Elvidia et la pierre de Chaun (Fantasy/aventure)

Bonjour tout le monde, j'écris un roman et je voudrais connaître votre avis.
Voilà le Résumé assez détaillé :

Elvidia et la pierre de Chaun

Née de sang royal et destinée à être reine du Royaume de Myridian, la princesse Elvidia a dix-sept ans et vit depuis son plus jeune âge dans le majestueux palais de ses parents, le roi Vardon et la reine Ysall, bâti sur la colline du Dragon dans la ville de Pydien, la capitale du Royaume. Malheureusement pour ses parents, Elvidia n'aspire qu'à une chose : devenir Chevalier et intégrer le prestigieux Ordre des Guerriers, Ordre qui protège le Royaume depuis la nuit des temps. Devant le refus catégorique de ses parents à sa demande de suivre une formation de guerrière, ces derniers lui répétant sans cesse que sa place est sur le trône et pas ailleurs, Elvidia se renferme peu à peu sur elle-même et n'adresse la parole qu'à sa fidèle servante et seule confidente, la gentille Nolla, étant la seule personne du même âge que la princesse, Nolla est la seule à comprendre ce que ressent sa maîtresse. Un soir, Elvidia sort en cachette du palais royal et se rend dans une taverne, s'installe à une table et surprend la conversation de deux hommes au sujet d'une certaine pierre de Chaun, pierre que l'Ordre des Guerriers recherche activement. Elle entends aussi que quiconque trouve la pierre et la rapporte à Lelindra, la Guerrière suprême, se verra accepté d'office pour intégrer la grande école de Myridian et suivre une longue formation de Guerrier. Les deux hommes disent aussi que la fameuse pierre de Chaun se trouverait dans le royaume voisin : la terre des Immortels. Elvidia retourne au palais ou elle explique à Nolla ce qu'elle a entendu, et lui dit qu'elle trouvera elle-même cette pierre. Nolla tente de la raisonner, en lui disant que cette expédition est trop dangereuse, que la princesse n'a jamais mis les pieds hors de Pydien et que pour se rendre à la terre des Immortels, il faut traverser trop de terres inconnues et hostiles. Mais Elvidia, butée et déterminée comme jamais, persiste à croire que si elle rapportait cette pierre, cela pourrait convaincre ses parents qu'elle a sa place parmi les Chevaliers, et pas sur un trône. Elle demande finalement à Nolla de l'accompagner, cette dernière conaissant les différents dangers qui se cachent sur la route pour la terre des Immortels. Elle partent dès le lendemain sans rien dire à personne. Sur la route, elles rencontrent Tewan, un jeune garçon de dix-sept ans, orphelin, qui vit seul dans une cabane construite dans un arbre. Il va devenir leur ami et les accompagnera dans leur aventure. Après avoir traversé la moitié du continent, risqué à plusieurs reprise d'y laisser la vie et découvert des paysages plus étranges les uns que les autres, pendant que le couple royal du Royaume de Myridian remuait ciel et terre pour retrouver la jeune princesse, nos trois amis arrivent enfin sur la terre des Immortels mais la pierre est gardée par une étrange créature mi-homme mi-dragon appelé le Kereno, nom qui fait peur à tout Immortel qui se respecte. Elvidia, Nolla et Tewan doivent faire preuve d'un courage sans faille pour vaincre la créature. C'est donc Elvidia qui rapporte cette pierre. Lelindra lui propose d'entrer immédiatement au sein de l'école de Myridian, mais la princesse lui demande une faveur : faire entrer également Tewan car sans lui, elle n'aurait pu trouver cette pierre et la rapporter. Lelindra accepte avec joie et le jour de la cérémonie organisé en leur honneur, Elvidia embrasse Tewan et lui avoue ses sentiments, Tewan fait de même et ils se ré-embrassent devant tout le Royaume de Myridian. Un an plus tard, lors de l'anniversaire des dix-huit ans d'Elvidia, Tewan la demande en mariage et elle accepte. Ils se marient trois mois plus tard. Deux ans après, Elvidia met au monde des jumelles, Ising et Ciania, qui deviendront par la suite Guerrière comme leur parents. Elvidia et Tewan furent donc mariés tout en étant Guerriers, et Elvidia proposa à Nolla de devenir reine de Myridian. Cette dernière accepta avec joie ainsi que Vardon et Ysall.

Re-salut !
Je met le premier chapitre du roman en espérant qu'il vous plaira. Bonne lecture !

Chapitre 1 : Le rêve d'Elvidia

Elvidia avança au milieu de la foule qui s’écartait sur son passage, devant elle, une estrade sur laquelle se tenait une femme âgée d'une quarantaine d'années en armure. Elle continuait d'avancer en regardant droit devant elle. Elle savait qu’une fois l'estrade atteinte, son rêve le plus cher deviendra réalité et elle entrera dans la prestigieuse école de Myridian, afin de devenir Chevalier et intégrer l‘Ordre des Guerriers. Au moment où Elvidia s'apprêtait à monter les marches de l'estrade, tout devient flou autour d'elle, le sol se déroba sous ses pieds et elle entendit au loin une voix l'appeler : "Mademoiselle...Mademoiselle...Mademoiselle !" Elvidia consentit enfin à ouvrir un oeil, puis l'autre et la première chose qu'elle distingua en se réveillant fut les deux yeux bleus myosotis de Nolla, sa servante.
" Ah, mademoiselle, enfin vous vous réveillez. Soupira cette dernière de soulagement, tout en tirant les immenses rideaux de velours bleu qui ornaient la grande porte-fenêtre donnant sur une terrasse. La chambre, qui était il y a quelques secondes encore plongée dans l’obscurité, fut inondée de soleil. Elvidia, éblouie, referma les yeux par réflexe . Nolla, pas le moins du monde dérangée par cette soudaine luminosité, se dirigea vers une grande armoire en chêne massif et en sortit une robe assez simple mais néanmoins très élégante. Elvidia se releva péniblement en position assise sur son immense lit a baldaquin.
«  Allez, mademoiselle, levez-vous ! Pressa la jeune servante, tandis qu’Elvidia s’étirait comme un chat, la couverture tomba en dévoilant chemise de nuit en soie verte que la jeune fille portait pour dormir.
_ Si un jour je venais à croiser le chemin de celui qui a inventé ce protocole de malheur, je lui fais regretter ne ne pas avoir tenu sa langue ! Pesta cette dernière. En effet, le protocole voulait que chaque matin la princesse se lève à une heure fixe et donc, dans le cas présent, la jeune princesse de dix-sept ans devait se lever tous les jours à six heures pile du matin. Nolla l’aida à sortir du lit et Elvidia enfila ses pantoufles. Elle se dirigea vers un guéridon sur lequel était posé une bassine, plongea ses main dans l’eau fraîche et s’en aspergea le visage. Ensuite, elle attrapa la brosse à cheveux que Nolla lui tendait et commença à coiffer ses longs cheveux blonds et bouclés, qu‘elle tressa par la suite. Une fois lavée et coiffée, la jeune fille enleva sa chemise de nuit et la tendit à Nolla qui s’empressa de la plier et de la ranger dans la grande armoire de chêne. Elvidia prit la robe que sa servante avait précédemment posé sur la coiffeuse et entreprit de la revêtir. Cette robe était faite d’un beau tissu jaune doré, ses bretelles étaient en dentelle noire et la robe légèrement évasée. Pendant que Nolla attachait le corset qui permettait de tenir la robe en place, Elvidia lui parla de son rêve.
_ Cette nuit, Nolla, j’ai encore fait ce rêve dans lequel j’entre enfin au sein de l’école de Myridian. Si tu savais à quel point cela peut m’obséder ! Je ne fais qu’y penser, j’ai tellement envie de devenir Guerrière tu comprends, Nolla ? Nolla ?
L’intéressée sursauta, bien trop occupée à fixer le corset, elle n’avait pas entendu les paroles de sa maîtresse.
_ Oh ! Eh bien…Bafouilla-t-elle.
_ Nolla, soupira Elvidia. Tu n’as pas écouté un traître mot de ce que je viens de dire.
_ Milles excuses, mademoiselle. S’excusa Nolla. J’était concentrée sur ce fichu corset et je ne vous ai pas écouté.
Elvidia la regarda en souriant, si ça n’aurait pas été Nolla, elle se serait sans doute mise en colère, mais avec Nolla, tout était différent. La jeune servante était à son service depuis qu’elle avaient toutes deux dix ans. Elles s’entendaient tellement bien qu’Elvidia en vint à considérer Nolla comme sa confidente, et non comme sa servante.
Une fois le corset fixé, Elvidia s’assit devant sa coiffeuse et commença à se maquiller très légèrement. Une fois son maquillage achevé, elle s’observa dans le grand miroir situé entre l’armoire et le bureau entièrement sculpté à la main par un artisan menuisier qui habitait Pydien, la ville se trouvant au pied de la colline du Dragon au sommet de laquelle était dressé le palais Royal. La jeune princesse était tout simplement splendide, elle avait hérité de la beauté de sa mère, la reine Ysall et des yeux bleus saphir en forme d’amande de son père, le roi Vardon.
Elvidia, enleva ses pantoufles, mit ses chaussures de même couleur que la robe, regarda encore son reflet pendant quelques secondes puis, fin prête, elle s’approcha de l’immense porte en bois, sculptée par le même artisan menuisier que le bureau, posa sa main droite sur la poignée en or représentant une tête d’aigle et s’adressa à Nolla, qui s’affairait à refaire les draps de soie du lit d’Elvidia, en fixant la porte :
_ Souhaites moi bonne chance, Nolla, soupira-t-elle. Aujourd’hui je vais enfin demander à mes parents la permission d’entrer à l’école de Myridian. Prions le ciel pour qu’ils acceptent…
Elle tourna la poignée, sortit de la chambre et referma la porte derrière elle. Le gigantesque couloir qui s’étendait devant elle était totalement désert, elle tourna à gauche et suivit le long corridor orné de statues représentant des aigles majestueux, l’aigle étant le symbole de la famille royale. Seul le bruit de ses pas lents résonnait dans ce silence pesant, et cela ne faisait qu’accentuer l’appréhension qu’Elvidia ressentait. Cela faisait maintenant plusieurs mois qu’elle avait projeté d’entrer à l’école de Myridian pour y suivre la longue et périlleuse formation qui ferait d’elle un membre à part entière du prestigieux Ordre des Guerriers. Elle avait tenté à plusieurs reprise d’en parler à ses parents mais à chaque fois, elle ne parvenait pas à évoquer ce sujet qui lui tenait tant à cœur. Après une longue marche tout au long de ce couloir sans fin, Elvidia arriva enfin devant les portes qui donnaient accès à la salle du trône, ou le roi et la reine étaient déjà présent depuis une bonne heure. Elle repensa à son rêve et se dit que c’était maintenant ou jamais. Elle prit une grande inspiration, poussa les portes de bois et pénétra dans la salle du trône.

Après une lecture un peu en diagonale, je l'avoue, je te dirai de faire attention à la concordance des temps.
Dans un récit au passé :
Pas de présent (sauf effet particulier) mais du passé simple ou de l'imparfait.
Pas de passé composé mais du plus-que-parfait.
Pas de futur mais du conditionnel.

Je te conseille de reposter ce chapitre à la rubrique Orthographe, où nous pourrons corriger tes fautes. Ne t'inquiète pas, ça ne fait pas de mal, bien au contraire. En effet, même l'histoire la plus palpitante écrite avec le style le plus élégant du monde ne saurait tolérer la moindre coquille, qui suffit à nuire gravement au plaisir de la lecture. Il n'y a pas longtemps, j'ai acheté le recueil de nouvelles d'un ami (auto-publié) qui ne se relit pas et, par économie, a choisi de ne demander aucune correction. Ses nouvelles ne sont pas mal du tout, mais ses fautes les rendent pénibles à lire.

Toutefois, dans cette section, il est possible de conseiller sur le style ou l'histoire.
Globalement, tu n'écris pas mal du tout. Ton principal défaut réside dans les précisions que tu apportes : quand une précision est-elle utile, quand est-elle inutile ? D'une façon générale, une précision est utile quand elle apporte vraiment quelque chose à l'histoire, ou quand elle ne fait pas double emploi avec une description détaillée donnée plus loin.

Citation :

Elvidia avança au milieu de la foule qui s’écartait sur son passage, devant elle, une estrade sur laquelle se tenait une femme âgée d'une quarantaine d'années en armure.

J'ai mis en vert quelque chose qui gêne la construction de ta phrase.
En rouge, c'est une précision pas forcément utile et qui n'est pas très adroitement énoncée.
Cette première phrase aurait pu (pour ne pas dire dû) être l'occasion de plonger ton lecteur dans ton monde. Il aurait suffi de peu de choses. L'armure de la femme ressemble-t-elle à nos armures médiévales ? Si le métal qui la compose a une couleur originale, ça peut suffire à faire comprendre que ton monde est imaginaire.

Citation :

Elvidia consentit enfin à ouvrir un oeil, puis l'autre et la première chose qu'elle distingua en se réveillant fut les deux yeux bleus myosotis de Nolla, sa servante.

Répétition. D'accord, l'un est au singulier, l'autre au pluriel... mais ça n'empêche pas vraiment la répétition.

Citation :

Elvidia, éblouie, referma les yeux par réflexe . Nolla, pas le moins du monde dérangée par cette soudaine luminosité, se dirigea vers une grande armoire en chêne massif et en sorti une robe assez simple mais néanmoins très élégante. Elvidia se releva péniblement en position assise sur son immense lit a baldaquin.

L'alternance des sujets est source de redondance. Pense à varier tes sujets.
Dans la mesure où tu décris la robe plus tard, les précisions que tu donnes ne sont pas utiles.

Citation :

six heures pile du matin.

Expression trop familière, trop moderne étant donné que ton monde semble d'inspiration médiévale.

Citation :

Pendant que Nolla attachait le corset qui permettait de tenir la robe en place,

Attention ! Un corset est un sous-vêtement, pas un cordon qui maintient un vêtement.
Sois vigilante avec la documentation : que ton monde soit réel ou imaginaire, il doit être cohérent, et tout manque de documentation nuit à la cohérence.

J'ai commencé a lire le résumé. J'ai bien aimé le début ! Le côté de la chevalerie, des terres inconnu et lointaine, de la princesse en désir d'en connaitre plus sur le monde extérieure ( sa me fait pensé au jeux Final Fantasy 9 ) par contre je trouve que l'a fin du résumé fait un peu a l'eau de rose.