Le paisible univers des jeunes écrivains en herbe... |
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| La Guerre des Ombres: Le Crépuscule du temps passé -titre provisoire- | |
| | Auteur | Message |
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Heaven Auteur
Nombre de messages : 250 Age : 28 Localisation : Dans un autre monde... Celui de la magie Loisirs : LES FOFOS! Date d'inscription : 21/10/2007
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| Sujet: La Guerre des Ombres: Le Crépuscule du temps passé -titre provisoire- Dim 21 Oct - 18:23 | |
| La guerre des ombres
T.I
Prologue : La fin de l’insousciance
Il était une fois, un monde paradisiaque, ou la guerre n’existait pas. La légende parlait de plusieurs mondes qui se reliaits par des portails projetant leur énergie vers d’aures. L’univers dont je vous parle, était à cette époque particulièrement magiquement magnifique. Ce monde se composait d’immenses montagnes, de forêts magnifiques, de mer remplis de monstres marins assoifé de tout ce qu’il y a de plus sadique et de sombres cavernes remplies de danger pour tous les innocents qui osent s’y aventurer. Une technologie mystique extrêmement avancée pour ce monde semi-médiéval, une verdure infinie et des peuples merveilleux en harmonie. Ces terres fabuleuses ont pour nom : Azeviel. Ce monde était divisé en quatres grandes parties : Borëa, un des plus beaux pays, seulement accessible par les contrées Boréales des mondes; Eucalidria, dont le seul passage se trouve aux terres les plus arrides, l’équateur de chaques mondes; Austrianna, le pays du sud et passible par le sud; et Nightmapolis, le pays accessible seulement au cœur du pays de l’enfer… Presque tout était parfait, comme le fonctionnement, la vie, les créatures, sauf pour cette exeption. Ce petit hic… sauf les grottes de feu. Ces mystérieuses cavernes plongeaient dans le cœur du monde. Peuplée de démons, elle fesait un asile impénétrable pour les plus affreux monstres de l’univers. Toute personne étant entré dans ce fourneau éternel n’en est jamais ressortit. Vous devinez pourquoi? Et non, ils ne sont pas tous morts…il existe un sort pire que la mort… Ils ont mutés, transformé en spectres terribles ou en orcs impitoyables. La surface était si douce comparée à la guerre et la souffrance inévitable s’ils y rentraient… Peut-être le mal allait il triompher, à cause de ce garçon…ou peut-être pas…
Un jour, ce jeune garçon au sombre destin naquît. Il avait pour nom : Macrisar. Sa vie fut celle d’un paysan bien normal, son père étant boulanger et sa mère couturière. La vie était toujours magique. Parfois, il allait voir les mages user de leur spectaculaire magie pour l’admiration du public, ou sinon, il allait faire un tour chez le vieux conteur pour écouter ses belles histoires de dragon, de princesses, de chevaliers et de sorciers. Il était pacifique, et jouissait d’une vie douce comme celle de la plupart des borëens, habitants de Borëa. Mais il était trop vulnérable. Les mois passèrent et l’empereur de Nightmapolis, le pays des cauchemars, commençait à s’ennuyer et à vieillir. Il fallait lui trouver un héritier, mais comme il n’avait ni femme, ni enfant, il allait enchanter un borëen innoçamment puissant et l’attirer dans un piège qui lui ferais prendre la tête de l’empire du mal. Mais bien sûr, Digzali, l’empereur actuel, allait lui préparer une mutation digne des ténèbres. Alors, il envoya ce sortilège de magie noire vers le seul homme qui avait des chances de bien gouverner, Macrisar. Un nom qu’il aimait bien, il devait bien l’avouer…Plus tard, une soif de pouvoir inouïe enveloppa le jeune borëen. Le jeune homme continuait sa vie, même si la démence pour le pouvoir le fesait sombrer caque jour un peu plus dans la folie. Lorsqu’il fut complètement contrôlé par la force nommée ténèbres, il fit des préparatifs pour une aventure : Une épée, un poignard, une armure de cuir brun, une longue vue et une gourde d’eau. Il se coucha avec inquiétude, croyant qu’il était atteind d’une maladie dangeureuse, tel que la peste noire, ou une autre maladie horrible. Lorsqu’il s’endormit, ses rêves furent peuplés de cauchemars horribles, du genre que Borëa allait être attaqué par des monstres immondes, et ce qui le répugnait le plus, c’était qu’il en était le chef. Toute tentative d’échapper à cette autre consience qui le gardait bien ancré au pays des rêves était inutile. Le jeune homme essaya une fois, mais sans succès. Il se tappa, se pinça, se frappa même, mais c’était toujours sans effets. Il craignit alors que c’était vrai qu’il devenait malsaint, alors il fut parcourut de violents sanglots et soudain, il vit une jeune fille, une fée, participer à la bataille. Sa bravoure et sa grâce enviaient Macrisar, qui tombait peu à peu amoureux de cette jeune fille qui envoyait des étincelles dorées avec sa douce chevelure. Elle maniait une splendide dague qui embrochait chaque ennemi, un à la fois. Soudain, elle se retourna vers lui et lui jeta un regard noir. Ses ailes bleutées s’agittèrent d’impatience et elle alla lui transpercer le cœur. Mais un troll alla frapper violamment la tête de la fée qui lui arracha un œil. Une quantité de sang incroyable gicla sur les combattants qui prenaient peu à peu l’avantage chacun leur tour. Lorsque Macrisar commençait à aimer pour de vrai la fée, il se sentit prit de vertiges et aspiré dans un tourbillon infini. Le décor autour de lui s’éffaça de plus en plus, jusqu’à ne plus exister du tout. Tout était devenu noir, complètement noir. Puis, une lumière rougeâtre commença à transpercer les rideaux d’ombre et à peupler complètement la vue du borëen. Mais soudain, il se sentit libre d’ouvrir les paupières et il le fit, à contrecoeur. Il revit alors qu’il était dans sa petite maison campagnarde, son lit à moitié déchiré ar les âges et le vieux bois pourri qui sentait le moisi. Le jeune homme se leva et s’habilla, et tout lui revenait en tête : De sa naissance, à sa soif d’aventure. Il reprit son équipement de voyage et sortit de sa maison. L’air était doux et mêllé au parfum de la ferme. Le jardin remplit de grandes fleurs roses se balayaient au vent et le ciel était bleu clair, illuminé par le pâle soleil doré qui dominait les astres. Une légère brise vint s’épanouir et jouir de la chaleur qu’émanait le garçon. Prenant son courage à deux mains, il traversa le village avec détermination. Connu dans toute la place, on apercevait souvent une main qui se secouait tendrement en sa direction, ou un soupir venu de la bouche des jeunes filles qui disait admettons : Qu’il est beau! Ou encore : Dommage qu’il ne veuille pas avoir d’enfant! Et Macrisar répondait toujours d’un sourir chaleureux, ce qui vesait parfois évanouïr ses admiratrices. Le chemin de pierres menait tout droit dans le palais, donc il arriva sans trop de problèmes. Macrisar alla demander une quête des plus insensée à la reine Borëenne Nilosä XVI de Lira. Il déclara, comme demande :
- Votre excellence, mon cœur n’a fait qu’un bond lorsque j’ai pensé à une aventure remplit de dangers. Puis-je vous demander de faire partie d’une de ces épopées magiques?
- Aucune guerre ne nous entoure, et aucun monstre de l’île ténébreuse de Nightmapolis ne nous inquiète, lui répondit-la reine. Les seuls torts que les borëens ont viennent des grottes de feu. Leurs démons assassinent nos mineurs pendant leur sommeil. Mais je n’envairrai jamais un jeune garçon de vingts ans dans cette quête suicidaire. Pour t’empêcher de faire des bêtises, je vais t’offrir une garde royale.C’est une fée nommée Aryanna.
À cet instant, une jeune fille aux cheveux ondulés et d’ambre entra dans la salle du trône. Les deux ailes de miel ouverte, elle projetait de beaux rayons multicoclores sur les murs de briques. Macrisar supposa qu’il s’agissait d’Aryanna. Mais, soudain, une émotion qu’il n’avait jamais connu -sauf pour l’autre fée qui peuplait ses rêves- le conquit. Son cœur battait la chamade, il suait de partout et ne pouvait la quitter des yeux. Il découvrit alors l’amour envers quelque chose de réel.
- Me voici, votre majesté, déclara la suposée et assurément Aryanna. - Bonjour, jeune fille, lui répondit Nilosä. (Elle se retourna vers Macrisar) Voici ta garde personnelle, Macrisar! - Et oui! continua la jeune fille aux ailes couleur de miel.
La voix de la fée traversa l’esprit de Macrisar, le purifiant. De toutes les choses douces qu’il avait vu, Aryanna était la plus belle. C’est alors qu’une soudaine envie de l’emmener avec lui, lui passa par la tête. Ce qu’il ne se doutait guère, était qu’Aryanna aussi découvrait l’amour envers Macrisar. Alors la reine s’écria :
-Maintenant, partez jeunes gens. Et Macrisar, Aryanna t’a à l’œil.
Alors, Macrisar et Aryanna partirent du château royal.
Plusieurs semaines passèrent, et les deux borëens s’avouèrent enfin chacun leur tour leur amour. Après une nuit de rêve ressemblant à une lune de mielle, ils apprenèrent subitement qu’Aryanna était tombée ensceinte d’un fils, ce qui découragea grandement les jeunes filles du quartier. Mais Macrisar devint de plus en plus agressif, dut au sortilège de Digzali, et l’enfant devait naître bientôt…
Dernière édition par Heaven le Sam 1 Aoû - 5:07, édité 1 fois | |
| | | Malicia Auteur
Nombre de messages : 35 Age : 34 Localisation : Un coin perdu entre rêve et magie, dont la frontière côtoie celle de la folie... Date d'inscription : 20/10/2007
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| Sujet: Re: La Guerre des Ombres: Le Crépuscule du temps passé -titre provisoire- Lun 29 Oct - 2:06 | |
| "reli aient" (l.2) dans la même ligne, tu as oublié un "t" à "d'au tres" "particulièrement magiquement magnifique" (l.3) : c'est un peu lourd non ? essai de donner des qualificatifs sans pour autant surcharger, en variant et en répartissant mieux -> "L’univers dont je vous parle était, à cette époque, particulièrement magique. Ce monde magnifique se composait d’immenses montagnes, de forêts magnifiques imposantes[...]" si tu le souhaites je te corrigerai le reste de ton (superbe) texte la prochaine fois. Enfin c'est comme tu veux | |
| | | Tlina Co-Admin
Nombre de messages : 1025 Age : 35 Localisation : quodam loco in orbi terrae Loisirs : go, lire & écrire (bien sûr), écouter the klaxons, commencer des romans inachevés Date d'inscription : 04/06/2007
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| Sujet: Re: La Guerre des Ombres: Le Crépuscule du temps passé -titre provisoire- Lun 29 Oct - 13:05 | |
| La fin de l'insouciance
Il était une fois, un monde paradisiaque, où la guerre n’existait pas. La légende parlait de plusieurs mondes qui se reliaient par des portails projetant leur énergie vers d’autres. L’univers dont je vous parle était à cette époque particulièrement magiquement magnifique. Ce monde se composait d’immenses montagnes, de forêts magnifiques, de mer remplies de monstres marins assoiffés de tout ce qu’il y a de plus sadique (qu'est-ce que ça veut dire ??) et de sombres cavernes remplies de danger pour tous les innocents qui osaient s’y aventurer. Une technologie mystique extrêmement avancée pour ce monde semi-médiéval, une verdure infinie et des peuples merveilleux en harmonie. Ces terres fabuleuses ont pour nom : Azeviel. Ce monde était divisé en quatres grandes parties : Borëa, un des plus beaux pays, seulement accessible par les contrées Boréales des mondes ; Eucalidria, dont le seul passage se trouve aux terres les plus arides, l’équateur de chaque monde ; Austrianna, le pays du sud et passible (??? Passible ? tu veux dire où on peut entrer ?) par le sud ; et Nightmapolis, le pays accessible seulement au cœur du pays de l’enfer… Presque tout était parfait, comme le fonctionnement, la vie, les créatures, sauf pour cette exception. Ce petit hic… sauf les grottes de feu. Ces mystérieuses cavernes plongeaient dans le cœur du monde. Peuplées de démons, elles faisaient un asile impénétrable pour les plus affreux monstres de l’univers. Toute personne étant entrée dans ce fourneau éternel n’en est jamais ressortie. Vous devinez pourquoi? Et non, ils ne sont pas tous morts…il existe un sort pire que la mort… Ils ont muté, transformés en spectres terribles ou en orcs impitoyables. La surface était si douce comparée à la guerre et la souffrance inévitable s’ils y rentraient… Peut-être le mal allait il triompher, à cause de ce garçon…ou peut-être pas…
Un jour, ce jeune garçon au sombre destin naquit. Il avait pour nom : Macrisar. Sa vie fut celle d’un paysan bien normal, son père étant boulanger et sa mère couturière. La vie était toujours magique. Parfois, il allait voir les mages user de leur spectaculaire magie pour l’admiration du public, ou sinon, il allait faire un tour chez le vieux conteur pour écouter ses belles histoires de dragon, de princesses, de chevaliers et de sorciers. Il était pacifique, et jouissait d’une vie douce comme celle de la plupart des borëens, habitants de Borëa. Mais il était trop vulnérable. Les mois passèrent et l’empereur de Nightmapolis, le pays des cauchemars, commençait à s’ennuyer et à vieillir. Il fallait lui trouver un héritier, mais comme il n’avait ni femme, ni enfant, il allait enchanter un borëen innocemment puissant et l’attirer dans un piège qui lui ferait prendre la tête de l’empire du mal. Mais bien sûr, Digzali, l’empereur actuel, allait lui préparer une mutation digne des ténèbres. Alors, il envoya ce sortilège de magie noire vers le seul homme qui avait des chances de bien gouverner, Macrisar. Un nom qu’il aimait bien, il devait bien l’avouer…Plus tard, une soif de pouvoir inouïe enveloppa le jeune borëen. Le jeune homme continuait sa vie, même si la démence pour le pouvoir le faisait sombrer chaque jour un peu plus dans la folie. Lorsqu’il fut complètement contrôlé par la force nommée ténèbres, il fit des préparatifs pour une aventure : Une épée, un poignard, une armure de cuir brun, une longue vue et une gourde d’eau. Il se coucha avec inquiétude, croyant qu’il était atteint d’une maladie dangeureuse, telle que la peste noire, ou une autre maladie horrible. Lorsqu’il s’endormit, ses rêves furent peuplés de cauchemars horribles, du genre que Borëa allait être attaqué par des monstres immondes, et ce qui le répugnait le plus, c’était qu’il en était le chef. Toute tentative d’échapper à cette autre consience qui le gardait bien ancré au pays des rêves était inutile. Le jeune homme essaya une fois, mais sans succès. Il se tapa, se pinça, se frappa même, mais c’était toujours sans effet. Il craignit alors que c’était vrai qu’il devenait malsain, alors il fut parcouru de violents sanglots et soudain, il vit une jeune fille, une fée, participer à la bataille. Sa bravoure et sa grâce enviaient (enviaient ? enivraient peut-être ?) Macrisar, qui tombait peu à peu amoureux de cette jeune fille qui envoyait des étincelles dorées avec sa douce chevelure. Elle maniait une splendide dague qui embrochait chaque ennemi, un à la fois. Soudain, elle se retourna vers lui et lui jeta un regard noir. Ses ailes bleutées s’agittèrent d’impatience et elle alla lui transpercer le cœur. Mais un troll alla frapper violamment la tête de la fée qui lui arracha un œil. Une quantité de sang incroyable gicla sur les combattants qui prenaient peu à peu l’avantage chacun leur tour. Lorsque Macrisar commençait à aimer pour de vrai la fée, il se sentit prit de vertiges et aspiré dans un tourbillon infini. Le décor autour de lui s’éffaça de plus en plus, jusqu’à ne plus exister du tout. Tout était devenu noir, complètement noir. Puis, une lumière rougeâtre commença à transpercer les rideaux d’ombre et à peupler complètement la vue du borëen. Mais soudain, il se sentit libre d’ouvrir les paupières et il le fit, à contrecoeur. Il revit alors qu’il était dans sa petite maison campagnarde, son lit à moitié déchiré par les âges et le vieux bois pourri qui sentait le moisi. Le jeune homme se leva et s’habilla, et tout lui revenait en tête : De sa naissance, à sa soif d’aventure. Il reprit son équipement de voyage et sortit de sa maison. L’air était doux et mêlé au parfum de la ferme. Le jardin rempli de grandes fleurs roses se balayaient au vent et le ciel était bleu clair, illuminé par le pâle soleil doré qui dominait les astres. Une légère brise vint s’épanouir et jouir de la chaleur qu’émanait le garçon. Prenant son courage à deux mains, il traversa le village avec détermination. Connu dans toute la place, on apercevait souvent une main qui se secouait tendrement en sa direction, ou un soupir venu de la bouche des jeunes filles qui disait admettons : Qu’il est beau! Ou encore : Dommage qu’il ne veuille pas avoir d’enfant! Et Macrisar répondait toujours d’un sourir chaleureux, ce qui faisait parfois évanouïr ses admiratrices. Le chemin de pierres menait tout droit dans le palais, donc il arriva sans trop de problèmes. Macrisar alla demander une quête des plus insensées à la reine Borëenne Nilosä XVI de Lira. Il déclara, comme demande :
- Votre excellence, mon cœur n’a fait qu’un bond lorsque j’ai pensé à une aventure remplie de dangers. Puis-je vous demander de faire partie d’une de ces épopées magiques?
- Aucune guerre ne nous entoure, et aucun monstre de l’île ténébreuse de Nightmapolis ne nous inquiète, lui répondit-la reine. Les seuls torts que les borëens ont viennent des grottes de feu. Leurs démons assassinent nos mineurs pendant leur sommeil. Mais je n’enverrai jamais un jeune garçon de vingt ans dans cette quête suicidaire. Pour t’empêcher de faire des bêtises, je vais t’offrir une garde royale.C’est une fée nommée Aryanna.
À cet instant, une jeune fille aux cheveux ondulés et d’ambre entra dans la salle du trône. Les deux ailes de miel ouverte, elle projetait de beaux rayons multicolores sur les murs de briques. Macrisar supposa qu’il s’agissait d’Aryanna. Mais, soudain, une émotion qu’il n’avait jamais connue -sauf pour l’autre fée qui peuplait ses rêves- le conquit. Son cœur battait la chamade, il suait de partout et ne pouvait la quitter des yeux. Il découvrit alors l’amour envers quelque chose de réel.
- Me voici, votre majesté, déclara la suposée et assurément Aryanna. - Bonjour, jeune fille, lui répondit Nilosä. (Elle se retourna vers Macrisar) Voici ta garde personnelle, Macrisar! - Et oui! continua la jeune fille aux ailes couleur de miel.
La voix de la fée traversa l’esprit de Macrisar, le purifiant. De toutes les choses douces qu’il avait vu, Aryanna était la plus belle. C’est alors qu’une soudaine envie de l’emmener avec lui, lui passa par la tête. Ce dont il ne se doutait guère, était qu’Aryanna aussi découvrait l’amour envers Macrisar. Alors la reine s’écria :
-Maintenant, partez jeunes gens. Et Macrisar, Aryanna t’a à l’œil.
Alors, Macrisar et Aryanna partirent du château royal.
Plusieurs semaines passèrent, et les deux borëens s’avouèrent enfin chacun leur tour leur amour. Après une nuit de rêve ressemblant à une lune de miel, ils apprenèrent subitement qu’Aryanna était tombée enceinte d’un fils, ce qui découragea grandement les jeunes filles du quartier. Mais Macrisar devint de plus en plus agressif, à cause du sortilège de Digzali, et l’enfant devait naître bientôt… | |
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| Sujet: Re: La Guerre des Ombres: Le Crépuscule du temps passé -titre provisoire- Dim 4 Nov - 2:05 | |
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| | | Heaven Auteur
Nombre de messages : 250 Age : 28 Localisation : Dans un autre monde... Celui de la magie Loisirs : LES FOFOS! Date d'inscription : 21/10/2007
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| Sujet: Re: La Guerre des Ombres: Le Crépuscule du temps passé -titre provisoire- Sam 1 Aoû - 5:51 | |
| Chapitre I: Ou (avec un accent) l'on sait que le monde monotone ne l'est pas toujours C'était un jour de printemps. Le 4 mars, tout au plus. Des cordes de pluie se laissaient rebondir lassement sur les parois de la Montagne Pleureuse, près de Winterhollow, qui vallait son nom des étranges bruits que semblait gémir et hurler le mont au sommet brumeux. Cette nuit là, une sorte de chant envoûtant provenait de la seule caverne que possédait la montagne, causé par l'eau qui virevoltait ça et là. Le lac était déchaîné, envoyant voler les algues et poissons qui étaient supposés dormir à cette heure. Si on regardait la lune, on aurait pu dire qu'il était environ minuit moins le quart. L'astre était plus lumineux et plein que jamais, et il projetait ses puissants reflets argentés sur la tempête d'en bas. Les arbres poussés par le vent entamaient une sorte de danse gracieuse en lâchant des feuilles partout, faisant comme si le sol se soulevait par lui-même.Au loin, près du village, à l'orée de la forêt, se promenait –si l'on pouvait appeler ça se promener- une mystérieuse forme. La silhouette portait une cape d'un noir si sombre que l'on aurait pu croire qu'elle était fabriquée avec de l'essence du ciel. La forme était encapuchonnée par un chaperon sillonné de sinistres déchirures. Une épée de fer restait sagement insérée dans un fourreau digne d'un roi. Sur le visage de la créature reposait un masque d'un fer plus étincelant encore que celui de l'épée longuement astiquée. Mais le plus étrange restait que le masque ne ressemblait à rien – et à tout en même temps, ses ombres étranges donnant un aspect squelettique à l'effigie. Deux petits trous laissaient entrevoir des orbites vides, et plusieurs fentes verticales permettaient à la créature de respirer. La silhouette ne venait pas d'ici... Soudain, une voix rauque et glaciale s'échappa des fines cavités. -Je sais qu'ils sont ici... Ils ne peuvent se cacher!Sa voix cauhemardesque se répercuta dans chaque matière de la vallée. Alors, une multitude de corbeaux aussi sombres que la cape de l'ombre sembla s'échapper de son corps. Les oiseaux voletèrent un moment autour de lui, avant de se laisser emporter par le vent, bifurquant vers le village assoupi. Une sorte de nuage noirâtre passa à la vitesse de l'éclair dans la bourgade, et l'essaim chercha avec fougue un endroit. Sans aucun bruit, sans aucun croassement, ils piquèrent vers une bijouterie, et, sous le choc, la vitrine explosa avec fracas. Plusieurs personnes s'étaient sûrement réveillée par la cacophonie, mais il était trop tard. Les corbeaux avaient déjà fait tout le travail. Laissant derrière eux les décombres d'une ancienne joaillerie réputée, il volèrent vers la pleine lune. Encore quelques heures et ils devraient devenir des espions... *** Aurelianne s'agita dans son sommeil. Quelque chose avait troublé ses rêves. Une sorte de bruissement d'ailes, mêlé à des bruits sourds. Soudain, elle entendit un fracas de verre retentissant qui lui brouilla la cervelle. La jeune fille ouvrit avec peine un œil. Il faisait si noir dans ce petit village d'Irlande! Son œil ouvert se tourna instinctivement sur le cadran. Il était minuit. S'efforçant de bouger un petit peu, elle ouvrit un deuxième œil et s'étira avec fougue, débloquant ses muscles engourdis, et faisant craquer quelques os qui étaient restés trop de temps sans bouger. La jeune fille remua alors ses pieds, qui eurent la même réaction que ses bras. Elle passa nonchalamment sa main sur son front, comme si elle cherchait à essuyer une eau qui n'existait pas. En grognant un peu fort d'une voix enrouée qui n'était pas la sienne, Aurelianne se résigna enfin à se lever, puisque la soif d'aventure nocturne commençait prendre raison d'elle. Prenant soin de ne pas faire trop de bruit, elle déposa ses pieds légers sur le sol, faisant légèrement grincer les lattes du parquet. La jeune fille tenait à peine sur ses courtes jambes encore gorgées de sommeil. Du haut de ses treize ans, Aurelianne avait la taille d'une enfant de dix ans ! Elle avait des cheveux blonds dorés en bataille, légèrement ondulés, qui lui arrivaient à la poitrine et qu'elle attachait souvent, histoire de mettre une forme à ces cheveux qui avaient l'air de ceux d'une femme de Cro-Magnon. Une mâchoire fine était sous ce nez légèrement retroussé, qui donnait un air moqueur à ses yeux d'acier. Dans son pyjama bleu trop long, Aurelianne donnait l'impression qu'elle était petite fille faiblarde. Mais au fond de ce corps frêle s'activait une forte humeur de rêveuse. Aurelianne était passionnée par les livres –qui jonchaient pitoyablement le sol de sa chambre-. Surtout les contes et les romans fantastiques. Depuis qu'elle était toute petite, Aurelianne était à la recherche d'un objet magique quelconque ou d'une caverne remplie de sirènes, ou encore de forêts habitées par des fées et des lutins. C'était loin d'être un jeu ; Aurelianne faisait de vraie et de dures recherches, qui lui apportaient de nombreuses écorchures et ecchymoses. Si l'on demandait à Aurelianne comment elle se les étaient fait, elle répondrait tout simplement : C'est les blessures du métier ! Aurelianne entrouvrit la porte. Derrière, le couloir sombre était vide, seul Gus, son chat, l'explorait. Se disant que Gus était encore loin de trouver la parole et dire à sa mère, Amélie Snowhawke, qu'elle était sortie en pleine nuit était très peu probable, la jeune fille se hissa derrière la porte et fit face au corridor. Une fenêtre ouverte donnant sur le lac laissait balancer ses rideaux dans le vide au rythme du vent. Aurelianne passa devant, regarda dedans et vit que dehors, la pluie s'était arrêtée. Elle avait fait place à une chaleur douce qui s'accentuait légèrement pendant les brises. L'adolescente abandonna l'ouverture pour aller chercher sa veste, une vieille chose brune, et sortit de la maison. L'air frais s'engouffra dans ses entrailles, faisant comme la purifier. Il faisait aussi balancer calmement ses cheveux. La jeune fille referma la porte derrière elle. Une légère forêt de conifères entourait la maison des Snowhawke, et celle-ci était face aux montagnes et au lac. Aurelianne décida d'aller faire un tour au village. La nuit était le seul moment pour elle de rester seule et de faire le point sur ce qu'elle avait vécu aujourd'hui. C'était aussi le seul moment où le village n'était pas bondé de monde. L'adolescente arriva sur la Grand-route, et commença à avancer péniblement. Elle repensa à son père, Drew Snowhawke, qui était mort d'un accident de voiture, en sauvant sa mère. Ils s'étaient rendus au théâtre, cadeau de mariage de la grand-mère d'Aurelianne, et un camionneur saoul leur avait tombé dessus. Aurelianne était encore qu'une petite crevette dans ce temps-là, vu qu'elle avait dans les alentours de deux mois. Alexander, son grand frère, avait un ans peine. Tandis qu'Andrew, leur petit frère, n'avait jamais encore vu le jour. Lors du choc de l'accident, le père d'Aurelianne les avait poussés ; Alexander, Amélie, Antony (le grand-père Snowhawke) et Aurelianne. Le père et la grand-mère n'avaient pas eu le temps de sortir, et ils avaient péris sous l'explosion mêlée à l'aplatissement complet de la voiture. Et ce fut ainsi que la famille Snowhawke fut brisée. Ensuite, avec un contraste qui l'étonna d'elle-même, Aurelianne repensa à sa journée. Aujourd'hui et toute la semaine, c'était la fameuse semaine des aventures, organisée par les écoles de Winterhollo, des sortes de vacances vertes auxquelles s'ajoutaient des projets aventuriers (une idée d'Aurelianne qui avait rapidement été approuvé par toute l'école, et plus tard, par la ville entière). Le matin, Andrew avait réveillé toute la famille parce qu'il voulait des crêpes. Ensuite, avant le petit-déjeuner, Aurelianne avait pris sa douche et avait hurlé pour qu'on l'entende dans tout le village qu'il y avait une araignée grosse comme un poing qui tissait sa toile sous les gouttes d'eau. Ensuite, le soir venu, Alexander s'était cogné la tête si fort sur la rampe d'escalier qu'il en était tombé dans les pommes, et Amélie avait juré qu'il n'avait pas besoin d'aller à l'hôpital, malgré les protestations d'Aurelianne. Lorsque la nuit était survenue, l'adolescente avait sortit un livre de légendes et avait lu jusqu'à onze heures du soir. Ensuite, il y avait eu ce gros fracas qui l'avait réveillé. Cela avait fait d'une journée d'"aventure" une journée atrocement pénible. Perdue dans ses pensées, Aurelianne n'avait pas eu le temps de réagir face à l'objet qui la fit trébucher. La jeune fille laissa échapper un petit cri de surprise. Face contre terre, elle s'était fait mal à la joue. Elle se releva péniblement à l'aide de son coude. Elle s'était enfargée (pas sûre du mot xD) dans un tas de débris. L'adolescente, intriguée, observa autour d'elle pour savoir d'où venait-ils. La boutique à sa droite avait carrément été ravagée. Un gros trou avait été fait dans la vitrine, et toute la marchandise avait été mise à terre. C'était donc de là que venait le mystérieux fracas... Mais la chose la plus étrange restait qu'aucun habitant de Winterhollow n'avait remarqué quelque chose, en tout cas, pour l'instant.. Ou du mois, personne n'avait daigné attiser sa curiosité. Aurelianne ressenti une douleur aiguë de la plante du pied au mollet. Elle hurla de douleur, réveillant peut-être les voisins. Son pied gauche avait renfoncé dans le tas et l'asphalte avait marqué une profonde écrorchure et avait lacéré ses chaussures mises en vitesse. L'adolescente le retira d'un coup sec, laissant de nouveau sortir un hurlement. Elle commença à avoir des larmes qui lui embuaient les yeux. Ça lui avait porté un bon coup ! Elle s'essuya le visage du revers de sa manche et ouvrit les yeux. Elle voyait plus clair à présent. Elle observa attentivement aux alentours craignant soudainement que quelqu'un arrive : et si sa mère apprenait son escapade nocturne? Elle serait foutue... En tournant régulièrement la tête dans tous les sens, elle crut entr'apercevoir un éclat doré. Intrigant... Aurelianne refit le même geste, dans l'espoir de le re-remarquer, et l'éclat doré apparut une autre fois. Comme c'était étrange... Le soleil était pourtant encore loin de se lever... L'adolescente continua à nouveau, l'éclat doré revenant une autre fois, et conclu qu'il venait du tas de débris. Elle approcha lentement sa tête de l'endroit d'où il provenait. Au fond du trou que le pied d'Aurelianne avait fais dedans, un petit objet y sommeillait. La jeune fille le prit et l'observa attentivement. C'était un saphir d'un bleu plus pur que tous les autres coulé dans de l'or miroitant. Quelques étranges signes ressemblant à des runes anciennes semblaient gravés depuis des siècles dans le métal. Cela ressemblait étrangement à... une étoile...Aurelianne n'aurait su dire pourquoi. L'objet faisait danser des reflets dans le visage de l'adolescente. Soudain, elle entendit un bruit. Comme un mélange d'une vitre qui explose et d'un crissement du fer griffant un tableau. Aurelianne commença à paniquer. Elle fit un bref coup d'oeil autour d'elle même. Puis rangea précipitament l'étoile dans sa poche, là où elle était en sécurité. La jeune fille était aux aguets. Aurelianne fit quelque pas en arrière avant de se retourner pour courir jusqu'à chez elle. Après quelques tournant elle prit une pose pour souffler une peu. Elle recommença sa course éffrainée quand elle s'arrêta devans la forêt. Elle avait cru apercevoir un mouvement dans celle-ci. La jeune fille nit prit pas attention, et repartit, à la marche cette fois-ci. Elle ressentit malheureusement qu'on la tirait vers l'arrière; non, vers le sol, et elle tomba lourdement. Elle retourna vivement la tête dans la direction de son assaillant et découvrit une bande de petites créatures ressemblant à des adolescents miniatures, pas plus grands qu'un piccolo, armés de lances, d'arcs et de catapultes miniatures. D'ordinaire, ils auraient fait rire Aurelianne, mais cette fois-ci... Ils avaient quelque chose d'effrayant. -Donne-nous la clef, humaine, annonça fièrement un des petits lutin –probablement leur chef-, de sa petite voix flûtée en menaçant la jeune fille de sa hallebarde-cure-dent.
-Mais quelle clef? rétorqua Aurelianne.
-Bon, ne fais pas l'innocente : on sait que tu es au service de Macrisar et que tu veux lui approprier cette clef pour qu'il domine le monde des Onx. Donc, donne-nous cette clef!
-Mais je n'ais pas de clef! Et qui est ce Macrichose?
-Oui tu en as! Et ne me fais pas croire que tu ne sais pas qui est Macrisar quand même!
-Bah c'est ce que je fais.
-Bon d'accord, je dois avouer que tu n'es pas assez résistante (il parlait de la facilité à laquelle Aurelianne avait été attrapée) pour être une disciple de Macrisar...
-Tu me traite de frêle?!
-Euh..Bah...Pas exactement... Ce que je voulais dire, c'est que Macrisar n'engage que les guerriers les plus cruels, ceux qui massacrent... Il a l'intention de dominer Calendrice -ne me demande pas ce que c'est- et de tuer tous les habitants qui s'opposeraient à sa dictature. Tu voit le genre de fou...
Aurelianne hocha la tête.
-On dit qu'un jour, un petit groupe de personne aux pouvoirs extraordinaires qui défieraient Macrisar et qu'un de ceux là le tuerais, libérant alors le monde... Mais tu doit ne rien croire ce que je te dis, tu es une Onx.
-Non, je vous jure que je vous croit. Certaine personnes n'y croiraient pas, mais moi, je suis différente... En tout cas, je me sens différente.
Le lutin se mit à hésiter. Aurel' sentait que quelque chose n'allait pas... ou allait trop bien. Il se retira, laissant à Aurelianne le soin de se relever, et entama la conversation avec ses confrères. La jeune fille n'osa pas essayer de les comprendre, sa bonne morale lui interdisant autant d'impolitesse. Même étant de nature légèrement sarcastique et farceuse, elle ne pousserais pas si loin. De plus, en voyant l'air renfrogné de ses petits compagnons, elle n'osa même pas les interrompre pour leur indiquer l'heure. Soudain, le chef laissa ses guerriers et se rapprocha.
-Bon... Commençons par le commencement. Je me nomme Fershy Marstenwick et je suis chef de la légion des lutins. Et toi quel est ton nom?
-Je suis Aurelianne Snowhawke, et je suis étudiante à Winterhollow's College.
Le lutin se rapprocha encore plus, comme de peur que quelqu'un ou quelque chose ne les entendent. Ses petits pieds avancèrent d'un pas timide mais assuré et il rejoignit ses mains en porte-voix.
-Nous avons toutes les raisons de croire qu'il faut a-b-s-o-l-u-m-e-n-t te parler, chuchota-il. Organise quelque chose, n'importe quoi, mais tu DOIT te rendre à la forêt Ferland. Un évènement important s'y produira. Les prophètes essayerons de convaincre ta mère de contacter une des personnes les plus vitales pour ce moment. Là-bas, tu recevra des informations. Je n'ai plus le temps, il faut que je rentre. Si les agents de Macrisar sentent ma présence, ils ferons tout pour empêcher que Cela ce produise... Et, demain, ton village sera infesté de gros corbeaux noirs, surnommés les Turnfalkens, et de leur chef, la Dame Corneille.
Soudain, ils disparurent. Aurelianne resta stupéfaite. Toute l'armée de lutins avaient disparu dans un flot de lumière blanche. La jeune fille, étonnament calme, décida de rentrer. L'air commençait déjà à se réchauffer, ce qui annonçait la venue du jour dans quelques heures. Aurel' regarda un dernier instant les étoiles éphémères, et retourna chez elle.Rouge= En cour de rénovation | |
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| Sujet: Re: La Guerre des Ombres: Le Crépuscule du temps passé -titre provisoire- Lun 3 Aoû - 11:54 | |
| Partie corrigée :
Chapitre I: Où l'on sait que le monde monotone ne l'est pas toujours
C'était un jour de printemps. Le 4 mars, tout au plus. Des cordes de pluie se laissaient rebondir lassement (n'existe pas : remplace par mollement) sur les parois de la Montagne Pleureuse, près de Winterhollow, qui valait son nom (? C'est du québécois ? => qui tirait son nom) des étranges bruits que semblait gémir (verbe intransitif, on ne gémit pas un bruit) et hurler le mont au sommet brumeux. Cette nuit-là, une sorte de chant envoûtant provenait de la seule caverne que possédait la montagne, causé par l'eau qui virevoltait çà et là. Le lac était déchaîné, envoyant voler les algues et poissons qui étaient supposés dormir à cette heure. Si on regardait la lune, on aurait pu dire qu'il était environ minuit moins le quart. L'astre était plus lumineux et plein que jamais, et il projetait ses puissants reflets argentés sur la tempête d'en bas. Les arbres poussés par le vent entamaient une sorte de danse gracieuse en lâchant des feuilles partout, faisant comme si le sol se soulevait par lui-même. Au loin, près du village, à l'orée de la forêt, se promenait –si l'on pouvait appeler ça se promener- une mystérieuse forme. La silhouette portait une cape d'un noir si sombre que l'on aurait pu croire qu'elle était fabriquée avec de l'essence du ciel. La forme était encapuchonnée par un chaperon sillonné de sinistres déchirures. Une épée de fer restait sagement insérée dans un fourreau digne d'un roi. Sur le visage de la créature reposait un masque d'un fer plus étincelant encore que celui de l'épée longuement astiquée. Mais le plus étrange restait que le masque ne ressemblait à rien – et à tout en même temps, ses ombres étranges donnant un aspect squelettique à l'effigie. Deux petits trous laissaient entrevoir des orbites vides, et plusieurs fentes verticales permettaient à la créature de respirer. La silhouette ne venait pas d'ici... Soudain, une voix rauque et glaciale s'échappa des fines cavités.
-Je sais qu'ils sont ici... Ils ne peuvent se cacher!
Sa voix cauchemardesque se répercuta dans chaque matière de la vallée. Alors, une multitude de corbeaux aussi sombres que la cape de l'ombre sembla s'échapper de son corps. Les oiseaux voletèrent un moment autour de lui, avant de se laisser emporter par le vent, bifurquant vers le village assoupi. Une sorte de nuage noirâtre passa à la vitesse de l'éclair dans la bourgade, et l'essaim chercha avec fougue un endroit. Sans aucun bruit, sans aucun croassement, ils piquèrent vers une bijouterie, et, sous le choc, la vitrine explosa avec fracas. Plusieurs personnes s'étaient sûrement réveillée par la cacophonie, mais il était trop tard. Les corbeaux avaient déjà fait tout le travail. Laissant derrière eux les décombres d'une ancienne joaillerie réputée, il volèrent vers la pleine lune. Encore quelques heures et ils devraient devenir des espions...
***
Aurelianne s'agita dans son sommeil. Quelque chose avait troublé ses rêves. Une sorte de bruissement d'ailes, mêlé à des bruits sourds. Soudain, elle entendit un fracas de verre retentissant qui lui brouilla la cervelle. La jeune fille ouvrit avec peine un œil. Il faisait si noir dans ce petit village d'Irlande! Son œil ouvert se tourna instinctivement sur le cadran. Il était minuit. S'efforçant de bouger un petit peu, elle ouvrit un deuxième œil et s'étira avec fougue, débloquant ses muscles engourdis, et faisant craquer quelques os qui étaient restés trop de temps sans bouger. La jeune fille remua alors ses pieds, qui eurent la même réaction que ses bras. Elle passa nonchalamment sa main sur son front, comme si elle cherchait à essuyer une eau qui n'existait pas.
En grognant un peu fort d'une voix enrouée qui n'était pas la sienne, Aurelianne se résigna enfin à se lever, puisque la soif d'aventure nocturne commençait prendre raison à avoir raison d'elle. Prenant soin de ne pas faire trop de bruit, elle déposa ses pieds légers sur le sol, faisant légèrement grincer les lattes du parquet. La jeune fille tenait à peine sur ses courtes jambes encore gorgées de sommeil. Du haut de ses treize ans, Aurelianne avait la taille d'une enfant de dix ans ! Elle avait des cheveux blonds dorés en bataille, légèrement ondulés, qui lui arrivaient à la poitrine et qu'elle attachait souvent, histoire de mettre une forme à ces cheveux qui avaient l'air de ceux d'une femme de Cro-Magnon. Une mâchoire fine était sous ce nez légèrement retroussé, qui donnait un air moqueur à ses yeux d'acier. Dans son pyjama bleu trop long, Aurelianne donnait l'impression qu'elle était une petite fille faiblarde. Mais au fond de ce corps frêle s'activait une forte humeur de rêveuse. Aurelianne était passionnée par les livres –qui jonchaient pitoyablement le sol de sa chambre. Surtout les contes et les romans fantastiques. Depuis qu'elle était toute petite, Aurelianne était à la recherche d'un objet magique quelconque ou d'une caverne remplie de sirènes, ou encore de forêts habitées par des fées et des lutins. C'était loin d'être un jeu ; Aurelianne faisait de vraies et de dures recherches, qui lui apportaient de nombreuses écorchures et ecchymoses. Si l'on demandait à Aurelianne comment elle se les était faites, elle répondrait tout simplement : C'est les blessures du métier !
Aurelianne entrouvrit la porte. Derrière, le couloir sombre était vide, seul Gus, son chat, l'explorait. Se disant que Gus était encore loin de trouver la parole et dire à sa mère, Amélie Snowhawke, qu'elle était sortie en pleine nuit était très peu probable (relis-toi, il y a un problème), la jeune fille se hissa derrière la porte et fit face au corridor. Une fenêtre ouverte donnant sur le lac laissait balancer ses rideaux dans le vide au rythme du vent. Aurelianne passa devant, regarda dedans et vit que dehors, la pluie s'était arrêtée. Elle avait fait place à une chaleur douce qui s'accentuait légèrement pendant les brises. L'adolescente abandonna l'ouverture pour aller chercher sa veste, une vieille chose brune, et sortit de la maison.
L'air frais s'engouffra dans ses entrailles, faisant comme la purifier. Il faisait aussi balancer calmement ses cheveux. La jeune fille referma la porte derrière elle. Une légère forêt de conifères entourait la maison des Snowhawke, et celle-ci était face aux montagnes et au lac. Aurelianne décida d'aller faire un tour au village. La nuit était le seul moment pour elle de rester seule et de faire le point sur ce qu'elle avait vécu aujourd'hui. C'était aussi le seul moment où le village n'était pas bondé de monde. L'adolescente arriva sur la Grand-route, et commença à avancer péniblement.
Elle repensa à son père, Drew Snowhawke, qui était mort d'un accident de voiture, en sauvant sa mère. Ils s'étaient rendus au théâtre, cadeau de mariage de la grand-mère d'Aurelianne, et un camionneur saoul leur avait tombé dessus. Aurelianne était encore qu'une petite crevette dans ce temps-là, vu qu'elle avait dans les alentours de deux mois. Alexander, son grand frère, avait un ans peine. Tandis qu'Andrew, leur petit frère, n'avait jamais encore vu le jour. Lors du choc de l'accident, le père d'Aurelianne les avait poussés ; Alexander, Amélie, Antony (le grand-père Snowhawke) et Aurelianne. Le père et la grand-mère n'avaient pas eu le temps de sortir, et ils avaient péris sous l'explosion mêlée à l'aplatissement complet de la voiture. Et ce fut ainsi que la famille Snowhawke fut brisée.
Ensuite, avec un contraste qui l'étonna d'elle-même, Aurelianne repensa à sa journée. Aujourd'hui et toute la semaine, c'était la fameuse semaine des aventures, organisée par les écoles de Winterhollow, des sortes de vacances vertes auxquelles s'ajoutaient des projets aventuriers (une idée d'Aurelianne qui avait rapidement été approuvée par toute l'école, et plus tard, par la ville entière). Le matin, Andrew avait réveillé toute la famille parce qu'il voulait des crêpes. Ensuite, avant le petit-déjeuner, Aurelianne avait pris sa douche et avait hurlé pour qu'on l'entende dans tout le village qu'il y avait une araignée grosse comme un poing qui tissait sa toile sous les gouttes d'eau. Ensuite, le soir venu, Alexander s'était cogné la tête si fort sur la rampe d'escalier qu'il en était tombé dans les pommes, et Amélie avait juré qu'il n'avait pas besoin d'aller à l'hôpital, malgré les protestations d'Aurelianne. Lorsque la nuit était survenue, l'adolescente avait sorti un livre de légendes et avait lu jusqu'à onze heures du soir. Ensuite, il y avait eu ce gros fracas qui l'avait réveillé. Cela avait fait d'une journée d'"aventure" une journée atrocement pénible.
Perdue dans ses pensées, Aurelianne n'avait pas eu le temps de réagir face à l'objet qui la fit trébucher. La jeune fille laissa échapper un petit cri de surprise. Face contre terre, elle s'était fait mal à la joue. Elle se releva péniblement à l'aide de son coude. Elle s'était enfargée (pas sûre du mot xD)(pourquoi utiliser des mots dont tu n'es pas sûre ? => enfoncée, empêtrée) dans un tas de débris. L'adolescente, intriguée, observa autour d'elle pour savoir d'où venait-ils. La boutique à sa droite avait carrément été ravagée. Un gros trou avait été fait dans la vitrine, et toute la marchandise avait été mise à terre. C'était donc de là que venait le mystérieux fracas... Mais la chose la plus étrange restait qu'aucun habitant de Winterhollow n'avait remarqué quelque chose, en tout cas, pour l'instant.. Ou du mois, personne n'avait daigné attiser sa curiosité. (Attiser la curiosité c'est rendre quelqu'un curieux, pas montrer qu'on est curieux ! => manifester sa curiosité)
Aurelianne ressentit une douleur aiguë de la plante du pied au mollet. Elle hurla de douleur, réveillant peut-être les voisins. Son pied gauche avait renfoncé dans le tas et l'asphalte avait marqué une profonde écorchure et avait lacéré ses chaussures mises en vitesse. L'adolescente le retira d'un coup sec, laissant de nouveau sortir un hurlement. Elle commença à avoir des larmes qui lui embuaient les yeux. Ça lui avait porté un bon coup ! Elle s'essuya le visage du revers de sa manche et ouvrit les yeux. Elle voyait plus clair à présent. Elle observa attentivement aux alentours craignant soudainement que quelqu'un arrive : et si sa mère apprenait son escapade nocturne? Elle serait foutue...
En tournant régulièrement la tête dans tous les sens, elle crut entr'apercevoir un éclat doré. Intrigant... Aurelianne refit le même geste, dans l'espoir de le re-remarquer, et l'éclat doré apparut une autre fois. Comme c'était étrange... Le soleil était pourtant encore loin de se lever... L'adolescente continua à nouveau, l'éclat doré revenant une autre fois, et conclu qu'il venait du tas de débris. Elle approcha lentement sa tête de l'endroit d'où il provenait. Au fond du trou que le pied d'Aurelianne avait fais dedans, un petit objet y sommeillait. La jeune fille le prit et l'observa attentivement. C'était un saphir d'un bleu plus pur que tous les autres coulé dans de l'or miroitant. Quelques étranges signes ressemblant à des runes anciennes semblaient gravés depuis des siècles dans le métal. Cela ressemblait étrangement à... une étoile...Aurelianne n'aurait su dire pourquoi. L'objet faisait danser des reflets dans le visage de l'adolescente. Soudain, elle entendit un bruit. Comme un mélange d'une vitre qui explose et d'un crissement du fer griffant un tableau. Aurelianne commença à paniquer. Elle fit un bref coup d'oeil autour d'elle même. Puis rangea précipitamment l'étoile dans sa poche, là où elle était en sécurité. La jeune fille était aux aguets. Aurelianne fit quelque pas en arrière avant de se retourner pour courir jusqu'à chez elle. Après quelques tournant elle prit une pose pour souffler une peu. Elle recommença sa course effrénée quand elle s'arrêta devant la forêt. Elle avait cru apercevoir un mouvement dans celle-ci. La jeune fille n'y prit pas attention, et repartit, à la marche cette fois-ci. Elle ressentit malheureusement qu'on la tirait vers l'arrière; non, vers le sol, et elle tomba lourdement. Elle retourna vivement la tête dans la direction de son assaillant et découvrit une bande de petites créatures ressemblant à des adolescents miniatures, pas plus grands qu'un piccolo, armés de lances, d'arcs et de catapultes miniatures. D'ordinaire, ils auraient fait rire Aurelianne, mais cette fois-ci... Ils avaient quelque chose d'effrayant. | |
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