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 Aurelianne Snowhawke [Fantasy]

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Heaven
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Heaven


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MessageSujet: Aurelianne Snowhawke [Fantasy]   Aurelianne Snowhawke [Fantasy] Icon_minitimeLun 14 Avr - 23:23

Retour de mes anciens sujets, collés en un seul. Bon! En espèrant avoir plus de succès cette fois-ci, je vais mettre tout ce que j'ai eu le temps de faire pendant ma TRÈS LONGUE absence. Pour commencer, la présentation des personnages se trouve ici. Vous pouvez aussi aller vois plus loin, mais bon... Aussi, s'il vous plaît, n'y mettez pas de com's, comme ça, je verrai plus si c'est bon sur le topic^^. Si vous êtes un de mes fans, dans ma signature, il y a un petit "Rendez-vous ici". Il mène au fofo RPG de La guerre des ombres. Donc, on commence par le résumé:

Il existe plusieurs mondes dans plusieurs réalités parralèlles. Un de ceux-ci fut brutalisé par une petite erreur, un mauvais choix, si on peut dire. Macrisar, un jeune garçon aventureux pénétra dans les grottes de feu, et se fit capturer. Il devint le seigneur des ténèbres, avec sa bien-aimée, Micatrice, un spectre. Ensemble, lorsqu'il n'était que les petits Macrisar et Haryana, ils eurent un enfant: une petite fille nommée Aurelianne. Aurelianne grandit dans votre monde, le monde des Onx, cette petite fée fut traitée comme une humoride, humain de votre monde. Mais un jour, un simple objet changea sa vie. Une des sept clefs menant au monde de Borëa. Elle était élue, avec six de ses amis, de détruire Macrisar et de ramener la paix. Nous espèrons tous qu'elle réussira...

Maintenant, le Prologue:

Prologue: La fin de l'insouciance


Dans les débris de la bibliothèque d'Alexandrie, dans ceux de l'Atlantide, dans les temples de Babylone, au creux de la comète d'Adonis, dans chaque chose qui a du y laisser sa vie à cause de cette connaissance, se trouvent des archives qui parlent d'une légende. La légende parlait de plusieurs mondes qui étaient reliés par des portails projetant leur énergie vers d'autres. L'univers dont je vous parle était un monde paradisiaque, où la guerre n'existait pas. Ce monde magnifique se composait d’immenses montagnes, de forêts imposantes, de mers remplies de monstres marins assoifés de tout ce qu’il y a de plus sadique, de sombres cavernes remplies de dangers pour tous les innocents qui osaient s’y aventurer, une technologie mystique extrêmement avancée pour ce monde médiéval, une verdure infinie et des peuples merveilleux en harmonie pardaite. Ces terres fabuleuses avaient pour nom : Devanziel. Ce monde était divisé en quatres grandes parties:
Borëa, un des plus beaux pays, seulement accessible par les contrées Boréales des mondes;
Endorha, dont le seul passage se trouve aux terres les plus arrides, l’équateur de chaques mondes;
Aucalidria, le pays du sud et admissible par le sud et;
Morgoth, royaume des ténèbres, qui d'ailleurs était le seul pays qui engendrait les conflits…

Presque tout était parfait, comme le fonctionnement, la vie, les créatures, sauf pour cette exeption. Ce petit hic… sauf les grottes de feu. Ces mystérieuses cavernes plongeaient dans le cœur du monde. Peuplées de démons, elles fesaient un asile impénétrable pour les plus affreux monstres de l’Univers. Toute personne étant entrée dans ce fourneau éternel n’en était jamais ressortie. Vous devinez pourquoi? Et non, ils n'avaient pas tous péris… Ils eurent un sort pire que la mort… Ils mutèrent, transformés en spectres terribles ou en orcs impitoyables. La surface était si douce comparée à la guerre et à la souffrance, inévitables si un seul être vivant y entrait… Peut-être le mal allait-il triompher, à cause de ce garçon…ou peut-être pas…
***


Macrisar avançait péniblement dans les grottes de feu. La poussière recouvrait ses membres, et la sueur plaquait ses vêtements et ses cheveux péniblement. Le jeune garçon s'était inconsiemment entraîné dans une quête par son propre gré, et cette aventure se transformait en véritable cauchemar. L'empereur de Morgoth, Digzalil, lui avait jeté un sort pour qu'il lui obéisse au doigt et à l'oeil. Maintenant, le seigneur des ténèbres avait lancé ses orcs à ses trousses afin de le transformer en roi. Macrisar avait caché Haryana, sa bien aimée, dans un recoin caché du labyrinthe. Heureusement, le jeune homme se rapellait bien où Haryana était protégée. Il déambulait dans les couloirs naturels creusés par la lave, en essayant à la fois d'échapper aux orcs et de rejoindre sa douce moitié. Soudainement, une bosse incroyablement grande s'interposa entre le chemin et Macrisar. Il appuya dessus et la pierre se secoua. Un petit tremblement de terre parcouru les cavernes. La bosse se renfonça lentement, lentement. Lorsqu'elle arriva à trentes centimètres de profondeur, elle se tassa vers la droite, dévoilant une autre salle. Pas plus grande que cinq mètres par cinq mètres, elle abritait une jeune fée aux cheveux d'ambre qui semblait endormie. Macrisar pénétra dans la pièce, et la porte se referma d'elle même. La fée avait les ailes déployées, de couleur miel. Elle avait étrangement le ventre très rond, de la taille pour le neuvième mois de grossesse. Et oui, elle était enceinte. Et c'était Haryana. Troublée par l'arrivée assez brusque de Macrisar, Haryana se réveilla doucement. Elle le regarda avec incrédulité.

-Encore poursuivit par les orcs? demanda-t-elle, comme s'il s'agissait d'une habitude.
-Ouais...répondit Macriar, est-ce que tu a perdu tes eaux?
-Je ne crois pas, non...continua la jeune femme.

Avec ses doigts faibles elle tapota le fond du sac de couchage dans lequel elle était allongée pour montrer à son bien aimé qu'il n'avait aucune raison de s'inquiéter. On entendit alors les cris de confusion des orcs à l'extérieur. Rien ne se produisit pour l'instant. Mais Macrisar entendit un faible pissement, comme lorsqu'on ouvre le robinet et qu'on le bouche qu'à moitié.

-Je retire ce que j'ai dit! s'écria Haryana avec fougue. Le bébé arrive!!!!! J'ai perdu mes eaux!

Les orcs entendirent ce cri de souffrance venant de l'intérieur du passage secret, Il se mirent donc à essayer de défoncer le mur avec toute leur incroyable force.

-Pousse! dit Macrisar à l'intention d'Haryana.

Elle poussa le mieux qu'elle le pouvait, crispée dans le doux sac de couchage. Macrisar le déchira d'un coup sec. Il leva la robe d'Haryana et remarqua que le bébé avait déjà fait passé son cuir chevelu. Évidemment, puisque les fees accouchaient à une vitesse… incalculable. Le jeune homme passa sa main sous le bébé et aida sa douce moitiée à accoucher, pendant que les créatures de Digzalil s'acharnaient sur la paroi rocheuse. Quelques minutes plus tard, Haryana réussit à faire sortir le bébé au grand complet.

-C'est une fille! s'écria joyeusement Macrisar.
-Aurelianne...murmura Haryana.
-Je suis d’accord, son nom sera Aurelianne.

Et ils s'embrassèrent. La jeune mère prit Aurelianne dans ses bras et entr’aperçu un grand destin pour cette petite fille. Mais si elle voulait que cette épopée se réalise, il faudrait la mettre en sécurité.

-Elle tuera le seigneur des ténèbres, dit joyeusement la fée. Mais pour ça, il faut la mettre en sécurité.
Elle finit sa phrase en baissant la tête, et une larme roula sur sa joue. Elle dit alors dans un murmure:
-J'espère que tu ne m'en voudra pas trop...

Elle finit sa phrase avec suspension, et le bébé disparu dans le ventre d'une autre femme, une femme bien normale, dans un autre monde.

-Mais qu'est-ce que tu a fait? s'acharna Macrisar.
-Je l'ai protégée de la horde d'orcs qui viennent de défoncer la porte, et qui nous tuerons! répondit son amie sur le même ton.

On entendit alors un bruit de fracassement, puis celui d'un lourd objet qui s'écroule par terre. La porte était à-même le sol, et un orc particulièrement armé avait la plante des pieds dessus, comme s'il avait gagné un combat de lutte contre le battant de roc. Alors, il lança d'une voix à la fois caverneuse et rauque:

-Capturez le garçon!! Ne laissez personne d'autre en vie!!!

Les orcs se jettèrent donc en motton dans la pièce. Macrisar tira son épée longue et tenta en vain de protéger Haryana. Mais ils étaient trop nombreux! Il vit tout à coup des étoiles, une sorte de flash, puis il s'effondra. Haryana se fit alors embrochée à plusieurs reprises. Oh non… en implorant les dieux de se venger, même si elle ne le voulait pas vraiment, de son enfant qui lui avait fait perdre le temps de sortir son arc. Puis elle mouru. Les créatures lancèrent un cri de victoire. L'opération était finie. Ils emmenèrent Macrisar à un téléporteur qui menait à Morgoth, afin de le présenter à l'actuel roi.

Quelques secondes plus tard, ils se retrouvèrent dans la salle du trône de Morgoth. Le chef des orcs tira le corps de Macrisar devant le roi, Digzalil. Il regarda l'inconsiant avec en même temps admiration et mépris. Il pris alors la parole:

-Je voit que vous avez apporté mon héritier!

Et le seigneur des ténèbres se coupa avec une dague sertie de rubis et fit boire son sang à Macrisar. Il lui rentra alors le couteau dans la cuisse, le réveillant en sursaut.
Digzalil fit signe à ses gardes d'immobiliser le garçon. Deux grandes créatures bien bâties serrèrent les bras et les jambes du jeune garçon. Le seigneur des ténèbres montra les instructions:

-Lorsque je donnerai le coup ultime, vous pourrez le relâcher.

Tellement habitués par les réactions brutales de la part de Digzalil qui acquièscèrent sans broncher. Alors, le seigneur des ténèbres leva le poignard en haut de sa gorge, et l'enfonça violament dans sa poitrine. Macrisar se tira des mains des gardes et se crispa de douleur, plié en deux, comme si c'était lui qui venait de se faire tuer. Soudain, le corps du jeune homme changea, le transformant en monstre. Il avait ainsi prit la place de Digzalil, et Macrisar, dans son dernier moment de bonté, sut que ce serait lui que sa fille tuerais. Et c'est ainsi que Macrisar prit le trône de Morgoth. Les grottes de feu furent condamnées, et Macrisar décida de prendre l'assault de Borëa, d'Austrianna et d'Eucalidria.


Dernière édition par Aurelianne le Lun 14 Avr - 23:29, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Aurelianne Snowhawke [Fantasy]   Aurelianne Snowhawke [Fantasy] Icon_minitimeLun 14 Avr - 23:23

Chapitre I, partie I:

Chapitre I : Où l’on sait que le monde monotone ne l’est pas toujours.

C’était un jour de printemps. Le 4 mars, tout au plus. Des cordes de pluie se laissaient rebondir lassement sur les parois de la montagne Pleureuse, près de Winterhollow. Une sorte de chant envoûtant provenait de la seule caverne que possédait la montagne, causé par l’eau qui virevoltait ça et là. Le lac était déchaîné, envoyant voler les algues et poissons qui étaient supposés dormir à cette heure. Si on regardait la lune, on aurait pu dire qu’il était environ minuit moins le quart. L’astre était plus lumineux et plein que jamais, et il projetait ses puissants reflets argentés sur la tempête d’en bas. Les arbres poussés par le vent entamaient une sorte de danse gracieuse en lâchant des feuilles partout, faisant comme si le sol se soulevait par lui-même… Au loin, près du village, à l’orée de la forêt, se promenait –si l’on pouvait appeler ça se promener- une mystérieuse forme noire. La silhouette portait une cape d’un noir si sombre que l’on aurait pu croire qu’elle était fabriquée avec de l’essence du ciel. La forme était encapuchonnée par la capuche qui aurait habituellement pendouillé de la cape. Une épée de fer restait sagement insérée dans un fourreau digne d’un roi. Sur le visage de l’ombre reposait un masque d’un fer plus étincelant encore que celui de l’épée longuement astiquée. Mais le plus étrange restait que le masque ne ressemblait à rien – et à tout en même temps. Deux petits trous laissaient entrevoir des orbites vides, et plusieurs fentes verticales permettaient à la créature de respirer. La silhouette ne venait pas d’ici… On aurait pu dire qu’elle venait de la Chine, mais cela ressemblait aussi à quelque chose de français… Il y avait quelques touches arabes, mais rien ne concordait vraiment. La forme se rendit un peu plus loin vers la ville et soudain, une voix glaciale et rauque laissa échapper :

-Je sais qu’ils sont ici… Ils ne peuvent pas se cacher!

Alors une multitude de corbeaux aussi sombres que la cape de l’ombre sembla s’échapper de son corps. Les oiseaux voletèrent un moment autour de lui, avant de se laisser emporter par le vent, dirigé étrangement vers le village de Winterhollow. Leur chef disparu tout à coup dans une brume noire. L’essaim de corbeaux plana un moment autour du village, avant d’y rentrer pour de bon. Ils saccagèrent tout ce qui se trouvait sur leur passage, détruisant magasin, écoles, cinémas et musées. Heureusement que les habitants étaient tous endormis, sinon, il y aurait eu un massacre. Ce ne fut que lorsque la ville fut complètement ravagée que le nuage de rapaces quitta l’endroit.

***

Aurelianne s’agita dans son sommeil. Quelque chose avait troublé ses rêves. Une sorte de bruissement d’ailes, mêlé à des bruits sourds. Soudain, elle entendit un « CRAC » retentissant qui lui brouilla la cervelle. La jeune fille ouvrit avec peine un œil. Il faisait si noir dans cette banlieue d’Oxford ! Son œil ouvert se tourna instinctivement sur le cadran. Il était minuit. S’efforçant de bouger un petit peu, elle ouvrit un deuxième œil et s’étira avec fougue, débloquant ses muscles engourdis, et faisant craquer quelques os qui étaient restés trop de temps sans bouger. La jeune fille bougea alors ses pieds, qui eurent la même réaction que ses bras. Elle passa nonchalamment sa main sur son front, comme si elle cherchait à essuyer une eau qui n’existait pas.

En grognant un peu fort d’une voix enrouée qui n’était pas la sienne, Aurelianne se résigna enfin à se lever, puisque la soif d’aventure nocturne commençait prendre raison d’elle. Prenant soin de ne pas faire trop de bruit, elle déposa ses pieds légers sur le sol, faisant légèrement grincer les lattes du parquet. La jeune fille tenait à peine sur ses courtes jambes encore gorgées de sommeil. Du haut de ses douze ans, Aurelianne avait la taille d’une enfant de huit ans ! Elle avait des cheveux blonds dorés en bataille qui lui arrivaient à la poitrine et qu’elle attachait souvent, histoire de mettre une forme à ces cheveux qui avaient l’air de ceux d’une femme de Cro-Magnon. Une mâchoire volontaire était sous ce nez légèrement retroussé, qui donnait un air moqueur à ses yeux d’acier. Dans son pyjama bleu trop court, Aurelianne donnait l’impression qu’elle était petite chipie. Mais au fond de ce corps frêle s’activait une forte humeur de rêveuse. Aurelianne était passionnée par les livres –qui jonchaient pitoyablement le sol de sa chambre-. Surtout les contes et les romans fantastiques. Depuis qu’elle était toute petite, Aurelianne était à la recherche d’un objet magique quelconque ou d’une caverne remplie de sirènes, ou encore de forêt habitée par des fées et des lutins. C’était loin d’être un jeu ; Aurelianne faisait de vraie et de dures recherches, qui lui apportaient de nombreuses écorchures et ecchymoses. Si l’on demandait à Aurelianne comment elle se les étaient fait, elle répondrait tout simplement : C’est les blessures du métier !

Aurelianne entrouvrit la porte. Derrière, le couloir sombre était vide, seul Noisette, son chat, l’explorait. Se disant que Noisette était encore loin de trouver la parole et dire à sa mère, Amélie Snowhawke, qu’elle était sortie en pleine nuit était très peu probable, la jeune fille se hissa derrière la porte et fit face au corridor. Une fenêtre ouverte donnant sur le lac laissait balancer ses rideaux dans le vide au rythme du vent. Aurelianne passa devant, regarda dedans et vit que dehors, la pluie s’était arrêtée. Elle avait fait place à une chaleur douce qui s’accentuait légèrement pendant les brises. L’adolescente abandonna l’ouverture pour aller chercher sa veste, une vieille chose brune, et sortit de la maison.

L’air frais s’engouffra dans ses entrailles, faisant comme la purifier. Il faisait aussi balancer calmement ses cheveux. La jeune fille referma la porte derrière elle. Une légère forêt de conifères entourait la maison des Snowhawke, et celle-ci était face aux montagnes et au lac. Aurelianne décida d’aller faire un tour au village. La nuit était le seul moment pour elle de rester seule et de faire le point sur ce qu’elle avait vécu aujourd’hui. C’était aussi le seul moment où le village n’était pas bondé de monde. L’adolescente arriva sur la Grand-route, et commença à avancer péniblement.

Elle repensa à son père, Anton Snowhawke, qui était mort d’un accident de voiture, en sauvant sa mère. Ils s’étaient rendus au théâtre, cadeau de mariage de la grand-mère d’Aurelianne, et un chauffeur d’autobus saoul leur avait tombé dessus. Aurelianne était encore qu’une petite crevette dans ce temps-là, vu qu’elle avait dans les alentours de deux mois. Alexander, son grand frère, avait un ans peine. Tandis qu’Andrew, leur petit frère, n’avait jamais encore vu le jour. Lors du choc de l’accident, le père d’Aurelianne les avait poussés par la fenêtre ; Alexander, Amélie, Antony (le grand-père Snowhawke) et Aurelianne. Le père et la grand-mère n’avaient pas eu le temps de sortir, et ils avaient péris sous l’explosion mêlée à l’aplatissement complet de la voiture. Et ce fut ainsi que la famille Snowhawke fut brisée.

Ensuite, Aurelianne repensa à sa journée. Aujourd’hui et toute la semaine, c’était la fameuse semaine de relâche. Le matin, Andrew avait réveillé toute la famille parce qu’il voulait des crêpes. Ensuite, avant le petit-déjeuner, Aurelianne avait pris sa douche et avait hurlé pour qu’on l’entende dans tout le village qu’il y avait une araignée grosse comme un poing qui tissait sa toile sous les gouttes d’eau. Ensuite, le soir venu, Alexander s’était cogné la tête si fort sur la rampe d’escalier qu’il en était tombé dans les pommes, et Amélie avait juré qu’il n’avait pas besoin d’aller à l’hôpital, malgré les protestations d’Aurelianne. Lorsque la nuit était survenue, l’adolescente avait sortit un livre de légendes et avait lu jusqu’à onze heures du soir. Ensuite, il y avait eu ce gros « Crac » qui l’avait réveillé. Cela avait fait d’une journée de « relâche »une journée atrocement pénible.

Perdue dans ses pensées, Aurelianne n’avait pas eu le temps de réagir face à l’objet qui la fit trébucher. La jeune fille laissa échapper un petit cri de surprise. Face contre terre, elle s’était fait mal à la joue. Elle se releva péniblement à l’aide de son coude. Elle s’était enfargée dans un tas de débris. L’adolescente, intriguée, observa autour d’elle pour savoir d’où venait-ils. La boutique à sa droite avait carrément tout été ravagée. Un gros trou avait été fait dans la vitrine, et toute la marchandise avait été mise à terre. Aurelianne remarqua aussi que la boutique n’était pas seule : tous les autres établissements de la rue avait été endommagés. C’était donc de là que venait le mystérieux « crac »… Mais la chose la plus étrange restait qu’aucun habitant de Winterhollow n’avait remarqué quelque chose.

Aurelianne ressenti une douleur aiguë de la plante du pied au mollet. Elle hurla de douleur, réveillant peut-être les voisins. Son pied gauche avait renfoncé dans le tas et l’asphalte l’avait tout égratigné, et avait lacéré ses chaussures mises en vitesse. L’adolescente le retira d’un coup sec, laissant de nouveau sortir un hurlement. Elle commença à avoir des larmes qui lui embuaient les yeux. Ça lui avait porté un bon coup ! Elle s’essuya le visage du revers de sa manche et ouvrit les yeux. Elle voyait plus clair à présent. Elle observa attentivement aux alentours craignant soudainement que quelqu’un arrive : et si sa mère l’apprenait ? Elle serait foutue…

En tournant régulièrement la tête dans tous les sens, elle crut entr’apercevoir un éclat doré. Intrigant… Aurelianne refit le même geste, dans l’espoir de le re-remarquer, et l’éclat doré apparut une autre fois. Comme c’était étrange… Le soleil était pourtant encore loin de se lever… L’adolescente continua à nouveau, l’éclat doré revenant une autre fois, et conclu qu’il venait du tas de débris. Elle approcha lentement sa tête de l’endroit d’où il provenait. Au fond du trou que le pied d’Aurelianne avait fais dedans, un petit objet y sommeillait. La jeune fille le prit et l’observa attentivement. C’était un saphir d’un bleu plus pur que tous les autres coulé dans de l’or miroitant. Quelques étranges signes ressemblant à des runes anciennes semblaient gravés depuis des siècles dans le métal. Cela ressemblait étrangement à… une étoile…Aurelianne n’aurait su dire pourquoi. L’objet faisait danser des reflets dans le visage de l’adolescente. Soudain, elle entendit un bruit. Comme un mélange d’une vitre qui explose et d’un crissement du fer griffant un tableau. Aurelianne commença à paniquer. Elle fit un bref coup d’oeil autour d’elle même. Puis rangea précipitament l’étoile dans sa poche, là où elle était en sécurité. La jeune fille était aux aguets. Aurélianne fit quelque pas en arrière avant de se retourner pour courir jusqu’à chez elle. Après quelques tournant elle prit une pose pour souffler une peu. Elle recommença sa course éffrainée quand elle s’arrêta devans la forêt. Elle avait cru apercevoir un mouvement dans celle-ci. La jeune fille nit prit pas attention, et repartit, à la marche cette fois-ci.

Et? Qu'est-ce que vous en dites? Very Happy
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