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 La triste histoire d'Annita Caldrige...

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MessageSujet: La triste histoire d'Annita Caldrige...   La triste histoire d'Annita Caldrige... Icon_minitimeMar 17 Avr - 0:05

... ou l'exitante nouvelle vie d'Alix Keydan.

C'est le début d'une histoire que j'ai commencé il y a peu, je commence un tas d'histoire et je ne les termine jamais, mais celle là me tient à coeur, j'aimerais avoir vos avis ^^

C’est en pleur que la petite Annita Caldrige s’était pelotonnée dans son lit ce soir là.
Ce n’était pas la première fois et ce ne serait certainement pas la dernière.
Mais comment peut-on comprendre, comment peut-on accepter, lorsqu’on n’a que six ans, que ses parents préfèrent passer leurs temps au milieu du gratin de la société New Yorkaise plutôt qu’avec leur fille ?
-Arrêtez donc de pleurer, Annita, on pourrait finir par croire que vous êtes malheureuse !
Dormez, il est l’heure.
Sur ces paroles dures, dénuées de toute tendresse, Andréa, la nourrice d’Annita, une femme grande et mince, sèche, vêtue d’un tailleur stricte, des cheveux châtains tenus dans un chignon parfait, l’air pincé sous ses lunettes rectangulaire (pas du tout le genre de femme que l’on s’attendrait à voir garder une enfant), descendit les quelques cinquante marches de l’escalier de marbre recouvert de moquette bordeaux qui séparait le première étage du hall de la maison, quoique palace conviendrait mieux, de Mr et Mme Caldrige.
Ses talons aiguilles claquèrent en résonnant sur le sol, en marbre lui aussi, de l’immense hall tandis qu’à l’étage, assise sur son lit dans l’obscurité quasi-totale, Annita reniflait en essuyant ses yeux humides de ses petites mains innocentes.
Annita était habituée à la dureté de sa nourrice. Andréa considérait les larmes de la petite fille comme une bêtise qui mérite punition. C’est la raison pour laquelle Annita s’était retrouvée au lit sans dessert à sept heures du soir.
A vrai dire, elle s’en moquait. Cela ne la changeait que peu de l’horaire habituelle fixée à sept heures trente.
Non. Elle ne souffrait pas de cela. Elle avait toujours ce qu’elle souhaitait.
Depuis sa naissance, elle avait droit à ce qu’il existait de mieux dans tous les domaines ; écoles, jouets, vêtements… Mais son esprit vif lui avait rapidement fait comprendre que c’était par soucis de tranquillité, de bonne conscience et de réputation que les parents d’Annita l’avaient inscrite dans la meilleure école privée de New York, lui achetaient tous ce qu’elle désirait, cédait à toutes ses envies.
Si elle ne souffrait nullement d’un manque de confort, Annita souffrait chaque jour un peu plus de l’indifférence de ses parents à son égard.
Elle était mignonne avec son visage en forme de cœur, ses cheveux blonds au carré, ses yeux bleus et son petit air de princesse souriante, aimable. Elle charmait tous ceux qui daignait la regarder. Elle s’exprimait bien, était polie et vive d’esprit. Bien plus que n’importe quel enfant de son âge d’ailleurs. Jamais elle ne faisait de caprice, ou se mettait en colère comme on peut s’y attendre de la part d’une enfant de six ans.
Pourtant chez elle, elle avait l’impression de faire partie du décor.
Alors, lorsqu’elle s’ennuyait la journée, pour ne pas se morfondre, elle délaissait ses poupées et peluches et s’enfermait discrètement dans la bibliothèque. Et ses petites mains innocentes tournaient les pages de livres que jamais l’on aurait soupçonner tomber entre les mains d’un enfant.
Mais Annita n’était pas vraiment comme tous les enfants. Elle était douée d’une intelligence hors du commun. Surpassant les élèves de son âge et même, assurément, des adultes ayant étudié de longues années.
A quatre ans, Annita maîtrisait parfaitement la langue anglaise, aussi bien à l’écrit qu’à l’oral.
A cinq ans, elle était capable de résoudre des problèmes de mathématiques destinés aux collégiens, parlait et écrivait français et espagnol et avait les capacités de réflexion d’un adulte.
Aujourd’hui, elle avait retrouvé ses amis qui lui avait confié les secrets de la physique cantique, de la psychologie et de l’histoire des Etats-Unis.
Elle avait dévoré trois livres que bien des adultes n’auraient daigné ouvrir en un après midi.
Puis la nourrice l’avait appelée pour son cours de piano alors elle avait fermé à regret le dictionnaire anatomique qu’elle avait entamé pour s’installer à côté de son professeur de piano. C’était un jeune homme sympathique âgé de tout juste vingt ans qu’Annita aimait beaucoup et qui considérait la musique comme le meilleur moyen de s’exprimer. Il adorait Annita qui, en plus de comprendre des ouvrages littéraires et scientifiques, était une petite prodige du clavier.
-Bonjour Annita. Alors comment va mon petit Mozart aujourd’hui ,
Elle avait sourit à Matt Keydan et avait répondu de sa petite voix fluette :
-très bien, monsieur. Et vous ?
-Mais, on ne peut mieux, mademoiselle. Mais dis-moi, Annita, ne t’avais-je pas dis de ne plus m’appeler monsieur ? avait-il répondu avec un petit rire.
Dans une attitude attendrissante, Annita avait posé un doigt sur sa bouche en ayant l’air de réfléchir puis avait répondu
-Je ne sais plus monsieur.
Et c’est ainsi qu’elle passait la plus belle heure de sa journée, comme chaque jour, lorsque Matt Keydan venait.
Mais quand venait l’heure de partir, c’est avec tristesse qu’elle lui disait au revoir.
Venait l’heure du dîner, qu’elle prenait seule dans la grande salle à manger.
Si elle était sage, et par sage nous entendrons qu’elle n’ait pas pleuré, elle était autorisé à regarder un dessin animé sur le grand écran du salon.
Hors ce soir là, après le départ de son professeur de piano, Annita avait pleuré.
Elle avait pleuré car Matt lui avait appris qu’il serait absent jusqu’au lundi suivant car il rendait visite à sa famille en Angleterre.
La petite Caldrige avait alors immédiatement imaginé la semaine sans son professeur, sans la seule personne avec qui elle était heureuse.
L’ « au revoir » avait été difficile pour le professeur comme l’élève.
Et ses larmes, qui coulait encore, avaient valut à Annita une punition.
Elle tentait, dans le noir, de ne pas penser à la semaine qui l’attendait. Certes, elle serait de neuf heures à midi puis de quatorze heures à seize heure trente à l’école. Mais même là, elle s’ennuyait. Son institutrice avait conscience, elle, de son don, du moins à une certaine mesure, et tentait de faire exécuter à Annita des travaux un peu plus complexe, mais l’enfant les effectuait en quelques minutes et se languissait de ses livres et de Matt avec qui elle discutait d’art, d’histoire et de littérature.
Ses parents avaient-ils connaissance de l’intelligence incroyable de leur fille ?
Non. Ils n’étaient presque jamais présents et ne s’occupaient guère d’Annita.
Philip Caldrige était un important homme d’affaire dont seule sa richesse égalait sa réputation.
Kathy Caldrige dirigeait le magazine de mode féminin le plus en vogue de New York et, pour parfaire le tout, était mannequin.
L’un comme l’autre se souciait d’avantage de leur réputation que du bonheur d’Annita.
Ce dont le cœur et l’esprit de l’enfant souffrait depuis maintenant six ans.
Annita essuya une dernière larme qui perlait au coin de ses yeux bleus et saisit la licorne en peluche que Matt lui avait offert pour ses cinq ans, elle se pelotonna à nouveau dans ses couvertures et se laissa entraîner par son imagination dans le royaume des rêves.


Quelque part dans un institut de Boston, un scientifique fait part d’un point de vue à ses collègues et élèves.
-…Nous savons que l’homme utilise en moyenne trente pour cent de ses capacités intellectuelles. Mais comme l’on sait qu’un homme est censé n’avoir qu’une femme et que l’on découvre souvent que ce n’est pas le cas (quelques rires se firent entendre dans l’amphithéâtre), je vous demande maintenant, mesdemoiselles, mesdames et messieurs, vous tous qui étudiez la science, qu’est-ce qui nous empêche de croire qu’il n’existe pas quelque part dans le monde un être ou peut être même plusieurs, qui utilisent d’avantage leurs capacités intellectuelles ?
Un léger murmure s’éleva puis une femme du deuxième rang se leva.
L’homme fit un geste de la main signifiant qu’elle avait la parole.
L’attention se porta sur elle dans un silence absolu.
-Docteur Jaldon, lorsque vous dites « d’avantage », qu’entendez-vous par là exactement ?
Nous avez connaissance de milliers de surdoué à travers le monde.
Un nouveau murmure, d’approbation cette fois-ci, parcouru l’amphithéâtre.
Le docteur Jaldon reprit posément
-Je m’excuse d’avoir été si peu précis, vous avez tout à fait raison Mlle Lidnam, les surdoués entre dans ceux qui utilisent plus de trente pour cent de leurs capacités intellectuelles.
Mais je parle ici de cas encore jamais découvert mais peut être toutefois existant d’une personne, homme ou femme, ou pourquoi pas enfant, utilisant, je n’irais pas jusqu’à cent pour cent, mais quasiment la totalité de ses capacités.
Il se tut et s’appuya, bras tendu, sur le pupitre et attendit les réactions de son public.


Je me suis arrêtée ici... peut être que je continuerai.
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MessageSujet: Re: La triste histoire d'Annita Caldrige...   La triste histoire d'Annita Caldrige... Icon_minitimeMar 17 Avr - 9:19

Bon, je suis le premier à répondre.
La triste histoire d'Annita... Ok. Mais attention de ne pas tomber dans le larmoyant, car là, on n'en est pas loin. Ok, ses parents l'abandonne, dieu sait que celà arrive souvent. Ok, sa nounou est un mix entre Hitler et Poutine. Ok, elle est surdouée au point de se rendre compte de tout ce qui ne va pas à tout juste six ans. Mais je pense que le début de l'histoire est un peu trop tirée vers le mélo. Ce n'est pas une critique objective, je le concède, c'est un peu mon appréciation personnelle qui dit ça, mais je pense que tu devrais aller un peu moins loin dans son isolement et sa tristesse, du moins dès le début du roman. Il serait peut-être plus approprié de décrire sa tristesse graduellement, plutôt que de répéter que depuis toujours elle est délaissée par ses parents.

Sinon, je trouve que juste cette petite phrase de la bonne résume à elle seule tout ce que tu dis dans ce premier chapître:
Citation :
-Arrêtez donc de pleurer, Annita, on pourrait finir par croire que vous êtes malheureuse ! Dormez, il est l’heure.
On sent le mépris et l'agacement devant les pleurs d'une enfant, ce qui traduit un manque cruel d'affection.
(Je sais pas vous, mais lorsque je vois un enfant pleurer, je vais pas lui balancer qu'il me gonfle et qu'il est riche)
Or c'est ce qu'elle fait ici, et je trouve ça fort bien dit. Mais ne verse pas dans l'excès, en voulant à tout prix étayer le fait que sa vie est morne et triste. Ca devient vite ennuyeux. Elle lui dit:
"Tu pleures, mais tu n'as aucune raison, car tu as de l'argent, en gros."
Donc pas besoin de répéter durant des lustres.

Passons à la description d'Annita.
Citation :
Elle était mignonne avec son visage en forme de cœur, ses cheveux blonds au carré, ses yeux bleus et son petit air de princesse souriante, aimable. Elle charmait tous ceux qui daignait la regarder. Elle s’exprimait bien, était polie et vive d’esprit.
Ici encore, on te sent verser dans le sentimental à l'excès, en dépeigant une petite fille, mignonne certes, mais tu nous balances tout ça alors que ce n'est pas encore nécessaire à ce moment-là du texte. N'oublie pas que c'est le début et que tu as tout le temps d'incérer tous ces éléments là plus tard.
On dit souvent qu'une description innoportune est inutile, et c'est aussi mon avis. Tu peux par exemple placer plus loin que la magnifique petite frimousse d'Annita allait manquer à son professeur, avec sa figure en coeur, ou je ne sais quoi. Car là, on sent que tu veux absolument nous émouvoir avec un physique de magnifique petite princesse mignonnissime(Oui, je fais du néologisme Smile ).
C'est toujours plus facile de décrire quelqu'un en disant que la description vient d'un de tes personnages, par exemple:
"Le chauffeur de bus était étonné qu'une si petite femme, toute menue et presque pitoyable, puisse porter d'aussi gros sacs de courses."
C'est plus léger et plus passe-partout que de dire:
"Jaqueline, malgré sa petite taille et son faible poids, portait des briques jusqu'à plus soif."

Ensuite, pour ce qui est d'être surdouée, je pense que tu vas un peu loin. Enfin, je ne prétends pas connaître ce que connaîtrait un surdoué, au point d'Annita, mais en parlant d'anatomie, d'équation, et de langue étrangère, tout ça en même temps, ça fait un peu beaucoup. Mais bon, je me trompe peut-être, et de toute façon, ce n'est pas bien grave, hors mis qu'on accorde pas beaucoup de crédibilité à une fillette de six ans. Sinon, comme tu dis vers la fin de ton chapître, il est impossible de nous rendre compte de ce que pourraient réaliser des personnes qui utiliserait 100% de leur cerveau.
Donc, en résumé, soit moins sentimental, place tes descriptions à de moments plus judicieux, et contente-toi de placer quelques phrases pour poser l'ambiance, et non d'asphyxier le lecteur avec la description de la triste vie de la petite.
Sinon, c'est très bien, et au niveau du fond, tâche de ne pas tomber dans le complexe de l'Everest, car tant qu'elle a six ans, tu es plus ou moins capable d'imaginer ce qu'elle comprend, mais imagine lorsqu'elle en aura huit ou neuf, ni toi ni moi ni personne ne pourra imaginer son évolution, et cela risque de devenir difficile d'écrire sur quelque chose qui te dépasse.
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MessageSujet: Re: La triste histoire d'Annita Caldrige...   La triste histoire d'Annita Caldrige... Icon_minitimeMar 17 Avr - 13:46

ouaw ^^, merci beaucoup, c'est très éclairant, ça me change des critiques sans grand intérets que je récoltait sur d'autres forums.
Je suis un peu d'accord avec toi au niveau du mélodrame, quelque chose me gênait dans le texte, maintenant je sais ce que c'est ^^, encore merci, je vais tâcher de rectifier un peu tout ça.


Dernière édition par le Mar 17 Avr - 14:17, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La triste histoire d'Annita Caldrige...   La triste histoire d'Annita Caldrige... Icon_minitimeMar 17 Avr - 14:12

Jsuis content que tu trouves ici ce que tu cherches. Jsuis comme toi, une bonne critique constructive, ya que ça de vrai. Very Happy
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MessageSujet: Re: La triste histoire d'Annita Caldrige...   La triste histoire d'Annita Caldrige... Icon_minitimeMar 17 Avr - 14:17

D'ailleurs t'as pas critiqué mes oeuvres.

Sinon, c'est vrai, après avoir lu Forner on est plus objectif. affraid
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MessageSujet: Re: La triste histoire d'Annita Caldrige...   La triste histoire d'Annita Caldrige... Icon_minitimeMar 17 Avr - 19:26

Bah c'est juste que tu postes des poésies et de courtes nouvelles, et j'aime pas lire des trucs comme ça. Mais poste un truc un peu plus long, et je me ferais un plaisir de te critiquer toi aussi.
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MessageSujet: Re: La triste histoire d'Annita Caldrige...   La triste histoire d'Annita Caldrige... Icon_minitimeMar 17 Avr - 20:33

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