Et c'est d'abord les bras et les jambes [...][Réaliste]

Et c'est d'abord les bras et les jambes qui se brissent sur une statue

Chapitre 1

_ Pendant ces vacances, je t’emmène à Paris !
Tu as toujours rêvé de visiter Paris, alors, évidemment, tu sautes de joie quand tu apprends que nous y allons ! Durant tout le trajet, tu me pose des questions sur la ville, ses monuments, ses parcs, ses habitants, ses musées, ses toits, ses avenues, ses boulevards, sa Seine, ses ponts, ses Champs-Élysées, ses grands magasins, sa foule. Tu te transformes en moulin à parole. Tu fais de grands gestes, attirant les regards amusés des autres passagers.
Puis, le voyage te semblant interminable, tu t’endors paisiblement, la tête contre mon épaule. Tu souris dans ton sommeil, rêvant des mille et unes choses que tu vas découvrir. Je te réveille, comme tu me l’avais demandé, quelques minutes avant la fin du trajet pour que tu puisses regarder l’arrivée du train dans la ville. Au travers de la vitre, tes yeux émerveillés voient défiler…des dizaines de tags et de graphes…Je vois une pointe d’étonnement sur ton visage.
_ Papy, pourquoi les gens tagent-ils les murs ?
_ Eh eh ! Les aimes-tu, toi ces tags ?
_ Certains sont très jolis, mais la plupart gâchent le paysage ! Mais pourquoi est-ce que les gens en font ?
_ Je suis tout à fait d’accords avec toi. En fait, les tags sont souvent faits par des jeunes. Je les classe en trois catégories : il y a en premier ceux qui, comme on ne leur laisse pas de moyens de s’exprimer comme ils le voudraient, signent sur des murs comme pour montrer qu’ils sont là et qu’ils ne sont pas transparents. Ceux de la deuxième catégorie considèrent cela comme de l’art…Ils bombent sur des murs comme ils peindraient sur une toile pour décorer. D’autres encore, ceux du troisième groupe, tagent juste parce que c’est une mode et qu’enfreindre la loi les excitent.
Que ressens-tu lorsque, par exemple, tu prends une part de gâteau en plus alors que maman te l’a interdit ? Oh, non ! Ne fait pas semblant de ne pas savoir de quoi je veux parler !
Tu rigoles
_ Mon cœur bat très vite mais ça me soulage quand je ne me fais pas prendre…
_ Et bien pour eux, c’est pareil. Faire quelque chose de défendu les amuses. Mais je les comprends un peu. Tu sais, j’ai été jeune avant d’être un vieux croûton, moi aussi.
Tu ris de plus belle
_ Ce n’est pas drôle ! Toujours est-il que si j’étais né à ton époque, en ce moment, je serai sûrement en train de tager un mur une cigarette dans la bouche, tout cherchant à éviter des policiers qui veulent m’arrêter parce que j’ai volé la moto d’un pépé qui veut faire croire qu’il est dans le vent.
Et c’est reparti.
_ N’empêche que je suis né il y a 70 ans, que le pépé c’est moi et que depuis, je n’ai jamais retrouvé ma moto !
_ Ah ! Ah ! Ah ! T’es trop drôle papy ! Mais ce n’est pas bien de faire des choses interdites, de voler et tout ça !
_ Ca, tu l’a dis !
Nous partons dans un énième éclat de rire alors que le train rentre dans la gare.

Chapitre 2

_ Ouah ! C’est grand ici !
_ Oui, c’est la plus grande gare d’Europe ! La gare du Nord !
_ Mais pourquoi à la télé ils ont montré dans gens qui se battaient avec des policiers ? Ils cassaient les vitres des magasins, ils enflammaient des poubelles…
_ Tu te souviens de ce que j'ai dit sur les jeunes ? Et bienceux de la première catégorie se sont rendus compte que ce n’était pas en tagant qu’ils allaient se faire entendre. Alors ils protestent pour des petites choses en espérant qu’on leur donne la parole. A ce moment là, les jeunes de la troisième catégorie arrivent et en profitent pour mettre la pagaille. Mais souvent, ceux de la troisième catégorie aussi se sentent mal. Ils emploient juste une manière plus violente de se faire entendre.
_ Oula papy ! C’est plus compliqué qu’une histoire de catégorie ton truc !
_ Tu as raison, c’est bien plus compliqué en vérité. Et c’est pour ce genre d’affaires qu’on fait des débats. Il faut trouver comment résoudre ces problèmes.
_ C’est pour ça qu’on vote ?
_ Entre autres choses, oui…
_ N’empêche qu’ici c’est tout gris. Les bâtiments sont gris, les gens sont gris…Moi aussi, si j’habitais ici j’aurai envie de m’exprimer ! Ca manque de joie, tu ne trouve pas ? Pourquoi on demande pas à ceux de la deuxième catégorie de redécorer la gare ?

Alors alors... c'est pas tellement mon genre de litérature, mais je vai essayer de fair quelque remarques...

Citation :

Puis, le voyage te semblant interminable, tu t’endors paisiblement, la tête contre mon épaule. Tu souris dans ton sommeil, rêvant des mille et unes choses que tu vas découvrir. Je te réveille, comme tu me l’avais demandé, quelques minutes avant la fin du trajet pour que tu puisses regarder l’arrivée du train dans la ville. Au travers de la vitre, tes yeux émerveillés voient défiler…des dizaines de tags et de graphes…Je vois une pointe d’étonnement sur ton visage.

tu devrai precisé qu'il prenne le train avent de dir que le voyage est interminable, sa paret de ce métre dans l'ambiance dé le début. Sinon, j'aime beaucoup ce passage, car il est tresréaliste, on a tous vecus sa, et on comprent parfaitement ce que tu dit

Citation :

_ N’empêche qu’ici c’est tout gris. Les bâtiments sont gris, les gens sont gris…Moi aussi, si j’habitais ici j’aurai envie de m’exprimer ! Ca manque de joie, tu ne trouve pas ? Pourquoi on demande pas à ceux de la deuxième catégorie de redécorer la gare ?

encor un passage que j'apprecie pour les même raison que le précédent, on a tous pencé sa...dailleur, il devrai ci métre les gents de la deuxieme catégorie.

Un autre peti défaut, je trouve les chapitre trop court.
Voilà c'est tout.

C'est vrai que les chapitres sont courts et qu'on a tous ressenti la même chose (que Paris est gris, les murs comme les gens).

Je crois pas que ce soit indispensable de dire qu'ils sont dans un train, j'ai compris dès le le premier paragraphe!

Sinon c'est assez agréable à lire, parce que y a beaucoup de dialogue!

Je veux bien lire la suite

Merci pour vos critiques plutot positives !
Etant un ancien banlieusard parisien, j'ai essayé de me rapprocher le plus possible de ce que je pensais en venant à Paris...

En ce qui concerne la taille des chapitre...Je me suis rendu compte que je préférais les romans avec des chapitres très court, (même si le roman peut être long et compter 150 chapitres) et je trouve que ça me correspond assez dans ma manière d'écrire.

Si tu le dis! Tu fais comme tu veux! Ma soeur est bien en train de lire un bouquins où certains chapitres font qu'une page! ^^

Chapitre 3

_ Taxi ! Au Concorde Lafayette s’il vous plait.
_ Porte Maillot ! C’est parti !
_ Papy ? C’est quoi « porte maillot » ?
_ C’est comme un porte manteau sauf que c’est pour les maillots !
_ Papy ! Vraiment !
_ Ah ! Tu voulais la vraie réponse ! Il fallait le dire ! Au Moyen-âge, on protégeait une ville en l’entourant de remparts. Le seul moyen pour quelqu’un d’entrer dans la ville était de passer par une ouverture dans la fortification : un porte.
_ Un peu comme le pont-levis dans un château fort ?
_ Exactement pareil. Puis dans les années 1800, on a commencé à construire des portes autours des villes mais dont le but n’était plus militaire. Elles servaient de douane par exemple. Aujourd’hui, certaines de ces portes sont encore là et elles sont devenues des monuments. C’est le cas de la porte Saint-Denis ou de la porte Saint-Martin à Paris.
_ Et la porte Maillot ?
_ J’y viens, j’y viens… Tu vois les Champs-Élysées ? Et bien ils font partie d’un axe routier qui ne s’arrête pas à l’arc de Triomphe, loin de là ! Si tu prolonge l’avenue jusqu’au bout, tu va arriver en dehors de Paris, à la Défense !
_ Mais alors comment on sait quand est-ce qu’on est dans Paris et quand est-ce qu’on est sorti si l’avenue ne s’arrête pas ? Et la porte Maillot, elle fait quoi dans tout ça ?
_ Justement, elle sert à délimiter les « frontières » de la ville. La porte Maillot est un quartier construit autour d’un rond-point sur l’avenue. Si tu es à l’ouest du rond point tu es dans une ville qui s’appelle Neuilly, si tu es à l’est du rond-point, tu es à Paris ! Certaines portes ne sont ni des monuments ni des ponts, mais juste quelques rues, un ensemble des bâtiments qui délimitent l’entrée d’une ville.
_ Ah ! Je vois ! Un peu comme chez moi : au lieu d’avoir une vraie porte entre les pièces, la cuisine est ouverte sur le salon. Il n’y a pas de mur mais on sait quand même que ce n’est pas une seule pièce.
_ Exactement !
Le taxi s’arrête. Tout à coup, ton regard se fixe sur le bâtiment face à toi. Impressionnant, l’édifice géant t’attire comme un aimant.
_Notre hôtel est à l’intérieur, ça s’appelle le Palais des Congrès.

Chapitre 4

_ Papy ? Pourquoi tu n’as pas pris les escaliers ? Tu dis toujours qu’il faut faire de l’exercice quand on est vieux !
_ Pourquoi ? Je suis vieux, moi ?
_ Arrête papy, tu vois bien ce que je veux dire !
_ Non mais attends, notre chambre est au onzième étage ! Je fais attention à santé mais je ne suis pas fou !
Tu me regardes du coin de l’œil en souriant.
_ Oh fait, tu sais qu’on peut faire monter des escaliers à une vache, mais qu’il est impossible de la faire redescendre !
_ C’est pour ça qu’on a inventé les ascenseurs ?
Tu ris.
_ Oh oui, probablement.
Ting
Les portes s’ouvrent, tu cours dans les couloirs, cherchant notre chambre
_ Tu as vu ? C’est encore plus grand qu’en bas ici ! Toutes ces chambres et ces suites… Tu crois qu’il y a des stars dedans ?
_ Eh ! On n’est pas au Ritz ici !
_ Le Ritz ?
_ La même chose qu’ici mais en 10 fois plus cher et avec un homme qui est payé pour t’ouvrir l’ascenseur…
Tu ignores ma blague et tu t’arrêtes devant une chambre.
_ Elle était pourtant marrante, ma blague !
_ C’est ici papy ! Ouvre vite !
_ J’arrive, j’arrive…Voila…
Tu entres dans la chambre et l’explore entièrement.
_ Ca me va.
Puis tu te jettes sur le lit.
_ C’est le mien !
_ Oh ! Et bah on peu dire que tu ne perds pas de temps ! Tu n’as même pas enlevé ton manteau et tes chaussures.
J’ouvre les rideaux. Tu regardes la vue.
_ Ouah ! Trop fort ! Merci papy ! L’Arc de Triomphe ! La tour Eiffel !
_ Oh ! C’était pour ça qu’il y avait marqué « Chambre panoramique » sur la brochure…dis-je d’un ton innocent
_ T’es le meilleur !
_ Merci.
_ Heureusement qu’on n’est pas allé au Ritz ! On aurait payé plus cher et je parie qu’ils en ont pas, des chambres comme ça !

Toujours aussi agréable à lire, mais où ça va nous mener tout ça?

Ahah ! Mystère et boule de suif !

Très agréable à lire tout ça, j'aime beaucoup. La suite, la suite !!!

Tu viens de me fouttre un gros vent mais pas grave...normalement tu aurais du rire à ma blague...

La suite, il faut que l'écrive

Ah bah mince ^^ désolé j'avais pas la tête a rigolé je sortait a peine d'un fou rire (a cause des perles du bac ^^).

Bah écrit vite parce qu'on est impatient nous XD

Chapitre 5

_ Papy ?
_ Oui ?
_ Raconte moi l’histoire du prince rêveur !
_ D’accord…Assis toi sur le lit…voila…
Il était une fois un jeune garçon qui était follement amoureux d’une princesse. Seulement, c’était un fils de paysan et les fils de paysans ne se marient pas avec les princesses. Chaque nuit, il s’imaginait habillé en prince, la voyant s’avancer vers lui, tout de blanc vêtue. Le roi et la reine les regardaient d’un air bienveillant. L’église était remplie par une foule de nobles et d’aristocrates. Mais à chaque fois, en plein milieu de la cérémonie, comme si la raison voulait le ramener à la réalité, il se réveillait. Un matin, il lui prit l’envie de raconter son rêve. Il l’écrivit dans un carnet en essayant de décrire le plus de détails possibles. Le soir, il se coucha comme tous les autres soirs, attendant impatiemment le moment où il s’endormirait. Le lendemain, au réveil, il se rendit compte que son rêve avait duré un peu plus longtemps. Juste quelques secondes, mais assez pour qu’il le remarque. Il l’avait fait tellement de fois, ce rêve, que la moindre petite chose en plus le choquait immédiatement. Il rajouta alors quelques phrases au récit dans le petit carnet, toujours pour être le plus réaliste possible. Et chaque nuit, le phénomène se répéta. A chaque fois, il se rapprochait un peu plus du moment fatidique. A chaque fois, il l’écrivait dans le carnet.
Un jour, il se réveilla pile au moment où elle allait dire « oui ». Plus que jamais il fut énervé de ne pas pouvoir finir son rêve. Dans la journée, il arriva quelque chose d’exceptionnel. La famille royale était en visite en province, mais leur carrosse s’était perdu sur une route de campagne. Ils s’arrêtèrent à la ferme de notre héros pour demander leur chemin. Au moment où il vit la princesse, il crut qu’il allait s’évanouir. Et au moment où elle le vit, se fut le coup de foudre : elle tomba amoureuse. Quelques mois après, ils se marièrent, vécurent heureux, et eurent beaucoup d’enfants. Depuis, le paysan devenu prince ne fit plus jamais ce rêve qui était devenu réalité. Cette …
_ … histoire nous apprends qu’il faut toujours s’accrocher à ses rêves et qu’un jour ils se réaliseront !
_ Je te l’ai raconté tellement de fois cette histoire, que c’est comme le rêve du prince : tu la connais par cœur !
_ Mais elle est si jolie !
_ Oui ! Et tu te souviens de ce que je t’avais dit lorsque je te l’ai raconté pour la première fois ?
_ Oui, tu m’as dit que moi aussi, je devrais avoir un petit carnet où je note mes rêves pour qu’ils se réalisent.
_ Et tu l’as fait ?
_ Bien sûr ! Tous les matins depuis ce jour, je note tout ce dont je me souviens dedans. Je l’ai même apporté !
_ Fantastique ! Demain soir, c’est toi qui me racontera une histoire : tu me lira ce que tu aura marqué dans le carnet sur ton rêve de cette nuit.
_ D’accord !
_ Allez, maintenant j’éteins la lumière, il est tard. Bonne nuit.
_ Papy ?
_ Oui ?
_ Je t’aime.
_ Moi aussi…Rêve bien…

Toujours aussi bien

Que c'est mignon... ^^ lol

C'est la séquence émotion du bouquin, j'ai tout misé sur les sentiments pour séduire les lectrices !

Mdr, tu crois que toutes les filles tombent sous le charme juste parce que y a des sentiments? C'est raté

(J'ai enfin réussi à mettre cet émoticône! Bon y en a encore plein d'autres à mettre, mais c'est un bon début!)

Tant pis, j'aurai quand même essayé...

C'est sympathique, original et didactique (mais bon, jusque là c'est plutôt un dialogue qu'un roman...).

Waou !
j'adore, franchement c'est bien écrit et tous, j'aprécis beaucoup ton texte.

par contre il n'est pas mal classé ?
moi je crois que je l'aurais mis dans éssai non ? ou alors il va dans les deux ?

le registre c'est bien réaliste ? parce que j'ai un doute ^^

j'ai lus que les deux premiers chapitre fautes de temps, vu que j'ai encore beaucoup à faire, mais je viendrais lire la suite plus tard.