il s'agit d'un passage éxtrait du prologue d'un roman "Pirate" que j'ai écrit pour ma classe mais qui ne véra pas de suite. mais ce passage était particulièrement réussis je trouvais alors voilà...
Le 3 septembre 2007... Ce jour là mon réveille sonna, pour la première fois depuis deux mois. D'un geste monotone, je tendis la main pour l'éteindre. Les yeux clos, la tête tournée vers le plafond, je ne pu me résoudre à ouvrir les yeux. Tous ce qui c'est passé durant mes deux mois de vacances me revint devant les yeux, les sorties avec les copains, la piscine, le bowling... le soleil, la musique... Mais le disque ne tarda pas à se rayer... l'instant d'après les yeux grands ouverts, je regardais le plafond avec un grand soupir résolut. Je me forçais à me sortir du lit, puis en moins de 5 minutes, je m'habillais et descendais.
Et oui, aujourd'hui on était le 3 septembre 2007, et c'était le jour de la rentré. Une boule me tordait l'estomac, je stressais, et oui je sais c'est peut être bête mais bon, je stresse toujours pour n'importe quoi. Et aujourd'hui ce n'était pas n'importe quelle rentrée, je rentrais en seconde, dans un bahut où je ne connaissais presque personne, et où personne ou presque ne me connaissait. Je ne pouvais m'empêcher de me poser tout un tas de questions : est-ce que je vais loupé mon car, est-ce que je suis vraiment inscrite au lycée ? Ma plus grande peur était de me retrouver là-bas et de ne voir mon nom inscrit sur aucune feuille... ou pire, de me tromper de classe, ça aurait été la honte. En clair, je stressais à mort. Et il me semble que me retrouver seule à l'arrêt de bus, sans savoir où aller, quoi faire, que dire... ça n'avait rien arrangé. Je m'efforçais de serrer les poings et de rester le regard haut, je ne me mettais pas au fond du car, ni trop devant non plus, les écouteurs de mon MP3 enfoncés dans les oreilles, la musique assez forte pour étouffer mes appréhensions. Le trajet me sembla durer une dizaines de minutes... c'était peu, trop peu pour me préparer à franchir ce petit portail serré dans un coin. Trop peut pour me préparer, à franchir la salle 25 et rencontrer ma nouvelle classe. Les secondes 2... Une classe de petites tête blondes qui ont bien changées depuis. Mais je dois avouer, quand m'asseyant, je me suis très vite rendue compte que mes camarades n'étaient pas aussi terribles que je l'aurais imaginé. En réalité ils étaient comme moi, des élèves qui débarquaient du collège pour arriver ici, au lycée du forez. Bien entendu il y avait aussi des redoublants... On les remarquait très vite, eux ils étaient plutôt confiants, ils ne se prenaient pas la tête, placés tout au fond de la classe, ils semblaient décontractés. Jouant avec mon stylo en le faisant rouler sur la table, j'observais mes camarades, m'imaginant la suite de l'année, j'avais une assez bonne impression par rapport à la classe. Pablo, un blondinet écoutait attentivement la prof parler, il ne semblait pas être un intello, mais ne ressemblait pas non plus à une racaille. Au contraire, il me semblait très sympathique, et ne semblait pas trop se prendre la tête, même si j'avais un peut l'impression qu'il n'était pas tellement à son aise. Mais on était le premier jour, et j'étais comme lui. Manuella elle, elle me semblait assez chétive, assez fragile. Mais elle était plus jeune que nous donc ça ne me choquait pas. Elle semblait également très sympathique, je voyais assez que mes questions timides la dérangeaient. Mais moi je connaissais rien de cette ville, alors où trouver la librairie du lycée, j'en avais aucune idée. Jeremy, qui était en train de jouer avec son stylo tout derrière, le faisant tourner entre ses doigts, m'amusait beaucoup. J’étais fascinée par son doigté, me disant avec déception que jamais je n'arriverais à égaler ses acrobaties magnifiquement adroites.
L'après midi, nous n'avions pas cours, et les mains derrière la tête, assise sur le fauteuil de mon bureau, je ne pouvais m'empêcher de repenser à tous ça, à eux. J'avais tellement eu la peur au ventre la veille, franchement c'était pas si affreux que ça... j'avais même hâte d'être le lendemain... bon deux heures de maths, deux heures d'histoire, ça me décourageait un peut certes, mais mes camarades étaient déjà connus, donc ce n'était plus une chose à faire.