Le paisible univers des jeunes écrivains en herbe... |
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Benoic Auteur
Nombre de messages : 973 Age : 31 Localisation : Dans l'imaginaire Loisirs : lire , aller sur l'ordi , écrire , apprendre a coudre^^ Date d'inscription : 11/04/2007
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| Sujet: Pas encore de titre : Sam 11 Avr - 21:01 | |
| J'ai recommencé à écrire un peu pour le fun il y a peu, voilà ce que ça a donné, sachant que ce n'est que le début d'une intrigue qui arrivera plus tard :
Préface :
Le vent soufflait fort ce soir là dans le bois de Ravelok. Une carriole avançait tiré par deux impressionnant chevaux de traits, ses roues grinçant dans l'air silencieux de la nuit. Arvin, l'homme à bord du véhicule regardait nerveusement autour de lui, tentant de se rassurer. Il savait que ce bois était habité par de nombreux bandits, et si la ville de Merimar ne l'avait pas si bien payé pour transporter ce chargement de nourriture, il aurait refusé catégoriquement. Mais son commerce n'était pas des plus florissants, et il devrait bientôt payé la dot de sa fille, aussi n'était-il pas vraiment en mesure de cracher sur un peu d'argent. Arvin gratta son crâne nu, et passa sa main dans son épaisse moustache de grand gaillard, en essayant de se dire que tout irait bien, car après tout beaucoup de gens avait traversé Ravelok sans problème particulier. Beaucoup n'en était pas revenu aussi c'est vrai, mais mieux valait ne pas y penser. La jument alezan et le vieux cheval bai qui tirait la carriole commençait à fatiguer, mais Arvin avait décidé de ne pas faire de pause avant d'être sorti du bois, et à cause de cela les bêtes commençait à renâcler. Il les titilla un peu pour les forcer à avancé, et resserra autour de lui son épais manteau pour se protéger du froid mordant et bu une longue gorgée de la fiole de whisky qu'il gardait toujours sur lui, histoire de se réchauffer. Il lança à ses bêtes : -Allez, on a bientôt finis bande de paresseux...YEP ! Il donna un petit coup de cravache sur cette dernière injonction car les animaux ralentissais. Il passa devant un énorme rocher qui bordait le sentier et qui était recouvert de symbole ancien, probablement un autel au Dieux des Anciens. Il entendait, un peu rassuré, un ruisseaux coulé tout près, qui masquerait sans doute le bruit de ses bêtes et de ses roues. Il finit par apercevoir le ruisseau en question, et vit qu'il allait devoir le traversé via un petit pont. Il eu du mal à contraindre les chevaux à passer dans cet étroit passage mais y parvint. Il regarda les grenouilles qui sautait dans le ruisseau avec un petit sourire. Soudain, devant lui alors qu'il sortait du pont, un arbre s'effondra, manquant de peu de frapper un de ses chevaux. Les bêtes reculèrent effrayées, et derrière eux un autre tronc tomba, les coinçant sur le pont dans une fâcheuse posture. Arvin ne mit pas longtemps à comprendre qu'il était tombé à pied joint dans une embuscade. Devant lui, sortit des buissons une jeune femme. Elle était magnifique, ses long cheveux blonds descendant dans son dos et sur sa poitrine, et ses yeux marron comme la Terre semblant briller d'un feu propre. Mais surtout elle tenait dans la main un pistolet à silex, et à la taille pendant une épée. Arvin n'eut pas le temps de réagir qu'un homme arriva derrière lui. Il était aussi brun que la femme était blonde, et ses yeux gris était semblable a la mer un jour de tempête. Et il portait le même pistolet et la même rapière que la jeune femme. Il prit alors la parole d'une voix forte : -Bonsoir à vous mon amis ! Il exécuta alors une parodie de révérence, en abaissant son chapeau. La jeune femme reprit la parole dans ce numéro apparemment répété plusieurs fois : -N'ayez crainte, nous ne sommes que de modeste habitants de Ravelok. Nous nous occupons de votre cargaisons ne vous en faites pas, laissez là ici et repartez avec vos chevaux. Puis le jeune homme reprit, plus sombre quand à lui : -Personne ici ne souhaite qu'il se produise un regrettable accident, aussi merci de votre compréhension. Arvin voyait bien qu'il n'avait pas le choix, aussi descendit-il de son chariot, et détacha la carriole des ses chevaux, et monta sur l'un d'eux. Le jeune homme fit un signe et sa compagne resta à côté de la cargaisons. Il monta sur le cheval à côté de Arvin, et alla avec lui jusqu'à la sortie du bois, le pistolet toujours prêt à tirer. Lorsqu'ils arrivèrent à la sortie du bois, après un long et silencieux voyage le jeune homme lança à Arvin : Rentrez chez vous, ne prenez plus autant de risque, et si on vous demande ce qui vous est arrivé, dites que vous êtes tombé sur les Seigneurs de Ravelok ! Puis il disparut dans la nuit sur la monture qu'il venait de gagner. Arvin haussa les épaules, ils se doutaient bien que ça allait lui arriver quand il avait accepté ce boulot, mais il venait de perdre énormément d'argent, et il ignorait si son commerce pourrait s'en remettre. Il venait peut-être de tout perdre, il ne lui restait plus qu'à rentrer chez lui, retrouver sa femme et sa fille, et voir ce qu'il pouvait encore sauvé. | |
| | | Benoic Auteur
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| Sujet: Re: Pas encore de titre : Sam 11 Avr - 21:01 | |
| Partie 1 : Bran
Avant de continuer, nous allons devoir revenir quelque peu en arrière, afin de raconter le début de l'histoire de nos deux voleurs. Bran avançait dans la ville de Kar, d'un pas leste car il avait un important rendez-vous. Il avait quitté le bois de Ravelok ou il vivait le matin même et avait voyagé toute la matinée. Le soleil au zénith tapait durement sur les passants de la grande place, bordée d'échoppe d'où s'échappait toutes sortes de parfums. Il se dirigeait, sûr de lui, sur une auberge placée à l'angle d'une rue qui menait vers les quartiers les plus pauvres (et donc logiquement les plus « mal famé ») de la ville. Il lut l'écriteau fixé sur la porte en la poussant « Si vous arrivez à lire ceci, vous devriez faire un tour au comptoir »...tout en finesse donc. Il sût qu'il était au bon endroit. L'atmosphère de la salle était lourde et enfumé, l'obscurité qui y régnait contrastant avec la lumière de l'extérieur. Quelque table disséminé dans la salle et un comptoir auquel était assis quelque homme occupé par leurs imposantes choppes. Les autres parlaient, jouaient au cartes, cuvaient leurs alcool, et se surveillaient les un les autres. Bran songea avec un sourire, tandis que ses yeux gris parcouraient la pièce que cet endroit était un concentré de cliché à lui tout seul, et que ce n'était guère étonnant que les hommes les plus infâmes s'y donnent rendez-vous. D'ailleurs en parlant d'être infâmes il avisa vite celui qu'il cherchait. Un homme encapuchonné, assis seul à la table la plus en retrait, semblait dormir, mais Bran savait pertinemment qu'il n'en était rien. Sans dire un mot il s'assit en face de lui et déclara simplement : -J'ai la marchandise. L'autre se découvrit le visage, révélant alors un visage balafré par une cicatrice blafarde tout le long du front, frôlant son œil droit, souvenirs de sa jeunesse. Du haut de sa quarantaine d'année, il posa sur Bran son regard noir et froid de reptile et lui dit d'une voix sans timbre : -Et alors, qu'en ai-je à faire après tout, tu crois vraiment être le seul petit merdeux à vouloir me refiler sa camelote ? Bran ne se démonta pas d'un pouce, au contraire, un sourire de loup étira ses lèvres, car il aimait les confrontations. Même si ce colosse pouvait le broyer avec une seule main. Il rétorqua : -Non, mais je ne pense pas que beaucoup aient à te vendre ce que moi j'ai, Slay... -TAIT TOI !, le coupa sèchement Slay, avant de continuer menaçant : ne dis jamais mon nom... -Si tu veux, si tu veux, peu importe, écoute, j'ai à l'entrée de la ville à te vendre une caissette pleine de bijoux, volé dans la maison même d'une noble de la région ! Slay se tut un long moment avant d'achever la conversation : -Bien, tu es de paroles alors, prends ça et barre toi sale voleur... Il laissa tomber une petite bourse que Bran prit avec empressement, avant de se relever sans plus un mot. Il sortit de la taverne sans quitter Slay du regard, et une fois dehors s'adossa au panneau de bois, soulagé. Chacune de ses transactions se passaient ainsi mais à chaque fois il craignait de se retrouver avec un couteau dans le dos avant d'être sorti... Il savait que les hommes de Slay allait récupérer la cargaisons que Slay lui avait commandé, et il sentait avec satisfaction la petite bourse taper contre sa poitrine à l'intérieur de son long manteau. Il rajusta son chapeau afin de cacher son regard, et avança désormais tranquille sur la grande place. Il regardait distraitement les étalages, acheta une pomme et croqua dedans avec appétit, car il n'avait pas mangé depuis une bonne journée. Voleurs sur commande ne rapportait pas toujours tant que ça...Soudainement un léger frottement contre son flanc le tira de ses pensé, il se retourna et vite un petit garçons au cheveux et à l'œil noir comme les plumes d'un corbeau, une main dans sa poche. Bran sourit légèrement en pensant qu'il n'y avait pas si longtemps il était à sa place, à essayer de faire les poches des passants, pour gagner à peine de quoi manger. Le petit s'apprêtait à tourner les talons, mais Bran lui fit un croche-patte. Il n'allait pas le dénoncer, mais la petite chute qu'il venait de faire, lui passerait l'envie de retenter de le voler, et préviendrais ses camarades qu'il n'était pas un pigeon de base. Ce petit incident avait cependant rappelez à Bran des souvenirs d'une époque qu'il avait décidé d'oublier : Il avait huit ans, et vivait seul avec sa mère, quand cet homme avait débarqué. Elle lui avait ordonné de quittez la maison, et Bran ne l'avait jamais revu, mais il savait très bien ce qui s'était passé. Sa mère avait été tué par ce type, et la maison prise pour rembourser les dettes qu'elle avait contracté. Le gamin ne lui avait jamais vraiment pardonné cet abandon, et il ne s'était jamais pardonné non plus sa faiblesse dans les premiers temps de son existence dans la rue. Mais le gosse s'était endurcie, et aujourd'hui c'était lui qui était le Maître de son propre Monde. Enfin, sauf quand Slay lui confiait un vol, parce que Slay était le chef incontesté et incontestable de tout les immondices de Kar et de ses alentours, qu'il savait ou revendre et ou voler, et que s'en lui Bran aurait beaucoup plus de mal à s'en sorti...s'en compter que pas mal de gars aimeraient bien lui tomber dessus. Il se reprit cependant, et décida de voir ce qu'il avait retenue de cette période, car après tout si un gosse avait le cran de venir lui faire les poches à lui, pourquoi n'y rejouerait-il pas comme autrefois ? Il repéra un peu plus haut dans la grande rue qui menait de la place au Palais du Gouverneur de Kar un joli petit carrosse duquel était descendu un bourgeois pansu et celle qui devait être sa femme, afin d'admirer de plus près les textiles d'un marchand...une cible idéale, et tellement cliché. Bran songea que ça allait être drôle, très drôle, et ce le fut en effet. Il remonta le chemin le séparant de sa cible d'un bon pas, en faisant mine de s'intéresser au commerce qui l'entourait. Arrive à deux pas du « pigeon » il s'arrêta et regarda avec un intérêt feint pour des vieux livres poussiéreux sur un étalage, et, doucement il commença à se rapprocher. Il fit mine de lire un petit peu le livre en le tenant d'une main, pendant que l'autre s'approchait lentement des poches de sa cible qui lui tournait le dos. Et c'est à moment là que le bourgeois choisi de reculer légèrement, faisant entrer son imposant postérieur en contact avec la main de Bran. La cible se retourna et Bran blêmit et lança avec son éloquence légendaire : -Euh...oups ? Il connaissait cette cible...car elle l'avait déjà fait poursuivre : c'était le beau-frère du Gouverneur en personne, et ils avaient déjà eu l'occasion de se rencontrer. Et pour Mr. Derwick, ils avaient déjà eu l'occasion de se détester, car en effet Bran l'avait déjà dévalisé...Derwick ne perdit pas de temps et hurla : -AU VOLEUR !!! Bien entendu une personnalité comme Derwick possède toujours une petite escorte de garde, ceux-ci s'étaient dispersé autour de la calèche et était presque déjà sur Bran. Celui-ci tenta alors de reprendre le contrôle de la situation, il se tourna alors vers la femme de Derwick et lui dit : -Marina, mon amie, vous devriez arrêter de le nourrir aussi bien, il va nous faire un infarctus bientôt... Il « tapota » alors sur la bedaine de sa victime, ce qui la fit se plier en deux. Bran sauta par dessus en tirant son pistolet. Il sauta sur un des deux chevaux de la calèche, se retourna et tira sur l'attache qui le retenait prisonnier du carrosse. La détonation effraya l'alezan qui se lança dans une course folle, soutenu par Bran. Les passants se jetait à terre pour les éviter, car le cheval n'étais pas en état de s'arrêter. Le voleur se laissa aller à se redresser sur sa monture et à sourire en pensant avoir évité la catastrophe. Une balle siffla à son oreille, et lorsqu'il se retourna il vit que la dizaine de garde qui le poursuivaient était monté eux aussi, et lui tiraient dessus. Tout le monde peut se tromper. Maintenant il talonnait sa monture parce qu'il ne devait pas perdre un pouce de l'avance qu'il avait, c'était sa seule chance de s'en sortir. Il fit tourner l'angle d'une rue, se jetant ainsi dans les quartiers les plus appauvri de Kar, tout en se retournant à moitié pour tirer sur ses poursuivants. Il n'avait plus aucune balle dans son arme. Il laissa s'échapper un petit juron assez bien choisi, avant de se plier encore plus sur l'encolure de sa bête et de la talonner plus fort encore. Un seul de ses poursuivants s'étaient écroulé à Terre, une balle dans le ventre apparemment, ce qui ramenait le score à neuf contre un. Et en plus Bran avait perdu son chapeau... | |
| | | Benoic Auteur
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| Sujet: Re: Pas encore de titre : Sam 11 Avr - 21:02 | |
| Dyani
Dyani posa un peu trop durement la chope de bière sur le comptoir, et celle-ci se brisa. Le client le regarda de son œil torve avant de se mettre à rire avec les autres. Oh comme elle détestait cette fichu taverne ! Elle se retourna pour récupérer une autre chope quand le client tenta de lui mettra la main au fesse. Avant qu'il ne termine son geste elle fit volte-face, lui saisit le poignet, lui retourna le bras et le plaqua contre le comptoir. De sa manche sortie une dague qu'elle lui plaqua contre la gorge avant de lui susurrer : -Ne serait-ce que repense à faire ça, et on t'appellera « L'Eunuque », ok ? Elle le lâcha, et lui resservit la bière qu'elle lui devait. Ce travail n'étais pas un travail de femme de l'avis de tous, mais il lui faisait gagner l'argent dont elle avait besoin pour partir d'ici, car elle ne comptait pas rester dans ce trou à repousser les avances des ivrognes toutes sa vie. Sa famille avait dû la laisser à Kar, et la laisser se débrouiller seul à seulement quinze ans, car le cirque itinérant ne rapportait plus du tout assez d'argent pour tous les nourrir, et comme elle était sûre de pouvoir s'en sortir, elle avait choisie de rester et de rompre le contact. Elle aussi elle s'était trompée. Son collègue vint la remplacer au bar après ce petit incident parce qu'il ne voulait surtout pas d'une autre bagarre dans la taverne, sinon le patron risquait de les mettre à la porte. Elle descendit donc à la cave, remettre de l'ordre dans les stocks. Elle tira la trappe et s'enfonça dans les ténèbres. Après quelques instants à s'habituer à l'ombre qui régnait elle commença son rangement : elle fit rouler de côté un tonnelet de vin, et ouvrit la porte d'un placard. Elle en retira quatre bouteilles de whisky qu'elle allait remonter, et une de cognac. Mais alors qu'elle s'apprêtait à refermer le placard désormais vide, elle cru voir quelque chose briller, quelque chose qui lui fit penser sans qu'elle sache pourquoi à un cerf. Elle passa la main à l'endroit ou elle avait aperçu le reflet, et sentit une fente légère. -Un double-fond, murmura-t-elle dans un souffle. Elle passa ses ongles dans la fente et tira, révélant un petit tiroir qu'elle n'était pas sensé découvrir. Au fond de ce tiroir, un pistolet. Ce n'était guère étonnant vu la paranoïa du patron, mais la cachette n'était pas excellente vu le nombre de va et vient que connaissait ce placard. En tout cas, et bien que sa raison lui hurlait littéralement que c'était une bêtise monumentale, elle prit l'arme, et la cacha dans sa robe, comme lui soufflait son instinct. Elle remonta alors les bouteilles, et les posa sous le comptoir, comme il se devait. Elle vit la porte se refermer, et Slay, un habitué sourire ce qui était rare. Apparemment il avait du faire une affaire. Ce dernier se leva et sortit, sans dire un mot de plus, ce qui la soulagea car elle n'aimait pas tellement ce type mystérieux et violent, qui était qui plus est loin d'être blanc comme neige. Et elle reprit le service, en salle cette fois, mais la lueur rageuse dans son regard depuis que l'autre idiot l'avait énervé découragea tout les clients de lui chercher des noises. Tant pis pour les médecins de Kar en manque de clients. Elle finit sa journée très tôt, car elle se relayait avec un collègue pour les journées, alors elle rentra chez elle. Enfin ce qui lui servait de chez elle. Elle regarda avec un sourire désabusé la pancarte sur la porte de son lieu de travail « Si vous arrivez à lire ceci, vous devriez faire un tour au comptoir »...Si elle n'avait pas rompu tout contact avec eux, c'est parents seraient morts d'inquiétude de la savoir dans un tel trou à rat. Quoique non, restons réaliste tout de même, peut-être sont-ils mort tout court ? Elle préférait ne pas penser à son ancienne vie, car celle qu'elle menait actuellement était une bataille permanente qu'elle menait seule, et la moindre erreur d'inattention, le moindre regret, pouvait lui être fatal. Elle était dans le quartier le plus en marge de la ville, pressé contre son imposantes murailles, payée au frais du contribuable pour les défendre d'on ne sait trop quoi. Des petites maison, presque des cabanes s'entassait difficilement, contrastant durement avec le s beau quartier de l'autre côté de la ville. Elle marcha alors jusqu'à une petite maison, à peine moins misérable que toute celle qui l'entourait. Elle avait réussi à s'arranger un lieu de vie décent, et elle n'en était pas peu fière. Et elle était connu ici, aussi, personne ne se serait risqué à la cambrioler. Elle rentra alors chez elle : une unique pièce dans laquelle trônait une paillasse, une cheminé contre un mur, et divers ustensile de cuisine et bricolage accroché au mur. Rien d'inutile, tout était fonctionnel et elle ne possédait réellement pas grand chose, ainsi elle n'était pas réellement attachée à ce lieu. Elle posa dans une cache sous une dalle du sol les quelques pièces qu'elle avait gagné, et en prit une pour allez acheter de quoi se nourrir ce soir. Ainsi elle prit la direction du marché. Alors qu'elle était presque sur la place, un petit garçons basané, au vêtement taché comme si il venait de tomber, lui rentra dedans. Elle sentit presque immédiatement qu'il en profitait pour glisser sa main dans sa poche, à la recherche d'un peu d'argent. Elle lui attrapa la main, se recula, l'attira vers elle et tendit son pieds. Le jeune voleurs fit sa deuxième chute de la journée, et en conclut qu'il aurait mieux valu pour lui ne pas se lever. Soudain, elle entendit des coups de feu, alors s'en réfléchir, elle s'enfonça dans une ruelle étroite en courant. C'était une mauvaise idée car un des poursuivants de Bran, car c'était eux si vous ne l'aviez pas encore deviné, crût qu'elle était mêlée à cette affaire et la prit en chasse. Elle s'en rendit bien compte et continua à courir et alors que le cavalier était presque sur elle, elle déboucha dans une artère plus fréquenté. Dans le même temps arrivait Bran, suivit par les autres poursuivants, voulant sauver sa peau, elle prit le pistolet que son instinct lui avait soufflé de dérober, et ouvrit le feu sur les gardes. Deux s'effondrèrent touchés, mais les autres allaient répliquer. Elle prit alors la main tendu qui se présentait à elle, celle de Bran en l'occurrence. | |
| | | Benoic Auteur
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| Sujet: Re: Pas encore de titre : Sam 11 Avr - 21:02 | |
| Bran&Dyani :
Pour Bran il récupérait quelque balles pour se défaire de ses poursuivants, et pour Dyani elle gagnait un échappatoire, c'était donc profitable à tous. Sauf au cheval bien entendu mais bon son avis vous importe peu je suppose. Ledit destrier continua donc sur sa lancée, toujours poursuivit par sept soldat. Bran lâcha d'une voix rauque à Dyani : -Asseyez vous et tirez ! On aurait pu faire mieux comme premier échange c'est vrai. Mais elle s'exécuta, sachant qu'elle était emporté sans avoir le choix par le flots impétueux du destin (non ? Tant pis, c'est le poète qui s'exprimait). Elle parvint à mettre à Terre encore trois autre garde, mais là malheureusement Bran par une bête erreur de conduite, les amenas dans un cul de sac. Il fit alors volte-face comme un cobra acculé et se tint prêt à la moindre opportunité d'échapper à son funeste destin. Dyani quand à elle échafaudait déjà des plan pour se tirer d'affaire. Sans succès. L'un et l'autre se sentaient peu à peu happé par le désespoir, et perdre espoir, c'est être mort. C'est donc avec soulagement qu'ils virent les gardes rengainé les armes à feu, vide de munition. Mais ce fut de courte durée car les sabres étaient somme toute impressionnant eux aussi. Bran se retourna alors vers Dyani et lui dit : -Et bien belle demoiselle, je crois qu'ici nos chemin se sépare... Il sauta à Terre en dégainant sa propre lame. Il capta soudain un bruit sourd derrière lui : la jeune et frêle jeune femme avait fait de même, et tenant fermement une dague dans chaque main semblait n'attendre que le dénouement de cet épisode héroïque. -Rendez vous sans faire d'histoire, vous n'êtes que deux, dont une femme armé de couteau, comment voulez vous vous en sortir ? Bran allait répliquer une banalité d'usage mais l'homme s'écroula à Terre. Dyani ressortit alors une dague de son côté, pour remplacer celle fichée dans la jambe du garde, lui tranchant le jarret. Bran la regarda impressionné, ce qui failli lui être fatal car les garde chargèrent. Le premier choc au corps à corps fut rude, Bran affrontait en même temps deux gardes du style armoire à glace, qui compensait leurs manque de finesse par une force qu'on qualifierait presque d'herculéenne. Mais il virevoltait en tout sens, paraît chaque coup, sans faiblir ni reculer. Dyani elle laissait s'épuiser lentement mais surement son adversaire, esquivant la plupart de ses coups, avant de lui jeter une dague, le faisant s'écrouler. Bran commenta : -Très jolie coup poupée ! -Je m'appelle Dyani, pas poupée ! Répliqua-t-elle avec colère, jetant sa dernière lame sur le garde le plus éloigné de Bran. Ce dernier n'eût alors aucun mal à se débarrasser de son dernier adversaire. Bran regarda alors la jeune fille et dit : -Je m'en souviendrais si un jour on se recroise... Il remonta sur sa selle, et alors qu'il allait repartir : -Allez, adieu beauté ! -Attendez ! -Quoi ? -Vous ne croyez quand même pas me laisser là après m'avoir embarquée là-dedans ? Nous sommes morts tout les deux si nous restons dans cette villes, alors nous en sortirons ensemble. -Vous voulez qu'on sorte ensemble ? -Oui... -Comme toute les femmes d'ailleurs, enfin peu importe, montez. Elle fit une moue énervée avant de monter, presque à contrecœur. Cet homme avait une certaine prestance et un charisme indéniable elle devait l'admettre, mais il lui avait à peine parlé et déjà il l'insupportait. Et puis il ne devait pas être très recommandable pour être poursuivi par les gardes...quoiqu'elle l'était aussi. Bran quand à lui trouvait cette jeune femme fort agréable à l'œil et admettait sans rechigner qu'elle était une combattante incroyable avec un fougue admirable, cependant sa fierté et la rage qui l'habitait lui tapait un peu sur les nerfs... | |
| | | Benoic Auteur
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| Sujet: Re: Pas encore de titre : Sam 11 Avr - 21:04 | |
| * * * C'est donc ainsi que ce rencontrèrent nos deux protagonistes. Ça n'avaient rien d'un rendez-vous romantique au coin du feu, dans un restaurant très chics et très cher, avec des bougies et des violonistes au suave accent italien, mais pourtant croyez moi sur parole, se faire filer le train, tirer dessus, et échapper à de l'acier en travers de l'estomac, ça crée des liens. Ainsi, sous le clair de Lune qui se dessinait au dessus de leurs tête, Bran et Dyani sentaient monter en eux le feux de la Passion, de l'Amour, du Romantisme, comme le prouve bien leurs échangent verbaux emplis de tendresse : -Bon il est encore loin ton foutu bosquet ? Lança une Dyani exaspérée par un voyage qui se trainait si l'on peut dire. Bran leva les yeux exaspéré. Il faudrait lui rappelez pourquoi il s'était laissé amadouer jusqu'à trimballer une femme dans SON bois. Oui bon les autres voleurs qui s'y cachaient n'auraient probablement pas approuvé le fait que ça soit son bois, mais il avait quand même le droit de penser ce qu'il voulait non ? Bon. Soudain, arrivé au sommet d'une colline, ils virent au loin les sommets des arbres masquant l'horizon. Bran alors se retourna vers sa compagne de route avec un sourire satisfait : -Alors, c'est toujours un « foutu bosquet » ma belle ? Elle ne répondit pas et le suivit. Ils finirent par s'enfoncer dans le bois épais, mais ne s'arrêtèrent pas là, ils continuèrent encore pendant de longue, très longue minutes, jusqu'à arriver à un endroit, ou juste après une clairière près d'une rivière, les arbres se ressaieraient tellement que les chevaux ne pouvaient pas y pénétrer. Dyani suivit alors Bran jusqu'à un arbre énorme, un vieux chêne, pluri-centenaire. Là, Bran attrapa quelque chose dans une petite besace à sa ceinture, une corne de chasse, beaucoup plus petite que la normale. Il souffla dedans, en tirant un son perçant et puissant qui emplît le silence de la nuit, comme une vibration d'énergie. Alors, au sommet de l'arbre un croassement retentit comme une réponse, et un grand corbeau noir vola dans la nuit, et se posa sur l'épaule de Bran. Alors ce dernier lui prit du bec la petite cale de bois qui maintenait hors de portée des intrus l'échelle de corde qui venait de tomber derrière lui. Il fit alors signe à Dyani, en ajoutant avec galanterie : -Après vous... -Non, je suis en robe, répondit-elle. -Raison de plus, rétorqua-t-il amusé. Dyani poussa un grognement d'énervement, relativement peu sexy. Alors, prenant soin de bousculer Bran au passage, elle monta à l'échelle, d'un pas leste, en prenant soin de garde le plus possible sa robe autour d'elle afin de se masquer à la vue de son compagnon d'infortune. Après quelque instants d'une escalade complexe, elle déboucha dans une zone au feuillage moins dense, comme coupé du sol par les branches les plus épaisses qui s'entremêlait, et protégée du ciel par les plus fines. Et le fait qu'il y ait un toit et un plancher devait jouer aussi tout compte fait. Elle avança alors dans ce qui s'avérait être probablement la maison de Bran. Une maison dans les arbres. Dans cette grande et unique pièce construite autour du tronc, se trouvait un lit, une table et une chaise, deux petits placards. Malgré la présence de c'est deux rangements la pièces étaient encombré : des vêtements trainaient un peu partout, accompagné d'armes, d'outils, et même d'ustensile de cuisine divers. Dans un coin de la pièce une guitare était mise en sureté. Bran entra alors à son tour, et lança d'un ton faussement pompeux : -Alors vous voici dans l'Incroyable Manoir de Bran, l'Empereur de c'est Bois ma mignonne. Ma mignonne. Ce fût alors pour Dyani la goutte d'eau qui fait déborder l'océan. Elle se retourna, en le fusillant du regard et se lança dans une tirade enflammée : -Alors vous allez bien m'écouter jusqu'au bout, je n'ai pas l'intention de le répéter. Il faut se rendre à l'évidence, sans moi vous seriez mort tout à l'heure en ville, et sans vous je n'aurez jamais eu d'occasions de m'enfuir hors de ce trou à rat. Mais je ne suis pas une de c'est catins que vous avez peut-être l'habitude de fréquenté, et si vous recommencer ne serait-ce qu'une fois à me manquer de respect avec un de vos petits surnoms, je vous castre c'est clair ? Je m'appelle Dyani, pas poulette ou je ne sais quoi. Bran sourit alors en hochant la tête. Il avait pourtant toujours bien méprisé ceux qui s'encombraient d'autrui, comme une femme ou des enfants, et voilà qu'ils hébergeait et toléré de ce faire tancer par une femme...décidément le monde évoluait vite. Il lui dis alors : -Ok pas de problème Dyani, mais tu sais, je me permets de te tutoyer si je dois forcément utiliser ton prénom, tu peux t'exprimer sans hurler. D'ailleurs c'est même conseiller, les autres habitants de c'est bois ne sont pas tous aussi...élégant vis à vis des femmes que je peux l'être si tu vois ce que je veux dire. Elle hocha la tête. Ainsi réconcilier, Bran alla jusqu'à l'un des deux placards, et en sortit deux pommes, deux pains, et un peu de saucisson. Leurs repas du soir qui faute d'être recherché, était nourrissant. Ils firent plus ample connaissance pendant ce repas. Bran sortit même deux bouteilles qu'il disait garder pour les grandes occasions. -Et échapper à la Garde de Kar, ça en est une je pense, dit-il avec un sourire. Pour terminer la soirée, il proposa à Dyani de lui jouer un peu de guitare. Elle accepta, et alla s'asseoir sur le lit pendant que depuis la petite chaise il entamait une douce mélopée, ses doigts glissants sur le manche de l'instrument comme les ombres sur un mur en été. La mélodie entêtante, couplée au effets de la bouteille faisait peu à peu glisser Dyani dans les brumes du sommeils, cependant par politesse, et également par envie d'entendre la suite, elle se forçait à rester éveillée. Alors que la mélodie se ralentissait, devenant plus suave, Bran s'assit à son côté. Puis, alors que résonnait encore dans sa tête la dernière note de la mélodie, elle sentit sur sa cuisse la main douce et chaude de Bran, et lentement sa robe qui remontait. Alors dans un réflexe de serpent, elle sortit de son corset un poignard du qu'elle elle érafla le bras de Bran en une longue estafilade sanglante. Celui-ci fit un saut en arrière surpris, il grommela quelque chose sur le fait que dire non aurait suffit, puis partis avec les vestiges de son amour propre, dormis dans le hamac qu'il avait étendu un peu plus loin pour poser leurs affaires. On ne peut pas dire que leurs relations aient l'air bien partis hein ? | |
| | | Benoic Auteur
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| Sujet: Re: Pas encore de titre : Ven 17 Avr - 16:46 | |
| Je crois que je viens de me prendre un zef mémorable là | |
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