~ Chloé ~ Et la Légende des enfants perdus. [Fantastique]

C'est un contrat qu'on pouvait passé avant avec EDF, c'es une période ou tu paye beaucoup plus chère ton electricité, pour qu'en suite le resté de l'anné tu paye beaucoup moins chère.

^^ merci H²O

On peut plus? C'est nul.
Merci pour l'explication!

si il me semble qu'ils l'on relancé, mais ça leur fait perdre de l'argent à Edf ^^ donc c'est normale qu'ils ont eu arrêté.

fin bon on arrête le flood, Soso t'auras qu'a me téléphonné pour qu'on en parle si tu souhaite plus d'informations ^^ (on se comprend)

Oui, revenons à nos moutons,

tu ne voudrais pas publier la suite de l'histoire ici aussi ??

ok, ça me dérange pas ^^

Merci!!
ps: attention: dérange

suite :

- Chloé ?
- Chloé ! appela une voix plus forte que la première.
Chloé ouvrit les yeux, elle se sentait faible, elle avait froid… Aidée par Tom, elle tenta de se relever, ce qui lui fit tourner la tête. Se tenant la tête, elle observa son environnement. Les murs étaient faits d’une pierre grossièrement taillée, et une immense chute d’eau venait tomber dans la caverne, disparaissant sous la roche on ne sait comment. Cet endroit était étrange… Une chose, que Chloé n’arrivait pas à déterminer, émanait de ce lieu. Alors, elle vit un petit homme, pas plus haut que trois pommes, qui déambulait dans toute la pièce à une allure folle. Il montait et descendait les étagères qui semblaient recouvrir les murs de toute la caverne. A un moment, il prit un livre, se stoppa quelques secondes, puis, à la même vitesse, vint se poster devant une bassine de pierre au centre de la pièce. Il regardait dedans comme si un trésor y était apparu. Il lut quelques phrases dans son recueil puis redressa la tête vers les deux enfants. Il regardait Chloé avec un grand sourire. Il contourna la bassine et sous les yeux inquiets des deux gamins, il s’approcha, passa sa main sur le visage de Chloé sans toucher celle-ci. Chloé le regardait, elle ne savait quoi penser…
- Le salut du monde est entre vos mains, mon enfant. Si longtemps nous avons pensé que vous aviez périe…, fit le vieil homme.
- Pardon ? demanda Chloé, troublée.
L’homme ne répondit pas, se contentant de la regarder en souriant.
- Que voulez-vous dire, monsieur ? demanda Tom, les sourcils froncés, ne savant que penser.
- Que connaissez-vous de la prophétie qui sauvera le monde ? fit l’homme.
Alors là, ils étaient babas. Qui pouvait bien être ce gars ? Et de quoi pouvait-il bien leur parler ? Tom lui-même ignorait de quoi pouvait bien leur parler l’homme.
- Je suppose que non…, remarqua l’homme. Et des phénix ?
- Ouais, je vois, et ils ont quoi les phénix ? demanda Tom, surpris par la question.
- Je vois que tu me suis, mon garçon… Que connais-tu de leur défaite face aux forces du mal?
- Eh bien, pas grand-chose, en réalité… De là où on vient, on aurait plus tendance à nous interdire dans parler…
- Et d’où venez-vous ?
- D’abord, ce serait bien de nous dire où on est maintenant, répliqua Chloé.
L’homme rit.
- Tu ressembles tellement à ta mère, vous avez le même caractère.
Chloé avait les yeux exorbités.
- Vous connaissez ma mère ?
L’homme se mit à rire, ce qui semblait figé Chloé.
- C’est si étonnant, qu’il la connaisse ? demanda Tom tout bas pour que seule Chloé puisse l’entendre.
- Tout ce que je sais sur mon passé avec mes parents, c’est que j’ai été enlevée toute jeune…, lui murmura-t-elle.
Tom semblait ne pas comprendre.
L’homme vagabonda dans la pièce. C’était étrange… Il semblait tourner à l’infini le long de la pièce. Chloé le suivit quelques minutes des yeux, puis s’arrêta. Elle avait la tête qui tournait, à force…
- Vous n’avez pas répondu, vous connaissez ma mère ? voulut savoir Chloé.
L’homme s’arrêta, regardant Chloé. Il semblait hésité. Il s’approcha tout d’abord les yeux baissés puis, quand il fut devant Chloé, il les releva.
- Tu es promise à un bel avenir.
- Vous ne répondez pas vraiment à ma question.
- Tu lui ressembles vraiment beaucoup, répondit-il en riant. Aussi impatiente qu’elle. Il fit une pose puis reprit : Une grande sorcière, ta mère… Grande…
- Mais comment…
L’homme était petit, mais ne se laissait pas faire pour autant. D’un geste de la main, il lui indiqua le silence.
- Je suis l’Alchimiste, voyons, je sais tout sur le monde, et je sais tout ce qu’est le monde. Ta mère est un des piliers qui soutient encore ce monde.
- Que voulez-vous dire ? Que notre monde va… tomber ? demanda Chloé sans vraiment comprendre.
- Sans les Phénix, c’est ce qui finira par arriver…, répondit Tom.
Chloé le regarda de travers.
- Tu as raison, c’est pour ça que vous deux, vous devez changer ça. Le monde ne doit pas plier sous les démons. Si les adultes ne veulent pas le comprendre, ce sont les enfants qui devront agir…
- Alors là, je sais pas toi, mais je n’ai rien compris, fit Chloé en se tournant vers Tom.
- Je lui aurais bien demandé mais…, fit Tom en donnant un coup de menton à la place qu’occupait le mystérieux bonhomme une seconde plus tôt. Il n’y avait plus rien. C’était si… si étrange. Tout était différent. Comme si, en partant, l’Alchimiste, comme s’il s’était fait appeler, avait emmené le décor avec lui. Était-ce possible qu’elle ait rêvé de tout cela ? Ou cet homme avait un don mystérieux… Après tout, Chloé n’aurait pas du être étonnée, tout était si étrange depuis qu’elle avait quitté son chez elle. Chloé n’avait jamais cru à la magie avant que toutes ces aventures abracadabrantes ne lui arrivent… Et aujourd’hui, elle était bien obligée d’admettre que peut-être la vie n’était pas toujours aussi normale que l’on aimerait bien nous faire croire. C’était dur à admettre, que tout ce en quoi on croyait depuis tout bébé pouvait ne pas être la vérité… Chloé avait du mal à le concevoir. Tout comme elle avait du mal à concevoir que l’on pouvait se trouver dans une caverne et l’instant d’après dans un long couloir tout éclairé de torches brûlant d’une intense lumière rouge. Tom et elle étaient au milieu du couloir et, en face d’eux, Zénus et sa bande de garde arrivaient en courant, ils semblaient inquiets, mais en les voyant, un sourire satisfait vint se poser sur le visage de Zénus, ce qui, il faut bien le dire, intrigua Chloé.
- Chloé ! fit-il, soulagé, si cela est possible pour un démon du moins. Tom…, poursuivit-il en se tournant vers l’intéressé. Vous allez bien ? demanda-t-il, en reprenant ses esprits.
- Ca va…, répondit Chloé. Tom, derrière elle, acquiesça.
- D’accord, euh donc on va te ramener à ta cellule, Chloé. Les Grick sont partis, il n’y a plus aucun danger. Tom, je te remercie.
- De rien, monsieur, répondit ce dernier, les dents serrées. Monsieur ? Puis-je vous demander l’autorisation de raccompagner Chloé… S’il vous plait, ajouta-t-il à contre cœur.
Marchant dans les couloirs, Tom et Chloé, côte à côte, avançaient sans un bruit, chacun dans leurs pensées ; Chloé perdue entre réalité et bon sens, et Tom coincé dans l’inconnu de l’ignorance.
- Tom ?
- Oui ?
- Pourquoi, lorsqu’on est tombés de la chute d’eau, nous sommes arrivés ici ? demanda Chloé.
Tom prit le temps de réfléchir, puis répondit :
- Je l’ignore, mais si nous réfléchissons bien, nous sommes déjà en enfer…
Chloé se tourna vers Tom, et à ce moment-là, elle comprit quelque chose. Elle comprit qu’au fond, Tom ne lui nuirait jamais. Certes, elle pouvait se tromper sur son compte, mais lorsqu’elle le regardait, lorsqu’elle se remémorait cette soirée, elle ne cessait de se dire qu’il ne pouvait pas être un mauvais bougre… Arrivés à la cellule n°8 que Chloé occupait, ils durent se séparer, le garde envoya sans grand ménagement Chloé dans la cellule, puis la ferma.
- Eh, faites attention ! fit Tom.
Le garde se retourna, le regardant comme s’il s’agissait d’une larve qui polluait son air, puis partit en jetant un dernier regard au garçon, le prenant de haut.

- Je sais pas, c’est étrange la façon avec laquelle ils se comportent tous face à Chloé. C’est vrai, c’est qu’une fille comme les autres, après tout, fit Tom.
Après avoir laissé Chloé, il s’était précipité voir son ami, Soride, un vieil homme un peu fou qui en savait des tonnes sur le passé de la magie et du monde.
- Pourquoi ? Pour toi, Chloé n’aurait rien d’exceptionnel ? demanda le Mage.
- Bah… non. A part qu’elle n’en fait qu’à sa tête, elle n’a rien de plus que les autres personnes qui sont passées ici. L’Alchimiste dit qu’elle est promise à un grand avenir ; moi je pense pas que ce soit réellement le cas, mais bon… Quand je vois Zénus réagir comme il le fait lorsqu’elle a un problème, je me dis que finalement, elle n’a peut-être une importance que pour eux.
- Tu dois donc la protéger… Si elle est importante pour eux, c’est qu’elle a quelque chose de spécial, répondit le Mage. Ils était assis sur un banc. Face à eux, ils pouvaient observer un ciel noir dans lequel nous apercevions toutes les étoiles qui structuraient le monde… Le monde des ténèbres était noir et terrifiant, mais cet endroit, ce lieu où les livres et le langage poli étaient autorisés plaisait beaucoup à Tom. Entre ces murs, il n’avait pas à se cacher pour faire ce qui l’aimait, pour aider, pour utiliser la magie. Soride était l’une des seules personnes en qui Tom avait une plaine confiance. Le seul adulte qui se préoccupait des rescapés…
- Vous voulez dire, faire ce qu’on me demande de faire, me servir d’elle pour arriver à comprendre les agissements des démons ?
Soride ne répondit pas, mais il n’en pensait pas moins…
- Dans un sens, je me dis que ce serait utile, et dans un autre, ce serait la trahir. Chloé est une gentille fille qui n’a rien demandé à personne.
- Peut-être, mais elle est la seule qui puisse nous aider…
Tom rejeta sa tête en arrière, il doutait du plan. Et surtout, il doutait de sa compétence dans le plan. Il ne connaissait pas Chloé depuis très longtemps, mais il se sentait responsable d’elle, il ne se voyait pas la trahir.
- Je… Je vais vous laisser, j’ai besoin de réfléchir, de m’aérer la tête.
- D’accord, répondit le Mage en se levant.
Tom sortit par la grande porte de la salle, une immense porte en chêne frappée d’un oiseau en son centre. Tom s’était toujours demandé ce que pouvait bien être cet oiseau, mais jamais il n’aurait osé poser la question au Mage.
Il sortit puis arpenta les couloirs, les uns après les autres. Pendant des heures, il se força à passer de cellule en cellule, de couloir en couloir, pour regarder en face la souffrance, la terreur, la cruauté des démons… C’était souvent que Tom se forçait à endurer ça. Il considérait que voir le visage de ces pauvres enfants que l’on privait de liberté était le seul moyen de continuer à se battre, de ne pas sombrer dans la démence… Il passa alors près de la cellule de Chloé, la numéro 8. Il se souvenait comme si une journée s’était écoulée de tout ce qu’il avait vécu dans cette cellule, de tous ces enfants qui avaient partagés ces quatre murs avec lui et qu’il avait vu partir, les uns après les autres…
Il s’avança, puis prit les barreaux entre ses mains, posant la tête contre le fer froid. Il savait ce qu’il avait à faire, mais ce qu’il ignorait, c’était pourquoi il avait à le faire. Après tout, Chloé ne ressemblait pas à une menace, peut-être ne deviendrait-elle jamais un démon. Mais une mission est une mission, et en bon agent double, Tom apprendrait à Chloé à se battre et à utiliser sa magie, cela pour les démons, tout en asseyant sa confiance, pour le bien des rescapés…

suite :

Tom quitta Pierre et vint rejoindre Chloé près du balcon. Celle-ci était accoudée à la rambarde, regardant le ciel et le soleil qui était monté à l’horizon depuis son arrivée. Chloé avait ce qu’on peut qualifier de « mal du pays ». Ses amis, sa vie, tout lui manquait… Enfin, elle était quand même assez contente de ne plus revoir ses parents. Mais ça, c’est une autre histoire, une histoire tragique qui serait beaucoup trop longue à vous expliquer, et ce même si j’avais moi-même tous les détails.
- Ca va ? demanda Tom en la regardant de profil.
- Moui, ça peut aller. Je… C’est juste que je pense à tout ce qui y a, à la surface… Crois-tu qu’on reverra nos amis et nos proches un jour ?
- Il faut garder espoir, répondit Tom. Mais il est vrai que je pense que ce serait compliqué d’espérer s’échapper…
- Pourquoi ? demanda Chloé.
- As-tu vu un seul adulte dans ce monde qui n’était pas un démon ou qui n’avait aucune envie de te nuire ?
Chloé se donna un temps de réflexion, puis après une seconde d’hésitation répondit :
- Oui, l’Alchimiste.
Tom regarda Chloé avec des yeux ronds.
- Alors là, je t’arrête tout de suite. Ce gars est sans doute le plus démoniaque des démons qui existent.
- Tu crois pas que tu exagères un peu ? demanda Chloé en faisant la grimace.
- Pas du tout ! Chloé, écoute, ne t’approche pas de ce type, c’est bien compris ?
- Désolée, mais j’ai l’habitude de ne jamais écouter les ordres. Si un jour je veux aller voir l’Alchimiste, ce n’est pas toi qui m’en empêcheras.
Tom eut un petit rire forcé.
- L’Alchimiste a au moins raison sur un point, c’est pas possible comme tu es tête de cochon.
Chloé devint grave et baissa la tête. Elle ne pouvait cesser de repenser à ce que l’Alchimiste leur avait dit. Ressemblait-elle vraiment à sa mère ? A quoi pouvait-elle bien ressembler ? Le cœur de Chloé se serra de douleur. Elle se sentit plus seule que jamais…
- C’est étrange à quel point nous pouvons être influencés par les mots d’une personne.
- Que veux-tu dire par là ?
Chloé prit le temps de poser son esprit à plat et de réfléchir.
- Il y a moins d’une semaine je vivais là-haut, avec des gens que je considérais comme ma famille. Même si mon cœur ne voulait pas toujours l’accepter, ils étaient mes parents. Et du jour au lendemain, on m’a dit que je n’étais pas la personne qu’on m’avait fait croire. Aujourd’hui, je n’ai qu’une seule envie, découvrir la vérité, et savoir qui sont mes véritables parents. Mais il y a encore peu de temps, je n’aurais même pas pensé avoir à penser à ça.
Chloé leva un dernier regard au ciel et, sans que Tom ne s’y attende, fit demi-tour. Elle jeta le Zark sur le sac et s’éloigna vers la porte.
- Eh, attend, tu vas où, là ? lança Tom sans comprendre. L’entraînement est loin d’être fini.
- Peut-être, mais moi je ne suis pas là pour me battre. Ecoute Tom, moi j’ai neuf ans, tu crois réellement qu’à neuf ans et demi ma place est ici, à me battre ? Non Tom, on est trop jeune pour vivre comme ça.
- Peut-être mais si tu n’apprends pas à te battre tu mourras ! fit Tom en écartant les bras.
- Dans ce cas, je mourrais. Mais je ne veux pas rester ici, j’en ai pas la force.
- Très bien, vas-y, va mourir au fond de ta cellule moisie ! Libre à toi. Mais ne compte pas sur moi pour venir te sauver si tu as besoin d’aide. T’es vraiment bête, tu pourrais vivre si…
- Vivre ? Mais tu appelles réellement ça vivre ? Franchement Tom, c’est plutôt de la survie ! Un jour ou l’autre, il faudra bien se rendre à l’évidence que nous n’avons pas le choix. Seulement moi, je m’en suis rendue compte avant toi.
Tom aurait souhaité lui jeter une phrase bien cinglante, mais il n’en avait pas la force. Ce que Chloé soulevait, il y avait tellement pensé… Mais au fond, il s’était dit qu’il valait mieux mourir en s’étant battu, plutôt que de mourir en lâche.
Chloé sortait à peine de la pièce que déjà les gardes l’empêchaient de s’échapper.
Chloé ne broncha même pas, elle n’en avait plus la force ni même l’esprit.
- Ramenez-là à sa cellule, fit Tom avec regret.
Les regards des deux enfants se croisèrent. Tom avait peur, peur de ne plus jamais revoir Chloé. C’était si étrange la façon avec laquelle Chloé avait envoûté l’esprit de Tom. Celui-ci ne pouvait s’empêcher d’être triste pour Chloé, même si celle-ci semblait ne pas s’en soucier le moins du monde.
Chloé regarda les cellules passer devant elle comme un film. Elle se laissait porter, sans même réagir, sans aucun réflexe. Elle semblait se laisser mourir. C’est tout de même triste d’en arriver à ce stade, de se laisser mourir… Lorsqu’ils furent arrivés, l’un des gardes ouvrit la porte de la cellule et Chloé y fut jetée sans ménagement. Elle atterrit contre le banc de pierre, et ne bougea plus. Elle semblait comme morte, mais il était difficile de savoir ce qui avait péri, son esprit, son moral, ou son être profond. Chloé n’avait aucune envie de bouger, et cela continua longtemps. Mais elle n’était plus seule dans sa cellule. Lorsqu’elle avait été s’entraîner avec Tom, les démons avaient conduit des enfants à la cellule. Chloé n’osait même plus faire un geste. Les autres enfants lui faisaient peur, ils avaient tous le visage couvert de poussière, les yeux rouges, portant des habits délabrés. Ils tournaient autour de Chloé comme pour voir si elle était en vie. Au bout d’un long moment, Chloé se redressa contre le banc, et les autres l’observèrent, comme s’ils voulaient la manger si elle se montrait trop chétive. Elle n’osait plus parler, ni même dormir, de peur de se faire attaquer. Et elle en était persuadée, s’ils avaient pu, les autres l’auraient fait sans hésiter. Les heures passèrent, puis les jours. Chloé commença à visiter la cellule. Elle ne se sentait plus capable de rester en compagnie des autres. Leur prison tournait en rond autour d’un énorme pilier de pierre. C’est ainsi que Chloé alla chercher refuge plus loin. Mais plus elle s’engouffrait, plus les gens y étaient bizarres. Épuisée, Chloé finit par s’arrêter contre le mur de roche. Elle ne s’y sentait pas en sécurité, mais après réflexion, ici ou ailleurs dans la cellule, ça revenait au même. Le danger était présent à chaque virage, à chaque angle… Chloé regardait les autres se battre avec des bâtons, ou à coup de pieds parfois. Elle commençait alors à comprendre ce que Tom voulait dire lorsqu’il disait que dans le monde des ténèbres, ou on se battait ou on mourait. Chloé ferma les yeux, elle n’y tenait pas vraiment mais après presque deux jours sans fermer l’œil, elle ne contrôlait plus vraiment ses muscles.
« Salut Chloé. »
Chloé tourna la tête. Elle voyait l’Alchimiste mais ne comprenait pas comment elle était arrivée ici. Une sorte de brume blanche les entourait. C’était tellement étrange. Ils semblaient marcher sur des nuages, c’était une sensation très agréable.
- Où sommes-nous ? demanda Chloé.
- C’est difficile à expliquer. Nous sommes en quelque sorte dans ton inconscient, dans tes rêves si tu préfères.
- Dans ce cas, rien de tout ça n’est réel. N’est-ce pas ?
Le sorcier eut un rire.
- La magie a bien des pouvoirs, ne considère rien de tout ce que tu vois comme acquis.
- Je comprends pas, je suis perdue, là. Comment vous faites ça ?
- Quoi, ça ?
- Venir dans mon esprit, me parler.
- Tu dois savoir Chloé que la magie est faite de faits impossibles, improbables. C’est ce qui rend la chose aussi magique.
- Pourquoi vous me dites tout ça ? demanda Chloé, perplexe. C’est vrai quoi, moi je m’en fiche de la magie, je suis seulement moi, je suis Chloé et je n’ai que neuf ans et demi, alors lâchez-moi, avec vos conneries.
- Ce ne sont pas des conneries Chloé, cria L’Alchimiste. Ta mère se serait battue pour rien, d’après toi ? Chloé, tu es une sorcière, le monde a besoin de toi, il a besoin de son Élue.
- Son Élue ? Mais de quoi vous parlez, je ne suis qu’une gamine, moi. Et ma mère, je l’ai jamais connue, je sais même pas à quoi elle ressemble. Alors lâchez-moi. Et puis j’en ai assez de ce rêve, laissez-moi partir !
- Non, Chloé. Je ne peux pas faire ça. Je ne peux pas te laisser alors que le monde, sans toi, est en danger.
- Que voulez-vous dire par là ?
L’Alchimiste se contenta de regarder Chloé avec ses yeux pénétrants. Le vieil homme ne bougeait plus, il semblait en transe… Le sol commença à bouger, on aurait dit un tremblement de terre. Chloé avait du mal à ne pas tomber. C’est alors qu’elle réalisa une chose importante. Aucun rêve ne peut être aussi réel.
Cette sensation était si étrange, le sol était devenu transparent, et des scènes de guerre se déroulaient sous leurs pieds. Chloé s’agenouilla pour regarder de plus près.
- Qu’est-ce que c’est ? demanda-t-elle.
- La guerre des sorciers. Tu vois ces enfants qui se battent contre les démons ? C’est ce qui nous attend si toi Chloé tu ne te bats pas pour notre survie.
- Mais de quoi vous parlez ?
- Chloé, tu… tu dois apprendre à te battre pour éviter ce désastre, pour sauver tes amis.
- Ecoutez, je ne sais pas vraiment ce que vous attendez de moi, mais pour le moment je ne vois pas de guerre. Tout ce que je vois, ce sont des enfants qui se battent pour survivre. Et nous n’avons aucune chance de nous échapper, même si on le voulait.
- Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir.
Chloé ne répondit rien, elle se contenta de garder le silence.
- Si un jour tu décides qu’il est temps d’apprendre à contrôler tes pouvoirs, tu sais où me trouver.
- Je n’ai aucun pouvoir.
- Nous en reparlerons dans quelques temps, si tu veux bien… »
- Lâchez-moi ! Aaaaaarg !
Chloé se réveilla en sursaut.
Les autres criaient et se déchaînaient autour d’un cercle. Au milieu, un garçon de pas plus de sept ou huit ans se défendait comme il le pouvait. Les autres n’hésitaient pas à lui donner des coups de pieds et à lui faire mordre la poussière.
Chloé se leva, écarta le premier rang pour voir ce qui se passait. Le pauvre garçon était couvert de sang et se roulait par terre.
- Lâchez-le !
Les hurlements des Autres cessèrent, et tout le monde se tourna vers Chloé.
- Tu peux répéter ? lança un garçon un peu plus âgé que Chloé.
- J’ai dit : « lâchez-le », répéta Chloé sans baisser les yeux.
Le garçon regarda sa victime au sol, puis il se retourna vers Chloé.
- Tu veux prendre sa place, peut-être ?
- Il ne vous a rien fait.
Le garçon eut un rire amer. Il fit un geste, ordonnant à ses camarades de relâcher leur victime. Chloé sembla soulagée, mais c’est alors que les autres la poussèrent au milieu du cercle. Chloé s’étala, provoquant les rires des autres gamins.
- Alors, on fait moins la maligne à présent, hum ! lança le garçon qui semblait être le maître du jeu.
Celui-ci commença à s’amuser avec un long bâton puis en assena un coup dans les côtes de Chloé. Celle-ci s’affaissa avec un cri de douleur. Plus elle avait mal, plus les autres riaient.
- Relève-toi ! ordonna le garçon.
Chloé le regarda un instant. Il la dégoûtait ; comment des enfants avaient-ils pu en arriver à ce stade ? Comment en étaient-ils arrivés à se battre ? C’était horrible, Chloé se sentait si mal, si mal de voir tous ces êtres perdus par leur si jeune avenir.
Chloé se releva péniblement, elle n’avait pas beaucoup de force. Le garçon frappa de nouveau, au ventre cette fois-ci. Une douleur aiguë monta au crâne de Chloé, elle avait si mal qu’elle avait l’impression que son crâne ne tarderait pas à exploser.
Les rires retentirent de plus belle.
C’est alors que Chloé entendit siffler. Sans savoir pourquoi ou par réflexe, je ne sais pas trop, les Autres se séparèrent, ouvrant une brèche. Le garçon dont Chloé avait pris la place se trouvait sur une grosse pierre, une sorte d’arme à la main. Il la jeta à Chloé et l’arme tomba dans un bruit sourd aux pieds de Chloé. Celle-ci regarda l’arme d’un œil suspect. Que faire, la prendre et se battre, ou se laisser marcher dessus ? La décision semblait évidente…
Chloé bondit, prit d’une main le Zark, se redressa et affronta son adversaire avec un regard assassin. Chloé enclencha la lame, celle-ci devint tout de suite bleue. Le garçon éclata de rire.
- Tu crois vraiment que tu vas pouvoir me battre avec ça ?
Il ricana, passa sa main derrière son dos et en sortit son propre Zark. Dévoilant sa lame blanche, il se mit en position d’attaque.
Chloé eut beaucoup de mal à avaler sa salive. Il était vrai que ce n’était pas la première fois qu’elle maniait une arme comme celle-ci, mais il ne s’agissait pas non plus d’une experte. Elle se mit elle aussi en position d’attaque, essayant de se souvenir des conseils de Tom. Le garçon qu’elle avait sauvé poussa les Autres et se mit au premier rang pour regarder Chloé.
« Surtout ne jamais porter le premier coup… » « Toujours rester sur ses gardes… » « Ne pas porter le premier coup… »
- Ne pas…, murmura Chloé.
Mais elle n’eut pas le temps de se poser la question plus longtemps, déjà le garçon attaquait.
Chloé n’eut aucun mal à parer le coup, mais l’attaque la surprit au point qu’elle tomba au sol, faisant voler de la poussière. Elle en profita pour surprendre son adversaire et se remettre sur ses pieds.
Le garçon n’eut pas le temps de voir la lame passer devant ses yeux, et même si son Zark le protégeait, la force surprenante avec laquelle Chloé lança l’attaque le projeta au sol. À l’aide de son pied, Chloé éloigna l’arme du garçon maintenant à sa merci. C’était fini.
- Et maintenant qui c’est qui fait le malin ? demanda Chloé, furieuse.
Sans comprendre comment ni pourquoi, Chloé sentit une main se refermer sur son bras. Elle avait tellement mal à la tête qu’elle avait du mal à voir clair. L’inconnu l’emmena loin des cris furieux des Autres. Au bout d’un moment, lorsqu’ils furent loin de la mêlée et du bruit, la personne la lâcha et la posa contre le mur.
- Ça va aller ?
Chloé regarda la personne qui l’avait sauvée, car elle le savait, ça n’aurait pas été bon pour elle de rester là-bas… Elle fut surprise de voir le garçon qu’elle avait sorti du piège plus tôt, avant qu’elle ne tombe dans ce combat.
- Oui, répondit Chloé en se tenant néanmoins le ventre. Et toi ? Ils ne t’ont pas fait trop de mal ?
Le garçon eut un petit sourire.
- Oh, moi, j’ai l’habitude, ne t’inquiète pas. Mais ce que tu as fait, il n’y a pas beaucoup de gens dans ce monde qui l’auraient fait.
- J’ai une question à te poser. Je ne comprends pas, si tu avais cette arme en ta possession, pourquoi tu ne t’en es pas servi pour te défendre ? demanda Chloé en rendant le Zark au garçon.
Ce garçon était brun. Les cheveux courts, les yeux verts, d’une taille moyenne, il semblait bien bâti.
- Disons que je ne savais pas vraiment comment ça marchait… Je ne suis pas dans ce monde depuis très longtemps, d’habitude ma marraine utilise plutôt la magie, et non les armes telles que celle-ci. Elle, je l’ai trouvé dans un mur de la cellule, fit-il, couvert de sueur. Il était plutôt pas mal ce gars… Les filles, alors…
- La magie, parce que tu crois vraiment à tout ça ?
- Tu plaisantes, la magie fait partie de chacun de nous, et de toi aussi, répondit-il en souriant. Je m’appelle Adam.
- Et moi Chloé, répliqua Chloé en lui serrant la main.
- Tu sais assez bien te battre… pour une fille, ajouta-t-il.
- Si tu m’avais vu il y a à peine deux jours, tu n’aurais sans doute pas dit la même chose, répondit Chloé avec un grand sourire.
Ils entendirent un bruit de pas dans le couloir. Ils observèrent et une personne arriva, elle était de petite taille et encapuchonnée dans une cape noire. Deux autres personnes plus grandes l’accompagnaient…
Adam aida Chloé à se redresser, car celle-ci ressentait toujours une douleur assez tenace à l’estomac.

suite :

- Toi, fit la plus petite personne, en désignant Chloé du doigt. Suis-nous !
L’un des deux autres ouvrit la porte de la cellule tandis que l’autre attrapait Chloé par le bras pour l’emmener.
Adam ne bougea pas, mais il s’inquiétait un peu pour sa nouvelle amie.
Allongé dans son lit, Tom réfléchissait à tout ce qui s’était passé ces derniers jours… Il s’inquiétait vraiment pour Chloé. Et si les démons s’en prenaient à elle, et si elle ne pouvait pas s’en tirer seule ? Tom avait peur pour elle, peur qu’elle ne soit pas en mesure de se défendre elle-même.
Dans le dortoir, tout était calme, un silence parfait. C’était tellement bon de ne plus entendre aucun bruit.
Tom regardait une photo, une de ses anciennes photos de famille, un peu jaunie. Il souhaitait tellement se rappeler de sa famille avant la guerre, avant qu’il ne soit emmené ici dans ces cachots… Il était tard. Il se pencha pour reposer la photo sur sa « table de nuit » et il vit alors le carnet. Il avait tellement été perturbé par Chloé et sa mission qu’il l’avait oublié. A qui il appartenait déjà ? Lise ? Ah oui, cette fille qui avait disparue il y a quelques jours à présent. Tom regretta un peu sa négligence ; il ne savait pas ce qui avait bien pu changer en lui, mais il n’était plus le même, il ne donnait plus autant d’importance aux choses depuis quelques temps…
La première page du carnet était rose. Ah les filles alors… Tom rit en pensant à ça. Sur cette première page il était écrit :
« Lise, 9 ans, sans famille, oubliée. »
Tom fit la grimace. Cette fille avait des pensées bien négatives… Après tout, il est vrai que les rescapés étaient loin de tous, mais Tom n’en doutait pas, leurs parents ne les avaient pas oubliés, et surtout ils étaient là, quelque part, à attendre leur retour.
Tom tourna la page, et il fut de suite choqué par la vision qu’il eut. C’était une tête de mort ensanglantée. Mais, sans rire, sur la page il y avait vraiment du sang… C’était gore ; Tom commença à penser que finalement la fille était peut-être un peu dérangée sur les bords, et que la couleur rose de la première page n’était qu’un reflet de la véritable personnalité de la jeune fille…

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20 Janvier 2007
Ça fait si longtemps que je suis ici… Je n’ai qu’une envie, que tout soit fini. Mais je le sais, rien ni personne ne viendra me sauver… Je me sens tellement seule, j’aimerais tellement savoir qui je suis, à quoi ressemblent mes parents. Mais je le sais, jamais les démons ne me laisseront les revoir ; même si je pouvais sortir d’ici en vie, à quoi bon espérer… Et puis il y a Chloé… je la hais tellement. Elle ne connaît pas la chance qu’elle a de les connaître, de vivre avec eux. Moi je donnerais n’importe quoi pour être à sa place.
Je l’envie tellement.
Je ne peux pas imaginer pourquoi, même si je le voulais, j’en serais incapable. Je ne comprends pas, ils sont mes parents… Alors pourquoi m’ont-ils abandonnée ? Pourquoi ont-ils fait ça ? Qu’est-ce que cette fille peut-elle bien avoir de plus que moi ? Après tout, c’est vrai, nous sommes toutes deux des sorcières, elle a sans doute plus de pouvoirs que moi, mais des parents, c’est censé aimer ses enfants… moi.
Je n’aurais même jamais connu mes frères et sœurs… Tout est de sa faute. Et comme on dit, la vengeance est un plat qui se mange froid…
Elle me le payera.

Lise Devaut
Après 12 jours enfermée dans les cellules
Et 9 ans de captivité démoniaque…
J’en ai marre des démons.
Révolution ! Vengeance !
Chloé, tu le regretteras. »

- Génial, murmura Tom, une folle de plus dans nos quartiers…
Tom tourna la page, elle était couverte du même nom. Chloé, Chloé, Chloé.
Il en avait assez vu, Tom referma le carnet d’un coup sec. Il ignorait qui était cette Chloé que Lise semblait tant haïr, mais il avait un pressentiment affreux. Il en était persuadé, cette fille serait en danger…
Tom ne perdit pas de temps, il s’habilla en vitesse grand V, attrapa le carnet à la volée et partit par la grande porte, réveillant la moitié de ses amis.
- Pierre ? hurla-t-il en arrivant à la grande salle des rescapés.
- J’ai fait quoi encore ? demanda ce dernier.
- Qui s’occupe des recherches de la fille ?
- Quelle fille ?
- Lise Devaut, répondit Tom.
- Ah, bah c’est Trys, il me semble. Il est aux cellules, d’après ce qu’on m’a dit. Parce qu’il y a eu plusieurs autres qui ont disparus.
- Combien ?
Pierre était sceptique. Ne comprenant rien à ce qui se passait, il répondit avec un peu d’hésitation.
- Trois. Deux garçons et une fille qui auraient disparus aujourd’hui en fin d’après-midi.
Il n’en fallait pas plus à Tom, il en était persuadé, la fille en question c’était la fameuse Chloé, et elle serait en danger… Tom courut jusqu’aux cellules. Il n’aimait pas aller dans ce coin-là, et encore moins l’idée d’aller y voir un démon, mais il n’avait pas le choix… Pourquoi voulait-il sauver cette fille ? Il n’en avait lui-même aucune idée. Mais il savait une chose, c’est que c’était ce qu’il convenait de faire.
Il arriva devant les démons dans un dérapage. Il était assez surpris de trouver Zénus en compagnie de Trys. Mais en même temps, ils ne se trouvaient pas non plus devant n’importe quelle cellule. La numéro 8...
- Tom, mais qu’est-ce que tu fais ici ? Tu ne devrais pas être en train de protéger Chloé ? fit Zénus en fronçant les sourcils.
- Chloé, monsieur ? Mais elle n’est pas ici ? demanda Tom, alors que son cœur se serrait.
- Non, elle a disparu tout à l’heure. Nous pensions, enfin je pensais, que tu étais avec elle…
Tom baissa les yeux, le regard hargneux. Il le savait qu’il n’aurait pas dû la laisser seule… Alors la fameuse Chloé, c’était elle…
- Monsieur, je crois savoir qui l’a enlevée…
- Comment ça ? demanda Trys.
Tom tendit le carnet à Zénus et enchaîna.
- Pierre m’avait confié le carnet de Lise Devaut, qui a disparue il y a deux jours. Mais avec cette mission que vous m’avez donnée, je l’avais presque oubliée. Enfin bref, là où je veux en venir, c’est que tout à l’heure, je l’ai lu, et je pense que Lise en veut à Chloé. Je sais pas pourquoi, mais elle la haït.
Zénus sembla réfléchir un instant, puis se tourna vers Trys.
- Faites rechercher Chloé, et cette Lise également.
Trys ne bougeait pas, il ne semblait pas avoir envie d’écouter les ordres.
- Maintenant ! hurla Zénus. Celui-ci semblait inquiet.
- Monsieur, laissez-moi vous aider à retrouver Chloé…
- Non Tom, tu as eu ta chance pour protéger Chloé, et tu as échoué. Il tendit la main vers Tom, celui-ci savait ce que cela signifiait. Mais pour le moment il y avait plus urgent. Il s’écarta et partit en courant. Tom savait parfaitement ce que cela entraînerait, mais voilà, quel choix avait-il ? Laisser mourir Chloé ? Ça, c’était hors de question…
Tom ne savait pas vraiment où aller, il était inquiet et à la fois il ne savait pas où chercher. Il s’arrêta au beau milieu d’un couloir, il n’y avait aucun démon à ses trousses. Il était seul, fatigué et désespéré. Il alla contre le mur et se tapa la tête contre.
- Mais quel idiot ! disait-il. Il prit une pause, respira un grand coup pour avoir les idées claires.
- Tu es perdu mon garçon ? demanda une voix.
Tom redressa la tête. Encore cet Alchimiste… Mais décidément, il était partout ! Pff ça en devenait presque pénible.
- Foutez-moi la paix, vous !
- Dis-moi, tu devrais dire à tes amis démons de contrôler les visites au passage des enfers. Décidément, on ne peut plus faire la sieste tranquillement.
- Ouais c’est ça, je leur dirais, répondit Tom, las. Il réfléchit une seconde puis ajouta : Attendez ! Comment ça ? Il y a des gens qui viennent au lac ? Moi qui croyais que Chloé et moi étions les seuls à être assez inconscients pour y aller !
L’Alchimiste sembla amusé.
- Oh non, mais d’habitude vous autres les jeunes vous n’y venez pas de votre plein gré…
Rassurant…
- Mais depuis…
- D’ailleurs je trouve que ton amie est bien intrépide d’y revenir…
- Mon amie ? demanda Tom, commençant à être très intéressé.
- Oui, je pensais que Chloé était ton amie, non ? fit-il avec un sourire.
Tom se tendit.
- Excusez-moi, je dois y aller…
- Tom, il y a des choses que tu ne sais pas sur ton amie.
Tom se retourna, les sourcils froncés, s’apprêtant à répondre.
- Où voulez-vous… ?
Mais l’Alchimiste était déjà parti.
Tom sembla frustré, inquiet, mais il avait d’autres choses à penser sur l’instant. Chloé était peut-être en danger. Non ce n’était pas peut-être, elle l’était, il le savait. Il parcourait les couloirs à une vitesse folle. Serrant les poings, il se forçait à se surpasser, à aller plus vite encore. À un moment donné, il se serait même cru quitter le sol et voler jusqu’au lac, mais ce devait être son imagination… Lorsque le danger nous guette, nous perdons le sens de nos pensées.
Près de son but, Tom ne pouvait pas savoir ce qui se passait pour Chloé, seule avec trois des « Autres ». Ces enfants, livrés à eux-mêmes, qui ignorent s’ils doivent choisir le bien ou le mal, qui se cherchent, qui ont peur. Tom ignorait que, allongée sur le sable brûlant qui s’avançait devant le lac, ce même lac qui menait aux enfers, à un aller sans retour, elle ne bougeait pas. Etendue, elle entrouvrit les yeux, puis lorsqu’elle remarqua que quelqu’un l’observait, elle les ouvrit complètement. Elle sentait ses mains liées dans son dos. Elle était moite, elle tremblait de la tête aux pieds, de la même façon qu’une fièvre l’aurait terrassée. Chloé regarda son observateur, ou plutôt ses observateurs. Elle n’était pas à son aise face à eux. Il s’agissait de trois enfants, comme elle, mais ils avaient quelque chose d’étrange, de différent. Leurs regards sans doute. Chloé pouvait y lire de la haine, de la hargne, du mépris. Sauf dans les yeux de celui qui semblait le plus jeune. Celui-ci était petit de taille, pas beaucoup plus de sept ans. Il avait peur, il n’avait aucune envie de se trouver ici. D’ailleurs, Chloé doutait qu’il sache réellement pourquoi il s’y trouvait, de la même façon que Chloé ignorait ce que ces trois-là lui voulaient. Le plus vieux des deux garçons était brun, avec des lunettes enfoncées sur les yeux. Mais Chloé pouvait distinguer en lui une part de folie, comme s’il l’aurait tuée sans hésiter, ici même, à la seconde, s’il le voulait. La fille, elle, la seule fille du trio, était grande. Entre ses deux acolytes, elle regardait Chloé avec répugnance et haine. Chloé décida de garder un œil sur elle. Elle était certaine que des trois, cette fille serait la plus à craindre, et l’instant suivant, toutes ses peurs furent vérifiées…
- Debout ! ordonna la fille.
Mais Chloé, pétrifiée par ses tremblements et la douleur qui se faisait à présent ressentir dans son crâne, ne bougea pas d’un pouce. La douleur qui suivit passa par son estomac et remonta à sa gorge. La fille s’était approchée et, sans ménagement, avait décoché un coup de pied dans le ventre de la pauvre Chloé, étendue au sol, livrée à ses bourreaux.
Chloé fut projetée en arrière par la puissance du choc. Elle pouvait sentir le sang remplir sa bouche.
- Lève-toi ! répéta-t-elle.
Chloé gigotait de douleur sur le sable, son regard vers l’horizon qui s’étendait sur le lac. Elle y vit les eaux noires, qu’elle avait franchies avec Tom, un jour. Elle y vit également les spectres habituels volant bas sur les eaux, rentrant dans la surface, telles des fusées qu’on ne peut arrêter. Doucement, Chloé se releva. Elle avait pris sa décision, elle affronterait ces gens ! Elle les regarderait dans le blanc des yeux, et ne se laisserait pas frapper sans réagir. Elle était comme ça Chloé, elle n’aimait pas se battre, mais n’aimait pas non plus recevoir trop de coups sans bouger. Peu de gens connaissent le côté pacifiste de Chloé ; malheureusement, avec le temps, elle avait dû repousser ce côté-là de son âme, parce que dans un monde tel qu’on le connaît, être pacifiste, c’est être suicidaire ! Eh oui, malheureusement, si on ne se bat pas, on meurt. Chloé, elle, n’y a jamais tenu, et même si la douleur la tiraillait, même si elle ne pouvait presque plus faire un geste sans avoir mal, elle se battait pour rester debout, et pour regarder son assaillant.
La fille s’approcha de Chloé, jusqu’à avoir son nez à cinq centimètres de celui de Chloé.
- Alors c’est toi !
Chloé tourna la tête sur le côté et cracha le sang que contenait sa bouche, puis elle se retourna et lança :
- Moi quoi ?
La fille fronça les sourcils et répondit :
- Sais-tu la chance que tu as ? D’avoir connu mes parents ?
Chloé fronça les sourcils, tressaillant. De quoi parlait cette fille ?
- Tes parents ? murmura Chloé.
- Oui, mes parents ! Tu sais, ces gens qui t’ont élevée ! Qui t’ont aimée !
- Aimer est un grand mot…, fit Chloé pour elle-même.
- Qu’est-ce que t’as dit ? demanda le grand baraqué en s’approchant, frappant le genou de Chloé avec un bâton qu’il avait jusque-là caché derrière son dos.
Chloé tomba à genoux, fermant les yeux pour ne pas hurler de douleur. Dans cette position, elle était bien placée pour une bonne vieille exécution. Cette situation déplaisait à Chloé, elle se sentait en infériorité, vulnérable… Elle tenta de se relever, une jambe en avant pour s’aider, mais elle sentit une force la maintenir dans cette position, comme si tous ses membres étaient gelés.
- Dégagez ! ordonna la fille à ses deux camarades.
- Mais Lise…, essaya de protester le plus âgé, mais Lise n’en fit rien ; d’un simple geste de la main, elle le réduisit au silence, et il décida à contre cœur de partir. Le plus jeune le suivit, soulagé et à la fois inquiet. En partant avec son ami, il jeta un coup d’œil désolé à Chloé. Ce garçon n’avait rien d’un des Autres que Chloé avait jusque-là rencontrés, il ressemblait dans un sens à Adam, même si ce petit garçon, lui, était terrifié.
Lorsque le bruit de la conversation des deux garçons fut évanoui, Lise reprit la parole.
- Dis-moi où les trouver, et tu auras la vie sauve !
Chloé, malgré le sortilège qui semblait la clouer au sol, fit son possible pour se redresser, et répliqua :
- Que je te le dise où non, tu me tueras, est-ce que je me trompe ? Chloé laissa sa déclaration faire son petit effet, mais elle n’en eut aucun. Pour ne pas laisser le silence s’étendre trop longtemps, elle reprit : Et puis de toute manière, même si je te disais la vérité, tu n’as pas envie de l’entendre. Malgré le fait que je comprenne que tu veuilles les revoir, moi je te le dis, tu n’as rien perdu.
- Ça t’en as aucune idée ! Toi tu les connais, t’as grandi avec eux ! Moi je sais même pas à quoi ils ressemblent ! hurla Lise.
- Tu as raison, j’ai grandi avec eux, mais si tu crois que ça m’a plus tu te trompes ! lança Chloé. Si j’avais eu le choix, j’aurais échangé ma place avec toi sans hésiter !
Derrière Lise, Chloé apercevait Tom, qui courait pour les rejoindre. Lise n’entendait rien, le sable étouffant les pas de Tom. Chloé aurait souhaité pouvoir dire à Tom de rester là où il était, qu’elle préférait ne pas qu’il intervienne, et aussi troublant que cela puisse paraître, Tom sembla entendre ses pensées et s’arrêta, regardant la scène de loin.
- Que veux-tu dire par là ? demanda Lise, tremblante de colère.
- La réponse ne te plairait pas, mais je peux te dire une chose, c’est que quoi qu’il arrive, et même si mon pseudo père est toujours en vie, je ne retournerais jamais là-bas. Vas-y, toi, si ça te fait plaisir !
- Lui toujours en vie… ?

fin du chapitre 3 :

Chloé regretta un brin sa réplique précédente, fronçant les sourcils pour s’aider à trouver une réponse. Mais elle ne trouva pas de mensonge et préféra dire la vérité, du moins une petite partie. Elle ne voulait pas tout révéler à Lise, elle ignorait comment celle-ci pourrait réagir.
- Lorsque les démons m’ont enlevée, ils n’y sont pas allés de mainmorte…
- Je sais, répondit Lise en baissant les yeux. Ils m’ont demandé de… de les y accompagner, mais je savais ce que cela voulait dire…
- Qu’est-ce que ça voulait dire ? demanda Chloé en fronçant les sourcils, se débattant avec ses liens, sans que Lise ne puisse la voir.
- Ils voulaient qu’elle les tue, répondit Tom en s’avançant. Lorsque Lise le vit, elle sortit son Zark, le braquant sur l’intrus. Tom leva les mains, indiquant qu’il n’était pas armé.
- Oui, fit Lise, le regard embué.
Elle baissa son arme doucement, en restant sur ses gardes malgré tout.
- Pourquoi as-tu dit que tu ne voudrais pas y retourner ? demanda Lise en se retournant vers Chloé.
- Si je répondais à cette question, tu me tuerais sans réfléchir, et désolée, mais je ne suis pas du genre suicidaire.
Lise eut un rire.
- Je menace de te tuer, et toi tu plaisantes ? Tu es bizarre comme fille.
- Je ne plaisante pas. En fait, si je te disais la vérité, tu refuserais de la croire, tu ferais tout pour la nier, même si pour moi cet enlèvement par les démons est purement ironique, car en quelque sorte ils m’ont sauvée !
- Je ne comprends pas tout, fit Tom.
- Ah, contente de ne pas être la seule, fit Lise, les sourcils relevés.
Tom s’avança précautionneusement, pour aller défaire les liens de Chloé, tout en ayant peur que Lise ne l’arrête. Mais celle-ci n’en fit rien, comme si cela lui était égal. En quelque sorte, elle s’en fichait à présent, elle était triste, ravagée par le désespoir.
Tom défit les liens, et Chloé se massa les poignets, obligée de se tenir à Tom pour ne pas tomber. Cette fois, elle ne pouvait plus tenir sur ses jambes.
- J’aimerais quand même…, la voix de Lise se perdit dans le néant. Il n’en fallut pas plus à Chloé et à Tom pour comprendre qu’il se passait quelque chose d‘anormal.
- Lise ? appela Chloé, mais sa voix se perdait dans le néant de la tête de Lise. Celle-ci s’effondra sur elle-même, laissant les deux autres figés.
Chloé se laissa tomber à ses côtés, rejointe par Tom, qui chercha son pouls.
- Son cœur bat encore, fit Tom.
- Elle est seulement évanouie, ajouta une voix devant eux.
Relevant la tête, ils aperçurent Zénus debout devant eux. Il semblait plus grand que la dernière fois qu’ils l’avaient vus. Sans leur laisser le temps de comprendre, Zénus fit un signe à des hommes qui se trouvaient derrière lui. Deux d’entre eux s’avancèrent et prirent Lise. Lorsqu’ils furent un peu plus loin, Zénus demanda :
- Connaissez-vous ce garçon ?
Un autre homme s’avança, traînant un jeune garçon par le col. Le petit gars qui avait accompagné Lise et son colosse… Le garçon était chétif, recroquevillé. D’après ce qu’il en était, l’autre était parti en laissant le plus jeune derrière, en retrait, pendant que lui-même avait pris la fuite. Lâche !
Tom s’apprêtait à répondre, mais Chloé le devança :
- Oui ! Ce… ce garçon m’a… il m’a sauvé la vie. Oui, voyez-vous, il a tout tenté pour empêcher Lise et son camarade de me faire du mal.
Le garçon releva les yeux vers Chloé, les pupilles comme des soucoupes. Tom, lui, réprima un sourire.
- Voyez-vous ça… J’aurais plutôt pensé que ce garçon était l’un des malfrats qui t’avaient enlevée.
- Eh bien, vous vous êtes trompé, fit Chloé.
Derrière Zénus, les démons ouvraient des yeux énormes, ne croyant pas ce qu’ils venaient d’entendre. Ça devait être la toute première fois qu’ils voyaient un enfant, un Autre !, parler ainsi à leur maître.
- Tu as un certain courage de me parler ainsi, fit Zénus.
- Non, c’est simplement que moi, à la différence de tous les autres, je n’ai pas peur de vous. Monsieur !
À voir la façon avec laquelle le visage de Zénus avait changé, Chloé sut qu’elle avait fait une erreur. Tom tremblait à côté d’elle, ce qui ne la réconfortait pas dans ses pressentiments.
C’est alors que, contre toute attente, Zénus éclata de rire. Tout le monde était un peu sous le choc. Voir un démon rire était une chose étrange, on aurait pu penser qu’il s’agissait d’un rire sans humour, mais en réalité, Zénus riait vraiment de bon cœur, comme si Chloé venait de lui raconter une bonne blague.
- J’apprécie les gens sincères, et je sais que tu le penses réellement. Les enfants comme toi sont rares, presque inexistants. Relâchez ce garçon, ajouta-t-il en montrant l’enfant que le démon qui lui servait de serviteur retenait toujours.
Le garçon vint se mettre au côté de Chloé, ne sachant comment réagir, quoi faire, quoi dire…
- Chloé, un…
- Monsieur ? appela Tom, la tête baissée.
- Ah, Tom… L’expression du visage de Zénus changea brutalement. Eh bien, que veux-tu ?
Tom releva subitement la tête.
- Mais monsieur, je veux dire…
- Oui, bien sûr ! coupa Zénus.
- Pardon ? demanda Tom, sans rien comprendre.
- Bien entendu que tu peux raccompagner Chloé à sa cellule, répondit Zénus en commençant à partir. Puis il s’arrêta, se retourna vers lui et demanda :
- À moins que ce n’était pas ta question ?
- Euh… si, bien entendu monsieur.
Tom ne tenait pas à demander son reste, même s’il était sidéré par le comportement de Zénus. En effet, être aussi « gentil » ne lui ressemblait pas. Ca ne ressemblait pas à un démon tout court, d’ailleurs. Il arriva à soutenir Chloé et ainsi ils repartirent vers les cellules, Chloé, Tom, et le petit garçon qu’ils venaient tout juste de sauver d’une mort certaine…

Merci d'avoir publié tes textes(j'ai pas tout fini de lire) mais attention, c'est Texte corrigé
ton histoire est plutôt bien mai le garçon est un peu... trop héroïque à mon goût , je continuerais ce soir!

qui sa ? Tom ?

Oui, Tom, il fait un peu prince charmant qui vient la chercher du moins au début.

A part ça au tout début du deuxième chapitre tu as écris :Ca ne faisait que deux jours que Chloé se trouvait là, que déjà elle commençait à perdre espoir. , il serait mieux que tu écrives "et déjà elle commençait à perdre espoir"
Voili voilou, je lis la suite

ouais tu as raison, ça donne plus d'intencité.

pour Tom bas tu te fait de fausse idée sur certaine choses j'ai l'impréssion. fin je vais rien dire tu véras bien ^^

mais bon si ça donne cette impréssion alors tant mieux, d'un coté ^^

Bien alors commentaire de la suite du texte, enfin la suite du chapitre 2: tes phrases ont parfois un petit quelque chose qui cloche par exemple tu écris "Une chose, que Chloé n’arrivait pas à déterminer, émanait de ce lieu.", je pense (mais bien sûr tu fais ce que tu veux) qu'il serait plus joli d'écrire Quelque chose , que Chloé n'arrivait....


Sinon tu écris « Qui pouvait bien être ce gars ? Et de quoi pouvait-il bien leur parler ? Tom lui-même ignorait de quoi pouvait bien leur parler l’homme. » Le mot gars fait bizarre et est négatif par rapport au mot homme, tu pourrais peut-être plutôt écrire « ce personnage » surtout si c’est un vieil homme il ne faut pas l’appeler gars .

Attention juste après tu répètes le mot « homme » , j’ai vu que tu variais les termes le plus souvent possible mais il reste des endroits où il y a des répétitions( je sais je suis très pointilleuse)

« à nous interdire dans parler… » c’est :« à nous interdire d’en parler »


Le vieil homme vouvoie d’abord Chloé en disant :
« - Le salut du monde est entre vos mains, mon enfant. Si longtemps nous avons pensé que vous aviez périe…, »
Puis il la tutoie quelques lignes après !
« - Tu ressembles tellement à ta mère, vous avez le même caractère. »
C’est plutôt incohérent…

Encore une faute : « ce qui semblait figé Chloé.» FIGER, il faut essayer de dire mordre si ça marche, on écrit le verbe avec –er

Tu utilises souvent le verbe faire « fit » quand un personnage parle, c’est bien d’utiliser aussi le verbe dire, plus courant …


« et l’instant d’après dans un long couloir tout éclairé de torches brûlant d’une intense lumière rouge. Tom et elle étaient au milieu du couloir » j’ai toujours envie de peaufiner ton texte et je me dit qu’il serait joli que tu écrive de ce couloir au lieu de « du couloir »

« Marchant dans les couloirs, Tom et Chloé, côte à côte, avançaient sans un bruit » il faudrait que tu formule le début de la phrase autrement, sois en enlevant le mot « marchant » sois en le remplaçant parce que ça fait un effet bizarre.

Ca y est j’ai compris ce qui clochait trop avec Tom : il est parfait !!!!!!!!!!!! Enfin c’est un peu ce que je voulais dire au début aussi mais c’est vraiment ça, et puis il est très ouvert et courageux alors qu’il est enfermé dans une cellule chez des démons… mais la suite me dira peut –être pourquoi…Tiens, il n’est pas enfermé en fait… ça tient plus debout alors je comprends mieux.

« Soride était l’une des seules personnes en qui Tom avait une plaine confiance. » PLEINE ! 

« - Je… Je vais vous laisser, j’ai besoin de réfléchir, de m’aérer la tête. » cette phrase est un peu un contre sens parce réfléchir et s’aérer la tête ce n’est pas la même chose…, tu pourrais introduire un petit groupe de mots (vive l’expression) qui fasse comprendre que ce n’est pas en même temps.


Voilà j'ai fait un long commentaire pour de petites choses...

oui alors pour gars, c'est simple, j'éssaie de faire de mon mieux pour ne pas oublié que se sont des enfants qui parle ^^ ils sont peut être polie, et tous cela mais il reste des jeunes ados de 10 ans. alors je peut pas toujours les faire parlé un français disons correcte et polie.

Citation :

Le vieil homme vouvoie d’abord Chloé en disant :
« - Le salut du monde est entre vos mains, mon enfant. Si longtemps nous avons pensé que vous aviez périe…, »
Puis il la tutoie quelques lignes après !
« - Tu ressembles tellement à ta mère, vous avez le même caractère. »
C’est plutôt incohérent…

dévloppe tes pensés, parce que je vois où tu veu en venir, mais ça va à l'encontre de ce que je voulais faire passé.
au début, l'homme est respectueux, en admiration prsque. puis après il s'attendrit en quelque sorte. il se souvient a quel point elle ressemble à sa mère...
voilà enfin il faut dire que lorsque j'écris je ne peut pas corriger les petites imperfections comme celle ci, et vus que re réecris complètement l'histoire, sans me servir de l'ancienne version, du moins pas du texte brute, bas tu vas toujours trouvé de petits truc mal fait comme ça, 'oui je vérais au pire si ça va vraiment pas). donc voilà je vais tous reprendre les petits défauts après, mais je ne peut aps réfléchir a trop de choses à la fois, désolé, c'est pareil pour l'orthographe ^^

Citation :

Ca y est j’ai compris ce qui clochait trop avec Tom : il est parfait !!!!!!!!!!!! Enfin c’est un peu ce que je voulais dire au début aussi mais c’est vraiment ça, et puis il est très ouvert et courageux alors qu’il est enfermé dans une cellule chez des démons… mais la suite me dira peut –être pourquoi…Tiens, il n’est pas enfermé en fait… ça tient plus debout alors je comprends mieux.

non il est loins d'être parfait, ce n'est qu'une facette de sa personnalité que tu as vus jusqu'à présent.
non justement il n'est plus enfermé, et tu comprendra après. c'est pour ça que lui est appellé rescapé, et que pour le moment ce n'est pas un nom que je donne a chloé, ceux qui sont enfermé dans les cellules, sont appellé les Autres.

Citation :

Soride était l’une des seules personnes en qui Tom avait une plaine confiance. » PLEINE ! 

oups, j'ai oublié de changer le nom de soride, il ma échapé celui ci. Soride alias Elfaron ( au passage ) j'ai changer son nom.

Citation :

« - Je… Je vais vous laisser, j’ai besoin de réfléchir, de m’aérer la tête. » cette phrase est un peu un contre sens parce réfléchir et s’aérer la tête ce n’est pas la même chose…, tu pourrais introduire un petit groupe de mots (vive l’expression) qui fasse comprendre que ce n’est pas en même temps.

un tous petit peut alors ^^ il sort parce qu'il veu pensé à autre chose sur le moment, avoir les idées claire pour réfléchir. fin bref je changerais ^^

en tous cas merci pour ton commentaire.

ps : pour ta question que tu m'as envoyé par MP, ba peut importe. c'est comme tu veu.

Je sais ce qui cloche vraiment dans la phrase avec "Qui pouvait bien être ce gars " !
Au début de ta phrase, le language est des plus correct: "Qui pouvait bien être..." et c'est complètement en décalage avec "ce gars". Ca passerait beaucoup mieux si tu écrivait carrément : C'était qui ce gars (ou celui là) ? par exemple.
Sinon, rien d'autre à ajouter par rapport à ce qui a déjà été dit.

ouais c'est vrais.
ok merci.

Mais de rien^^