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| Chroniques Cleemen Tome1: Retour aux sources [ Science-fic] | |
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Blaine Co-Admin
Nombre de messages : 335 Age : 49 Localisation : Valenciennes Loisirs : Ecrire, écrire, écrire et du CSS pour décompresser!!!! Date d'inscription : 19/10/2007
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| Sujet: Chroniques Cleemen Tome1: Retour aux sources [ Science-fic] Mar 23 Oct - 11:57 | |
| Yop,
Voici le prologue (ou préface) de mon roman, je serais content d'avoir votre avis....
PREFACE
En quelques années, la nation Cleemen atteignit un seuil critique de vitalité qui la poussa à chercher une solution sérieuse de secours. L’ouragan nucléaire d’origine encore inconnue qui balaya la planète mère, TERRANA, causa des effets dévastateurs aussi bien sur toute la surface de la planète que sur le peuple lui-même, irradiant toute la population. Dès ce jour, des centaines de maladies cancéreuses firent leurs apparitions causant des milliards de morts. Les catastrophes naturelles ainsi que la raréfaction des ressources semblaient annoncer la fin de ce peuple. Malgré tout cela, la descendance d’une poignée d’entre eux réussit à traverser les âges et environ quatre mille années plus tard, à repeupler toutes les planètes de ce système, trouvant tour à tour les différentes techniques scientifiques pour y arriver. En effet, chaque planète ayant sa particularité de température, de gravité ou d’atmosphère il fallait à chaque fois trouver les moyens pratiques d’y installer les bases interplanétaires. La société Cleemen approchait lentement de son apogée. “Un seul peuple, une seule nation. Un seul peuple, une seule religion“, furent les paroles qui les menèrent tout au long de ces millénaires. La religion était monothéiste et leur déité se nommait GORN. Après avoir connus de grandes difficultées, le fait des colonisations donna un regain de croyance sur les fidèles et l’église était à ce jour plus puissante que jamais. Petit à petit apparu la glande sytrophïde, organe situé à l’extrémité du cerveau juste au dessous de l’hypophyse et formant une grosseur à l’arrière de la nuque, résultat de l’évolution génétique de l’espèce Cleemen et qui permettait d’accéder à un univers métaphysique qu’ils nommèrent Entre-Monde. Malheureusement son étude tout d’abord en pleine expansion fut stoppée net sous l’influence directe du clergé qui craignit un engouement du peuple pour une nouvelle déité capable de voler les privilèges et le pouvoir qu’ils avaient obtenus. Pourtant une telle découverte ne pouvait rester dans l’oubli. Les militaires du D.M.C.( Défense Militaire Cleemen) sous les ordres direct du gouvernement suprême basé sur TERRANA appelé U.M.C.(Union Mondial Cleemen) se chargèrent de continuer les recherches séparant leurs lieux d’études en deux grands sites d’activités. L’un sur TERRANA et l’autre sur MERYLIS. Seulement étaient-ils prêts à assumer la découverte qu’ils allaient faire... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Chroniques Cleemen Tome1: Retour aux sources [ Science-fic] Mar 23 Oct - 22:10 | |
| On est dans la section orthographe, là, c'est pas plutôt dans "textes" que tu voulais mettre? |
| | | Blaine Co-Admin
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| Sujet: Re: Chroniques Cleemen Tome1: Retour aux sources [ Science-fic] Mar 23 Oct - 22:18 | |
| oups, oui si un admin peut me le déplacer svp cela serais "gentillou" de sa part...sinon je le déplacerais et il faudrai le supprimer | |
| | | Era Admin
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| Sujet: Re: Chroniques Cleemen Tome1: Retour aux sources [ Science-fic] Mar 23 Oct - 22:19 | |
| lol c'est si gentillement demandé ! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Chroniques Cleemen Tome1: Retour aux sources [ Science-fic] Mar 23 Oct - 22:33 | |
| En avant mon avis! Heureusement que les mots incompréhensibles comme "sytrophoïde" et "hypophyse" tu les expliques, parce que sinon... - Blaine a écrit:
- “Un seul peuple, une seule nation. Un seul peuple, une seule religion“
Ca me fait un peu (un peu, hein) penser à la devise d'Hitler... "Ein Volk ein Reich ein Führer" (Un peuple, un "empire", un chef) ^^ Je vois pas trop quoi dire, à part que c'est bien écrit et que je veux bien savoir la suite ^^ |
| | | Blaine Co-Admin
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| Sujet: Re: Chroniques Cleemen Tome1: Retour aux sources [ Science-fic] Mar 23 Oct - 23:36 | |
| Ouch, on me l'avait jamais faites celle là!!!! Je savais pas qu'il avait dit cela, excusez mon peu de culture hitlérienne, Haaa, je savais qu'il fallait que j'écoute en cours d'allemand mince ! En tout cas merci pour la remarque Merci pour le déplacement du sujet j'y ajouterais le chapitre 1.... Par contre il faut que mon premier chapitre je le coupe en deux il passe pas sinon...donc voici les deux parties... | |
| | | Blaine Co-Admin
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| Sujet: Re: Chroniques Cleemen Tome1: Retour aux sources [ Science-fic] Mer 24 Oct - 0:02 | |
| Partie 1:
Chapitre 1: la fuite
Année 6065. Planète Mérylis, à seulement 58 millions de kilomètres du soleil. Doucement, le gigantesque vaisseau nommé Pélican approchait du point de rendez-vous que lui avait donné son armateur. Dans cet espace gigantesque l’appareil semblait se mouvoir au ralenti alors que sa vitesse était de plus de vingt milles kilomètres heures. Les six extrémités des réacteurs à fusion crachaient leurs flots d’énergie laissant une filante de particules lumineuses. La forme de l’astronef rappelait vaguement l’animal qui lui avait valu son nom et que l’on trouvait, il y a encore quelques centaines d’années, dans les réserves protégées de Terrana, la planète d’origine du peuple Cleemen. Malgré les traces de rouille qui gâtaient peu à peu l’engin, on distinguait néanmoins le noir opaque qui entourait la couleur jaune de la carlingue. Une grande baie vitrée supportant aisément la pression extérieure se trouvait à la tête de l’appareil d’où l’on apercevait tout le poste de pilotage. Suivant l’ellipse de la planète, une borne de guidage amenait les appareils vers des pistes d’atterrissages protégées par de gigantesques dômes aux reflets violets, seuls remparts de protection contre les rayons mortels du soleil. Les atterrissages se faisaient toujours sur le versant qui se voyait plongé dans le noir. Une tentative en pleine nitescence aurait eu comme conséquence de transformer les appareils en véritables fours géants, montant la température à plus de mille sept cents degrés Celsius. Le capitaine Jim T. COFFIELD connaissait très bien les risques d’une telle opération, cela faisait maintenant dix ans qu’il livrait quotidiennement les installations scientifiques qui se trouvaient au-dessous de lui; C’est donc pour cela que, depuis sa sortie de la “fenêtre” à environ un million de kilomètres de là, il ne cessait de voler dans l’ombre de la planète. Il préférait ne prendre aucun risque sachant le contenu de la livraison. La majeure partie en était composée de tubes d’hydrogène et de caissons de matériels scientifiques de classe A, c’est à dire très dangereux à cause d’une extrême instabilité. Une partie des soutes avait été aménagée dans le seul but de transporter de tels équipements. L’investissement fut énorme mais nécessaire. Les entreprises PRESCET établissaient à elles seules soixante cinq pour cent des livraisons du navire et étaient donc indispensables à la survie financière de ses occupants. Mais elles n’avaient pas été créées que pour de tels desseins. Le danger n’était pas juste une perte financière en cas de défaut de livraison mais venait aussi du matériel transporté. Des parois réfrigérantes devaient maintenir une température constante de zéro degré. Les tubes étant très changeants à plus de quatre degrés, ces derniers s’enflammaient ou parfois explosaient ce qui entraînait irrémédiablement une réaction en chaîne transformant le navire en véritable boule de feu. Dominant tout le poste de pilotage de sa position surélevée, le Capitaine, comme l’appelaient simplement ses hommes, donnait ses instructions à l’approche de la balise. Assis dans son siège qui flottait librement en lévitation à cinquante centimètres du sol, il regardait le plafond, trop habitué par ces consignes pour les commander d’une manière normale, en ayant un oeil constant sur les écrans et parlant de façon méthodique. Sa procédure était tout autre. Bayant d’une manière peu discrète, il aboyait ses ordres comme il savait si bien le faire utilisant son langage des plus fleuris lorsqu’il laissait la colère prédominer, son caractère était trop impulsif et il négligeait ainsi la partie classique de la commanderie. La gentillesse ainsi que l’amabilité n’étaient pas son fort. Il savait être juste et franc avec ses hommes, mais voulait ne montrer aucune faiblesse qui aurait pu le discréditer auprès d’eux. -Bill! Suis la trajectoire prévue, il ne nous reste que vingt cinq minutes avant la surexposition solaire. Nous avons pris beaucoup de retard sur Janis. Dzhin! Prépare-toi à entrer les codes d’accès, la balise devrait bientôt nous contacter. -A vos ordres commandant! Répondirent en cœur les deux pilotes. A peine finirent t’ils leur phrasent, qu’un Bip se fit entendre sur le tableau de commande. La balise venait de les repérer. Le co-pilote entra tout de suite les codes d’identification. Il fallait faire vite. En plus du danger de quitter l’ombre de la planète qui les protégeait, Mérylis était en plus sous la responsabilité des militaires qui étaient très vigilants sur l’identification de tout appareil. Pas besoin de chasseurs de combat pour défendre les installations, le soleil suffisait à la garantie d’une protection efficace. Si un engin approchait sans aucune autorisation, aucun dôme ne s’ouvrirait pour le laisser se mettre à l’abri. Aucun appareil n’avait réussi à ce jour à se poser sans être détruit par une extrême exposition. Doucement, le Capitaine se mordit la joue intérieure, le seul instant où il faisait vraiment attention. Ce moment des opérations lui donnait toujours quelques sueurs froides qui coulaient le long de son front et lui tombaient sur sa combinaison. Vis à vis de ses hommes, impossible de laisser paraître une seule émotion mais en lui-même un feu ardent le brûlait. Le contrôle à cet instant lui échappait et c’est cela qu’il redoutait le plus. Etre à la merci d’un autre Cleemen ou pire d’une machine qui pouvait ou pas valider un seul et simple code. Il gardait un oeil constant sur l’écran principal qui se représentait en une version d’hologramme sur la baie vitrée. Mais que se passerait-il si jamais le code pour une fois était erroné. Après tout il n’avait jamais eu confirmation qu’ils ouvriraient les dômes. Un vaisseau comme le sien coûtait dans les quarante sept millions de Bleeks, plus la marchandise et sans compter la mort de l’équipage quoi que, qui s’en soucierait? A cette dernière question, il essaya de trouver un nom ou deux. Il n’en avait pas. Le monde avait bien changé. L’espérance de vie était longue, environ cent quatre vingt ans mais les chances de survie étaient courtes. Doucement le peuple Cleemen avait perdu tout repère sur sa civilisation et ses principes fondamentaux. Le pouvoir de la pensée moralisatrice avait depuis longtemps était oublié et leur monde, après des milliers d’années d’évolution, avait régressé subitement pour retrouver ses instincts primaires: La loi du plus fort était omniprésente et seul le riche était puissant. -Est-ce donc nous qui sommes ainsi ou y a t’il d’autres galaxie tels que nous qui connaissent de tels malheurs? Réfléchit-il. Heureusement, tout était en règle et la sonde, après analyse des données, indiqua par un faisceau laser, la direction à suivre pour l’emplacement de la piste ce qui le sortit de ses questions insolubles. -Parfait les gars, allez, on se dépêche d’atterrir et on va se prendre une bonne pinte de BIERKA au premier bar que l’on trouvera. Ce soleil me donne soif! -Et un jus de Tomatis pour Dzhin ou alors il va encore tout nous vomir sur le pupitre de contrôle! Dit Bill en collant une grande claque dans le dos du jeune pilote, tout en étant pris d’un rire grotesque ressemblant à un moteur de chasseur stellaire sur le point de caler. -Très drôle Bill, mais je n’aurais pas tout vomis si tu ne m’avais pas fait goûter de ton rhum frelaté . Dit-il, leregardant de coin, piqué dans son orgueil. Le capitaine se mit à rire, il observa ses deux hommes en se demandant lequel était finalement le plus jeune. Il avait connu Bill il y a maintenant quinze ans, il n’avait pas changé d’un pouce, toujours cette allure d’armoire à glace avec ce petit air espiègle dans le sourire quand ce dernier allait sortir une “phrase qui tue”comme il les appelait. Ce grand barbu de maintenant quarante huit ans l’avait constamment suivi depuis qu’il l’avait engagé sur le Pélican. Il semblait moulé dans sa tenue comme le reste de l’équipage, c’est à dire trente deux hommes plus le capitaine, la combinaison anti-feu était obligatoire. Cette dernière était d’un noir onyx aux reflets teintés de vert. On la comparait souvent au latex mais était à quatre vingt dix pour cent insensible au feu, grâce à une molécule modifiée en laboratoire. Il n’était pas rare de découvrir après un incendie des combinaisons remplies de cendres ou de restes calcinés sans que celle ci en soit affectée. Seule une température de plus de quatre mille degrés pouvait commencer à la ronger. De plus elle n’affectait en rien les mouvements et on pouvait à sa guise se déplacer dans toute atmosphère sans gène. Les talents de pilote de Bill avaient été vantés par plusieurs confrères et il leur prouva à plusieurs reprises qu’ils s étaient avérés exacts. Il était l’un des rares pilotes de tout le système solaire à pouvoir semer un groupe de police spatiale en plein champ d’astéroïdes. Son regard laissait apparaître une sorte de jeunesse infantile mais ses yeux verts cachaient un esprit plus vif qu’il n’y paraissait. Son cerveau avait été modifié chirurgicalement pour y ajouter des implants de cyberash, que l’on appelait plus couramment les poussières d’esprit. Ces implants lui permettaient d’être plus vif et plus précis dans ses mouvements mais ils affectaient aux dires de ses détracteurs l’esprit en lui-même rien cependant n’avait jamais été prouvé. Quant à Dzhin, il était tout simplement le frère du Capitaine. Ils avaient exactement la même couleur de cheveux, noirs, sauf que Jim était plus grisonnant. Leurs visages se ressemblaient comme des jumeaux. Leurs nez fins, leurs yeux bleus, leurs sourcils touffus, Comme deux photos à plusieurs années d’intervalles. En plus de l’âge, une imposante moustache broussailleuse pour le capitaine faisait aussi la différence. Mais un signal de communication le tira de nouveau de ses pensées. Approchant à présent de la surface de la planète, les installations de couleur violette commençaient à être visibles. La tour de contrôle tentait d’entrer maintenant en contact. -Bill, branche les haut-parleurs et le visioscope que nous sachions ce qu’ils ont à nous dire. Le pilote s’exécuta et pianota sur sa console. Un vibrant larsen précéda la voix d’un des hommes de la tour de contrôle, puis, par une projection holographique, son visage apparut. Il paraissait avoir une trentaine d’années et on pouvait apercevoir en second plan un autre ingénieur de commande. Il avait ces combinaisons rouges et jaunes que portent en général les aiguilleurs du ciel et un casque flexible d’où sortait un appareil de communication standard. Il semblait sûr de lui voire même quelque peu autoritaire. Un effet sûrement dû à son grade. Il arborait celui de capitaine et semblait certainement sortir de l’école étant donné son jeune âge. Le dessin de deux bras croisés sur sa poitrine formant un M couleur mauve sur un écusson jaune triangulaire était le sigle de l’état confédéré de Mérylis. Il toisa quelques secondes le capitaine puis prit la parole. -Bonjour à vous Pélican, cela fait plus de trente minutes que nous guettons votre approche, nous pensions que vous aviez été attaqué par des pilleurs! -Ne vous inquiétez pas, tour de contrôle, tout va bien, nous avons juste perdu du temps sur Janis, les contrôles y sont plus sévères.”Répondit le Capitaine.
Dernière édition par le Mer 24 Oct - 0:06, édité 2 fois | |
| | | Blaine Co-Admin
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| Sujet: Re: Chroniques Cleemen Tome1: Retour aux sources [ Science-fic] Mer 24 Oct - 0:03 | |
| Partie 2:
-Très bien, alors ne perdons pas une minute car il ne nous reste plus beaucoup temps avant la surexposition solaire. Si vous perdez ce créneau horaire, il vous faudra attendre neufs heures avant un prochain rendez-vous en face diurne ou alors vous devrez acheminer votre cargaison à la base suivante. -Je prends le risque, tour de contrôle, nous avons une faible marge de manœuvre mais c’est possible. Acheminer les livraisons d’une base à une autre nous coûterait plus cher que de le déposer nous même et risquerait de nuire à la réputation de notre service de qualité. -Comme vous voulez, Pélican, finalisez votre approche jusqu’à un contact visuel. -Tour de contrôle, je vous distingue nettement sur le radar, nous attendons comme prévu l’ouverture du dôme. Dit le Capitaine tout en jetant un coup d’œil sur le cadran qui décomptait le temps restant de la zone d’ombre. Il ne restait plus que dix-sept minutes dont quinze seraient prises pour l’atterrissage complet du vaisseau. Il n’aimait pas les marges aussi serrées mais il n’avait pas le choix. Il avait encore huit livraisons à faire après cet endroit et chaque minute de retard pour le déchargement faisait qu’une quantité astronomique d’argent s’envolait avec elle. Il savait que cette solution était la meilleure même si elle comprenait plus de risques mais en ces temps difficiles ou la concurrence était si rude il ne pouvait se permettre de perdre un seul client.
*
Une “fenêtre”, la grande découverte Cleemen. Depuis le cataclysme qui ravagea la planète mère causant mort, et désolation en tarissant les ressources naturelles, l’idée de coloniser d’autres planètes ne fut plus un rêve mais une priorité. Le peuple dut s’unir en un seul gouvernement appelé U.M.C ( Union Mondial Cleemens ) et concentrer sa force sur ce nouvel objectif pour sauver leur race. La lune, petite étoile morte qui se trouvait en orbite autour de Terrana fut la première à être colonisée, servant de base de lancement pour les futures conquêtes spatiales. La première vraie planète conquise fut Marakis. Cette dernière devint la planète aux milles ressources comme on aimait l’appeler car elle fut utilisée pour palier aux manques nutritifs actuels. Elle était jumelle de Terrana mais ne possédait pas d‘oxygène. Heureusement, les progrès scientifiques permirent de résoudre ce problème. Un germe envoyé à la surface de la planète créa en moins de soixante ans une atmosphère adéquate. Quant aux autres planètes que comptait le système solaire, les considérables espaces les séparant étaient un véritable problème. Il fallait trouver un procédé pour gagner de la distance à tout prix. Dans les siècles suivant, la date de trois milles vingt fut celle où l’on trouva le moyen de changer l’atmosphère de Venustra qui était, elle aussi, incompatible avec celle des Cleemens, on découvrit sur cette planète un nouveau minerai que l’on appela Xiniom, dont les éléments qui le composaient étaient extrêmement lourds. De longues recherches débouchèrent sur des applications très complexes dont la principale appelée: “bioms.” Ce sont des billes bio mécaniques qui dégagent un champ magnétique capable de varier autour d’elles le niveau de gravité. Leur application étant primordiale pour l’utilisation des fenêtres. En effet, malgré leurs compétences pour créer un mini trou noir débouchant à un endroit connu de leur système solaire en fusionnant Xiniom et anti matière et en le dosant savamment, les Cleemens ne purent résoudre le problème des puissances de variations de gravité qui réduisaient en miette tout vaisseau les traversant. Mais grâce aux bioms, logés dans des kits spatiaux placés sur le fond de caisse de tout appareil, ceux ci, à leur libération, étaient programmés pour entourer l’engin telle une main protectrice et leur micro cerveau biomécanique, calculaient à une vitesse incommensurable les différentes variations de gravités aux millièmes de micron prés; Palliant ainsi cette différence en dégageant leur propre gravité. Bien sur, malgré leur vitesse de calcul, des centaines d’entre eux se voyaient détruits au cours d’un seul de ces voyages et c’est pour cela que tous les deux sauts dans une fenêtre, un renouvellement de bioms était nécessaire.
*
“Doucement, l’espace sur quelques centaines de mètres se mit à onduler puis à tourner sur lui-même, jusqu’à devenir aussi net qu’un siphon. Puis soudain, le vide se déchira en son centre pour laisser apparaître un autre espace, comme un regard sur une porte. Une énergie luminescente se développa sur ce nouvel espace et grandit jusqu’à atteindre la taille de cet oeil, puis se déchirant comme une feuille de papier, elle accoucha d’un enfant métallique crachant des gerbes de feu et dispersant des centaines de milliers de perles brillantes. L’appareil venait de passer la fenêtre.”
Quelques morceaux de carlingue se détachèrent lorsque le vaisseau fit un virage à cent quatre vingt degrés révélant un impact sur son côté. Il avait une forme de triangle. On distinguait une bulle de verre en son centre. Une puissante énergie se dégageait de chaque extrémité de ses ailes et de l’arrière de l’engin. Mettant toute la puissance que pouvait encore fournir l‘appareil, ce dernier fila aussi vite qu’il le pouvait, repassant devant l’endroit d’où il venait de sortir. Alors qu’il s’en éloignait, trois autres appareils d’une toute autre allure en sortirent. On distinguait très bien les pilotes qui étaient logés dans une sorte d’œuf de verre et de métal. La technologie qu’ils possédaient était différente. Les parois de verre qui entouraient les navigants étaient recouvertes d’écritures luisantes et dorées basées sur une langue ancienne oubliée de la majeure partie du peuple Cleemen et dressant des cercles jusqu’au sommet de l’astronef. Deux puissants réacteurs dégageaient une couleur blanchâtre étrange, différents des moyens de propulsion habituels que l’on trouve sur chaque navire. Ils semblaient ne faire qu’un avec leurs appareils, comme s’ils y étaient attachés aussi bien physiquement que mentalement. Ils étaient tous trois reliés à un module de forme étoilée qui leur permettait de ne faire qu’un pour traverser l’espace. A leur sortie de la fenêtre, après que leur kit spécial de Bioms récupéra les billes protectrices, ils se détachèrent du module de navigation pour devenir tous trois indépendants. Mais le vaisseau en fuite n’avait pas le temps de se consacrer à une étude détaillée de leurs appareils. Il savait très bien qui ils étaient et pourquoi ils se trouvaient à ses trousses. Ils étaient des PSY, des agents du gouvernement, le DMS, leur mission était de l’éliminer. Ces agents spéciaux possédaient une technologie bien supérieure à celle conventionnelle et même leur aptitude physique était plus élevée. Purement militaire, ils jouissaient d‘une autorité dans tout le système solaire même si leur utilisation était controversée. Rien ne les arrêtaient. De mémoire, aucune personne prise en chasse par l’un de ces personnages n’avait réussi à courir très longtemps. Il fallait bien un commencement. Une communication retentit à l’intérieur de son cockpit. Une voix sombre et monocorde retentit. - sujet 254-324, rendez-vous sur-le-champ, vous n’avez plus aucun moyen de nous échapper. L’homme observa quelques secondes son radar qui se trouvait devant lui. Son visage était complètement tuméfié. Une compresse tomba de son arcade sourcilière qui avait une légère entaille. Malgré sa petite taille, elle laissait s’échapper un flot important de sang. Il pianota sur le tableau de bord de son appareil et un trait lumineux cicatrisa en quelques secondes sa plaie. Il avait certainement eu une masse de cheveux importante mais une large bande de peau brûlée en avait remplacé la moitié. Un oeil restait ouvert tandis que le second était complètement poché. Sa bouche laissait couler un lacet de sang qui ne provenait pas que de sa lèvre déchirée mais aussi d’une perforation de l’estomac. Une alarme se déclencha. La combinaison qu’il portait détecta une perte sensible des fonctions vitales avec un risque de franchir un seuil critique. Il lui fallait des soins de toute urgence ou il ne survivrait pas. Si l’appareil contenait un système de premier secours, ce dernier se contenterais d’apporter des soins mineurs au pilote. Il réfléchit quelques secondes, puis, un sourire aux lèvres, éteignit son communicateur. Quelques secondes plus tard, une explosion retentit, frôlant la carlingue de quelques mètres seulement. Poussant les gaz à fond, il vira subitement sur la droite, filant sur une planète proche du soleil. -On va bien voir si vous allez pouvoir me suivre...
*
-Pélican, plus que cinq minutes avant la surexposition solaire. Nous avons encore du temps, ne vous inquiétez pas. Le dôme ouvert, la lumière des installations lançait un faisceau qui éclairait le Pélican qui approchait à vive allure. Diminuant sa vitesse, il commença sa descente, guidé par les ordinateurs de la tour de contrôle qui avaient pris le relais des pilotes. Une alarme hurla d’un son strident à l’intérieur des installations et fit sursauter les hommes de la base. Le radar venait de capter quatre signaux non identifiés qui s’approchaient à grande vitesse. Leur direction, si elle restait inchangée, passerait sur le couloir prévu pour le Pélican. Trop tard pour dire au cargo de faire demi-tour. Il fallait agir au plus vite. -Pélican, quatre appareils arrivent dans votre direction, ne vous inquiétez pas, nous contrôlons la situation, le plan d’atterrissage reste inchangé, terminé. - C’est une blague j’espère, dit le capitaine, fixant ses hommes. De toute façon, nous n’avons pas le choix, renchérit-il, il est trop tard pour faire demi-tour, nous n’avons pas assez de temps! Dzhin! Ouvre-moi un canal de communication avec ces idiots, il faut qu’ils empêchent ces fous d’approcher! Dzhin enclencha les haut-parleurs du poste de commandement et provoqua un léger larsen de quelques secondes puis ouvrit un canal direct avec la tour de contrôle. Le capitaine prit la parole. - Ici le capitaine Jim Coffield, messieurs, je vous conseille de trouver une solution dans les plus brefs délais, je vous rappelle que nous transportons du matériel de classe A et en très grande quantité. Si un des ces appareils nous touche, il va nous projeter contre la planète et nous transformés en véritable bombe! Alors si vous ne voulez pas que votre planète soit coupée en deux par une explosion de mille mégatonnes, je vous conseille de vous bouger ! Vous m’entendez? ! - Ne vous inquiétez pas Capitaine, nous avons la situation bien... - Arrêtez vos putains de conneries! Coupa t’il, si c’était le cas, ils auraient déjà changé leur trajectoire. Il jeta un regard au décompte du temps, trois minutes avant la surexposition solaire. Il ressentit son dos se tremper de sueur. L’homme de la tour reçut soudain une communication. Un hologramme du visage d’un des pilotes inconnus apparut. Il était équipé d’une manière étrange. Il n’avait jamais vu de telles tenues. -Tour de contrôle, ici appareil d’interception du DMS, nous sommes à la poursuite d’un fuyard, nous vous demandons de ne pas intervenir. - Mais que fait le DMS ici, en général il ne quitte pas la planète mère? Dit-il à son second. Pilote du DMS, l’accès aux hangars est encombré, faites demi-tour sur-le-champ, risque important de collision! L’agent de la tour de contrôle allait surenchérir d’un ordre immédiat de replis de leurs appareils quand soudain une voix résonna dans tout le poste de contrôle. Cette voix glaçait leur os. Elle semblait pénétrer leur esprit, et malgré leur tentative de se boucher les oreilles, son volume ne baissa pas. - Ne faites rien pour empêcher notre arrivée... - Continuez vos manœuvrez habituelles... -Nous ne vous gênerons pas... Ces phrases se gravaient dans leurs esprits et leurs yeux, témoins de cet enregistrement forcé, semblaient pendant quelques seconds devenirs blancs phosphorescents. -Bien reçu pilotes du DMS, vous pouvez atterrir. Puis reprenant la communication du Pélican, -Pélican, continuez votre manœuvre d’atterrissage, tout va bien se passer. Le Capitaine observa ses hommes tout en tombant sur son siège. Il jeta un rapide coup d’œil sur le radar. Les quatre appareils arriveraient par l’arrière dans quelques secondes. Se touchant le front d’une main tremblante, les mots sortirent difficilement de sa bouche: - Nous sommes morts... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Chroniques Cleemen Tome1: Retour aux sources [ Science-fic] Mer 24 Oct - 19:52 | |
| Oulala que c'est long! Je lirais ça plus tard si ça te dérange pas, là je suis pas d'humeur à lire! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Chroniques Cleemen Tome1: Retour aux sources [ Science-fic] Mer 24 Oct - 19:54 | |
| - Blaine a écrit:
- Ouch, on me l'avait jamais faites celle là!!!! Je savais pas qu'il avait dit cela, excusez mon peu de culture hitlérienne,
Haaa, je savais qu'il fallait que j'écoute en cours d'allemand mince ! En tout cas merci pour la remarque Ben on apprend ça en troisième, hein... Pis c'est en histoire, pas en allemand (ou en tout cas je l'ai jamais appris) |
| | | Blaine Co-Admin
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| Sujet: Re: Chroniques Cleemen Tome1: Retour aux sources [ Science-fic] Mer 24 Oct - 19:59 | |
| t'inquiète il est posté il s'envolera pas....Et la troisième c'est trop loin pour moi.... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Chroniques Cleemen Tome1: Retour aux sources [ Science-fic] Sam 27 Oct - 19:22 | |
| Dans la première partie, il manque parfois quelques virgules (où je sais plus, mais y a que 2-3 phrases) et: - Citation :
- Leurs nez fins, leurs yeux bleus, leurs sourcils touffus, Comme deux photos à plusieurs années d’intervalles.
^^ - Citation :
- A peine finirent t’ils leur phrasent
"phrasent"? Dans la deuxième partie: - Citation :
- Depuis le cataclysme qui ravagea la planète mère causant mort, et désolation en tarissant les ressources naturelles,
Je pense pas que la virgule devant "et désolation" soit nécessaire, elle coupe plutôt le rythme de la phrase. Non? - Citation :
- Cette voix glaçait leur os.
"leur s os", non? - Citation :
- Ces phrases se gravaient dans leurs esprits et leurs yeux, témoins de cet enregistrement forcé, semblaient pendant quelques seconds devenirs blancs phosphorescents.
"quelques seconds devenirs" => second es et "devenir" sans "s", non? Si j'ai relevé ces micros fautes, c'est parce que y en a quasiment pas ^^ Sinon, j'ai eu plutôt du mal à lire, peut-être parce que c'est pas trop mon genre, même si c'est bien écrit |
| | | Blaine Co-Admin
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| Sujet: Re: Chroniques Cleemen Tome1: Retour aux sources [ Science-fic] Sam 27 Oct - 19:44 | |
| ok cool merci quand même....Pas évident de trouver toutes les fautes | |
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| Sujet: Re: Chroniques Cleemen Tome1: Retour aux sources [ Science-fic] | |
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