre de béton, d'ici on pouvait voir la tour nord, elle était tagué et dégradé de tous part. j'ai jeté un coup d'œil à la fenêtre du 9ième, c'était là que c'était arrivé… j'ai eu l'impression désagréable que l'on devait y retourné, que c'était notre devoir, que cet homme n'aurait pas du mourir… quoi qu'en réfléchissant personnes ne doit mourir de cette façon… j'avais sentie de la bonté émaner de cet homme, comme si il ne voulait pas que l'on voit ce qui allait ce passé après, il s'était résigné à mourir, mais ne voulait pas que nous, 5 jeunes enfants ne voit ça. On savait que si on refranchissait le seuil de l'immeuble, les gars qui avait tué cet homme pouvaient nous tombé dessus, nous tué… mais vous n'avez donc jamais ressentis ce besoin qu'a tout homme qui est la curiosité, ce goût prononcé de l'aventure ? Nous on l'avait. On savait qu'il y avait peut de chance pour qu'on y trouve quelque choses, mais on devait y allé… - Toi aussi tu le sens ? m'a demandé Antoine. Ulrich et moi nous sommes tourné vers lui. - Ce besoin incontrôlable d'allé voir là haut, a t-il ajouté en regardant la tour, puis il s'est tourné vers moi, j'avais l'impression qu'il pénétrait mon cœur, mon âme… - Vous êtes fous les gars, a dit Ulrich en se levant. Et si ces gars était toujours dans le coin ? Et si ils étaient là à nous attendre ? - Tu n'aurais pas la trouille ? a demandé Antoine en regardant Ulrich. - Parce que toi tu n'a pas peur ? ai-je demandé. On a 9 ans, ces gars eux son armé, et a parement ils n'ont aucun scrupule a tué, on sait même pas qui ils sont, alors désolé mais si tu na pas peur c'est que tu es un menteur vieux. On a tous la trouille et c'est humain, tu n'a pas le droit de nous le reproché… Je me suis levé, regardant mes pompes, je savais plus où j'en était, je ne savais plus se que je ressentais… Le ballon de basket est alors tombé à mes pieds, je me suis baissé pour le ramassé… - Vous avez peut être raison, peut être que j'ai la trouille, mais il n'empêche que en a autant envie que moi d'y retourné David. j'ai rendu leur ballon au joueurs, puis lui ais répondu : - Oui mais pas ce soir, ça fait à peine 4 heures que c'est arrivé, c'est trop dangereux demain il n'y aura plus personne… pour le moment… - Faisons une petite partie de basket…, a dit Ulrich heureux de ce débarrassé du fardeaux de la conversation.
la suite plus tard, vous en pensé quoi ? lol | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Champion Chapitre 2 Jeu 30 Aoû - 14:21 | |
| Je m'attèle à la première partie! |
| | | Tlina Co-Admin
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| Sujet: Re: Champion Chapitre 2 Jeu 30 Aoû - 15:18 | |
| Je prendrai la deuxième dès que tu auras fini la première, Soeur d'une folle | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Champion Chapitre 2 Jeu 30 Aoû - 16:23 | |
| Je me suis permis de mettre des points virgules, des points et des "ne" dans le récit (mais pas dans le dialogue, pas de panique). Par contre faudra qu'un autre correcteur relise, y a des endroits où j'étais pas sûre voire je savais pas.Quand on a neuf ans, la vie parait simple : on va à l'école, on mange, on dort, on joue… Voilà à quoi se résume la vie d'un enfant… Mais elle est parfois bien plus compliquée. En effet, pour les adultes, tout est simple pour nous ; à leurs yeux on n’a rien à faire à part faire ce qu'on nous dit… Mais ce serait stupide de penser que tout est si simple. En réalité, rien n’est simple ; on ne le dit pas aux parents, tout simplement… C'est vrai après tous, quel est l'enfant qui dit tout à ses parents ? Qui n'a pas fait une bêtise au moins une fois dans sa vie ? Piquer des bonbons dans le placard, envoyer un ballon dans une fenêtre, aller en ville le soir alors que vous n'avez pas le droit… Les parents ignorent la moitié de toutes ces bêtises. C'est vrai, qu'est-ce qu'ils savent réellement ? En fait… rien, car la plupart des bêtises ils ne les connaissent pas, mais certaines choses sont bien plus grave… Elles marquent, mais on ne peut pas les dire, des choses horribles, des secrets profondément enfouis en nous… des choses que l'on a vu, que l'on a fait… Alors que je vous raconte le commencement de mon histoire, aujourd'hui, j'ai 15 ans, je ne sais pas pourquoi j'ai pris cette feuille de papier, pourquoi j'ai voulu raconter mon histoire, mon secret ; en fait je l'avais même placé au fond d'un tiroir, cette liasse de papier. C'est pour ça, que vous lisez le prologue après le chapitre un, parce qu’en réalité, c'est l'ordre logique que j'ai donné à mon histoire… Lorsque je commence mon histoire, j'ai neuf ans, et je n’ai qu'une seule envie : quitter cette salle de classe et me faire une bonne série de shoot. J'en ai marre de cette maîtresse qui ne nous apprend rien, ce n’est pas savoir combien font 8x7 qui nous fera survivre dans la cité… C'est alors que la sonnerie a retenti, je sors alors de ma rêverie, prends mon sac et pars. Ulrich arrive en courant, tous les deux en riant, on a couru jusqu'à la cité. La prof a essayé de nous rattraper mais elle pouvait bien faire ce qu'elle voulait elle ne nous rattraperait jamais… C'était toujours le même cinéma… Et en fin de compte, les grands gagnants c'était toujours nous ! Qu'est-ce qu'on avait pu l'embêter la vieille Madame Perti, j'en rigole encore… C'était une vieille aux cheveux grisonnant ; elle était assez calée sur le règlement, c'était du genre : "Vous frottez vos pieds avant d'entrer" ou "Arrête de te gratter le nez, toi !" Et tout ça avec une voix super aiguë. Je dois l'avouer, je ne l'ai jamais aimé cette femme ; elle n'avait qu'un objectif : nous pourrir la vie… Mais on a très vite appris à lui mener la vie dure nous aussi. Il est vrai qu'elle nous en a beaucoup voulu, surtout quand on a fait pipi dans ses fleurs… Je crois que c'est l'un de mes meilleurs souvenirs, et également ma plus grosse punition… Quoi ? Pourquoi vous me regardez comme ça ? Elle m'avait accusé d'avoir menti et m'avait puni de récré pour rien en plus ; moi je vous le dis, elle voulait ma peau. Après tout ce n’est pas de ma faute si les autres étaient nuls au basket… Arrivés sur le terrain de basket, on a attendu Antoine, Quentin et Juju. Ils sont arrivés peu de temps après, Antoine - toujours partant pour berner l'autre pie - nous a frappé dans la main ; on avait le même délire tous les trois, Julien et Quentin eux avaient toujours été un peu plus sérieux. Ils nous arrêtaient lorsqu'on allait trop loin, mais parfois, il ne suffit pas d'essayer… Ils nous avaient prévenu qu'un jour nos conneries finiraient mal, et ça n’a pas loupé, on a failli y laisser la vie, et Antoine lui-même a laissé la sienne… Bon trêve de plaisanterie, vous êtes là pour écouter l'histoire, alors racontons-la. Tous les cinq on a couru jusqu'à l'aile nord de la cité, il s'agissait d'une grande barre de béton, comme l'autre, mais celle-ci n'était plus accessible à personne. Jugée trop dangereuse, elle avait été fermée par un cadenas ; mais nous on savait comment entrer, on avait découvert un accès, un jour que l'on jouait dans les caves de la cité. Bien entendu, on n’avait ni le droit de se trouver dans les caves, ni et encore moins dans l'aile fermée au public ; mais on était des gamins, braver l'interdit ça nous plaisait. On allait souvent dans la barre endormie ; on s'y cachait et pendant des heures on restait là-bas, à discuter, à se regarder des magazines que nos parents auraient confisqués s’ils avaient su qu'ils étaient en nos possessions… On y cachait et y faisait tout ce qui chez nous était banni… c'est-à-dire, tout ! Rien n’était autorisé à la cité, on avait le droit de jouer au basket et tout, mais à part ça, aucun jeu n'était autorisé. En fait, à l'époque, je peux dire que le concierge était un peu sadique, il nous laissait faire et puis au dernier moment nous tombait dessus, et à la fin c'était toujours nous qui avions torts, mais encore une fois au fil des années, on a su passer outre ses stupides machinations. On était forts, n'empêche. Je me souviens, une famille venait d'arriver, et il y avait un enfant de cinq ans ; il pleuvait dehors, et le garçon était rentré les pieds boueux. Le concierge lui était tombé dessus alors qu'il s'apprêtait à entrer chez lui… le concierge l'avait vu monter, il l'avait vu et pourtant il a attendu le dernier moment pour le surprendre. Le pauvre garçon ne connaissait pas les règles et dès son premier jour, il a dû nettoyer toute la cage d'escalier… Heureusement pour notre avenir, le concierge avait fini par se prendre les pieds dans sa serpillère… Drôle de fin, mais en tous cas il est parti à l'hôpital et on ne l’a plus jamais revu. Bon je ne m'en plaindrais pas mais bon… Pauvre gars quand même ce n’est pas de chance… Ce jour-là, on est resté toute la nuit là-bas dans la tour ; n'empêche vous êtes déjà allé dans un grand immeuble où il y a des lits, des fauteuils et plein de cochonneries partout ? C'était super. Dangereux? Certes, mais à l'époque on ne s'en rendait pas compte… et vous ne vous imaginez même pas les dangers qui se cachaient là-bas… Vous connaissez la peur ? La vrai, qui vous tiraille, qui vous arrache les entrailles, qui vous fait trembler, qui vous retourne l'estomac ? Nous on l'a connu à l'âge de neuf ans, alors que l'on fumait… Eh oui, on faisait de ces conneries à l'époque. Alors que l'on fumait, on a entendu du bruit ; on s’est tous regardés, puis dans un même mouvement, on a éteint nos cigarettes et les bougies qui nous servaient de lumière. On a entendu des éclats de voix dans les profondeurs de la tour. - On se tire, a dit Quentin. - T'es fou, a fait Ulrich, on va voir… - Je suis pas sûr que ce soit une excellente idée, ai-je répondu en fronçant les sourcils. Mais Ulrich n'a jamais voulu écouter ce qu'on pouvait lui dire, il est parti dans les escaliers. On voyait bien Antoine et moi que ce n'était pas une excellente idée, puis Quentin semblait vraiment avoir la trouille. Il semblait mal à l'aise… On avait pas le choix, on avait une devise : tous ou personne ; si l'un partait dans un délire, ou dans une aventure, les autres le suivaient… mais on aurait dû rester en bas, on aurait dû se barrer, tout simplement… A toi de jouer tlina! |
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| Sujet: Re: Champion Chapitre 2 Jeu 30 Aoû - 19:58 | |
| merci soeurdunefolle. | |
| | | Tlina Co-Admin
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| Sujet: Re: Champion Chapitre 2 Ven 31 Aoû - 14:37 | |
| Mais on est montés : les éclats de voix provenaient d'une porte entrouverte, on s'est approchés, en silence… on ne voyait pas grand-chose, on se poussait pour regarder. Puis Antoine nous a fait signe de nous taire, on l'a écouté, puis on a écouté. Je ne pourrais pas vous retranscrire avec exactitude les paroles qui se sont échangées, mais je peux vous dire une chose, c'est que dans cette pièce, il y avait quatre hommes. L'un était assis dans un fauteuil, il parlait à un homme que les deux autres retenaient. Le gars semblait crever de trouille, il avait un regard suppliant… l'autre mec semblait très en colère, il gesticulait, puis il s'est levé, sortant un truc de sa poche que nous n'avions pas vu tout de suite… nous sentions la fin proche. Ce qui s'est passé après, les autre ne l'ont pas vu, mais Antoine et moi, on l'a bien vu, distinctement, l'homme que les deux brutes retenaient venait d'être mis à genoux de force, l'autre vociférait toujours. Le gars nous a alors vus, il nous a jeté un regard que jamais, au grand jamais, je n'oublierai, car c'était le dernier regard qu'il donnerait, il nous a fixés, comme s'il voulait nous dire quelque chose, comme s'il voulait nous dire de partir, très loin et très vite. C'est alors que tout est arrivé, le coup est parti très vite, nous on l'a surtout entendu, c'était un bruit sourd, ce qui nous marquera pour toujours, c'est la vue de cet homme, s'affaissant, mort. Dans un recul, Antoine et moi avons bousculé nos camarades, et les types nous ont vus. Lorsqu'Ulrich comprit ce qui se passait, il se mit à courir, entraînant Julien et Quentin hors de la tour, loin de tout ça, en utilisant notre passage secret. Ils étaient déjà partis, mais moi je restais, le regard fixé sur cet homme mort. Mon regard est alors passé sur son assassin, un homme grand, jeune, le regard profond… je pensais ne jamais oublier cet homme, je m'étais trompé… tout est si vague maintenant… si flou... Je pense que si je croisais cet homme dans la rue, je le reconnaîtrais, mais je ne peux pas, je n'arrive pas à me souvenir de ses traits… On s'est regardés ainsi, pendant ce qui m'a semblé une éternité, puis Antoine m'a tiré par la manche, de plus en plus fort… j'ai enfin pu dégager mon regard, être libre de mes pensées, enfin presque… je me suis laissé entraîné par Antoine, je sais pas comment je suis arrivé dehors, j'ignore comment on s'est retrouvés à se planquer dans les caves, parce que je pensais à une seule chose : cet homme mort sous nos yeux… On s'est cachés dans une des caves, elle était immense et pleine de meubles, on ignorait où étaient les autres, Antoine et moi on était tous les deux là bien au fond, caché derrière une grosse caisse en bois. Les hommes eux aussi étaient à, il y en avait deux, le meurtrier, et un de ses chiens de garde. On ne savait pas où était l'autre, mais on savait une chose, c'était que ces hommes passaient à quelques mètres de nous, ma respiration était saccadée et forte, j'avais peur. Antoine a posé sa main sur ma bouche, elle était moite, et il serrait, lui aussi avait peur… ce n'était pas son habitude… Le danger était là, on le savait tous les deux, il ne s'agissait plus de s'en prendre au concierge ou à la prof, ces types étaient armés. C'est le genre de choses que l'on n'apprend pas à l'école, comment ne pas se faire tuer par des types sans scrupules… J'ignore combien de temps on est restés cachés derrière cette caisse, vingt minutes, une heure, une journée ? Tout ce que je sais, c'est que j'étais recroquevillé, et que j'avais jamais eu aussi peur de ma vie. Lorsqu'on a pu ressortir sans craindre de se faire attraper par les gars, on est rentrés chez nous, ça a été comme un réflexe, on a pas eu besoin de se concerter pour décider de la marche à suivre. On n'avait qu'une envie, rentrer chez nous, s'allonger, pour enfin se réveiller de ce cauchemar… mais le problème avec la réalité, c'est que jamais on ne se réveille… Je suis rentré chez moi, la tête baissée, les mains enfoncées dans mes poches, le regard lointain, très lointain. Je me suis avancé dans l'appartement, passant devant mes parents. - Ça va David ? m'a demandé ma mère. Je n'ai pas pris la peine de lui répondre, rien ne pouvait m'atteindre, j'étais comme hypnotisé. Je me suis dirigé vers ma chambre et me suis allongé sur mon lit. Ma mère est venue me voir quelques minutes plus tard, elle a posé sa main sur mon front… - Il est brûlant… - Ce ne doit pas être très grave, a dit mon père, une bonne nuit de repos et tout irait bien. Et il sont partis, ma mère m'a donné un médicament pour faire tomber la fièvre, elle m'a fait un baiser sur le front puis, avant d'éteindre la lumière, elle m'a fait un sourire puis est sortie. Cette nuit là, je n'ai pas beaucoup dormi, à chaque fois que je fermais les yeux, je revoyais ce dernier regard que m'a jeté ce gars, puis je le revoyais mourir, interminablement… à chaque fois, je me réveillais en trombe, couvert de sueur. Au bout d'un moment, je me suis levé, je suis allé à la salle de bain, et j'ai passé de l'eau sur mon visage. Je transpirais, j'avais chaud… je n'allais pas bien du tout. Il y avait du bruit dehors sur le terrain, je me suis dirigé vers la fenêtre du salon et j'ai jeté un coup d'œil, j'y ai vus Antoine et Ulrich. Ils étaient assis sur un banc, pendant que des plus vieux jouaient au basket. Ce n'était pas l'habitude d'Antoine et d'Ulrich de refuser un match, et ce n'était pas mon habitude de sortir dehors avec de la fièvre… mais j'avais besoin de leur parler, je ne voulais pas et ne pouvais pas rester seul. Je me suis habillé, tremblant de tout mon corps, puis je suis sorti, sans faire de bruit. Après avoir passé la porte, je me suis mis à courir dans les escaliers, j'ignore pourquoi, il y a des jours comme ceux-là où vous devez courir, sans vous arrêter, courir, pour évacuer le stress, la peur. J'ai couru jusqu'à mes amis, mais je n'avais pas envie de m'arrêter, courir me faisait du bien. J'avais que 9 ans, on avait tous les cinq 9 ans, comment avait-on pu s'embarquer la dedans… on n'arrivait pas à gérer tout ça. Et ça ne faisait que commencer… Je me suis assis entre eux deux, ils avaient l'air perdus dans leur pensées à regarder ainsi devant eux, en fait on était trois paumés qui ne savaient même pas ce qu'ils faisaient ici… on est restés ainsi quelques minutes, puis j'ai relevé la tête vers les barres de béton, d'ici on pouvait voir la tour nord, elle était taguée et dégradée de toutes parts. J'ai jeté un coup d'œil à la fenêtre du 9ème, c'était là que c'était arrivé… j'ai eu l'impression désagréable que l'on devait y retourner, que c'était notre devoir, que cet homme n'aurait pas dû mourir… quoiqu'en réfléchissant personne ne doit mourir de cette façon… j'avais senti de la bonté émaner de cet homme, comme s'il ne voulait pas que l'on voit ce qui allait se passer après, il s'était résigné à mourir, mais ne voulait pas que nous, 5 jeunes enfants, nous voyions ça. On savait que si on refranchissait le seuil de l'immeuble, les gars qui avaient tué cet homme pouvaient nous tomber dessus, nous tuer… mais vous n'avez donc jamais ressenti ce besoin qu'a tout homme qui est la curiosité, ce goût prononcé de l'aventure ? Nous on l'avait. On savait qu'il y avait peu de chances pour qu'on y trouve quelque chose, mais on devait y aller… - Toi aussi tu le sens ? m'a demandé Antoine. Ulrich et moi, nous nous sommes tournés vers lui. - Ce besoin incontrôlable d'aller voir là-haut, a t-il ajouté en regardant la tour, puis il s'est tourné vers moi, j'avais l'impression qu'il pénétrait mon cœur, mon âme… - Vous êtes fous les gars, a dit Ulrich en se levant. Et si ces gars étaient toujours dans le coin ? Et s'ils étaient là à nous attendre ? - Tu n'aurais pas la trouille ? a demandé Antoine en regardant Ulrich. - Parce que toi tu n'as pas peur ? ai-je demandé. On a 9 ans, ces gars, eux, sont armés, et apparemment ils n'ont aucun scrupule à tuer, on sait même pas qui ils sont, alors désolé mais si tu n'as pas peur, c'est que tu es un menteur, vieux. On a tous la trouille et c'est humain, tu n'as pas le droit de nous le reprocher… Je me suis levé, regardant mes pompes, je savais plus où j'en étais, je ne savais plus ce que je ressentais… Le ballon de basket est alors tombé à mes pieds, je me suis baissé pour le ramasser… - Vous avez peut-être raison, peut-être que j'ai la trouille, mais il n'empêche que tu en as autant envie que moi, d'y retourner, David. J'ai rendu leur ballon au joueurs, puis lui ai répondu : - Oui mais pas ce soir, ça fait à peine 4 heures que c'est arrivé, c'est trop dangereux. Demain il n'y aura plus personne… pour le moment… - Faisons une petite partie de basket…, a dit Ulrich heureux de se débarrasser du fardeau de la conversation.
Je te fais un petit topo des fautes récurrentes : => Singulier et pluriel : essaie toujours de voir qui est le sujet du verbe que tu emploies, ou le nom auquel se rappirte un adjectif, et s'il y en a un ou plusieurs. => Homonymes... Ne pas confondre ce et se, ça et sa, etc... => Infinitif et participe passé : tu mélanges les deux, mais t'es pas la seule... => Attention : toujours des majuscules en début de phrase ! | |
| | | Era Admin
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| Sujet: Re: Champion Chapitre 2 Ven 31 Aoû - 22:54 | |
| merci les filles, (je méttrais la suite demain.) j'ai une question pour les majuscule, j'ai jamais su, après " ..." est ce qu'on met une majuscule ?? je sais c'est bête mais bon | |
| | | Tlina Co-Admin
Nombre de messages : 1025 Age : 35 Localisation : quodam loco in orbi terrae Loisirs : go, lire & écrire (bien sûr), écouter the klaxons, commencer des romans inachevés Date d'inscription : 04/06/2007
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| Sujet: Re: Champion Chapitre 2 Sam 1 Sep - 11:50 | |
| Tu as le choix. Si tu considères que les trois points finissent ta phrase, mets une majuscule ensuite. Sinon, n'en mets pas. | |
| | | Era Admin
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| Sujet: Re: Champion Chapitre 2 Sam 1 Sep - 12:59 | |
| ok merci. | |
| | | Era Admin
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| Sujet: Re: Champion Chapitre 2 Lun 3 Sep - 16:07 | |
| suite...
On a joué au basket une bonne partie de la soirée, j'avais besoin de me défoulé, je tirais avec force contre le panneau de basket, je n'étais pas en colère, j'avais juste besoin d'évacué mon stresse, ma peur… et joué à mon sport préféré m'y aiderait. Comme souvent on avait parier aux plus âgée qu'on les battrait sans difficulté 20 à 15 en 15 minute, en réalité j'étais en forme et on a fait 30 à 10, mais bon… on traversait le terrain narguant les autre joueurs, on se faisait des passes et on voyageait sur le terrain, comme si on volait, on était à l'aise, on s'avait exactement comment ce déplacé, comment faire pour les contré… on a joué à peut près deux heures, puis on est rentré, on c'est séparé au 5ième étage, Ulrich lui s'arrêtait là, Antoine et moi on a continué a monté les marches… les mains dans les poches, on gardait le silence, puis on est arrivé au 7ième Antoine s'arrêté là, il a tourné à gauche ouis c'est arrêté et m'a dit : - J'irais, demain après les cours, avec ou sans toi… - Tu sais parfaitement que je viendrais, mais je ne veux pas que tu perde de vus que c'est tous de même dangereux. - Depuis quand tu te stop au danger éventuel ? Finalement tu n'est pas aussi courageux que je le pensais… Et oui, Antoine il a toujours été comme ça Antoine, a fond dans les connerie et les problèmes… peut importe les ennuis qui pouvait lui tombé dessus, il fonçait, faisait la bêtise. En faite je crois qu'il était comme ça parce que au fond, avec ses parents, je me souvient qu'il devait se planqué pour pouvoir venir avec nous joué parfois, son père était très sévère, et comme la plus part des gens de la citée, il buvait beaucoup. Antoine n'était pas libre chez lui, tous ce qu'il faisait, tous ce qu'il disait, il devait y faire attention… je crois, que lorsqu'il pouvait sortir il en profitait. Parfois je me dit même que Antoine a fait exprès de me désobéir… non il faut que j'arrête de ressassé tous ça, Antoine na pas pus ce trouvé là bas de son pleins grée, il na pas pus choisir de mourir… j'ai regardé Antoine rentré chez lui, puis j'ai regardé au ciel et suis monté. Je me fichais bien de ce que pouvait pensé Antoine, pour lui s'était où on jouait les super héros ou on s'écrasait… mais au fond, je crois qu'il na jamais assimilé le faite qu'il n'avait que 9 ans. Le lendemain, la journée m'a semblé passé a une vitesse folle. C'est bizarre la vie, quand on attend impatiemment quelque chose la journée passe très lentement, puis quand on appréhender, c'est là que tous va vite… j'aurais donné tous ce que je pouvais pour pouvoir me défilé… mais j'ai quand même pris mon courage à deux mains et j'y suis allé. À la fin des cours, j'ai mis mon sac sur mon épaule, commençant à sortir, mais la prof ma rappelé, d'habitude, je ne me serais même pas arrêté, mais ce jour là tous les soucie de l'école me passaient loin au dessus de la tête… Elle a attendu que tous le monde soit sortie puis ma dit : - Écoute David, tu es un bon élève, tu pourrais allé loin je le sais, mais je pense que Antoine n'est pas une bonne fréquentation pour toi, il t'entraîne… - Vous savez rien, ni sur moi ni sur lui alors fichez moi la paix ! - Il ne faut pas te refermé ainsi David… - Écouté madame j'ai assez de choses a pensé pour le moment, et vous savez quoi, l'école ne fait pas partie de mes priorité, maintenant excusé moi mais je dois y allé. Elle ne comprendrait donc jamais, elle croyait quoi, moi j'étais un gamin, j'allais pas allé prendre mes cahier et révisé, ou même ne plus être l'ami d'Antoine sous prétexte qu'il était une mauvaise fréquentation. surtout que Antoine lui il était comme mon reflet, ça peut vous paraître étrange pourtant on était pareil tous les deux. on aimait les même choses, on avait tous deux le goût de l'aventure… la seul différence, c'est que Antoine lui n'a jamais sus où était ses limites… c'est sans doute ce qui la mené à sa perte. En sortant de l'école j'étais plus qu'énervé, non mais c'est vrais, elle se prenait pour qui la vieille ? Je commençait avoir mal à la tête à force de réfléchir à tous ces problèmes qui me tombaient dessus, surtout je repensais à ce mec, mort pour quoi ? On l'ignorait… bon je sais, je vous ennuie peut être avec ça, vous avez sans doute envie de contre la suite, pourtant tous ça me perturbait vraiment, j'avais la trouille merde ! On pouvait rien dire a personne, on avait même pas le droit de se trouvé dans cet immeuble alors qu'est-ce qu'il dirait si on leur balançait que un type c'était fait tué… Je suis arrivé à la citée, assis sur un banc, Antoine m'attendait, les autre était entrain de joué au basket. - Alors t'es près ? m'a-t-il demandé. - Mouais…, je l'ais regardé, il semblait sur excité, ne pensant même pas aux problèmes que tous ça pourrait nous apporté. - Bon on y va les filles ? a-t-il lancé aux 3 autres… Son aire hautain me répugnait, autant il m'était sympathique autant je savais qu'il ne respectait rien, de quel droit venait t-il nous jugé ainsi ? On est partie en direction des caves. Comme toujours Quentin vérifiait que personnes ne nous voyais pendant que moi je forçais le cadenas. Bon je sais vous auriez jamais crus ça de moi, mais étant gamins, à la citée il fallait apprendre à ce caché vite, et apprendre a forcé les cadenas, c'était pratique, surtout quand l'a moitié des portes de son immeuble est fermé à double tour. On est rentré les un après les autres, j'ai allumé ma lampe torche et les autres en on fait autant. On à avancé ainsi pendant une vingtaine e minutes, l'acset au caves de la barre voisine était difficile. Pour finir nous sommes passé au travers un trous de pas plus d'une demie mettre de diamètre, nous sommes passé à file indiène, puis nous avons débouché sur l'entré des caves de la tour nord… c'était étrange, j'ai fait passé le halo de ma lampe sur ce que je voyais, mais j'avais l'impression bizarre que tous ça avait changé, que rien était comme d'habitude. Je ne peut pas l'expliqué, s'était seulement différent. On a continué à avancé, puis on est monté à l'étage, le halle de la tours était éclairé d'un faible raie de lumière émanant des fenêtres condamné. Sans nous concerté on est monté d'un même pas prudent dans les hauteur du bâtiment il nous a semblé que tout était plus en désordre que d'habitude, comme si quelque un était venu ici pour tous déplacé, et fouillé de font en comble. Lorsqu'on est arrivé à mis chemin, certains d'entre nous on commencé à paniqué, mais chacun a laissé ses peur bien caché au fond de lui. On était déjà assez mal, personne ne voulait que Antoine n'en rajouté comme à son habitude. On a donc continué à monté en silence, arrivé devant la porte, je me suis penché pour écouté, pour voir si j'entendais du bruit. J'ai froncé les sourcils, et Antoine ma poussé gentiment pour passé. - eh ! ai-je dit. Je voulais être sur qu'il n'y avait personne à l'intérieur, mais a parement encore une fois c'était bien égale pour Antoine. l'aire un peut énervé j'ai fait mine de laissé passé les autres. - Antoine est dure, a dit Julien. - Comme toujours… - On veut pas y allé, a fait Quentin. - Mais pourquoi vous êtes là dans ce cas ? ai-je demandé. - Antoine les a forcé, et c'est foutu d'eux, a répondu Ulrich. j'ai fait une grimace de dégoût puis leur ais répondu : - Allé y, on vous en voudra pas, je parlerais à Antoine, son comportement commence à m'egsasperé… Julien et Quentin on regardé leur pied, puis Julien m'a regardé comme pour me remercié, et ils s'en son allé. Cet fois si Antoine était allé trop loin… Ulrich et moi sommes tous de même rentré. - Où sont les autre ? a demandé Antoine. - Ils sont rentré, et si tu permet je ne te cacherais pas ma colère, faudra qu'on parle après ça… - Comme tu veux, m'a t-il répondu en haussant les épaules. Au fond de moi j'aurais voulu lui enlevé cet aire du je m'en fous qu'il avait. On aurait dit que tous lui passait bien haut au dessus de la tête, même ses amis… j'ai regardé la pièce, il s'agissait d'un appartement plutôt grand, le meurtre avait été commis ici même dans le salon. Les truands avait emmené le corps de l'homme, mais ça je m'en était douté… par contre ils n'avaient pas pris le temps d'effacer le sang sur le sol. Moi qui aurait pensé que pour des types comme ça sa aurait été une des choses les plus futé a faire… sur le sol, il y avait également de la boue séché, et un sac. Antoine a pris le sac, avant même que l'on puisse l'arrêté il l'avait ouvert. Je savais pas ce qui m'agacai le plus, Antoine qui nous faisait courir un risque inconsidéré, ou le faite que le contenu du sac nous était destiné… - On dirait qu'ils veulent qu'on sache qui était ce type, a dit Antoine. - Qu'est-ce que tu raconte, a faite Ulrich. Serrant les point je me suis avancé et emparé du sac. Dedans, il y avait une lettre et des papier d'identité. J'ai pris la lette et l'ais lus à haute voix : - " Nous savons tous que vous n'êtes que des gamins, des gamins qui se sont trouvé au mauvaise moment, au mauvaise endroit. Vous avez vus quelque choses que vous n'auriez pas du voir, mais tous peut s'arrangé, venez le 22, à 23h. On vous attendra et on trouvera un arrangement." - Ils nous prennent pour des pigeons ou quoi, si ils pensent que l'on va venir…, a dit Ulrich. - Et on va venir, a répondu Antoine. Ulrich et moi nous sommes tourné incrédule. - T'es taré, me suis-je exclamé, c'est a guatapant, ils vont nous tiré comme des lapins… je t'interdit d'y allé. - Et de quel droit ? c'est il énervé. - Venir ici nous dérangeait assez, mais alors qu'il y a des tueurs, non merci, a dit Ulrich. Tous ce que veut David c'est que tu reste en vie. - Promet moi que tu ne viendra pas ? ai-je fait. Antoine a semblé plutôt mécontent, mais tant qu'il ne venait pas ici, ça pourrais allé. On est repartie, et j'ai emporté le sac. En route j'y ais jeté un coup d'œil, à l'intérieur, il y avait donc un porte feuille, par curiosité, je l'ais ouvert. Le gars mort la veille sous nos yeux s'appelait, Thomas Grati, il était âgée d'une trentaine d'année, et était mariée… tous d'abord, j'ai prié pour qu'il ne soit pas un père de famille. Puis je me suis demandé pourquoi un types mariée, qui semble avoir un belle avenir se ferait tué… j'ai donc fouillé un peut plus dans le porte feuille et j'ai compris… Ce gars était en faite un policier, j'ai tous de suite supposé qu'il était sous couverture, comme dans les filmes, et j'en suis donc venu à la conclusion que si il avait été tué, c'était certainement parce qu'il avait été découvert. Bon je sais, je devrais levé le pieds sur la télé… mais y n'empêche que c'était le cas. On est ressortie des caves, Antoine aurait voulu continué à visité le 9ième étage, mais je crois que je venais de lui coupé tout envie. Il semblait vraiment hors de lui, pourtant, tous ce que je voulais, c'était son bien. On est resté jusqu'à leur du soupé sur le terrain de basket, a joué, ou a rêvé… mon imagination divaguait complètement depuis la découverte du sac… J'imaginais que des caïds allait arrivé avec leur basouqua, ou leur mitraillettes et allait tous faire explosé. J'ai toujours eu une imagination débordante… | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Champion Chapitre 2 Lun 3 Sep - 16:27 | |
| Je m'en occupe! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Champion Chapitre 2 Mar 4 Sep - 17:54 | |
| Voilà!
On a joué au basket une bonne partie de la soirée. J'avais besoin de me défouler, je tirais avec force contre le panneau de basket ; je n'étais pas en colère, j'avais juste besoin d'évacuer mon stress, ma peur… et jouer à mon sport préféré m'y aiderait. Comme souvent, on avait parié aux plus âgés qu'on les battrait sans difficulté 20 à 15 en quinze minutes. En réalité, j'étais en forme et on a fait 30 à 10, mais bon… On traversait le terrain, narguant les autres joueurs ; on se faisait des passes et on voyageait sur le terrain, comme si on volait. On était à l'aise, on savait exactement comment se déplacer, comment faire pour les contrer… On a joué à peu près deux heures, puis on est rentré, on s'est séparés au cinquième étage. Ulrich lui s'arrêtait là, Antoine et moi on a continué à monter les marches. Les mains dans les poches, on gardait le silence, puis on est arrivé au septième. Antoine s'arrêtait là ; il a tourné à gauche puis s'est arrêté et m'a dit : - J'irais, demain après les cours, avec ou sans toi… - Tu sais parfaitement que je viendrais, mais je ne veux pas que tu perdes de vue que c'est tout de même dangereux. - Depuis quand tu te stoppes au danger éventuel ? Finalement tu n'es pas aussi courageux que je le pensais… Eh oui, Antoine il a toujours été comme ça : à fond dans les conneries et les problèmes… Peu importe les ennuis qui pouvaient lui tomber dessus, il fonçait, faisait la bêtise. En fait je crois qu'il était comme ça parce qu’au fond, avec ses parents, je me souviens qu'il devait se planquer pour pouvoir venir jouer avec nous parfois. Son père était très sévère, et comme la plupart des gens de la cité, il buvait beaucoup. Antoine n'était pas libre chez lui, tout ce qu'il faisait, tout ce qu'il disait, il devait y faire attention… Je crois que, lorsqu'il pouvait sortir, il en profitait. Parfois je me dis même qu’Antoine a fait exprès de me désobéir… non il faut que j'arrête de ressasser tout ça ! Antoine n’a pas pu se trouver là-bas de son plein gré, il n’a pas pu choisir de mourir… J'ai regardé Antoine rentrer chez lui, puis j'ai regardé au ciel et suis monté. Je me fichais bien de ce que pouvait penser Antoine, pour lui c'était ou on jouait les super héros ou on s'écrasait… Mais au fond, je crois qu'il n’a jamais assimilé le fait qu'il n'avait que neuf ans. Le lendemain, la journée m'a semblé passer à une vitesse folle. C'est bizarre la vie : quand on attend impatiemment quelque chose, la journée passe très lentement ; puis quand on appréhende, c'est là que tout va vite… J'aurais donné tout ce que je pouvais pour pouvoir me défiler… Mais j'ai quand même pris mon courage à deux mains et j'y suis allé. À la fin des cours, j'ai mis mon sac sur mon épaule, commençant à sortir, mais la prof m’a rappelée. D'habitude, je ne me serais même pas arrêté, mais ce jour-là tous les soucis de l'école me passaient loin au-dessus de la tête… Elle a attendu que tout le monde soit sorti puis m’a dit : - Ecoute David, tu es un bon élève. Tu pourrais aller loin, je le sais, mais je pense qu’Antoine n'est pas une bonne fréquentation pour toi ; il t'entraîne… - Vous savez rien, ni sur moi ni sur lui, alors fichez-moi la paix ! - Il ne faut pas te refermer ainsi David… - Ecoutez madame, j'ai assez de choses à penser pour le moment, et vous savez quoi, l'école ne fait pas partie de mes priorités ! Maintenant excusez-moi mais je dois y aller. Elle ne comprendrait donc jamais ? Elle croyait quoi ; moi j'étais un gamin, je n'allais pas aller prendre mes cahiers et réviser, ou même ne plus être l'ami d'Antoine sous prétexte qu'il était une mauvaise fréquentation. Surtout qu’Antoine était comme mon reflet. Ca peut vous paraître étrange, pourtant on était pareils tous les deux. On aimait les mêmes choses, on avait tous deux le goût de l'aventure… La seule différence, c'est qu’Antoine lui n'a jamais su où étaient ses limites… C'est sans doute ce qui l’a mené à sa perte. En sortant de l'école, j'étais plus qu'énervé ; non mais c'est vrai, elle se prenait pour qui la vieille ? Je commençais à avoir mal à la tête à force de réfléchir à tous ces problèmes qui me tombaient dessus. Je repensais surtout à ce mec, mort pour quoi ? On l'ignorait… Bon je sais, je vous ennuie peut-être avec ça, vous avez sans doute envie de connaître la suite, pourtant tout ça me perturbait vraiment ; j'avais la trouille, merde ! On ne pouvait rien dire à personne, on n’avait même pas le droit de se trouver dans cet immeuble ; alors qu'est-ce qu'ils diraient si on leur balançait qu’un type s'était fait tuer… Je suis arrivé à la cité. Assis sur un banc, Antoine m'attendait ; les autre étaient en train de jouer au basket. - Alors, t'es prêt ? m'a-t-il demandé. - Mouais…, je l'ai regardé, il semblait surexcité, ne pensant même pas aux problèmes que tout ça pourrait nous apporter. - Bon on y va, les filles ? a-t-il lancé aux trois autres… Son air hautain me répugnait. Autant il m'était sympathique, autant je savais qu'il ne respectait rien. De quel droit venait-t-il nous juger ainsi ? On est parti en direction des caves. Comme toujours, Quentin vérifiait que personne ne nous voyait pendant que moi, je forçais le cadenas. Bon je sais, vous n’auriez jamais cru ça de moi, mais étant gamins, à la cité, il fallait apprendre à se cacher vite ; et apprendre à forcer les cadenas, c'était pratique, surtout quand la moitié des portes de son immeuble est fermée à double tour. On est rentrés les un après les autres, j'ai allumé ma lampe torche et les autres en ont fait autant. On a avancé ainsi pendant une vingtaine de minutes, l'accès aux caves de la barre voisine était difficile. Pour finir nous sommes passés au travers d’un trou de pas plus d'un demi mètre de diamètre ; nous sommes passés à la file indienne, puis nous avons débouché sur l'entrée des caves de la tour nord… C'était étrange, j'ai fait passé le halo de ma lampe sur ce que je voyais, mais j'avais l'impression bizarre que tout ça avait changé, que rien n’était comme d'habitude. Je ne peux pas l'expliquer, c'était seulement différent. On a continué à avancer, puis on est monté à l'étage. Le hall de la tour était éclairé d’une faible raie de lumière émanant des fenêtres condamnées. Sans nous concerter, on est monté d'un même pas prudent dans les hauteurs du bâtiment. Il nous a semblé que tout était plus en désordre que d'habitude, comme si quelqu’un était venu ici pour tout déplacer, et fouiller de fond en comble. Lorsqu'on est arrivé à mi-chemin, certains d'entre nous ont commencé à paniquer, mais chacun a laissé ses peurs bien cachées au fond de soi. On était déjà assez mal, personne ne voulait qu’Antoine n'en rajoute comme à son habitude. On a donc continué à monter en silence. Arrivé devant la porte, je me suis penché pour écouter, pour voir si j'entendais du bruit. J'ai froncé les sourcils, et Antoine m’a poussé gentiment pour passer. - Eh ! ai-je dit. Je voulais être sur qu'il n'y avait personne à l'intérieur, mais apparemment, encore une fois, ça lui était bien égal, à Antoine. L’air un peu énervé, j'ai fait mine de laisser passer les autres. - Antoine est dur, a dit Julien. - Comme toujours… - On veut pas y aller, a fait Quentin. - Mais pourquoi vous êtes là, dans ce cas ? ai-je demandé. - Antoine les a forcé, et s'est foutu d'eux, a répondu Ulrich. J'ai fait une grimace de dégout puis leur ai répondu : - Allez-y, on vous en voudra pas. Je parlerais à Antoine, son comportement commence à m'exaspérer… Julien et Quentin ont regardé leurs pieds, puis Julien m'a regardé comme pour me remercier, et ils s'en sont allé. Cette fois-ci, Antoine était allé trop loin… Ulrich et moi sommes tout de même entrés. - Où sont les autres ? a demandé Antoine. - Ils sont rentrés, et si tu permets je ne te cacherais pas ma colère. Faudra qu'on parle, après ça… - Comme tu veux, m'a t-il répondu en haussant les épaules. Au fond de moi, j'aurais voulu lui enlever cet air de « je-m'en-fous » qu'il avait. On aurait dit que tout lui passait bien haut au-dessus de la tête, même ses amis… J'ai regardé la pièce. Il s'agissait d'un appartement plutôt grand ; le meurtre avait été commis ici même, dans le salon. Les truands avait emmené le corps de l'homme, mais ça je m'en étais douté… Par contre ils n'avaient pas pris le temps d'effacer le sang sur le sol. Moi qui aurais pensé que pour des types comme ça, ça aurait été une des choses les plus futées à faire… Sur le sol, il y avait également de la boue séchée, et un sac. Antoine a pris le sac, et avant même que l'on puisse l'arrêter, il l'avait ouvert. Je ne savais pas ce qui m'agaçait le plus : Antoine qui nous faisait courir un risque inconsidéré, ou le fait que le contenu du sac nous était destiné… - On dirait qu'ils veulent qu'on sache qui était ce type, a dit Antoine. - Qu'est-ce que tu racontes, a fait Ulrich. Serrant les poings, je me suis avancé et emparé du sac. Dedans, il y avait une lettre et des papiers d'identité. J'ai pris la lettre et l'ai lu à haute voix : - "Nous savons tous que vous n'êtes que des gamins, des gamins qui se sont trouvés au mauvais moment, au mauvaise endroit. Vous avez vu quelque chose que vous n'auriez pas du voir, mais tout peut s'arranger. Venez le 22, à 23h. On vous attendra et on trouvera un arrangement." - Ils nous prennent pour des pigeons ou quoi, s’ils pensent qu’on va venir…, a dit Ulrich. - Et on va venir, a répondu Antoine. Ulrich et moi nous sommes tournés, incrédules. - T'es taré, me suis-je exclamé, c'est un guet-apens, ils vont nous tirer comme des lapins… je t'interdis d'y aller. - Et de quel droit ? s'est-il énervé. - Venir ici nous dérangeait assez, mais alors qu'il y a des tueurs, non merci, a dit Ulrich. Tout ce que veut David, c'est que tu restes en vie. - Promets-moi que tu ne viendras pas, ai-je fait. Antoine a semblé plutôt mécontent, mais tant qu'il ne venait pas ici, ça pourrait aller. On est repartis, et j'ai emporté le sac. En route, j'y ai jeté un coup d'œil. A l'intérieur, il y avait un porte-feuille ; par curiosité, je l'ai ouvert. Le gars mort la veille sous nos yeux s'appelait Thomas Grati, il était âgée d'une trentaine d'années, et était marié… Tout d'abord, j'ai prié pour qu'il ne soit pas un père de famille. Puis je me suis demandé pourquoi un type marié, qui semble avoir un belle avenir, se ferait tuer… J'ai donc fouillé un peu plus dans le porte-feuille et j'ai compris… Ce gars était en fait un policier, j'ai tout de suite supposé qu'il était sous couverture, comme dans les films, et j'en suis donc venu à la conclusion que s’il avait été tué, c'était certainement parce qu'il avait été découvert. Bon je sais, je devrais lever le pied sur la télé… mais il n'empêche que c'était le cas. On est ressortis des caves. Antoine aurait voulu continuer à visiter le neuvième étage, mais je crois que je venais de lui couper toute envie. Il semblait vraiment hors de lui. Pourtant, tout ce que je voulais, c'était son bien. On est resté jusqu'à l’heure du souper sur le terrain de basket, à jouer, ou à rêver… Mon imagination divaguait complètement depuis la découverte du sac… J'imaginais que des caïds allaient arriver avec leurs bazookas ou leurs mitraillettes et allaient tout faire exploser. J'ai toujours eu une imagination débordante… |
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